UNE PROMPTE OBEISSANCE EST LA PREUVE DE NOTRE FIDELITE

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Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai et je me ferai connaître à lui. “

— Jean 14:21.

Les paroles de notre texte font partie du dernier entretien de notre Seigneur aux douze avant sa cruci­fixion. Lorsque Jésus dit celui qui a mes commandements , il parle de celui qui a reçu ses commandements et veut devenir son disciple: entendre ces commandements et les comprendre ne veut pas dire les recevoir. Beaucoup de personnes ne font pas cette distinction. Un grand nombre d’individus entendent les commandements de Jésus et y obéissent partiellement mais ne les reçoi­vent pas véritablement. Un engagement solennel avec le Seigneur est une chose très sérieuse: ceux qui ne peu­vent l’accomplir ne sont pas de véritables disciples, ils ne se sont pas remis entre ses mains réellement et ils sont exposés à faire naufrage.

Nous pouvons avoir la connaissance de certaines béné­dictions divines, mais si nous sommes engagés avec le Seigneur, nous devons accomplir entièrement notre contrat. Une personne qui se borne à dire : je ne veux rien faire de contraire à la volonté du Seigneur, je ferai tout ce qu’il m’imposera, n’a pas une bonne disposition d’esprit pour entrer à l’école de Christ. Il faut franchir un certain nombre d’étapes si l’on veut entrer à l’école de Christ. Une personne peut visiter une école, mais cela ne lui confère pas le titre d’écolier, car il faut se soumettre aux conditions imposées, il faut accepter les règlements et la discipline qui règnent dans cette école.

La loi d’amour de notre Seigneur

L’apôtre Paul nous dit : Vous êtes non sous la loi, mais sous la grâce , le Seigneur nous dit cependant que nous devons observer ses commandements. Comment pouvons-nous concilier ces deux pensées? Nous devons faire une distinction entre la loi ou les commandements de Christ et l’alliance de la loi mosaïque à laquelle l’apôtre fait allusion. Nous ne sommes pas soumis à la loi mosaïque qui exigeait une obéissance stricte en tous points de ceux qui voulaient en retirer les bénédictions promises, sinon ceux qui étaient sous la loi restaient soumis à la malédiction, à la mort adamique. Avec notre Seigneur Jésus, il en est autrement : ses disciples, ceux qui ont déjà revêtu sa robe de justification, doivent s’efforcer d’accomplir ses commandements, de faire sa volonté de tout leur cœur et ils auront alors, la vie éternelle par lui. Le médiateur de l’alliance de la loi ne fut pas autorisé à prendre la plus petite disposition conci­liante à l’égard des imperfections des Juifs.

Notre Seigneur parle ici de commandements au pluriel, nous devons donc admettre que, par ces paroles, il nous dit autre chose que ce qu’il nous enseigna ailleurs lorsqu’il dit : « Je vous donne un commandement nouveau. » Notre Seigneur ne veut certainement pas non plus nous donner le sommaire des dix commandements de la loi, résumés comme suit: « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et ton prochain comme toi-même. » Nous croyons que notre Seigneur veut nous dire que celui qui reçoit ses enseignements et qu’il veut le suivre a ainsi fait la preuve de son amour pour Lui et ce sont ceux-là que Jésus aimera. Nous pensons que les commandements dont il s’agit sont les enseignements généraux du Seigneur relatifs à tous les détails de la vie. Nous ne pensons pas qu’il s’agisse de certains enseignements spéciaux tels que ceux du cinquième chapitre de Matthieu qui nous indique quelques qualités indispensables la douceur, la soif de la justice, etc., ces dernières qualités ne sont pas des commandements.

L’amour prend plaisir à servir

Les commandements de notre Seigneur ne renferment rien qui ressemble à de la contrainte, mais tout ceux qui l’aiment veulent le servir. Dans les épitres des apôtres et dans l’Apocalypse, Jésus nous a montré sous des formes diverses ce qu’est la justice et ce qu’est l’amour. Tous ceux donc qui désirent être avec Jésus et régner avec lui ont certainement le désir d’obéir à toutes les indications qui nous viennent de Lui. Ses commandements ne renferment rien d’arbitraire, ce sont simplement des énoncés de principes qui deviennent néanmoins pour nous des commandements. Pour tous ceux qui aiment Jésus, connaître sa volonté, voilà la loi, leur désir ardent est de le servir; telle est, pensons-nous, la dispensation divine qui régit l’âge de l’Evangile. Nous sommes en effet laissés à nous-mêmes sans qu’il nous soit dit : ‘Tu feras ceci et tu ne feras pas cela. afin que nous puissions montrer le degré de notre attachement et de notre fidé­lité an Maître.

Des amis nous disent parfois : Pensez-vous que je serai rejeté par le Seigneur si je ne quitte pas l’église nominale ou si je n’accomplis pas le baptême symbo­lique d’eau? Nous devons alors leur dire qu’ils ne com­prennent rien du tout à ce sujet. Le Seigneur nous montre simplement quels sont nos devoirs et nos privilèges: ceux qui, maintenant, n’accomplissent pas la volonté du Seigneur avec joie font mieux de renoncer complètement: car les adorateurs que le Père demande sont ceux qui l’adorent en esprit et en vérité. Pendant l’âge millénaire, par contre, le Seigneur gouvernera l’humanité à coups de verge d’une part et avec des bénédictions d’autre part: une obéissance absolue sera imposée à tous. Actuelle­ment, le Seigneur nous dit : Voici quelle est ma volonté. Il est aisé de lire entre les lignes si vous en avez le désir. Je ne vous impose pas une loi par un traité, mais je vous offre une grande faveur; si vous appréciez la valeur de ce privilège, devenez mes disciples: nec vous en glorifiez pas, mais montrez votre obéissance, et votre manière d’apprécier cette offre. Prenez une décision prompte et ferme. Je ne veux rien imposer à personne, mais je vous offre une perspective grandiose.

