VOYAGE ORGANISE HORS DE FRANCE

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 Dans le courant de l’été 1987 certains jeunes avaient émis l’idée d’organiser un voyage de « jeunes » en commun d’un type particulier.

 Cette initiative s’est concrétisée en date du 7 et 8 Novembre 1987 par un voyage en car, de France en Angleterre, grâce aux démarches de nos deux jeunes organisateurs : J. K. et M. P..

 Samedi matin 7 Novembre, un car démarrait de Cysoing à 4h50 via Calais, avec à son bord 42 personnes. Douze autres personnes se sont jointes au groupe sur l’embarcadère, arrivant de la région parisienne.

 Le groupe complet comptait cinquante quatre personnes, dont les deux tiers étaient des jeunes.

 L’embarquement a eu lieu à 7 h 30. Traversée de la Manche Calais-Douvres à peine ressentie ; la mer était d’un calme plats. Durée : 1h15 environ. Débarquement à Douvres en direction des faubourgs de Londres. Première sensation pour beaucoup d’entre nous à cause de la conduite à gauche sur les routes.

 Premier arrêt aux environs de Greenwich (lieu où passe le méridien 0, base des fuseaux horaires dans le monde). Visite d’un voilier, un trois mâts datant d’un siècle et demi et restauré pour l’exposition.

 Départ vers Hitchin, banlieue nord-est de Londres ; arrêt sur un parking pour un repas tiré du sac, avant de se rendre à la réunion prévue dans cette ville pour 15h (heure locale — 16h en France). Accueil par nos frères et sœurs anglais dans une salle spécialement louée pour notre arrivée. Une petite salle curieusement implantée au milieu d’un petit cimetière ancien. Quelle n’a pas été la surprise des frères en nous voyant si nombreux !

 Mais en connaissant le flegme anglais, maîtrisant leur embarras, en quelques minutes, de nouveaux sièges et même des sièges de camping ont comblé le déficit. Chacun y trouva sa place. 15h – Le frère B. dirige une étude sur l’épître aux Ephésiens, chapitre 4 : l’unité de la foi. Un seul baptême. Quel baptême ?

a) Le baptême en Moïse (1 Cor. 10 : 2) « TOUS furent baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ». Ce baptême évoque l’acceptation du peuple Juif par l’Eternel.

 b) Le baptême de Jean-Baptiste (Marc 1 : 4), prêchant la repentance pour les Juifs qui se sont écartés de la Loi.

c) Le baptême en Christ (Romains 6 : 4), « Ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort » (le renoncement de soi-même). C’est de ce baptême unique que parle l’apôtre Paul, le seul valable aux yeux de Dieu durant l’âge de l’Evangile. Après une étude de 1h30 environ, une pause a été instaurée. Dans deux petites pièces adjacentes des tables étaient dressées, avec sur l’une d’elles un assortiment de canapés (petits sandwichs) avec des crudités et sur une autre table de nombreux petits gâteaux très variés. Chacun a pu se servir dans une ambiance fraternelle. Une boisson chaude, thé ou café, a été offerte par les sœurs anglaises.

 17h15 – Reprise d’une étude, dirigée par le frère C. : commentaire de la Manne du four. Apocalypse 20 : 4 — « Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités… »

 17h30 — Nouvelle étude, dirigée par le frère H. sur la prophétie de Daniel 12 : 1 — Qui était Michaël ? Notre Seigneur ou un autre ange ? Est-ce le même cité en Daniel chapitre 10 ? Les temps de la fin : de quelle période s’agit-il ? Comparaison des citations en Matthieu 24 : 21, en Apocalypse 16:17, 18 et en Daniel 12:1.

 On trouve une similitude entre ces passages. On notera cependant que dans Daniel il est question d’une « détresse plus forte que les précédentes », alors que dans Matthieu, une affirmation complémentaire y est mentionnée : “. . et qu’il n ‘y en aura jamais plus”.

 Fin de la réunion vers 19 h 15.

 Cette communion fraternelle a été appréciée entre les frères et sœurs anglais et français. De nombreux cantiques ont été chantés en anglais, ce qui était bénéfique pour les jeunes, dont beaucoup étudient la langue anglaise, et pour d’autres plus âgés qui essaient timidement de s’y accrocher.

 On notera que l’on chante toujours en position debout, par contre, durant la prière, seul l’officiant est debout, les autres restant assis.

 Après la séparation, départ en bus pour Oxford (au nord-ouest de Londres) où nous avons été hébergés. Répartis en six endroits dans des “bed and breakfast”, petits hôtels, ou plutôt grandes maisons aménagées pour les touristes de passage (nuit et petit déjeuner à l’anglaise). Aménagement simple mais confortable. La tâche de l’hébergement avait été confiée à A. G., jeune sœur étudiante de Pologne en délégation à Oxford depuis plus de deux ans. Nous l’en remercions pour son dévouement et tous les efforts entrepris à notre égard.

