Recommande ton sort à l’Eternel, mets en Lui ta confiance, et Il agira

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Psaume 37 : 5.

 

Comme tous les chapitres précédents, celui de 1999 est soigneusement archivé dans la bibliothèque divine. Aujourd’hui nous ne pouvons plus rien y rajouter ni rien en retrancher. C’est l’heure des bilans, celui de la réflexion, celui des nouvelles résolutions.

Comme l’a fait David dans le Psaume 34 : 9, nous pouvons déclarer : ” Sentez et voyez combien l’Eternel est bon “.

Dieu est bon car pour nous qui sommes ici présents, Il nous a fait bénéficier généreusement des 365 levers et des 365 couchers du soleil. Certains de nos frères, de nos sœurs, fatigués par le poids de la vie, se sont vu clore leur chapitre par anticipation, pour en entamer un d’une autre dimension.

Que nous apporte cette année, qui clôt exceptionnellement un Millénaire ? Quelles sont les perspectives, les attentes ?

Pour le monde en général cette nouvelle année, marquée de trois zéro, est un grand point d’interrogation. Elle est synonyme d’espérance certes, mais entremêlée d’incertitudes, de confusion, de terreur parfois, et de la peur du lendemain.

Les paroles de l’apôtre Paul en Romains 8 : 22 sont toujours d’actualité : ” Or, nous savons que jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement “, car comme nous le précise le verset 20 : ” la création a été soumise à la vanité “, et subit aujourd’hui encore les effets dévastateurs de la condamnation divine.

Plus qu’aucune année passée, le passage à l’an 0 séparant les deux millénaires, est l’objet de manifestations toutes particulières, souvent représentées par le franchissement d’une porte symbolique dressée en la circonstance.

A tout ceci vient s’ajouter l’étendue des préparations de festivités, des excès de manger et de boire, de la débauche, de l’immoralité, de la déchéance. Une seule chose essentielle est oubliée – Dieu.

Les préparatifs gigantesques devant clore ce millénaire, font penser à une autre période de temps de l’histoire, où des hommes, des femmes, dans l’insouciance la plus totale – ” mangeaient et buvaient, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fît tous périr “ (Luc 17 : 27). Matthieu nous donne une précision supplémentaire ” ils ne se doutèrent de rien “. Dans le verset 26 qui précède, notre Seigneur déclare :  ” Ce qui arriva du temps de Noé, arrivera de même aux jours du Fils de l’homme “.

Impossible de ne pas nous interroger, lorsque l’actualité chargée nous révèle quelques-uns des événements actuels ! On est horrifié de tout ce qu’elle dévoile d’immoralité, de perversions, de complicités, de crimes, ou de trafic d’argent. La fin de ce millénaire est caractérisée par la recherche du plaisir facile, en prenant soin d’ignorer les règles, et les contraintes.

Cette coïncidence n’est pas le fruit du hasard, mais un signe des temps, nous permettant de discerner que Noé et sa famille – la famille de la foi – se trouvent actuellement dans l’arche qui nous représente Christ. Pour donner plus de poids aux événements, notre Seigneur nous décrivit une autre situation.

En Luc 17 : 28-30, il est question d’un autre exemple caractéristique, qui a eu son accomplissement au temps de Lot : ” Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de souffre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra “.

Sodome nous représente ici le système de Babylone, la chrétienté nominale qui symboliquement doit être détruite, pour laisser place à Christ, et à la mise en place de sa nouvelle administration de paix.

Remarquons un point particulier de cet épisode. La vie de Lot fut préservée ; de quelle manière ? En se réfugiant provisoirement dans la petite localité voisine nommée Tsoar.

Tsoar représente une petite organisation qui est soutenue par la puissance divine. Elle se compose de ceux, qui en cette période si caractéristique de l’histoire, n’ont pas négligé l’avertissement de fuir de la Sodome spirituelle. Ceux-ci ne séjournent à Tsoar que provisoirement, pour se rendre ensuite sur les hauteurs du Royaume des cieux.

