DES 3 ET 4 NOVEMBRE 2001
« La bouche du juste annonce la sagesse, et sa langue proclame la justice. La loi de son Dieu est dans son cœur ; ses pas ne chancellent point ». – Psaume 37 : 30, 31.
C’est dans cette ambiance fraternelle et spirituelle que près de 140 frères et sœurs se sont rassemblés. La parole de Dieu a constitué l’essentiel de l’attente de tous les participants.
A cet effet, le programme préétabli a permis à toute l’assistance de bénéficier de précieuses leçons nécessaires et indispensables dans la vie chrétienne.
La journée de samedi conduite par le frère Henri Peau permit la participation des frères suivants :
1er sujet – fr. R. M. : « Les souvenirs ». L’homme a la faculté de se souvenir, et de se remémorer les moments particuliers qui marquent sa vie, mais aussi les grands événements du monde. La Bible à elle seule constitue le plus grand recueil de souvenirs, liés tant à des personnes qu’à des événements. L’ensemble de ces mémoires constitue, pour le peuple du Seigneur, une mine intarissable d’événements ayant marqué les 6 millénaires de l’histoire humaine. Notre Seigneur y tient un rôle de premier plan. Ces souvenirs nous raffermissent dans la foi et l’espérance.
2ème sujet – fr. Z. R. : « La mort ». La mort est une condition triste, mais bien réelle. Cet ennemi de l’homme déchire les liens de famille. C’est à cette période de l’année que traditionnellement tous ceux qui ont été affectés par une séparation, fleurissent en souvenir les tombes de leurs chers disparus. Les Ecritures nous donnent la certitude de prochaines retrouvailles. Celles-ci sont fondées sur la grande bonté et la miséricorde de Dieu qui envoya son Fils dans le but de racheter toute l’humanité du péché et de la mort, pour rendre au temps opportun la vie à toute l’humanité. Cesseront alors les pleurs, et la joie et le bonheur rempliront tous les cœurs.
3ème sujet – fr. L. R. : « Les tentations sur le chemin du sacrifice ». Jésus est pour nous l’exemple le plus parfait. Il a plu à Dieu de le briser par la souffrance, en notre faveur. La vie de notre Seigneur était parsemée de tentations, de la part de l’adversaire, des docteurs de la loi, etc. Il a démontré une fidélité des plus totales. Par sa mort en sacrifice, toute l’humanité aura le privilège de retrouver la vie, y compris la nation Juive (pour qui il fut indispensable que notre Seigneur mourût sur la croix). Aussi, dans cet âge, tous ceux qui s’engagent sur le chemin du sacrifice sont amenés à surmonter toutes les épreuves et toutes les difficultés, et de faire front à toutes les tentations, susceptibles de porter préjudice à la vie de nouvelle créature.
4ème sujet – fr. J. P. : « La vision divine, la vision humaine ». La constitution du corps humain né dans le péché est sujette à des dysfonctionnements. L’affection de la vue par exemple nécessite des corrections par le port de lunettes adaptées aux problèmes de chacun. Ainsi la vue sur des situations données peut générer des appréciations différentes, parfois opposées, aussi bien dans la vision de soi-même, que dans celle des autres ou des événements. Ce n’est que grâce au collyre de la Parole de Dieu, que nous pouvons corriger nos appréciations, en vue d’une clarté spirituelle convenable.
La journée de dimanche fut conduite par le frère Bernard Boulier, qui donna la parole aux frères suivants :
1er sujet – fr. J. W. : « Le vase du potier (Jérémie 18 : 1 – 6) ». Ce message concernait la nation rebelle d’Israël, qui s’égarant sans cesse, devait être malaxée par des épreuves incessantes, pour finalement devenir un vase à la gloire de l’Eternel. Par extension toute l’humanité est ce vase brisé (Psaume 31 : 13), qui a besoin d’être malaxé au prix de plaies qui frappent aujourd’hui la société tout entière. Dieu utilise pour cela des éléments animés et inanimés, des hommes et des événements (Esaïe 3 : 5 ; Esaïe 13 : 4, 5). Par son Fils qu’Il a établi héritier de toutes choses, Dieu domine le temps et les événements. Ainsi les gens sans loi, ni respect, (les anarchistes) imprégnés certes de l’esprit de l’adversaire, deviennent des instruments dans la main du Seigneur, en vue de l’accomplissement de ses intentions glorieuses.
2ème sujet – fr. J. G. : « Le peuple de Dieu – Israël charnel et spirituel ». Dieu témoigna des faveurs spéciales à Jacob, et par lui à ses descendants (Amos 3 : 2). Cette nation devait servir de type à l’Israël spirituel (l’Eglise de l’âge de l’Evangile en cours de formation). C’est ainsi que les promesses faites à l’Israël charnel, furent une image de meilleures promesses, destinées au Corps de Christ, devant recevoir l’héritage céleste. Au temps défini par Dieu, le monde entier bénéficiera de l’extension des bénédictions promises à l’Israël naturel. – Esaïe 35 : 10.
3ème sujet – fr. R. L. : « Les prophéties du futur ». L’avenir du point de vue humain paraît sombre et lugubre. L’humanité entière suit le cours des événements avec inquiétude et tremblement. La Bible décrit avec une grande précision les événements devant intervenir avant la mise en place du Royaume glorieux de Christ sur la terre. Ainsi la période de temps qui est la nôtre est marquée par une multitude de prophéties que nous croyons décrire les événements qui nous entourent. Il nous apparaît utile de scruter les événements à la lueur des informations bibliques. Une prophétie qui incontestablement ébranle le monde d’aujourd’hui est mentionnée en Zacharie 12 : 2 : « Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem ».
4ème sujet – fr. P. B. : « L’alliance scellée par le serment de Dieu ». La plus grande alliance conclue par Dieu avec l’homme, est incontestablement celle contractée avec Abraham (Genèse 17 : 3 – 8). Cette alliance, accompagnée d’une promesse, est le fondement sur lequel toutes les perspectives divines futures devaient s’accomplir. La postérité Abrahamique devait être multipliée comme les étoiles qui sont dans le ciel, et le sable qui est au bord de la mer, deux conditions – la spirituelle, et la charnelle.
C’est dans cette sérénité, à la table du Seigneur, ennoblie par le chant de la chorale les deux jours durant, que tous les participants s’en retournèrent dans leurs demeures, non sans avoir également apprécié toutes les marques de pensées et de salutations adressées par ceux qui ne pouvaient être des nôtres, et auxquels nous adressons toutes nos salutations fraternelles.