UNE FOİ PROFONDE

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« Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire, par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. »– Hébreux 10 : 19-23.

« La plénitude de la foi » – qu’est-ce que cela signifie ? Nous pensons qu’il y a deux formes de foi. Premièrement : la foi dans la Parole de Dieu, que nous croyons fermement être la vérité ; que tout ce qui est écrit a eu lieu ou arrivera.

La foi, c’est croire que Dieu a un plan qui s’accomplira en temps voulu. La foi, c’est croire qu’un petit troupeau est élu, traversant de multiples épreuves dans le temps présent, afin d’être cohéritier avec son Seigneur Jésus dans son royaume, et avoir le privilège de bénir toutes les familles de la terre. La foi, c’est croire que les prophéties qui ne se sont pas encore réalisées s’accompliront en leur temps, car Dieu les a prédites.Nous avons tous l’assurance que cette conception de notre foi est parfaite, et nous y tenons résolument.

Considérons maintenant le second aspect de notre foi. Ce caractère de notre foi est plus intime, car nous sommes aussi convaincus que Dieu s’occupe de façon spéciale de nous : pas seulement dans un sens général, mais individuellement, en prenant soin de nous personnellement dans toutes les circonstances de notre vie, pour notre bien spirituel.

Notre foi n’est pas totalement assurée sans cet aspect personnel, intime, de notre foi reposant sur les promesses de Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ.

Hébreux 4 :3 dit : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos… » Demandons-nous : quel est ce repos ? 

Hébreux 4 : 9-11 nous éclaire : « Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. »

Pour quelle raison devons-nous faire des efforts ? Il est dit que nous devons lutter contre le manque de foi. C’est l’incrédulité qui nous empêche d’entrer dans le repos de Dieu.

Il y a de nombreuses formes d’incrédulité, de nombreuses formes d’inquiétude. Être préoccupé ou agité ne témoigne pas d’une foi ferme que Dieu nous conseille d’atteindre. Nous manquons de foi, parce que nous nous inquiétons de ne pas être capables d’exécuter quelque chose par nos propres efforts ou notre expérience. C’est aussi une forme d’incrédulité que de ne pas s’attendre à l’aide de Dieu dans les diverses circonstances de la vie.

Comment pouvons-nous combattre l’incrédulité ? Il nous suffit de nous remettre entre les mains de notre Père céleste, en toute confiance. Ces « efforts », ce travail, consistent à mettre toutes choses entre les mains de Dieu, et à abandonner nos affaires quotidiennes au contrôle divin. Tant que nous essayerons de garder un quelconque contrôle, nous aurons manqué, au moins en partie, le repos de Dieu dans notre vie.

À une question que des gens de la foule, recherchant Jésus jusqu’à Capernaüm, Lui posèrent, Il leur donna une réponse intéressante : « Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »– Jean 6 : 28, 29.

Quelle était l’œuvre de Dieu ? Simplement de croire en Jésus. En effet, l’œuvre de Dieu, c’est d’avoir une foi absolue en Jésus. La foi n’est pas passive, au contraire, elle est active, fidèle à Jésus, Le laissant toujours gérer notre vie, et diriger nos affaires selon la bienveillance de notre Père céleste.

Une foi absolue en Jésus consiste à réellement marcher sur ses traces. Une foi absolue en Jésus consiste à vraiment laisser la chair de côté. Une foi absolue en Jésus consiste à se laisser guider par l’Esprit. C’est la foi absolue que Jésus nous conduit comme un berger ses brebis, et qui est essentielle pour notre santé spirituelle.

Une foi absolue en Jésus est importante pour vaincre et remporter la victoire sur le monde. Nous lisons : « …et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5 : 4, 5).« Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. »– Romains 10 : 17.

Il est possible de comprendre la Parole de Dieu intellectuellement. Cela signifie que nous croyons que la Parole de Dieu est réellement la Vérité, que ce qu’elle promet est la Vérité, et qu’elle se réalisera. Mais ce n’est pas suffisant pour posséder une foi profonde. Il manque un élément : l’expérience qui doit accompagner cette compréhension.

La foi personnelle, qui croit à la Parole de Dieu, est une chose, mais la vivre, l’expérimenter en est une autre. Là seulement, notre foi reçoit sa récompense.

