« Jésus reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle ». – Matthieu 16 : 17, 18.
Lorsque nous consultons la littérature qui traite des thèmes religieux, nous rencontrons une curieuse explication au fait que le Seigneur changea le nom de l’un de ses apôtres. Le cas se présenta avec l’apôtre Simon. Pourquoi ce changement ? Le professeur Andrzej Wantula dans son livre « Les miettes de la table du Seigneur » (page 177), explique que le nom de Simon provient d’un ancien mot hébreu qui signifie « roseau ».
Un roseau est le symbole de quelque chose qui vacille et qui se plie au gré du vent. Au contraire, le prénom « Pierre » tire son origine du mot « roc ». Le Seigneur lisait les cœurs et savait apprécier ceux qui l’entouraient. Il apprécia Simon. Il vit en lui un caractère instable à la fois prompt à agir, mais qui se résignait rapidement face à l’adversité.
Le Seigneur vit que sous l’influence de l’Esprit saint, Simon avait la capacité de forger son caractère pour devenir dur comme le roc. Dès qu’il reçut ce nom nouveau, Pierre sut qu’il devait se conformer aux exigences du Seigneur.
L’histoire de l’Eglise prouve que Pierre a accompli sa mission (non sans difficultés) et qu’il est l’une des pierres symboliques de la Nouvelle Jérusalem : « La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les noms des douze apôtres de l’Agneau ». – Apocalypse 21 : 14.