La convention générale a eu lieu cette année les 3 et 4 avril 1988. Dans une salle réservée, spacieuse, environ 220 frères et sœurs se sont rencontrés pour louer l’Eternel et se réconforter par l’audition de divers sujets bibliques, de cantiques chantés en l’honneur de Dieu et également pour revoir de nombreux visages connus. Ce fut également l’occasion bénie de voir des frères et sœurs qui sont venus de divers pays (U.S.A., Belgique, Allemagne, Pologne) et de diverses régions de France.
Conformément au programme établi, nous avons pu entendre :
Le premier jour, la causerie du frère T. C. de Carmaux avec pour base, le texte de l’Apocalypse 2 : 17:3:5, et pour titre : “Le Nom nouveau”.
Le frère a souligné l’immense joie d’avoir son nom inscrit dans les deux (Luc 10 : 20). De nos jours l’homme est moins considéré que l’or et l’argent et d’autres richesses. Cependant il n’en sera pas toujours ainsi (Prov. 22 : 1 — version OSTY). Le renom (célébrité ou réputation de l’homme ; bon renom ou mauvais renom – LAROUSSE). Le renom est préférable à de grandes richesses et la considération est préférable à l’argent et à l’or. Désirer ce Nom, l’orner par notre comportement, notre développement spirituel (Psaume 45 : 14), faire tout notre possible afin que notre Nom ne puisse pas être effacé du Livre de Vie. —Héb. 12 : 23 ; PS. 69 : 28, 29 – Osty ; Apoc. 3 : 5).
Puis la causerie du frère K. R. des USA, intitulée : « Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? ». — Marc 4 : 38.
Par de nombreux exemples, le frère a expliqué que le peuple de Dieu s’est trouvé et se trouve parfois dans des situations tragiques. Il nous semblerait que le Seigneur ne le remarque pas, alors qu’il n’en est rien même s’il reste silencieux. Comme les disciples dans la barque sur une mer déchaînée, et comme Joseph haï par ses frères, vendu en Egypte puis emprisonné par Potiphar, nous sommes de même enclins à crier au Seigneur : “Pourquoi cela Seigneur ? Ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous sommes en danger ?”. Et pourtant, comme fa Parole de Dieu nous le confirme, tous ceux qui se confient dans le Seigneur et placent leur confiance en Lui, n’ont jamais été déçus, bien au contraire. — Rom. 8 : 28 ; PS. 5 :12 ; Prov. 29 : 25.
Suivit ensuite la causerie du frère S. de Pologne, avec pour base Proverbes 23 : 26 : “Mon fils donne-moi ton cœur)}, ayant pour titre : “Le don du cœur”. Offrir à Dieu son cœur, servir l’Eternel, le Seigneur, la Vérité et les frères et sœurs de tout son cœur, pardonner de tout son cœur est agréable à Dieu et sera abondamment récompensé. Comme Anne qui offrit son fils Samuel au service de Dieu, comme Jonathan qui aima David, comme la veuve qui offrit la “pite”, comme la femme qui offrit le vase d’albâtre, nous avons de nombreux exemples qui manifestent la générosité et le don du cœur. Cependant soyons vigilants et n’essayons pas de tromper Dieu par des dons peut-être importants, mais ne provenant pas du cœur, comme ce fut le cas de Simon (Actes 8 : 18-21), de Saül (1 Sam. 13 : 8-14), ou de Ananias et Saphirs (Actes 5 : 1-11), avec des conséquences malheureuses.
La dernière causerie du premier jour fut celle du frère M. (USA), avec pour titre : “Les prières qui montent vers Dieu”.
