Dans le Psaume 19 versets 1 à 4, nous lisons : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage ou des paroles dont le son ne soit point entendu. Leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde. Dans les cieux, il a dressé une tente pour le soleil. » Les cieux en effet racontent la gloire de Dieu !
Aujourd’hui, frères, nous voudrions nous arrêter et méditer sur la gloire, la grandeur et l’incroyable immensité de l’univers que Dieu a créé. Nous vivons dans un temps où, grâce à l’accroissement de la connaissance, nous pouvons découvrir la gloire des cieux comme jamais auparavant. Nous observons des choses qu’on n’a jamais vues auparavant, à travers le télescope spatial Hubble qui gravite loin de l’atmosphère polluée de la terre.
Lorsque nous contemplons certaines des créations de Dieu, essayons de ne pas les observer comme nous le ferions en regardant une œuvre d’art dans un musée. Essayons plutôt d’imaginer que Dieu nous parle comme Il le fit avec le prophète Job, il y a longtemps, lorsqu’il Lui demanda pourquoi Il permettait qu’il souffrît ainsi, et qu’il traversât autant de difficultés. Souvenez-vous de la réponse que Dieu lui fit. Il le réconforta en lui rappelant sa puissance et sa sagesse manifestées par les merveilles de sa création.
Job 38 : 1, 4, 31, 33 – « Et l’Eternel répondit à Job… Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ?… Peux-tu serrer les liens des Pléiades, ou détacher les cordes d’Orion ?… Connais-tu les lois des cieux, ou établis-tu leur empire sur la terre ? » Dieu dit qu’Il savait ce qu’Il faisait en permettant à Job de traverser de telles épreuves.
Nous aussi, nous observons la gloire, la puissance et la sagesse de Dieu dans la création merveilleuse de précision de l’univers physique. Que cela fortifie notre foi et notre confiance en sa sagesse, dans tout ce qu’Il permet dans nos vies, sachant que cela est uniquement pour notre meilleur bien-être éternel.
Le verset 5 du 19eme Psaume dit : « Dans le désert il a dressé une tente pour le soleil ». Peut-être serait-il approprié de commencer aujourd’hui notre voyage à travers les cieux en observant notre soleil. La terre est située exactement à la bonne distance du soleil pour qu’il y ait une température appropriée à la vie. Il ne fait ni trop chaud ni trop froid. Ce n’est pas comme sur la planète Mercure où la température ambiante varie entre moins 60 et plus 160 degrés.
Notre énergie, l’oxygène et nos aliments proviennent tous du soleil. En effet, grâce au soleil il y a la vie sur la planète terre. Notre soleil est littéralement une étoile embrasée d’une énergie de fusion atomique. Nous y voyons de gigantesques éruptions atteignant une hauteur de 45 fois le diamètre de la terre. Notre soleil est très grand, il mesure 1 390 176 Km de diamètre. Il pourrait contenir 1 million de terres dans sa sphère. Cependant, si nous comparons le soleil aux autres étoiles, il n’a en réalité qu’une taille très moyenne.
Les étoiles diffèrent considérablement les unes des autres en magnitude (éclat), en couleur et en brillance.
Le télescope a ajouté plus de force à la logique de Paul exprimée en 1 Corinthiens 15 : 41, 42 – « Autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles ; même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts ». Oui, chaque membre de l’Eglise recevra la gloire en proportion de son degré de fidélité, comme une étoile diffère en éclat d’une autre étoile.
Si nous avons la chance de vivre à la campagne, loin des lumières de la ville, en regardant le ciel au-dessus de nos têtes, nous pouvons voir les étoiles de notre galaxie : la Voie Lactée perceptible à nos yeux. Cela ressemble à des nuages finement lumineux.
Mais si nous l’observons à travers un télescope, nous constatons alors que ce qui ressemble à des nuages est en réalité composé d’étoiles bien distinctes qui donnent cette impression de presque toutes se toucher. En réalité une grande distance les sépare les unes des autres.
