Compte rendu de la conférence de Pâques

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Vigy, le 8 et 9 Avril 2007

Comme il est agréable de se retrouver ensemble dans cette communion fraternelle sous la protection et les bénédictions divines ! C’est dans cette ambiance que s’est déroulée la Conférence en présence des frères et soeurs venus également d’Allemagne, de Pologne et de Hollande.

Le dimanche, l’ouverture a été faite sous la présidence du fr. Daniel Wozniak.

Les orateurs suivants sont intervenus :

Le fr. Romain Mlotkiewicz « Le feu dans la Bible »

Le langage symbolique du « feu » en 6 points comme :

1) « Puissance de Dieu ». Manifestée auprès de Moïse dans le buisson ardent (Exode 3 : 1, 2 et 6). Colonne de feu la nuit à la sortie d’Egypte et dans le désert (Exode 13 : 21 ; 40 : 38). Au Mont Sinaï (Exode 19 : 15 à 18). Elie emporté dans un char de feu (2 Rois 2 : 11). Trois Hébreux dans la fournaise (Daniel 3 : 12 à 30).

2) « Acceptation des sacrifices par Dieu ». Abel et Caïn (Genèse 4 : 1 à 5). Isaac et le bélier (Genèse 22 : 6 à 13). Holocaustes et offrandes dans le Tabernacle (Lévitique 1 : 13, 17 ; 2 : 10). Sacrifice d’Elie contre Achab et les prophètes de Baal au Mont Carmel (1 Rois 18: 16 à 38).

3) « Punition de Dieu ». Destruction de Sodome et Gomorrhe (Genèse 18 : 20 ; 19 : 12 à 26). Grêle mêlée de feu dans la 7ème plaie en Egypte (Exode 9 : 13 à 36). Feu étranger introduit par Nadab et Abihu (Lévitique 10 : 1, 2). Brûlage symbolique de l’ivraie dans la parabole du Seigneur (Matthieu 13 : 30 à 42). Anéantissement total décrit en Apocalypse 8 : 6 à 8 ; 19 : 20.

4) « Purification ». Brûlage des restes de l’agneau Pascal (Exode 12 : 18). Sacrifices d’animaux dans le Tabernacle pour la purification du peuple décrits dans le Lévitique. Comparée à la purification des métaux (Malachie 3 : 2, 3 ; Zacharie 13 : 8, 9). Purification de notre foi par les épreuves (1 Pierre 4 : 12, 13).

5) « Vénération des dieux païens ». Mise en garde des israélites contre les coutumes horribles de brûler leurs enfants en l’honneur de leur dieu (Deutéronome 12 : 29 à 31 ; 2 Rois 17 : 30 à 33 ; 2 Chroniques 28 : 1 à 3 ; Jérémie 7 : 30-31).

6) « Anéantissement de la dépouille du corps humain ». Une coutume qui se propage : l’incinération des corps. Bien que la manière d’anéantir les corps n’ait pas d’influence sur la résurrection et qu’il appartient de respecter la volonté de chacun, néanmoins, il faut souligner que nous ne trouvons aucun exemple dans la Bible pour justifier cette pratique.

2) – Le fr. Jérôme Gruhn : « Le Baptême ».

C’est avec joie que nous avons assisté au baptême de 5 candidats : Stéphane Gruhn, Gabrielle Blonski, Dorothée Bywalec, Evelyne Baker (de Hollande), Julia Koegel (d’Allemagne). Après avoir développé quelques exemples sur le baptême de Jésus (Luc 12 : 50), l’exhortation de l’apôtre Paul aux disciples en Romains 12 : 1 et 2, le début d’une vie nouvelle en Christ (Colossiens 3 : 1 à 4), par l’engendrement du saint Esprit (2 Corinthiens 5 : 12) ainsi que le parcours symbolique montré dans les figures du Tabernacle, l’immersion s’est déroulée sur place dans la salle (dans une petite piscine gonflable). La cérémonie a été accompagnée de plusieurs cantiques entonnés par la chorale. Le moment était émouvant. Nous leur souhaitons de nombreuses bénédictions dans le parcours qu’ils ont choisi de suivre.