Voici une histoire qui nous aidera à comprendre :

Il y avait une petite communauté religieuse qui vivait une période difficile, car elle était pauvre et n’arrivait plus à assumer les obligations financières qui lui incombaient. Le prêtre, connu dans l’assemblée pour son dévouement, faisait de son mieux. Il consacrait le peu d’argent qu’il avait à l’église et aux membres de la communauté. Mais, l’avenir s’annonçait sombre, il n’y avait plus de moyens financiers. Un peu plus tard, un homme se présenta dans la communauté, un étranger. Il alla vers le prêtre et dit : « Je sais que vous avez des problèmes financiers, et j’aimerais vous aider ». Puis, il tira un chéquier de sa poche, posa un chèque sur la table et dit : « Évalue la somme qu’il te faut pour couvrir tous les frais, et aussi ce qu’il te faut pour réparer l’église. Note la somme, et je reviendrai dans peu de temps pour signer le chèque. »

Après avoir estimé l’ensemble des frais, le prêtre constata que la somme nécessaire était bien plus élevée qu’il ne s’y attendait. Il pensa, se disant : Certainement, cet homme n’avait aucune idée de la somme d’argent dont nous avons besoin. S’il l’avait su, il n’aurait pas fait cette promesse. Il ne s’attend peut-être même pas à la moitié de cette somme. Le prêtre pensa qu’il ne serait pas bien d’inscrire la somme totale, mais seulement la moitié. Il se disait : Si je note toute la somme, il ne voudra sans doute pas signer le chèque, car elle lui paraîtra trop élevée. Même devant la moitié, comment va-t-il réagir ? J’espère qu’il va accepter la moitié de cette somme, et qu’il signera le chèque.

L’homme revint quelques jours plus tard, il lut le chèque, et le signa sans hésiter. Le prêtre regarda la signature et reconnu celle d’un homme très connu et richissime. Cela l’affecta beaucoup. Il pensa : « Quel sot j’ai été ! Quand cet homme a dit qu’il payerait pour tout, c’est qu’il pouvait le faire, et il l’aurait fait ! »

Que nous apprend cette petite histoire ? C’est que nous devons toujours prendre au mot la Parole de Dieu, et ne pas croire à moitié à ses promesses. Dieu nous a promis qu’Il prendra en compte tous nos besoins, Il peut le faire, et Il le fera si nous le Lui demandons. Pour cela, nous devons avoir une foi qui se confie totalement.

Quelqu’un a dit qu’il est bon de détenir la vérité de façon objective. Mais ce n’est pas suffisant, ce qui est objectivement vrai, doit être prouvé subjectivement. La simple connaissance ne suffit pas. Après avoir connu la vérité, nous devons nous soumettre au Seigneur, à sa Parole, à ses promesses et à ses soins, quoi qu’il arrive. C’est ainsi que nous atteindrons la paix et le repos qu’Il a promis à ceux qui œuvrent en ce sens. Nombre d’entre nous ont la sensation que c’est difficile à faire. Ils préfèrent laisser s’installer le désordre, et même la peur. Jésus nous a laissé une leçon qui illustre ces choses :

« À la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés et dirent : C’est un fantôme ! Et dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur ! Pierre lui répondit : Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Et il dit : viens ! Pierre sortit de la barque et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? Et ils montèrent dans la barque et le vent cessa. »– Matthieu 14 : 25-32.

À ce moment-là, Pierre ne possédait pas le Saint Esprit, nous pouvons donc dire que sa réaction était naturelle, qu’elle était humaine. Lorsque son bon sens naturel remarqua ce qu’il était en train de faire, il se dit : Que fais-tu ?Un homme ne peut pas faire cela, tu ne peux pas marcher sur l’eau – et, à l’instant même, la logique humaine lui mit la peur dans le cœur, et il commença à sombrer.

Mais qu’en est-il de nous, de notre expérience – lorsque nous nous observons, ne nous arrive-t-il pas de nous enfoncer dans la mer des doutes et du découragement ? Si nous regardons au Seigneur et que, selon les promesses divines, nous sommes certains qu’Il peut porter nos soucis, alors nous ne risquerons jamais la noyade. Au contraire, nous serons capables de marcher comme Lui, et suivre ses directives, où qu’elles puissent nous mener, même si nous ne sommes pas réellement capables de marcher sur l’eau. C’est ce qui se passe dans notre vie si nous nous laissons diriger, et si nous vivons selon l’Esprit que Jésus a promis à chacun de nous.

La foi de Jésus était si forte qu’Il était sûr que son Père accomplirait ses prières avant qu’Il ne les exprime. Nous lisons : « Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours ; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare sort ! »– Jean 11 : 41-43.

Oui Jésus, ému de compassion pour Marthe et Marie, savait avant de demander à Dieu, qu’Il répondrait à sa demande, car la raison qu’il y avait derrière cette demande, était de toujours glorifier et louer son Père. Que cela soit aussi la raison de toutes nos prières, pour que notre foi intérieure se manifeste ainsi, et témoigne gloire et honneur à notre Père céleste.

