« VOUS ÊTES DANS L’ERREUR,  PARCE QUE VOUS NE COMPRENEZ NI LES ÉCRITURES,  NI LA PUISSANCE DE DIEU. »

Listen to this article

– Matthieu 22 : 29 ; Marc 12 : 24 –

Le souhait d’accéder à la vie éternelle – en harmonie avec le Créateur de toutes choses – anime le cœur de chaque croyant d’un inébranlable espoir. La Sainte Parole de Dieu atteste que cette intention n’est pas inhérente à une soi-disant « âme immortelle » de l’homme, mais est réalisée uniquement par l’extraordinaire puissance divine. Que ce soit le miracle de la résurrection concernant les appelés de l’Âge de l’Évangile, élevés à la nature spirituelle, ou le réveil de la mort de toute l’humanité, dont la vie éternelle sur terre est prévue – dans les deux cas, il se passera quelque chose d’incroyable pour l’esprit humain. Seules la foi en la puissance sans borne du Créateur et une totale confiance dans sa promesse de faire sortir les morts de la tombe peuvent nous assurer de la réalité de la résurrection.

Occupons-nous des fondements, qui authentifient cette promesse divine une fois pour toutes, pour que nous puissions rejeter tous les motifs soi-disant raisonnables venus de l’extérieur, avec un « il est écrit ». Nous savons que la tâche est difficile, car l’opinion des gens sur le sujet n’a pas changé depuis des siècles. En raison des progrès actuels de la science, on est encore plus sceptique qu’autrefois à propos de la question de la résurrection.

Rappelons-nous des paroles de la Bible en Actes 17 : 22-32, lors du discours de l’apôtre Paul à l’aréopage d’Athènes. Il y parlait, entre autres, de la résurrection, ce qui provoqua des réactions diverses parmi les auditeurs. Et quel écho eut ce discours chez les Sadducéens, la distinguée et riche caste juive ? Selon Matthieu 22 : 23, ils étaient d’avis qu’il n’y avait pas de résurrection. Dans leur orgueil, ils pensaient confondre le Seigneur, en Lui posant des questions captieuses. Mais ils s’étaient gravement trompés, comme le montre Matthieu 22 : 29. Avant de leur répondre, Jésus leur adressa d’abord des reproches : « Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. »

Nous pouvons faire le parallèle avec les temps actuels. Combien de gens, dans la chrétienté nominale, sont persuadés qu’il y aura une résurrection ? Demandons à quelqu’un de notre entourage ; s’il reconnaît croire à l’existence de Dieu, peut-être admettra-t-il que Jésus est le Rédempteur. Dans ce cas, demandons-lui s’il croit à la résurrection, et il nous dira la plupart du temps : « Je ne conteste pas l’existence d’un Dieu ; mais il est illusoire de croire que les morts reviennent à la vie ! » On préfère écouter les sages du monde qui, « scientifiquement », décrivent une telle croyance comme de l’exaltation.

Pour vraiment croire à la résurrection, il est nécessaire que le croyant soit dans des conditions favorables ; et c’est le Seigneur qui pose ces conditions, en disant : « Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. »

Pour être convaincu que la réalité de la résurrection est incontestable, le croyant doit absolument posséder deux choses :

1 – la connaissance des Écritures,

2 – la connaissance de la puissance divine.

Chaque croyant doit se convaincre de l’utilité de ce savoir. Il est de notre devoir de comprendre les Écritures et la puissance de Dieu ! C’est ce qui nous donne la profonde conviction qu’il y aura une résurrection des morts. Ce n’est pas une simple formule, parce que d’autres aussi l’admettent, mais c’est le gage de l’espérance qui découle de la foi dans les promesses de Dieu.

Si nous apprenons à comprendre les Écritures et la puissance de Dieu, et si les paroles de notre Seigneur affermissent notre foi, alors nous croyons effectivement aussi à l’existence d’un Dieu Créateur vivant. Mais Jésus n’avait pas besoin de discuter à ce sujet avec les Sadducéens ; ils savaient que l’Éternel trônait au ciel. Nous non plus, nous n’avons pas besoin de preuves de l’existence de Dieu, car personne parmi nous ne remet en question l’action créatrice de notre grand Dieu.