Des millions de prières montent vers Dieu chaque four, mais celles que Dieu agrée sont les prières qui s’inspirent des exemples laissés par le Seigneur Jésus, et particulièrement de la prière pour l’unité du peuple de Dieu, rapportée dans l’Évangile selon St. Jean, chapitre 17, versets 20 et 21. Le second jour ce fut le frère K. T. (USA) qui prit le premier la parole, il intitula son sujet : “J’ai entendu vos murmures”. — Exode 16:7, 8. La faiblesse de l’être humain est de n’être jamais satisfait de son sort et de trouver toujours une occasion de murmurer, de se plaindre. Ce fut le cas des Hébreux qui murmuraient et se plaignaient constamment. Moïse les plaça devant leurs responsabilités en leur déclarant que ce n’était pas contre lui qu’ils murmuraient mais contre l’Eternel, ce qui était grave. Il en est de même pour nous. Exprimer sans cesse son insatisfaction, murmurer, se plaindre dans notre vie quotidienne, dans les assemblées, lors des conventions, dénote un esprit qui, s’il ne parvient pas à changer, peut avoir des conséquences inquiétantes.
Le deuxième sujet, présenté par frère G. J. (Staffelfelden), fut sur le Baptême ; car la sœur L. T. a exprimé le désir d’offrir son cœur à Dieu et symboliser son sacrifice par l’immersion.
Le frère a rappelé ce que fut la consécration de la sacrificature (Exode chapitre 29), puis a rappelé la signification du véritable baptême en la mort de Christ (Rom. 6 : 3-6). Ce fut, comme toujours, un moment émouvant pour son époux, pour ses parents consacrés depuis leur enfance, et pour tous ses frères et sœurs charnels et en Christ.
Ensuite, le frère R. L. (Allemagne), nous a fait un exposé détaillé et intérressant sur “Salomon et la reine de Saba”. La sagesse de Salomon était de renommée mondiale. Le désir de la reine de Saba fut de s’en rendre compte. Le frère a montré que ces faits pouvaient constituer une image symbolique admirable. -Mat. 12 :42.
(Nous pouvons éventuellement adresser la copie de cette causerie, sur demande).
Le dernier sujet du second jour a été présenté par frère M. W. (Bollwiller). Ce fut un rappel général des devoirs et responsabilités de tous ceux qui se sont consacrés à Dieu, qui désirent s’édifier dans la foi, la Vérité, qui veulent marcher sur les traces de notre Seigneur en se conformant au maximum aux instructions, aux conseils et aux recommandations contenus dans la Parole de Dieu. Il a mis l’accent sur certains comportements de celui ou de celle qui se nomme être de Christ, entre autres : éviter fa calomnie, la médisance (Manne 7 janvier, 30 mars, 19 avril, 25 mai, 14 juillet, 1er août, 1er décembre) ; manifester le respect envers ceux qui ont une charge et une responsabilité dans le service de l’édification (1 Tim. 5 : 17).Il a aussi rappelé quelques conseils de l’Apôtre Paul concernant la tenue de la femme dans les assemblées religieuses (1 Corinth. 11 : 1-16) et sa signification symbolique.
Il est bon de mentionner que nos “jeunes” ont eu, eux aussi, leur part d’édification et de réconfort, prodigués par quelques frères et sœurs qui se dévouent sans compter pendant fa convention.
Nous avons eu également le plaisir d’entendre quelques chants à la gloire du Seigneur, le plaisir de voir la projection de quelques diapos qui nous ont rappelé les bons moments de communion et de vie chrétienne et fraternelle.
Le soir du premier jour, dans la salle même, à la diligence et grâce au dévouement de plusieurs de nos bien-aimés frères et sœurs, un repas fut servi, à la satisfaction des participants.
Nous remercions bien vivement tous ceux, qui empêchés d’assister à ce festin spirituel, nous ont transmis leurs salutations. Réciproquement, tous ont exprimé le désir de leur adresser les nôtres ainsi qu’à tous ceux qui bénéficieront de la lecture de ce “Messager)).
Nous te remercions et nous te louons du fond du cœur, ô Eternel ! pour tous tes bienfaits et tes bénédictions (PS. 22 : 23 ; 30 : 13 ; 54 : 8 ; 75 : 2), par notre Seigneur Jésus Christ.
Amen !