Cette Conférence a permis la rencontre d’environ une centaine de participants. Elle s’est déroulée dans une bonne ambiance fraternelle sous la protection divine.
Elle a débuté le samedi à 15h sous la présidence du fr. Régis Liberda qui, après les informations d’usage, convia les orateurs à présenter leurs exposés.
Le Fr. Olivier Kwarciak : « L’Esprit de Vérité ».
Toute Écriture Sainte est inspirée de Dieu. C’est un message pour les chrétiens de l’Âge de l’Évangile. Il ne suffit pas d’admettre cette Vérité, il faut la mettre en pratique de façon à porter des fruits.
J’ai été élevé dans une famille chrétienne et j’ai connu dans ma jeunesse un monde différent de celui de mes contemporains avec certains interdits et cela pour mon bien et ma sécurité.
Comment alors se rebeller, sortir de Babylone ? « Je vous ai choisis… afin que vous alliez et que vous portiez du fruit » (Jean 15 : 16). Il est dit que « Celui qui me hait (Jésus), hait aussi mon Père » (Jean 15 : 23). C’est pourquoi « Adorons notre Dieu en esprit et en vérité » (Jean 4 : 23). Sachons qu’un seul chemin mène à la vie (Matthieu 7 : 14). Bien que nous soyons tous différents de caractère, un seul esprit nous anime et nous lie. Dieu nous dévoile ses desseins et nous devons partager ses trésors pour faire partie du Corps de Christ.
Une période particulière d’Évangélisation eut lieu au temps du Pasteur Russell par la diffusion d’ensei-gnements importants. Après sa mort des divergences ont suivi. Ne permettons à personne de nous détourner en « Abandonnant notre premier amour » – Apocalypse 2 : 4.
S’il arrivait que tu t’écartes du droit chemin alors « Repens-toi, et pratique les premières œuvres » (Apocalypse 2 : 5). N’oublions pas les valeurs fondamentales. Cela nous oblige à nous remettre en question. Incitons-nous aux bonnes œuvres. Ne dédaignons pas nos frères.
Le fr. Pawel Dabek (Pologne) : « Les vêtements ».
A l’origine, Adam et Ève, après leur transgression, ont ressenti la nécessité de se couvrir par pudeur. Aujourd’hui, en premier lieu, ils sont utiles pour se préserver du froid ou de la chaleur. Ils sont aussi considérés comme des parures. Dans l’Ancien Testament les sacrificateurs portaient des vêtements particuliers. Ils sont aussi portés dans des circonstances particulières : Habits de noce, habits de servitude impliquant des devoirs, tenues militaires, tenues médicales etc.
Les vêtements peuvent être un signe de richesse. C’était une distinction dans le cas de Joseph qui était vêtu d’une tunique différente de celles de ses frères, ce qui suscita la jalousie. Par contre Joseph n’a pas été rancunier car après s’être fait reconnaître par ses frères en Egypte « Il leur donna à tous des vêtements de rechange, et il donna à Benjamin trois cents sicles d’argent et cinq vêtements de rechange » – Genèse 45 : 22.
Remarquons un fait exceptionnel : Les vêtements des Hébreux, durant la marche de quarante ans dans le désert, ne se sont pas usés.
Symboliquement, nous avons besoin d’une robe pour couvrir nos imperfections. Une robe blanche, signe de grâce, de miséricorde et de justice (Romains 8 : 33). Nous devons la conserver propre, immaculée en lavant les taches éventuelles – Apocalypse 22 : 14.
L’apôtre Jean, en Apocalypse 7 : 9-14, parle d’une grande foule en robes blanches, venue de la grande tribulation et ayant lavé ses robes dans le sang de l’Agneau.
Dans sa lettre à l’Eglise de Sardes il écrit : « Cependant…..quelques hommes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils sont dignes. Celui qui vaincra sera ainsi revêtu de vêtements blancs… » – Apocalypse 3 : 4 et 5.
Dans la parabole du festin des noces de notre Seigneur, seuls ceux qui auront revêtu leur habit de noce seront admis à assister au festin (Matthieu 22 : 1 à 14). Alors les Noces de l’Agneau se dérouleront dans la joie et l’allégresse – Apocalypse 19 : 7 et 8.
Le fr. Jean Piorkowski : « Les sept dernières plaies ».
Le thème est tiré de l’Apocalypse, chapitres 15 et 16. Il s’agit des 7 anges tenant 7 fléaux (coupes, plaies) de la colère de Dieu. Ce sont les calamités, malheurs survenant à la fin de l’Age de l’Évangile. Contrairement aux plaies d’Égypte qui se succédaient, celles-ci s’ajoutent frappant Babylone, la Papauté, le Protestantisme.
1ère Plaie : Coupe versée sur la terre, frappant les hommes ayant la marque de la Bête.
Plaie sur le Protestantisme dont les réformes n’ont pas été menées à leur terme – préférant l’erreur à la Vérité toujours croissante.
2ème Plaie : Coupe versée sur la mer.
La mer devint du sang, et tout ce qui avait vie dans la mer mourut. Ceci nous représente les masses irréligieuses dont les grands principes, les nobles buts, vont disparaître. Un genre de « mort spirituelle » de cette classe de gens,
3ème Plaie : Coupe versée sur les fleuves et les fontaines changées en sang.
L’eau courante représente la Vérité. Les fontaines (fondateurs) et les fleuves (courants religieux) ne rafraîchissent plus, ne véhiculent plus la Vérité, mais leurs dogmes deviennent écœurants comme du sang.
4ème Plaie : Coupe versée sur le soleil, brûlant les hommes par une grande chaleur.
Le soleil représente l’Evangile, la lune la Loi. L’accroissement de la Vérité provoque des tourments. « La Vérité vous affranchira » (Jean 8 : 32) et elle triomphera (Esaïe 30 : 26). Les enseignements des dirigeants religieux seront anéantis, brûlés.
5ème Plaie : Coupe versée sur le trône de la Bête.
Détresse sur la Papauté bien que protégée par de hautes murailles. Malgré les regrets « se mordre la langue » la classe régnante se trouve dans l’embarras mais continue à déshonorer Dieu tout en perdant son pouvoir temporel.
6ème Plaie : Coupe versée sur l’Euphrate.
Le tarissement des eaux correspond à une désaffection croissante du peuple vis-à-vis de la classe dirigeante de la Papauté – malgré le rapprochement entre le civil et le religieux ce qui est symbolisé par les trois esprits impurs. Ils se regrouperont pour être détruits dans la bataille d’Harmaguédon. Mais heureux celui qui garde ses vêtements sans tache lors de la Seconde Présence.
7ème plaie : Coupe versée dans l’air.
Elle provoque des éclairs, des tonnerres, des tremblements de terre. Le chiffre 7 symbolise un état complet. Cette 7ème plaie complète et achève ce temps de détresse. Elle aura pour effet de dévoiler complètement les tromperies de Satan et de lier, d’anéantir sa puissance ainsi que son influence. Dans cette étape finale, les différentes révolutions, le soulèvement des peuples se généralisera et se transformera en anarchie. Les royaumes (ou montagnes) se fondront dans la mer faisant place à des ‘îles’ (républiques) qui disparaîtront aussi au temps marqué. Conscients de ces événements soyons dans l’allégresse à l’approche du Royaume de justice de Christ – 1 Pierre 4 : 13.
La présidence du 2ème jour, dimanche 12 juin, fut assurée par le frère Jean SIWEK. Il donna la parole aux frères orateurs suivants :
Le fr. Jérôme Gruhn : « Offrande en sacrifice de réconciliation pour le péché ».
« Les corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp. C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre » – Hébreux 13 : 11 à 13.
L’offrande pour le péché se composait de deux animaux sacrifiés :
1) Un taureau en faveur de la famille du sacrificateur.
2) Un bouc pour l’Eternel en faveur du peuple.
Les corps des animaux étaient brûlés hors du camp après que le sang ait été porté dans le Très Saint. De même Christ s’est offert une seule fois en souffrant hors du camp et il en est de même pour tous les membres de l’Église. L’épreuve de Jésus dura trois ans et demi avant de monter au ciel en obtenant la nature Divine – Hébreux 5 : 8 et 9.
L’apôtre Paul nous exhorte « à offrir notre corps en sacrifice » (Romains 12 : 1). Nous devons consacrer chacune de nos facultés et sacrifier nos biens terrestres, un culte raisonnable, pour marcher dans les conditions de l’alliance tout en supportant les souffrances (2 Timothée 4 : 5) et en rejetant tout fardeau (Hébreux 12 : 1 ; Romains 8 : 17). Approchons-nous de notre Souverain Sacrificateur (Hébreux 10 : 21 à 28). Comme dans le type, le même rituel était accompli sur le taureau et le bouc pour l’Eternel, ainsi en est-il avec Jésus-Christ et l’Eglise puisque nous devenons cohéritiers avec Christ (Romains 8 : 17 ; 6 : 10 et 11). Au temps convenu nous serons semblables à Lui – 1 Jean 3 : 2.
Le fr. Pawel Kozlowski (Pologne) : « La joie du cœur ».
« Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux… Un temps pour pleurer, un temps pour rire… » (Ecclésiaste 3 : 1 à 8). La joie a une influence sur la santé. Louez l’Eternel avec des instruments de musique – Psaume 150.
Le sourire n’est pas agressif, il exprime la sincérité. De Jésus il est dit qu’Il pleura lors de la mort de Lazare. Il devait exprimer aussi de la joie quand Il s’adressait aux enfants.
Sachons que Dieu ne nous éprouvera pas au-delà de nos forces – 1 Corinthiens 10 : 13.
La tragédie de Job en est un bel exemple. Dieu ne nous abandonne pas dans les moments difficiles (Romains 5 : 6 à 8). Lorsque Salomon fut oint roi, le peuple exprima une grande joie (1 Rois 1 : 40). Lors de la construction du Temple, David et le peuple se réjouissaient des offrandes volontaires dédiées à sa construction (1 Chroniques 29 : 9). L’apôtre Paul se réjouissait d’avoir une conscience sans reproches – Actes 24 : 16.
Ce n’est qu’en nous confiant en l’Eternel que nous ressentirons cette joie (Psaume 37 : 3-5). La joie et l’allégresse du cœur sont des dons de Dieu. Souvenons-nous toutefois que Dieu châtie aussi celui qu’Il aime (Proverbes 3 : 12). Il nous écoute si nous Le consultons selon sa volonté. Ne soyons pas impatients, attendons sa réponse avec confiance. Ne pensons pas à nous-mêmes mais plutôt aux autres. Soyons toujours prêts à nous réjouir. Réjouissons-nous de ce que Dieu a préparé pour l’avenir un festin de mets succulents, festin auquel les vainqueurs seront conviés – Esaïe 25 : 6.
Le fr. David Skarbek : « Comment assimiler les paroles des Saintes Écritures ? »
« Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 : 4). Comme pour la nourriture charnelle, nous devons trouver un équilibre pour la nourriture spirituelle, selon la période, dans le but de progresser et cela nécessite une nourriture diversifiée.
Il faut savoir que « l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra » – Ézéchiel 18 : 1, 4.
Que « le salaire du péché c’est la mort » – Romains 6 : 23.
Que « la justice et l’équité sont la base de son trône » – Psaume 89 : 15.
Que « Jésus-Christ est le Seigneur de tous » – Actes 10 : 36.
Que « Jésus-Christ est mort pour nos péchés » – 1 Corinthiens 15 : 3 et 4.
L’apôtre Paul nous exhorte à le suivre (Romains 12 : 1). Ayons foi dans ces précieuses promesses (2 Pierre 1 : 3 et 4). En tant que Nouvelles Créatures toutes choses sont devenues nouvelles (2 Corinthiens 5 : 17). Tout châtiment concourt à notre bien (Hébreux 12 : 6 à 11). Nous devons vivre selon l’esprit et non selon la chair (Romains 8 : 10 à 14) en conservant l’unité de l’esprit et de foi au sein du groupe (Ephésiens 4 : 3 à 6 ; 13 à 17) ; ce qui exige de la patience – Jacques 1 : 4 , Manne du 12 Février.
Développons en nous les vertus chrétiennes mentionnées par l’apôtre Pierre (2 Pierre 1 : 4-8). En espérant obtenir la récompense dans la 1ère résurrection – Jean 11 : 25 ; Apocalypse 20 : 6.
Fr. Henri Peau : « Suis-je un enfant de Dieu ? »
Voir le résumé dans le « Messager » N°6 / 2010 page 93.
Le dimanche, avant le repas de midi, la chorale a chanté quelques cantiques à la gloire de l’Eternel sous la direction du fr. Henri Peau.
Nous remercions l’Eternel pour cette communion fraternelle et adressons nos salutations chrétiennes à ceux qui, pour des raisons diverses, n’ont pas pu assister à cette conférence.
Pour l’AEB, fr. Romain Mlotkiewicz.