Cette petite localité nous représente d’une façon admirable l’assemblée, l’endroit où nous nous réunissons, tel que nous le faisons aujourd’hui. (Matthieu 18 : 20) : ” Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieux d’eux “.

L‘assemblée est le point de ralliement, l’endroit où nous nous sentons en sécurité, à l’écart de la confusion de la chrétienté nominale, et du monde en général. Nous y sommes confiants à l’abri du Très-Haut. C’est dans cette condition que l’apôtre déclare en Romains 8 : 23 : ” Nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la Rédemption de notre corps “.

Aujourd’hui, plus que cela ne le fut il y a quelques décennies, les prophéties et les événements nous permettent de comprendre de mieux en mieux l’accomplissement des intentions de Dieu.

En 2 Pierre 3 : 11 nous lisons : ” Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de la conduite et par la piété “.

C‘est dans l’esprit de ce verset que nous allons maintenant à la fois nous rendre en pensées dans l’arche, et dans la petite localité de Tsoar, afin de bénéficier des conditions qui caractérisent ces endroits, et considérer les choses nous concernant à l’écart, d’une part de la méchanceté humaine qui environnait l’arche et d’autre part de Sodome.

Lorsque l’apôtre Pierre parle de cette classe de personnes, de cette petite communauté si particulière, l’assemblée, il déclare dans sa 1ère épître (2 : 4) : ” Approchez vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et vous-mêmes comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu “.

Ainsi chaque pierre vivante constitue déjà de ce côté du voile, un élément ou une partie de la construction spirituelle en préparation. Chacune de ces pierres est soigneusement taillée, façonnée, ajustée par Dieu, pour être rendue conforme, et ainsi avoir sa place dans le temple spirituel au-delà du voile.

En tant que pierre de cette construction, voyons ce que nous a apporté cette année écoulée ? Bien sûr elle nous a approchés d’avantage de notre but. Cette année-là comme toutes celles qui l’ont précédée, s’est composée de mois, de jours, d’heures et de minutes.

Dieu est le grand architecte, notre vie est entre ses mains, si toutefois nous voulons nous laisser conduire et façonner par Lui. Quelle a été l’attitude du tailleur de pierres, à notre égard ? L’Eternel a à sa disposition toute une panoplie d’instruments destinés à travailler la pierre que nous sommes et à la rendre conforme et parfaite.

Dans le Psaume 90 : 12 nous lisons : ” Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse “.

Cette prière nous a permis de demander chaque matin à Dieu de nous aider, de nous accorder un esprit de sobre bon sens et de sagesse, afin que nous puissions être capables de planifier raisonnablement notre journée, notre temps, nos sentiments et nos décisions. Nous savons que ce discernement ne peut nous guider, que dans la mesure où nous-mêmes nous déployons des efforts, et investissons d’une façon soutenue notre énergie pour la cause du Seigneur.

Nos demandes ont-elles été raisonnables, sensées, appuyées par une foi à toute épreuve, chaque jour de notre vie ? Ou ne l’avions-nous seulement fait lorsque les situations se gâtaient et que les conditions de vie nous accablaient, pour ne plus nous laisser aucune alternative ?

Le soir, alors que le soleil de la Vérité a brillé dans nos cœurs, quelle reconnaissance avons-nous manifesté pour la providence divine, pour les bénédictions reçues, pour la santé, pour nos victoires face à l’adversaire ? Avions-nous de quoi remercier, mise à part la nourriture charnelle de chaque jour, ou le fait d’avoir passé une journée sans soucis ?

Si la journée s’est voilée par un sombre nuage de tristesse, de chagrin, nous sommes-nous adressés à Dieu pour déverser notre douleur et bénéficier de sa consolation promise ?

Car Dieu n’est pas insensible à nos prières (Psaume 34 : 16, 18-20) : ” Les yeux de l’Eternel sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs cris… Quand les justes crient, l’Eternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses ; l’Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Eternel l’en délivre toujours “.