Nous allons étudier, plus en détails, les deux conditions posées par le Seigneur. Il s’agit d’abord de la connaissance des Écritures. Si nous voulons connaître les projets de Dieu, il faut que ses résolutions soient révélées quelque part ; l’homme ne peut en aucun cas avoir de lui-même une idée des intentions du Tout-Puissant. Nous, nous savons que c’est par sa Parole que l’Éternel s’est manifesté, car « ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier. » – Psaume 119 : 105.

Les écrivains inspirés de sa Sainte Parole n’avaient – d’après l’apôtre en 2 Pierre 1 : 21 – jamais rédigé leurs prophéties de leur propre volonté, mais par la puissance du Saint Esprit ; Dieu révélait sa volonté par l’intermédiaire de l’inspiration.

Il est important de comprendre la volonté du Très-Haut pour être certain qu’il y aura une résurrection ; c’est cela « connaître les Écritures », selon les paroles de notre Seigneur. Citons quelques versets, parmi les nombreux témoignages de la Bible, qui exposent de façon remarquable ces promesses divines.

Commençons par les promesses tirées de l’Ancien Testament. En premier, citons le témoignage prophétique en Zacharie 9 : 9 et 11 : « Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi vient à toi ; … Et pour toi, à cause de ton alliance scellée par le sang, je retirerai tes captifs de la fosse… ». Esaïe 26 : 19 est encore plus précis : « … Réveillez-vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière ! … Et la terre redonnera le jour aux ombres. » Et dans le dernier verset du livre de Daniel, Dieu lui confirme clairement sa promesse : « Et toi, marche vers ta fin ; tu te reposeras et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours. »

Cependant, ce ne sont pas les seuls témoignages de l’Ancien Testament sur la résurrection. Citons-en d’autres : « Tu fais rentrer les hommes dans la poussière et tu dis : Fils de l’homme, retournez. » (Psaume 90 : 3). Ou encore : « Tu caches ta face : ils sont tremblants ; tu leur retires le souffle : ils expirent et retournent dans leur poussière. Tu envoies ton souffle : ils sont créés et tu renouvelles la face de la terre. » – Psaume 104 : 29, 30.

Le Nouveau Testament ne nous apporte pas seulement de nombreuses promesses concernant la résurrection, mais nous indique aussi les conditions dans lesquelles la résurrection est possible. Connaître ces écrits est d’une grande importance pour nous. Avant de parler des nombreuses références à la résurrection du Nouveau Testament, il est important pour notre foi de connaître les conséquences qu’aura une résurrection certaine.

Quand Dieu a créé l’humanité en Adam, Il désirait qu’elle vive éternellement sur terre. Mais que l’homme fût digne de cette vie éternelle dépendait de son obéissance envers son Créateur. Pour cette raison, le Père céleste avait prévu une épreuve. Mais l’homme n’a pas réussi l’examen, et il a été maudit : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière et tu retourneras dans la poussière. » (Genèse 3 : 19). En ce temps-là, une loi universelle a été établie, mise en évidence par l’apôtre : « Car le salaire du péché, c’est la mort. » (Romains 6 : 23). Cette expression signifie ‘être totalement effacé du domaine du vivant’.

L’humanité serait restée définitivement dans le séjour des morts, si elle n’avait pas trouvé grâce auprès de son Créateur, non pas à cause d’une rémission ou d’une annulation de ses péchés, mais parce que le Très-Haut a « trouvé une délivrance valable éternellement ». Cette délivrance qui conduit à la résurrection, était l’accomplissement de la justice divine, car un autre être, dont le droit à la vie était intact, prit le châtiment de la mort sur lui. En d’autres termes, un homme exempt de péché céda volontairement son droit à la vie pour le pécheur, pour qu’il soit racheté et délivré du châtiment de la mort.