Examinons une autre situation, inverse, rapportée en Actes chapitre 12 :

Le roi Hérode avait emprisonné Pierre. Le verset 5 nous dit : « Pierre donc était gardé dans la prison ; et l’Église ne cessait d’adresser pour lui des prières à Dieu. » En réponse à leurs prières, un ange vint le libérer. Nous lisons : « Revenu à lui-même, Pierre dit : Je vois maintenant d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a délivré de la main d’Hérode et de tout ce que le peuple juif attendait. Après avoir réfléchi, il se dirigea vers la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc, où beaucoup de personnes étaient réunies et priaient. Il frappa à la porte du vestibule, et une servante, nommée Rhode, s’approcha pour écouter. Elle reconnut la voix de Pierre ; et, dans sa joie, au lieu d’ouvrir, elle courut annoncer que Pierre était devant la porte. »– Actes 12 : 11-14.

Nous savons ce qu’ils lui répondirent : « Tu es folle. Mais elle affirma que la chose était ainsi. Et ils dirent : c’est son ange. Cependant Pierre continuait à frapper. Ils ouvrirent, et furent étonnés de le voir. » (Versets 15 et 16).

Ils n’arrivaient pas à croire ce que Rhode leur disait. Ils avaient prié pour la santé et la libération de Pierre, mais lorsque cela s’est réalisé, ils furent extrêmement étonnés.

C’est tout le contraire de l’attitude de Jésus que nous avons mentionnée plus haut. Il priait avec foi, mais eux ne s’y attendaient pas vraiment. Ils étaient étonnés que leur prière fut exaucée. Jésus, par contre, était certain d’être exaucé avant d’avoir prié pour cela, et c’était tout naturel pour Lui.

Sommes-nous parfois étonnés des résultats, lorsque ce sont des réponses à nos prières ? Si nous sommes étonnés, cela peut vouloir dire que nos prières – si nous ne demandons pas des choses absurdes – ne reposent pas sur une foi intérieure, pleinement convaincue, que Dieu entend nos prières et y répond. Jésus nous a laissé une promesse : « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent, vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. »– Jean 16 : 23, 24.

Progressons dans la foi, ne croyons pas seulementque Dieu entend nos prières et y répond, mais aussi qu’Il peut y répondre avant que nous l’ayons demandé en prière. Allons hardiment au trône de la grâce, car nous sommes ses enfants, ayons l’assurance et la foi qu’II nous accueillera.

Nous savons qu’il existe de merveilleux symboles de la foi, d’où nous pouvons tirer des leçons. Nous allons en examiner quelques-uns, et voir ce qu’ils nous apprennent, afin d’augmenter notre foi.

Dans le livre de Josué, chapitre 3, les Israélites approchaient du Jourdain. Au verset 15, il est dit que le Jourdain débordait tout le temps de la moisson. Ils avaient devant eux un fleuve impétueux. On peut supposer qu’ils étaient fatigués, et qu’ils attendaient avec angoisse de savoir ce qu’ils devaient faire. Le Seigneur avait dit à Josué que les sacrificateurs devaient porter l’arche de l’alliance, marcher devant le peuple, et entrer dans le Jourdain ; dès qu’ils poseraient la plante des pieds dans le fleuve, l’eau serait coupée.

Les sacrificateurs avancèrent sans hésiter dans les eaux déchaînées du fleuve, parce qu’ils avaient foi dans les paroles du Seigneur transmises par Josué. Ils avancèrent jusqu’au milieu du lit du fleuve, et restèrent debout tandis que le peuple traversait à pied sec.

Quel exemple d’une foi forte, les sacrificateurs nous montrent-ils ici ! Ils n’hésitèrent pas lorsqu’ils arrivèrent au fleuve déchaîné, ils marchèrent avec foi. Ils s’avancèrent car ils avaient confiance en Dieu en ce qui concerne leur sauvegarde et leur sécurité. Qu’aurions-nous fait à la place de ces sacrificateurs ? Serions-nous entrés sans hésiter dans ce fleuve impétueux, avec une totale confiance en Dieu ?

Possédons-nous une telle foi, pour laisser toutes choses entre ses mains, dans toutes les situations, en toutes circonstances ? Ou sinon, est-ce que nous nous comportons comme cet homme, dans la petite histoire suivante ?

Un homme chrétien était parti camper avec des amis. Il s’était perdu, mais avait quand même continué à marcher. Lorsque la nuit tomba, il s’aperçut qu’il n’avait pas de lampe de poche. Comme c’était une nuit sombre et sans lune, il ne voyait plus rien devant lui. Il savait que ce chemin menait à un profond ravin. Lorsqu’il comprit qu’il ne pouvait plus revenir en arrière, il avança très prudemment, pas à pas. Soudain, il buta sur une pierre qu’il n’avait pas vue, et perdit pied. Il tombait dans le vide, mais réussit à attraper une branche, et s’y agrippa de toutes ses forces.