Que nous soyons conscients ou non, nous sommes continuellement surveillés avec amour, par un Dieu sage et Tout-Puissant. Rien n’échappe à son attention. Le plan de Dieu n’oublie rien, et selon les paroles de notre Seigneur, même les petits oiseaux ne sont pas ignorés (Luc 12 : 24) : ” Considérez les corbeaux : Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont ni cellier ni grenier ; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux ! “.

Pour notre bien, Dieu peut tout utiliser et par les moyens qu’Il juge les plus appropriés. Durant cette année écoulée, c’est peut-être la tempête qui nous a frappés. Le revers d’une maladie, d’un accident ou de la souffrance nous a-t-il peut-être accablés, laminés, ou était sur le point de nous écraser.

Parfois notre santé est bousculée. Elle nous projette alors pour un temps dans un autre monde, celui de la souffrance, celui des larmes. De telles circonstances sont très certainement comparées à des pauses dans la musique – chaque intervalle entre deux notes, n’est pas la fin de la mélodie, mais en fait partie.

Au travers de telles épreuves, Dieu projette parfois de nous donner un repos forcé, qu’Il juge bon de nous accorder pour que nous puissions utiliser notre disponibilité pour notre bien spirituel, mais aussi celui de la communauté des frères.

Alors, si le chemin nous paraît sombre et parsemé d’embûches, n’oublions jamais, que si nous aimons le Seigneur, toutes choses qu’il a plu à Dieu de nous envoyer, y compris les plus pénibles, travaillent ensemble pour notre bien.

Sous l’inspiration divine, l’apôtre écrit en 1 Corinthiens 10 : 13 : ” Aucune tentation (épreuve) ne vous est survenue qui n’ait été humaine. Dieu qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation (l’épreuve), Il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter “.

Ces épreuves en forme de détresse, Dieu les permet pour deux raisons particulières : 1) – Pour répondre à un besoin particulier qui ne nous est pas toujours connu. 2) – Pour éprouver notre foi, et celle de ceux qui nous entourent.

Nous avons pour cela un exemple digne d’être imité, celui de Job, qui dans le plus profond de sa souffrance, a préservé une foi exemplaire envers le Créateur. L’objectif de Dieu a-t-il été atteint ? Très certainement, ce qui valut à Job d’être béni abondamment. Jamais la main de Dieu ne blesse pour nous faire souffrir. Le sarment qu’Il émonde, c’est celui qu’Il chérit, afin qu’il porte plus de fruit.

Dieu n’a pas préservé son propre Fils des moments les plus difficiles, passés dans le jardin de Gethsémané. Rappelons-nous lorsque Jésus luttait pour ne pas faillir dans sa mission, abandonné de tous, sauf de son Père.

Dieu fait parfois concourir les circonstances de telle sorte que nous aussi nous passions notre ” Gethsémané “, parfois des moments très difficiles, hors du commun, où la douleur semble presque nous vaincre, et dépasser notre propre résistance, comme si l’Eternel voulait tester nos limites, éprouver le degré de notre confiance en Lui.

Nos épreuves de la vie doivent nous approcher plus près de Dieu, non seulement dans nos prières, mais à chaque instant, dans tous les plus petits besoins de notre vie, comme dans les situations les plus difficiles. Nous devons à chaque moment nous en remettre à la volonté de Dieu, avec la pleine confiance, selon les paroles de notre Seigneur en Matthieu 10 : 30 : ” Même les cheveux de votre tête sont tous comptés “.

Ce passage des Ecritures est assez puissant, et nous résume parfaitement l’attention que Dieu nous porte. David déclare dans le Psaume 23 et le verset 4 : ” Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi “. Aussi difficile que soit l’épreuve, Dieu est avec nous pour nous aider.

A l’appui de cette promesse, peut-il y avoir des moments insurmontables ? A partir du moment où Dieu est avec nous, les moments les plus difficiles de notre vie peuvent être affrontés avec sérénité, car une force venant d’En-Haut nous redonne confiance, courage, comme l’a fait l’ange, à l’égard de notre Seigneur, dans le jardin de Gethsémané.