C’est exactement ce que fit Jésus, homme parfait, pour Adam le pécheur. Il remplit ainsi sa mission, Il « est mort pour nos péchés, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15 : 3). Jésus témoigne Lui-même : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité (divine). » (Jean 18 : 37). Et par l’intermédiaire de l’apôtre à Timothée, Il atteste encore qu’Il « s’est donné lui-même en rançon pour tous. » – 1 Timothée 2 : 6.

C’est la preuve que les Écritures garantissent la résurrection des morts. Jésus voulait faire comprendre aux Sadducéens, que malgré leur érudition, ils ne comprenaient ni la sagesse, ni la puissance de Dieu, parce qu’ils n’avaient pas la foi. De même, lorsque le Seigneur déposa sa vie humaine parfaite dans la mort afin qu’elle puisse être offerte à la justice divine pour prix de la rançon, la signification de ce plus grand sacrifice de tous les temps fut incomprise – et l’est encore de nos jours.

Avec le sacrifice de la rançon, le Tout-Puissant jeta les bases de la restitution des droits à la vie qu’Il avait retirés à Adam et à ses descendants. Jésus donna « vie pour vie » (Exode 21 : 23), et de la même manière, Il dit : « C’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde » (Jean 6 : 51) ; c’est un gage incontestable pour la résurrection de tous les morts. Notre Sauveur savait que le rétablissement de l’humanité dépendait de son sacrifice. « Je suis la résurrection et la vie » dit-Il à Marthe (Jean 11 : 25), et ces paroles se répandirent dans le monde entier.

Nous avons entendu cet appel, ce qui nous a permis de « connaître » les Écritures – contrairement aux Sadducéens. La rançon ayant été déposée par l’ineffable sacrifice de Jésus-Christ, les rédacteurs du Nouveau Testament pouvaient allègrement, dans de nombreux passages, annoncer la résurrection des morts.

Ces citations sont connues de tous ceux qui étudient les Écritures, rappelons-en quelques-unes. Qui voudrait contredire le témoignage de 1 Corinthiens 15 : 22 : « Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ » ? Sachant cela, avec certitude l’apôtre Paul pouvait dire avec une pleine assurance « qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes. » (Actes 24 : 15). Et, en ce qui concerne la délivrance, le rachat nous est assuré en Romains 5 : 18 : « … comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. » Et tout cela coïncide avec les paroles de notre Seigneur : « Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et en sortiront. » – Jean 5 : 28.

Les Écritures ont ainsi largement démontré que la résurrection des morts est assurée. Si les Saducéens avaient eu un petit peu de connaissances sur ce sujet, le premier obstacle à leur incroyance aurait été levé. Mais une deuxième difficulté (d’après les paroles du Seigneur) devait encore être ôtée : reconnaître la puissance de Dieu. Le scepticisme du monde instruit d’aujourd’hui ne peut pas admettre cela.

Est-il vraiment si difficile de discerner la « puissance de Dieu » ? Quantité de miracles extraordinaires dans l’univers ne peuvent être attribués qu’à la puissance créatrice d’un maître d’œuvre tout-puissant, doté d’une exceptionnelle sagesse. L’apôtre Paul avança le même argument, lorsqu’il écrivit en Romains 1 : 20 : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils [les hommes incroyants] sont donc inexcusables. »

Les « ouvrages » concernent aussi bien le firmament là-haut, que le miracle de la vie des plantes et des animaux ici sur terre ; et il s’applique plus particulièrement à la formation et au fonctionnement du corps humain, qui est « une créature si merveilleuse. » – Psaume 139 : 14.

La fameuse « sagesse » humaine a-t-elle jamais pu imiter le corps humain et son fonctionnement, dont l’organisation et les interactions complexes entre les organes, relèvent d’une étonnante intelligence qui dirige un processus rationnel pour l’entretien de la vie ? Ou plus simplement : qui a jamais réussi à concevoir un simple brin d’herbe et lui a insufflé la vie ?

C’est un miracle et nous en faisons l’expérience tous les jours. Pour celui qui sait regarder, nous sommes entourés d’innombrables miracles. Ce n’est pas l’intelligence humaine qui a conçu l’inconcevable (en apparence), bien plus, c’est définitivement la puissance divine. Nous la voyons dans la Création et dans ce cas, rien ne nous empêche de croire à la résurrection. Ce que nous voyons à l’œil nu de l’« homme » n’est pas le plus mystérieux ; les plus grands miracles sont les éléments microscopiques du corps humain : les cellules et leur structure presque incompréhensible pour le profane.