3) – Le fr. Valenty Bywalec (Pologne) : « Le changement de nature ».

Le mystère de l’Eglise dévoilé (Colossiens 1 : 25). L’appel et le choix d’une certaine classe. Ces membres sont considérés comme nouvelles créatures en Christ (2 Corinthiens 5 : 17). En étant justifiés par la foi (Romains 5 : 1) ils accèdent à la vocation céleste (Hébreux 3 : 1 à 6). Dépouillés du vieil homme, ils revêtent l’homme nouveau (Ephésiens 4 : 21 à 24). C’est un changement moral, spirituel qui s’exerce dans le même corps charnel, axé sur le développement des fruits de l’Esprit. Recherchons cette unité en Christ (Ephésiens 4 : 4 et 5). Ouvrons notre cœur (2 Corinthiens 6 : 11 à 13), n’attristons pas le saint Esprit. Les vainqueurs auront part à la Première résurrection (Apocalypse 20 : 6) et seront dotés de l’immortalité.

4) – Stefan Thieme (Allemagne) : « L’armure de Dieu ».

L’armure du simple soldat lui permet de combattre l’ennemi dans de bonnes conditions. Le frère a développé en 6 points la symbolique de l’armure complète de Dieu qu’il faut revêtir pour vaincre les ruses de Satan :

1) – La ceinture de Vérité en ceignant nos reins qui sont le siège de la force (Job 40 : 11 ; Deutéronome 33 : 11).

2) – La cuirasse de justice. Les mérites de Christ recouvrent notre buste et ne laissent pas pénétrer les flèches de l’adversaire.

3) – Les chaussures, le zèle pour l’Evangile. Etre prêts à l’annoncer (Esaïe 52 : 7).

4) – Le bouclier de la foi. Sans la foi on ne peut pas plaire à Dieu (Hébreux 11 : 6).

5) – Le casque du salut. L’espérance d’un salut renforce et protège notre esprit.

6) – L’épée de l’esprit. Référence à la Parole de Dieu ‘Il est écrit’ comme Jésus répondit à l’adversaire lors de la tentation au désert. Pour conclure nous pouvons dire que cette armure sera renforcée par la prière.

Le lundi 9 avril la présidence a été assurée par le fr. Marius Kwarciak.

1) –Le fr. Daniel Kaleta : « Thomas ‘Didyme’ » (Jean 20 :24 à 29).

Thomas en Hébreux ou Didyme en grec signifie ‘jumeaux’, un être double.  Il apparaît dans les 4 Evangiles à des places différentes dans l’énumération des Apôtres. En Apocalypse la ville sainte est bâtie sur 12 fondements ; les Apôtres, comparés à des pierres précieuses (Apocalypse 21 : 14 à 20). Thomas correspondant à la ‘chrysolite’ dont la particularité est de transformer la lumière en deux spectres différents. Ce principe du double nous le retrouvons dans la création : Lumière – ténèbres…..clair – sombre…homme – femme, etc. Quels sont ses rapports avec Jésus ?

Il est prêt à mourir avec Jésus (Jean 11 : 14 à 16). A la question : “Seigneur, nous ne savons pas où tu vas” (Jean 14 :5), le Seigneur répondit : “Je suis le chemin” (Jean 14 ; 6). Après la résurrection de Jésus, Thomas approuve le retour à l’activité de la pêche (Jean 21 : 2 et 3). Il recherche une preuve de la résurrection de Jésus : “l’avez-vous touché ?”. Son désir fut honoré (Jean 20 : 28 et 29). Il nous arrive aussi de douter (2 Corinthiens 4 : 8 et 9). Attendons patiemment une réponse (Job 42 : 5) et avec Thomas exprimons notre sentiment : “Mon Seigneur et mon Dieu !”.