Dieu a peut-être utilisé d’autres méthodes non moins douloureuses pour nous éprouver : une difficulté matérielle, la privation d’un emploi, ou, à l’inverse, une surcharge de travail. Certains ont peut-être été par un concours de circonstances, privés de liberté, retranchés pour un temps de la famille. D’autres encore ont été frappés par la séparation, le deuil, privés d’êtres chers.

Tout cela, soyons-en convaincus, est permis et maîtrisé par le Seigneur. Dieu a ses méthodes. Elles ne correspondent peut-être pas aux nôtres, mais restent certainement les meilleures. Toutes ont un but salutaire.

Gardons la foi, aidons tous ceux qui sont dans le besoin. Demain ce sera peut-être notre tour. Nous avons un rôle à remplir, car Dieu est sensible à nos prières. Ne nous voyons pas refuser l’aide divine, pour le simple fait d’avoir été négligent, par égard à nous-mêmes et aux frères.

Avons-nous, bien chers frères et sœurs, profité de tous les avantages que Dieu a mis à notre disposition pendant l’année écoulée ? Nous avons à notre disposition une table garnie de mets succulents, spécialement préparés pour nous au temps convenable. Elle est préparée par notre Seigneur, et fut symbolisée par le gâteau cuit et la cruche d’eau que reçut Elie par un ange, nourriture suffisante avec laquelle il devait achever son voyage.

Nous la sommes-nous appropriée chaque jour ? Elle est essentielle, et constitue la base de notre croissance spirituelle. Elle se trouve dans le lieu Saint, représentée par les 12 pains de proposition. Elle représente notre condition de consacré, de Nouvelle Créature en développement. Si elle nous fait défaut, cela portera préjudice à notre destinée.

Physiquement, si nous ne nous nourrissons pas régulièrement, nous perdons du poids, nous nous affaiblissons, et devenons vulnérables à toutes sortes de maladies.

Peut-on envisager un chrétien sans nourriture spirituelle régulière ? A quoi bon nous justifier devant Dieu, que nous sommes fatigués, ou que nous n’avons pas le temps, si celui-ci est souvent utilisé pour des choses futiles qui nuisent à la santé spirituelle, ou lorsque nous sommes totalement absorbés, englués par notre travail de tous les jours.

Nos affections doivent être arrachées des choses terrestres auxquelles elles s’attachent par nature et doivent être formées et cultivées pour les choses célestes. Elles doivent être retenues dans cette direction par les liens de l’amour et du dévouement à Dieu. Ne les laissons pas se diriger du côté de la terre.

Aujourd’hui plus que jamais, nous devons démontrer à Dieu notre fidélité, en combattant l’oisiveté spirituelle. Une telle condition ne ferait que le jeu de l’adversaire, et constituerait pour nous une pénalité irréparable.

Nous ne savons pas ce que cette année va nous apporter. Certainement pas plus de bien-être, vraisemblablement plus de contraintes. Sachons profiter des privilèges que Dieu va encore nous accorder, avant que nous soyons réduits à ne plus pouvoir nous déplacer, ou que toutes les opportunités ne nous soient enlevées, et qu’alors nous le regrettions.

Ne négligeons pas les rencontres spirituelles, les réunions, nos conférences, car tout ceci pourra nous être enlevé, et le sera très certainement. Accentuons notre zèle pour le Seigneur, soyons plus assidus à la lecture, à la méditation, à la prière.

Mettons à profit tout notre temps qui en fait ne nous appartient pas, mais appartient au Seigneur. Soyons de bons gestionnaires. Confions à Dieu toute notre vie, ces minutes, ces heures, ces jours et ces mois de l’an qui vient de commencer aujourd’hui.

La décision de Dieu, en ce qui nous concerne, dépendra de notre diligence à accomplir tout le nécessaire pour terminer nos préparatifs.

” Que l’Eternel nous bénisse, qu’Il nous garde. Que l’Eternel fasse luire sa face sur nous, et qu’Il nous accorde sa grâce. Que l’Eternel tourne sa face vers nous, et qu’Il nous donne la Paix “.

(Fr. J. W.)

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