Il appela désespérément au secours, mais il était trop loin du camping pour que quelqu’un puisse l’entendre. Lorsqu’il vit la gravité de sa situation, il se résolut à prier le Seigneur. Il pria à haute voix : « Cher Seigneur, j’ai besoin de ton aide. Je ne pourrai pas tenir plus longtemps, mes forces diminuent, aide-moi, s’il te plaît ! »

Soudain, il entendit une voix venant d’en-haut, qui disait : « J’ai entendu ta prière, et je vais t’aider. Mais avant, je voudrais savoir si tu crois vraiment en moi, et si tu me fais réellement confiance. » L’homme dit sans hésiter : « Oui, Seigneur, je crois en toi et je te fais confiance de tout mon cœur. » « Bien », dit le Seigneur, « Alors, j’aimerais que tu fasses la chose suivante : j’aimerais que tu lâches la branche, et tu seras exaucé ». L’homme réfléchit aux paroles du Seigneur, il eut une longue hésitation, puis finalement il leva la tête, et cria dans le noir : « Y a-t-il quelqu’un [d’autre] pour m’aider ? ».

Nous savons qu’en d’autres temps, il peut y avoir une autre solution, mais ce n’est jamais le cas, lorsqu’on a affaire au Seigneur. Ne cherchons pas d’autres alternatives, et n’exerçons aucun contrôle de notre propre initiative. Plaçons toujours notre entière confiance dans le Seigneur lors de chaque expérience dans notre vie. Quelle fut l’issue de notre petite histoire ? Et bien cet homme était à 1,50m au-dessus du sol, mais il ne pouvait pas le savoir parce qu’il faisait nuit.

Examinons maintenant un autre récit concernant la foi. Il se trouve en 2 Chroniques chapitre 20. Josaphat et les habitants de Juda étaient menacés par l’invasion d’une multitude nombreuse de Moabites et d’Ammonites. Ils étaient si nombreux, que Josaphat et le peuple reconnurent qu’ils ne pourraient pas leur résister ni se protéger d’eux.

Ils s’assemblèrent , et Josaphat présenta une prière à l’Éternel :« O notre Dieu, n’exerceras-tu pas tes jugements sur eux ? Car nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s’avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi. » (verset12).

Nous lisons : « Et Jachaziel dit : Soyez attentifs, tout Juda et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat ! Ainsi vous parle l’Éternel : Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu. »(verset 15).

« Vous n’aurez point à combattre en cette affaire : présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez la délivrance que l’Éternel vous accordera…. Josaphat s’inclina le visage contre terre, et tout Juda et les habitants de Jérusalem tombèrent devant l’Éternel pour se prosterner en sa présence. »(Versets17 et 18).

Le lendemain matin, ils se levèrent et Josaphat fit une chose très intéressante. Il rassembla le groupe des chantres et leur dit : Marchez devant l’armée, entre les ennemis et le peuple d’Israël et chantez des louanges à l’Éternel. Les chanteurs firent ainsi, ils louèrent et célébrèrent l’Éternel, car c’était le combat de l’Éternel. Et nous lisons que les ennemis se tournèrent les uns contre les autres, et s’entre-tuèrent. Juda gagna le combat sans avoir tiré l’épée.

Nous savons qu’il peut nous arriver la même chose. Nous devons véritablement nous convaincre de tout déposer entre les mains de notre Père céleste, pour qu’Il porte nos soucis en toutes circonstances. Il serait bon aussi que nous présentions à notre Père céleste des louanges, pour glorifier son nom, lorsque nous sommes dans une impasse. Paul et Silas firent ainsi lorsqu’ils étaient en prison, et peu de temps après, ils furent délivrés. Que la plénitude de notre foi s’exprime de cette manière particulière.

Assurons-nous de ne pas être tentés de diriger le combat, si ce n’est pas le nôtre. Laissons notre foi gagner de la confiance. Levons les yeux vers le Père céleste, laissons Le nous guider, nous conduire, ayons une totale confiance dans ses promesses.

Vivons en Esprit, c’est-à-dire que devant chaque défi, invoquons le Père afin qu’Il nous conduise. Vivre en Esprit, c’est être dans Son repos et ne pas combattre, comme le ferait un homme dans le monde.

Que nos cœurs soient en confiance quand nous nous efforçons de plaire à notre Père céleste, et de Le servir jour après jour. Que notre vie soit la preuve que nous marchons avec Jésus, pour la gloire et l’honneur de notre Père céleste.

TA – Mars-Avril 2009

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