Un professeur, prix Nobel de biologie moléculaire, expliquait un jour, qu’une cellule souche de seulement 1/10° mm porte en elle, toutes les caractéristiques et les prédispositions de l’enfant qu’elle deviendra.

N’est-ce pas un incroyable miracle, que ce minuscule élément contienne toute l’intelligence et toutes les capacités humaines ? Si nous admettons l’inconcevable dans les « ouvrages », pourquoi la résurrection serait-elle impossible ? Ce que l’apôtre Paul écrit en 1 Corinthiens 1 : 23, 24 : « … nous, nous prêchons … puissance de Dieu et sagesse de Dieu », confirme que le monde, avec sa propre sagesse, ne reconnaît pas Dieu.

Le Tout-Puissant a les moyens de rappeler à la vie les milliards d’humains qui sont descendus dans la tombe, avec leur personnalité et leur identité spécifiques. Cette résurrection est promise dans la Parole de Dieu et justifiée. Totalement convaincu, l’apôtre Paul écrit en Romains 4 : 17 : « Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. » Le Créateur rappelle de la mort les hommes disparus comme des « choses qui ne sont point », chacun avec sa différence, selon sa volonté.

A cause de la permission du mal, la terre est le terrain d’apprentissage pour la vie éternelle, selon différents niveaux. Tandis que la terre sera le lieu d’affectation de l’humanité en général, où les ressuscités se réjouiront d’être dans un corps charnel, la gloire spirituelle est prévue pour quelques-uns. Nous savons que des humains sont appelés à suivre Jésus durant l’Âge de l’Évangile. Les disciples du Seigneur, « les appelés, élus et fidèles » seront ressuscités en tant qu’êtres spirituels, comme le Seigneur fut ressuscité selon l’esprit. « Il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. » (1 Corinthiens 15 : 44). La majorité des hommes seront réveillés dans la chair, les élus seront ressuscités êtres-esprits.

De quelque manière que se fasse la résurrection, se pose la question : comment Dieu rendra-t-Il la même personnalité à chacun, qu’il soit charnel ou spirituel ? Il nous faut connaître et comprendre la puissance de Dieu, comme le Seigneur l’a indiqué aux Sadducéens. Nous avons déjà remarqué la puissance de Dieu, grâce aux explications de l’apôtre sur les « ouvrages ». L’organisme humain est si merveilleux, que seule la puissance divine est capable de le former. Ce que nous voyons du phénomène « homme », nous donne un exemple de la puissance divine, et cette connaissance de la force créatrice nous conduit infailliblement à croire à la résurrection. Car Dieu, qui peut créer un homme, est capable de fabriquer un “sceau” de la personnalité et de l’identité des hommes descendus dans la mort.

Nous savons que la personnalité de l’homme se forme dans son cerveau ; mais les éléments qui la constituent sont tellement compliqués que même un expert ne peut pas les décoder. Au contraire l’Éternel, concepteur de l’organisme humain, connaît son fonctionnement et peut reproduire les éléments de la personnalité dans un nouveau corps.

C’est une œuvre encore plus merveilleuse que ne le fût la création de l’homme ; ce sera la grandiose révélation de la puissance divine. Encore plus étonnant sera de voir, non pas un seul homme renaître avec son identité, mais les milliards d’êtres humains qui ont vécu, ayant chacun un corps, possédant les marques de leur ancienne personnalité. Cela signifie que chaque être humain sera dans l’état d’esprit qu’il avait sur terre autrefois. Ainsi, celui qui ressuscitera sentira qu’il est lui-même et il se reconnaîtra ainsi que ses prochains. Les Écritures témoignent que les gens se reconnaîtront. (voir Ézéchiel 16 : 63 ; 20 : 43 ; 36 : 31).