2) – Le fr. Valenty Bywalec : «  Espérance pour tous ».

La résurrection pour tous est imagée dans la résurrection de Lazare par Jésus. Jésus est averti de la maladie de Lazare mais tarde à se rendre à son chevet jusqu’à ce que la mort intervienne (Jean 11 :14) et Jésus se réjouit de ne pas être présent (verset 15). Marthe puis Marie lui reprochent cette absence (versets 21 et 32). Le corps de Lazare reposait dans la tombe depuis 4 jours. Le miracle de la résurrection rapporté à l’humanité réside dans le fait qu’aux yeux de Dieu 1 jour correspond à 1000 ans (Psaume 90 : 4 ; 2 Pierre 3 ; 8). Le monde étant considéré comme mort durant 4000 ans jusqu’à l’arrivée de Jésus. Jésus est monté auprès du Père pour nous préparer une place (Jean 14 : 1 à 3) avant de terminer son œuvre envers toute l’humanité (Luc 13 : 32 ; Osée 6 ; 1 à 3).

3)Le fr. Stefan Thieme : « La prière ».

“Eternel écoute ma prière !” – (Psaume 143 : 1). Elle est le privilège de la Nouvelle Créature. Pourquoi prier ? Pour servir Dieu et ne pas tomber dans la tentation (Luc 22 : 40). Comment prier ? (1 Timothée 2 : 8 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17 ; 1 Corinthiens 11 : 13 ; Jean 15 : 17). La réponse à la prière n’est pas instantanée pour éprouver notre patience. Nous devons veiller et prier (Matthieu 26 : 41) et adorer Dieu en esprit et en vérité (Jean 4 : 23). La prière du Seigneur (Matthieu 6 : 9 à 13) a été largement commentée, elle renferme tous les éléments utiles à notre développement spirituel. En s’y conformant, l’ouvrage de chacun sera connu de Dieu (1 Corinthiens 3 : 13).

4) – Le fr. Piotr Krajcer : « Qu’il est agréable, pour des frères, de demeurer ensemble (en paix) » – (Psaume 133).

Après une cohabitation entre les familles d’Abraham et de Lot (Genèse 13 : 8), la séparation a été une dure épreuve pour Lot jusqu’à la perte de sa femme lors de la destruction de Sodome et Gomorrhe. L’éloignement de Joseph a été pénible pour la famille de Jacob. Par contre le peuple d’Israël rassemblé est devenu une nation puissante. « C’est comme une huile précieuse » un doux parfum, répandu sur la tête du sacrificateur (Exode 29 : 7 ; 30 : 22, 31 à 33). L’huile est le symbole du saint Esprit, elle apporte le bonheur et la joie (Psaume 23 : 5 ; Esaïe 61 : 3). « Comme la rosée de l’Hermon » : la rosée est un symbole de bénédiction (Genèse 27 : 28). En nous approchant de la montagne de Sion, nous profitons de ces bénédictions (Hébreux 12 : 22).

Le premier jour, en début de l’après-midi, le fr  Daniel Wozniak a présenté le compte rendu de la réunion des Anciens et des Diacres du 10 Mars 2007, réunion préparatoire en vue de « l’Assemblée Générale », qui s’est tenue dans l’après-midi de ce dimanche 16 avril, de 15 à 16 heures, et au cours de laquelle ont été élus, par vote à main levée, le Bureau Administratif et les Comités de travail de l’Association.

Le deuxième jour, plusieurs cantiques ont été chantés par la chorale dirigée par le fr. Henri Peau. Les participants ont exprimé leurs remerciements pour les salutations reçues de toute part et, en retour, ont fait transmettre leurs souhaits de bénédictions divines à tous ceux qui ont foi en Dieu et en ses promesses.

Pour l’A.E.B. – fr. Romain Mlotkiewicz.

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