Afin de se rendre compte de la distance qui nous sépare de notre plus proche étoile – après notre soleil – imaginons que nous montions à bord d’une fusée spatiale, voyageant à la vitesse du vaisseau spatial Apollo se dirigeant vers la lune. Cette étoile est assez proche de nous si nous parlons de manière astronomique, soit à près de quatre années lumière et demi. Mais cela nous prendrait 850 000 ans pour atteindre cette étoile la plus proche.
Nous voudrions voir ensuite la portion la plus colorée de notre galaxie qui est une nébuleuse. Les nébuleuses sont de vastes nuages de gaz cosmiques et de matière où se forment de nouvelles étoiles. La Nébuleuse de la « Tête de cheval » est située dans la constellation d’Orion.
La Nébuleuse d’Orion dans sa vue d’ensemble a 30 000 années lumière de diamètre. Tandis que nous considérons sa beauté, nous nous rappelons les paroles de Job (9 : 8 – 10) – « C’est Dieu… seul, il étend les cieux… Il a créé la Grande Ourse, l’Orion et les Pléiades, et les étoiles des régions australes [du sud]. Il fait des choses grandes et insondables, des merveilles sans nombre ».
Une étoile peut exploser ou se consumer. Mais nous pensons qu’il s’agit de l’accomplissement des Ecritures. (Psaume 102 : 24 – 27). Nous trouvons dans le verset 24 les paroles de notre Seigneur dites à Gethsémané lorsqu’Il priait afin de ne pas être retranché de la vie éternelle : « Mon Dieu, ne m’enlève pas à la moitié de mes jours », et Dieu répond alors à Jésus : « Tes années sont de génération en génération ! Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Eux, ils périront, mais toi, tu subsisteras ; et ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront pas. »
Nous croyons que ce passage des Ecritures fait allusion aux étoiles littérales des cieux et à la manière dont elles vont s’épuiser après avoir consumé leur réserve d’énergie nucléaire. Dans les versets 25 à 27, Dieu dit à Jésus : « Les cieux sont l’ouvrage de tes mains, ils périront, ils vieilliront comme un vêtement, mais tu es mon fils, qui les changeras, mais toi, tu restes le même. »
Nous voyons déjà les signes de plusieurs étoiles épuisant leur carburant avant d’exploser. Mais dans ces versets, les promesses de notre Père céleste nous indiquent qu’elles seront changées, remplacées, ou que leur source d’énergie sera régénérée par notre Seigneur glorifié. Nous savons que cela doit être vrai pour notre soleil. Car nous avons la promesse de Dieu que la terre demeurera éternellement, et que les jours et les nuits ne cesseront jamais.
Notre galaxie a la forme d’une spirale. La Voie Lactée comporte environ 200 milliards de soleils en rotation autour de son noyau central. Notre soleil et la terre sont décalés d’environ 0,6 degrés par rapport au noyau central.
Lorsque nous regardons le ciel la nuit, directement au-dessus de notre tête, nous voyons l’extrémité de notre galaxie. La Voie Lactée est large de 5 000 années lumière en son centre, et possède un diamètre de 90 000 années lumière.
Même à l’œil nu, c’est une merveille à observer. Avec l’aide d’un télescope c’est à en couper le souffle. Le centre de notre galaxie est à quelques 26 000 années lumière d’ici. Nous voyons des millions et des millions d’étoiles. Pas moins de 4 milliards uniquement dans notre galaxie. A quelle distance se trouve le centre de notre galaxie ? Imaginons que nous parcourions cette distance en voiture à environ 180 Km/h – ce qui nous donnera un aperçu plus familier. Combien de temps cela nous prendra-t-il pour arriver jusqu’au centre à 180 Km/h ? Environ 201 milliards d’années !
Ayant vu l’immensité de la gloire de Dieu dans notre galaxie, aventurons-nous à présent au-delà. Il y a plusieurs types de galaxies. L’une des plus connues est celle d’Andromède. Elle ressemble à notre Voie Lactée, bien que son diamètre soit légèrement plus important. La lumière de cette magnifique création parcourt 2 millions d’années lumière avant de nous parvenir. C’est un îlot dans l’univers même.