Mais où est donc conservée l’identité de ces milliards d’êtres humains ? L’apôtre Paul se posait aussi cette question. Non parce qu’il doutait de la puissance divine, mais parce que des pensées se répandaient parmi les disciples. Il écrivit aux Corinthiens : « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils ? Insensé ! ce que tu sèmes ne reprend point vie, s’il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps qui naîtra ; c’est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence. » (1 Corinthiens 15 : 35-37). Ces paroles de l’apôtre laissent manifestement entendre que le grain contient toutes les caractéristiques de la plante qui, en temps voulu, donnera une nouvelle plante identique à la précédente.

Nous comprenons que Dieu conserve en mémoire la personnalité de chaque homme avec ses spécificités, jusqu’à la résurrection. Cette incomparable capacité est sans aucun doute possible pour le Tout-Puissant. Pourtant, le Créateur s’est toujours servi des moyens légaux qu’Il a institués, tels qu’on peut les voir partout dans son œuvre créatrice. Dieu instaure des lois physiques et spirituelles, selon sa volonté. Toute la nature est assujettie aux lois établies par l’Éternel qui gouvernent ainsi le monde physique et le monde spirituel. Les lois physiques sont partout autour de nous. Les lois spirituelles comprennent celles de la vie éternelle. En Romains 6 : 23, il est dit : « Car le salaire du péché c’est la mort. » C’est la loi. A l’opposé, le salaire de l’obéissance parfaite envers le Créateur, c’est la vie éternelle ! C’est aussi une loi décrétée par le Très-Haut.

Grâce à la rançon et à ses effets, nous pouvons imaginer que les caractéristiques de l’identité de chaque être humain sont légalement conservées par Dieu, que l’empreinte spirituelle de sa personnalité est légitimement définie d’une manière ou d’une autre. Une telle empreinte est possible. Il y a quelque temps, un article disait que chaque être humain émettait des rayons, séparés comme des doigts, établissant l’identité de chacun. Tout cela n’a rien à voir avec une « âme immortelle », qui a malheureusement tant de partisans.

« Père, je remets mon esprit entre tes mains », s’écria le Sauveur en mourant sur la croix (Luc 23 : 46). Les « mains » de Dieu sont les moyens spirituels qu’Il utilise pour réaliser ses projets. L’esprit en tant que semence, contenant les caractéristiques du passé, refleurit à une nouvelle vie dans les mains de Dieu par sa puissance. Ainsi se réalise ce qui est écrit en 1 Corinthiens 15 : 38 : « Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre. » En raison de notre nature humaine limitée, nous ne pouvons pas comprendre l’action de ces lois spirituelles. La résurrection, dans laquelle l’identité et l’ancienne personnalité sont conservées, est pour nous, les hommes, un miracle de la plus haute importance.

Néanmoins, la résurrection est pour nous une certitude, parce que nous connaissons les Écritures et que la puissance de Dieu s’est révélée à nous. Nous avons une entière confiance en notre Père céleste, nous nous inclinons avec crainte devant sa majesté. Le Psalmiste est notre porte-parole dans le Psaume 139 : 1-2, 6 : « Éternel ! Tu me sondes et tu me connais, … tu pénètres de loin ma pensée … Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, elle est trop élevée pour que je puisse la saisir. »

Nous avons évoqué la vérité sur la résurrection, que la connaissance des Écritures et de la puissance de Dieu nous a démontrée. Les deux choses doivent nous être familières, pour que nous puissions fermement résister à l’Adversaire. Nous savons qu’il est le « père du mensonge » et « meurtrier dès le commencement », comme en témoigne notre Seigneur Lui-même (Jean 8 : 44). Il est nécessaire d’avoir une conviction inébranlable à « l’heure de la tentation qui va venir sur le monde » (Apocalypse 3 : 10). De nos jours, l’Adversaire poursuit son abominable œuvre de tromperie, comme jamais auparavant. Grâce à une foi inébranlable, triomphons de toutes les attaques et tentations ! Si nous avons le privilège de rejoindre le royaume céleste, nous verrons que la lumière spirituelle divine chasse toutes les ténèbres.

TA Mars-Avril 2000

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *