« Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » – Matthieu 16 : 24.
C’est un très beau texte empreint de signification. Les mots « venir après moi » n’ont pas été convenablement traduits ; « qu’il me suive », est une meilleure traduction. Dans les temps anciens, la coutume voulait qu’un professeur fût accompagné de ses disciples, qui le suivaient ; Socrate en était un par exemple. Ainsi, les disciples de notre Seigneur, ses élèves, Le suivaient. Ils se déplaçaient avec Lui, afin d’avoir continuellement l’opportunité de recevoir instruction de sa bouche. Il en fut ainsi de tous les enseignants des temps anciens. Parfois, comme dans le cas de Gamaliel, ils avaient une école – les élèves étaient assis « aux pieds de Gamaliel ». Ils débattaient de questions, comme nous le faisons dans une grande mesure aujourd’hui, lorsque nous sommes assis à table à “Bethel”. Les élèves avaient pour habitude de poser des questions pour connaître le point de vue du maître.
Jésus déclara que n’importe lequel d’entre ceux qu’Il instruisait pouvait savoir dès le commencement qu’il aurait à subir de sévères expériences, qu’il ne recevrait pas de grand honneur. Au contraire, ceux qui voulaient devenir ses disciples devaient se charger de leur croix et suivre ses traces. Il leur expliquait qu’il y aurait des épreuves tout au long du voyage. Le Seigneur ne souhaitait pas que certains devinssent ses disciples, suite à un malentendu. « Là où je serai, là aussi sera mon disciple. » Ceux qui suivent Jésus dans cette vallée de larmes, rendant témoignage pour Dieu et pour la Vérité, seront bénis par Lui et, finalement, ils participeront à sa gloire et à son honneur messianiques, et auront part à l’immortalité. Mais si nous n’avons pas part à sa coupe et ne sommes pas immergés en sa mort, nous ne pouvons avoir aucune part à son royaume.
WT1914 p5553
QUE RENDRAI-JE À L’ÉTERNEL ?
Paume 116 : 12-14
Que te rendrai-je, ô tendre Père,
Pour tous tes bienfaits envers moi ?
La vie et les biens de la terre,
Le pain, l’abri, tout vient de Toi !
Lumière et sagesse divines,
Amour, paix, force et vérité,
La Bible et ses saintes doctrines,
Tout, oui, tout vient de ta bonté.
Pour tes dons, tes bienfaits immenses,
Que te rendrai-je, ô Dieu mon Roi ?
Je prendrai de tes délivrances
La coupe qui me vient de Toi.
J’invoquerai ton Nom sans cesse
Pour m’aider à rester debout,
Proclamant à tous ta promesse,
Fidèle et vrai, toujours, en tout !
Coupe de salut, de souffrance
Partagée avec ton troupeau,
Je la boirai dans l’assurance
Que l’au delà sera plus beau.
Souriant au travers des larmes,
Je boirai ta coupe de pleurs ;
Revêtu de toutes tes armes,
J’ai la joie avec les douleurs.
Joie éternelle et sans mélange,
Amour, divine communion
Donne ta coupe de louange,
Ta coupe de bénédiction.
C’est un avant-goût du Royaume
Et du vin que nous y boirons
Avec Jésus, le Fils de l’homme
Que, dans sa beauté, nous verrons.
J’accomplirai mes vœux, ô Père,
Luttant pour rester au chemin
Du vrai repos, mais du Calvaire
Suivi de l’heureux lendemain.
Alors sera vie éternelle,
Bonheur sans fin, bonheur parfait ;
Ce sera la coupe nouvelle,
Pour nous, de ton plus grand bienfait.