 Dimanche matin 8h — Ramassage des participants au lieu d’hébergement. Départ pour la visite de Londres (1h30 de trajet). Les jeunes ont chanté plusieurs cantiques en anglais et en français. Le chauffeur nous a proposé de faire un circuit en autocar dans le centre de Londres en passant par les endroits les plus caractéristiques de la ville tels que : Trafalgar Square, la Tour des Postes, le Château de fa Tour, le Pont de la Tour, la principale rue commerçante ; la relève de la garde n’a pas pu être retenue, un défilé des anciens combattants des deux guerres se déroulait à cette heure précise, interdisant toute approche.

 Vers 12 h – Le car stationna derrière le British Muséum. Un quartier fibre jusqu’à 14h15 nous a permis de se restaurer en se débrouillant par nos propres moyens.

14h 15 — Visite du British Muséum. Musée colossal, qui renferme de nombreuses richesses de l’histoire ancienne. Nous nous sommes orientés vers la galerie des livres et principalement vers les salles renfermant les anciens manuscrits de la Bible, certains remontant au Sème siècle. Que dire de cette obstination des hommes à la recherche des origines de l’homme ? Que plus on découvre de choses se rapportant à la Bible, plus cela confirme l’authenticité de son contenu. Ce n’est pas par hasard, mais bien la main de Dieu qui guide ces découvertes.

 Quelques uns parmi nous ont parcouru à la hâte d’autres galeries concernant l’Egypte, l’extrême Orient, etc. . . Notre passage peut être considéré comme une incitation à une nouvelle visite plus longue.

16h40 — Rendez-vous au car. Attente des retardataires jusqu’à 17 h.

Tous étaient là. . . sauf un ! Début d’inquiétude. . . Il s’agissait du fr. J. D., de l’assemblée de Bollwiller. Personne ne l’avait aperçu pendant la visite du musée où il y avait vraiment foule. Sa dernière présence a été constatée pendant le temps de quartier libre, flânant seul dans la rue principale. Que penser ? Probablement désorienté, ne trouvant plus le chemin du point de rendez-vous au car, ne parlant pas l’anglais, comment pouvait-il s’en sortir ? Que faire ? L’attente ne peut être que limitée, le chauffeur est tenu par l’horaire de départ du car-ferry à Douvres à 19h30 et il faut compter 2h de route.

 Plusieurs jeunes se sont éparpillés en arpentant les rues aux alentours du musée, mais sans résultat. Le chauffeur proposa un circuit en car par la ville, ce qu’il fit, mais sans résultat. Après avoir donné le signalement à la police, nous avons abandonné toute recherche. L’heure limite du départ 17h30 était atteinte, il fallait partir, et c’est avec ce triste incident que le retour débuta.

 Mais quelle ne fut pas notre surprise en arrivant sur l’esplanade d’embarquement à Douvres !

J. attendait le passage de notre car, et c’est avec un “hourrah !” spontané que notre joie explosa.

 Que s’était-il passé ?

 Avant la visite du musée, il flânait sans se préoccuper de points de repères, et au moment de revenir, il était totalement désorienté. Il a eu la chance de s’adresser à une dame qui parlait le polonais, étant lui-même d’origine polonaise et incapable de lui communiquer le point de rendez-vous. Cette dame, voyant son désarroi, l’a guidé vers la gare et lui a fait prendre le train pour Douvres, après lui avoir échangé de l’argent. C’est ainsi qu’il se trouva avant nous à Douvres. Tout est alors rentré dans l’ordre et l’ambiance du départ a été retrouvée.

 Là encore, nous pouvons y voir la main protectrice de Dieu ; après un moment de désarroi, une bouée a été lancée qui l’a conduit en sécurité. Nous retiendrons de cette mésaventure, qu’à l’avenir, une attention toute particulière doit être portée sur les points de rendez-vous.

 19h30 — Embarquement sur un récent car-ferry et traversée Douvres – Calais par mer également calme.

 Dispersion à Calais entre le groupe qui continuait le voyage en car vers Cysoing et les voitures particulières vers la région parisienne.

 Un sondage en fin de voyage a fait ressortir que la grande majorité des jeunes et des moins jeunes étaient satisfaits du voyage, en portant l’accent sur la communion fraternelle exprimée entre les frères et sœurs de France et d’Angleterre, et ils sont prêts à entreprendre d’autres voyages sur la terre française ou à l’étranger ; entre autres : la Pologne, la Grèce etc…

 En conclusion, nous pouvons encourager ces initiatives de jeunes et remercions tout particulièrement les jeunes organisateurs de ce voyage et la collaboration de nos frères et sœurs anglais et nous souhaitons les rencontrer sur le sol français. Il est évident que tout ceci nous le devons à notre Père Céleste qui a permis à ses enfants la réalisation de ce projet.

 Bénissons l’Eternel pour les bienfaits accordés à son peuple.

 R.M.

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