Le Seigneur saura reconnaître ceux qui savent estimer la valeur de son offre magnifique et quand il viendra chercher son Epouse ce sont ces derniers qui régneront avec Lui.

Rapport annuel de l’œuvre en pays de langue française.

Exercice du 1er Décembre 1913 au 30 Novembre 1914.

C’est avec des actions de grâce et de reconnaissance envers notre Père céleste que nous pensons à toutes les bénédictions, à tous les grands privilèges qu’il a accordés à ceux qui ont travaillé dans le champ de sa moisson; un tel honneur est véritablement inappréciable. Nous sommes heureux de voir que, sur certains points, le travail de la moisson a progressé dans l’œuvre française. Quand nous constatons toutes les marques de sympathie et d’encouragement que le Seigneur nous a prodiguées, nous voyons qu’il n’a certes pas abandonné cette partie de l’œuvre, qu’il l’a même grandement favorisée. Dieu n’a cessé de prouver son amour pour nous en pour­voyant à tous les besoins de l’œuvre, malgré des pers­pectives souvent peu réjouissantes à vues humaines.

En comparant ce rapport avec celui de l’année précé­dente nous constatons, avec regret. une grande diminution dans le chiffre des Journaux pour tous et traités distribués, ce qui est l’indice du ralentissement d’acti­vité dans certaines parties du champ de la moisson.

Si nous examinons le travail accompli sous forme de

8 Janvier 1915

conférences, nous sommes réjouis à certains égards, cependant nous devons constater qu’une très grande partie du champ n’a pas encore été travaillé dans ce domaine-là, ce qui est une lacune regrettable.

En ce qui concerne le service pèlerin, la plupart de nos chères assemblées n’ont fait que peu d’usage de ce privilège.

La vente des volumes a légèrement augmenté, trop peut sans doute suivant nos désirs.

En ce qui concerne les publications, Dieu nous a donné beaucoup de nourriture spirituelle, surtout si l’on se reporte à l’activité peu étendue de l’œuvre.

Statistique des livres, brochures et journaux distribués n 1914.

Volumes vendus1353
Tabernacles, cantiques et brochures3700
Bibles et Concordances103
Colis et paquets envoyés810
Lettres et cartes reçues1056
 expédiées .1411
Tribunes du Peuple et journaux pour tous distribués162000
Imprimés expédiés12600

Service des Conférences publiques.

159 Conférences publiques en Suisse romande avec 8177 audi­teurs. Dépenses totales pour les Conférences, Fr. 1067.—

Exercice financier pour 1914.

 Recettes  fr.Dépenses
Encaissé par les  « Bonnes Espé­rances ».et marchandises12.867,90 
Dépense pour marchandises et frais généraux 13417,86
Déficit pour balance         549,96 
Totaux13.417,8613.417,86

 Les chiffres ci-dessus sont éloquents et parlent mieux que de longs discours: le déficit matériel et le déficit de travail (162,000 journaux distribués en 1914 contre 477,000 en 1913) nous font voir clairement ce qui reste à faire dans la moisson du Seigneur; aussi, allons puiser de nouvelles énergies auprès de l’Auteur de toutes grâces et demandons-lui son appui pendant le peu de temps qu’il accorde encore à ses ouvriers pour parfaire leur travail, de manière à ce que chacun puisse entendre dans peu de temps la parole de bienvenue du Seigneur : Cela va bien, bon et fidèle serviteur…, entre dans la joie de ton Seigneur.

Prenons courage, le Seigneur n’a cessé de manifester son infinie miséricorde envers nous, en nous permettant de réaliser tout ce que nous pouvions faire en fait de publications pour satisfaire aux besoins actuels de l’œuvre, reprenons avec énergie et amour la faucille qu’il met entre nos mains jusqu’au moment où il jugera que sa moisson est terminée. Malgré notre faiblesse allons au travail avec courage, regardant à notre divin Modèle, écoutant notre Chef moissonneur pour accom­plir notre tâche selon sa volonté, prouvons-lui notre ardent désir de le suivre en portant sa croix et sa faucille.

« Déjà le moissonneur reçoit son salaire et amasse du fruit pour la vie éternelle. » — Jean 4 : 36.

A nos lecteurs qui aiment la venue du Royaume. —

 Au début de la nouvelle année, nous informons nos lecteurs et amis que la Tour de Garde continuera d’apporter à la maison de la foi la nourriture au temps convenable. Nous n’adressons pas à nos lecteurs un appel sous forme de Bonnes Espérances pour 1915, nous sommes persuadés que ceux de nos amis qui comprennent leurs privilèges actuels et ont vraiment à cœur la continuation de l’œuvre du Seigneur, voudront participer à l’œuvre de la moisson en permettant par leur appui matériel la publication et la circula­tion de traités et de journaux; c’est ainsi que la diffusion de la vérité et la proclamation du Royaume de Christ pourront se poursuivre jusqu’à l’heure ou l’on ne pourra plus travailler, heure qui est peut être très prochaine.

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