Maintenant, observons d’autres galaxies. Examinons le Psaume 97 et verset 6 – « Les cieux déclarent sa justice, et tous les peuples voient sa gloire ». Réfléchissez juste un instant, sur les versets 4 et 5 du Psaume 147 qui déclarent que notre Eternel Dieu « compte le nombre des étoiles, Il leur donne à toutes des noms. Notre Seigneur est grand, puissant par sa force. »
La puissance créatrice de notre Seigneur est insondable. Récemment, le télescope Hubble a sondé plus profondément encore l’espace comme jamais auparavant. Cela nous laisse sans voix.
Le télescope pointait sur une région du ciel près de la Grande Ourse apparaissant comme vide. Afin d’obtenir le meilleur examen approfondi possible, le télescope fut maintenu sur ce même point nuit après nuit – objectif grand ouvert – heure après heure afin d’amasser suffisamment de lumière pour enregistrer les portions les plus profondément éloignées de l’univers. L’exposition dura 100 heures.
Afin de saisir quelle portion infime de ciel fut photographiée, l’astronome suggère à chacun d’imaginer tenir un grain de sable entre le pouce et l’index. Parvenez-vous à vous l’imaginer ? Bien. Maintenant suivez-moi. Tendez votre bras complètement devant vous, et visualisez le grain de sable entre votre pouce et votre index. C’est ainsi que le télescope Hubble pointa vers la partie du ciel la plus sombre représentée par ce grain de sable tenu à portée de bras.
Nos cœurs stupéfaits s’inclinent dans une humble adoration tandis que nous nous écrions : « Mon Dieu, mon Dieu, combien tu es grand ! » A l’exception de deux étoiles possédant 4 pointes rayonnantes et faisant partie de notre galaxie, tout le reste n’était pas des étoiles, mais des galaxies !
Lorsqu’on regarde de plus près, ce que nous voyons, nous pouvons remarquer que ce ne sont pas des étoiles uniques mais des galaxies. Pensez un moment à l’étendue totale des cieux qui entoure notre petite terre. Quelques 20 milliards d’années lumière de diamètre. Et en examinant une infime partie, comme un grain de sable à portée de bras, nous y trouvons des myriades de galaxies. Chacune de ces galaxies possède en moyenne 100 milliards de soleils. Les cieux racontent véritablement la gloire et la puissance de Dieu au-delà de notre capacité à comprendre.
A présent, considérons l’origine de l’univers. Les scientifiques pensent qu’il y a deux alternatives fondamentales. Soit qu’il a toujours existé, soit qu’il a eu un commencement à un moment donné. Depuis le temps d’Aristote, il y a quelques 2300 ans, la théorie scientifique affirmait que l’univers n’avait pas de commencement, qu’il a toujours existé. Nous réalisons que cela est contraire à ce que nous lisons en Genèse 1 : 1 : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. »
A présent, grâce aux données des derniers instruments scientifiques, la majorité des astronomes des dernières décennies ont changé leur manière de penser. Il y eut en effet un commencement à notre univers ! En 1945, l’Astronome Edwin Hubble (dont le télescope porte le nom) découvrit à l’aide d’un spectroscope, que l’univers s’étendait vers l’extérieur à partir d’un centre commun.
Il a découvert que les galaxies lointaines s’éloignaient de nous à une vitesse incroyable. Afin de comprendre pourquoi toutes ces galaxies lointaines semblent s’écarter de nous, imaginez que vous dessiniez un certain nombre de points sur un ballon partiellement gonflé. Maintenant imaginez que vous souffliez dans le ballon. Que se passe-t-il ? Les points s’écartent les uns des autres par l’étirement du ballon. Cela nous montre que, si nous remontons le temps de notre univers à un certain instant, toutes les galaxies se rejoignent en un même centre.
Ce fut cette incroyable découverte qui amena le concept d’un univers originel ayant la forme d’un amas de matière et d’énergie. Ensuite, il y a 20 milliards d’années, cet amas de matière commença à se dilater rapidement, telle une explosion, formant toutes les étoiles et les galaxies et s’éloignant depuis son centre. Cette théorie dite du « big-bang », l’astronome Fred Hoyle tenta de la discréditer, déclarant : « La théorie du big-bang nécessite que l’univers ait une origine récente et invite ouvertement au concept d’une création » (concept que la science ne pouvait prendre au sérieux, selon lui).
Il voulait littéralement se moquer de cette idée, car affirmer que l’univers a un commencement, revient à dire qu’il y a forcément un créateur. Chose qu’il se refusait à croire. Le concept d’un univers en expansion est non seulement raisonnable et prouvé par l’évidence scientifique, mais confirme tout à fait le récit de la Bible que les cieux ont une origine. Et c’est exactement ce que nous dit la Genèse au chapitre 1 et verset 1 – « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. » Les cieux n’ont pas toujours existé. A un certain moment lointain du passé, Dieu créa les cieux.
Ainsi, lorsque nous lisons ou entendons parler du « Big-bang », ne pensons pas que ce n’est que le fait du hasard. Car les derniers modèles astronomiques les plus répandus du « Big-bang » NE décrivent PAS une explosion due au hasard, mais un commencement maîtrisé, précis de l’univers.
Le physicien et théoricien connu Stephen Hawking, déclare : « Les chances pour qu’un univers comme le nôtre apparaisse grâce à quelque chose comme le big-bang sont très minimes… Je pense qu’il y a des implications religieuses lorsque nous commençons à parler de l’origine de l’univers. Si le taux d’expansion après le big-bang eût été un rien plus petit dans une des quelques cent mille millions de milliards des parties de l’univers, il se serait de nouveau effondré avant qu’il ne puisse atteindre son état présent.
En faisant allusion à la loi de Hubble de l’expansion de l’univers, le célèbre astronome Robert Jastrow dit : « La loi de Hubble est l’une des plus grandes découvertes de la science : c’est une des principales histoires de la science en faveur de la Genèse. »
Ce siècle se termine avec un changement complet de la science, partant d’un univers qui a toujours existé pour finir en un univers ayant un commencement. Cela est confirmé par Hébreux 11 : 3 – « Par la foi, nous comprenons que l’univers a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles. »
Il y a une autre évidence fascinante, qui prouve que l’univers n’est pas éternel, mais qu’il a eu un commencement. Ceci est démontré par l’existence de certains atomes montrant que les éléments en eux-mêmes ne peuvent pas subsister de façon infinie ou éternelle. L’historien scientifique Owen Gingerich explique : « Si les atomes ne vieillissaient pas, alors la radioactivité de l’uranium et du thorium se changerait en plomb. Leur existence nous montre qu’ils furent créés pour un temps défini. »
En d’autres termes, les éléments radioactifs d’uranium sont continuellement en état de dégradation. Ces émissions radioactives se produisent constamment jusqu’à ce qu’au bout d’une longue période de temps elles se transforment en plomb. Ceci prouve que l’univers n’a pas pu toujours exister. Si cela était le cas il n’y aurait plus d’éléments radioactifs. Ils se seraient tous transformés en plomb il y a bien longtemps. Donc l’univers a obligatoirement un commencement.
L’astronome Allan Sandage qui est souvent considéré comme l’astronome le plus en avance a écrit – « Nous ne pouvons pas comprendre l’univers d’une façon claire sans en voir le surnaturel. »
Dans une branche similaire Albert Einstein, le célèbre physicien, a écrit – « L’harmonie dans la loi naturelle révèle une intelligence d’une telle supériorité, que lorsqu’on la compare avec les pensées et actions systématiques des êtres humains, c’est une réflexion complètement insignifiante. »
Quel est le but pour Dieu de créer l’étendue des cieux ? En Esaïe 45 : 18 nous lisons : « Car ainsi dit l’Eternel qui a créé les cieux, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, celui qui l’a établie, qui ne l’a pas créée pour être vide, qui l’a formée pour être habitée : Moi je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre. »
Le Seigneur créa les cieux et la terre pour qu’ils soient habités ! Remarquons qu’Esaïe au chapitre 40 et verset 22, fait ressortir cette même pensée – « Lui, qui est assis au-dessus du cercle de la terre, … qui étend les cieux comme une toile légère, et qui les déploie comme une tente pour y habiter. » Remarquons que Dieu étend les cieux comme une tente pour y habiter ! Ils ne furent pas créés en vain ! Ils furent créés pour que dans le futur, ils soient habités ! Cela inclut tous les cieux ! Tous ceux que l’on a imaginés contenus dans la taille d’un grain de sable tenu devant nous et l’ensemble des myriades de galaxies. L’univers que Dieu a créé contient 100 milliards de ces galaxies, chacune contenant 100 milliards d’étoiles, étendues sur plus de 20 milliards d’années lumière. Dieu appelle chaque étoile par son nom. Il les maîtrise parfaitement, afin de les avoir comme « une tente pour y habiter ».
Cela est exprimé dans le Psaume 102 : 15 – 18 où il est parlé du royaume – « Les nations craindront le nom de l’Eternel, et tous les rois de la terre, ta gloire. Quand l’Eternel bâtira Sion, il paraîtra dans sa gloire. Il aura égard à la prière du désolé, et il ne méprisera pas leur prière. Cela sera écrit pour la génération à venir ; et le peuple qui n’est pas encore créé louera l’Eternel » (selon Darby, trad.).
Remarquons que cela décrit le Royaume, lorsque toutes les nations craindront le nom du Seigneur et que les rois de la terre vénèreront la gloire de Dieu. Maintenant Dieu bâtit Sion.
Ensuite il nous est dit que cela sera écrit pour la génération à venir qui « n’est pas encore créée. » Remarquons qu’il n’est pas dit pour une génération à venir « qui n’est pas encore née ». Pas encore « créée » est l’idée dans l’hébreu (traduit par « créé » 49 fois dans l’Ancien Testament).
L’histoire de toute la période de la permission du mal et de l’épreuve du royaume est enregistrée pour que cela ne se reproduise plus. Lorsque d’autres êtres seront amenés à l’existence sur les milliards de planètes dans l’univers, ils pourront tirer profit de notre expérience, et même ressentir jusqu’à un certain point les conséquences de la désobéissance à Dieu subies par l’humanité.
Nous nous inclinons en humble adoration, nous conformant aux paroles du Psalmiste – Psaume 8 : 3, 4 – « Quand je regarde les cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as disposées : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? » Comme le Psalmiste, lorsque nous considérons l’étendue des cieux et que nous les comparons à notre être qui est de la poussière, nous pouvons nous demander comment Dieu peut-Il s’intéresser à moi, petit être insignifiant.
Chers Frères et sœurs, d’un côté il peut sembler que nous ne sommes rien comparés au vaste univers, mais d’un autre côté, l’univers que nous venons de considérer est plutôt insignifiant comparé à chacun d’entre nous en tant qu’individu. Les étoiles dans tout leur éclat sont magnifiques à regarder, immenses en taille, mais elles ne sont que de la matière inerte. Elles ne peuvent pas aimer, elles ne peuvent pas louer, elles ne peuvent pas honorer, elles n’ont pas d’esprit ni de corps pour servir leur créateur.
A quelle étoile Dieu pourrait-Il dire : « Mon fils donne-moi ton cœur ! » A quelle étoile Dieu pourrait-Il dire : « Celui qui vous touche, touche la prunelle de mon œil. » – (Zacharie 2 : 8). A quelle étoile Dieu pourrait-Il dire : « Ceci est mon repos pour toujours : je demeurerai ici, car je l’ai désiré. » Il ne le pourrait à aucune ; même si nous sommes petits en taille, ne nous sentons jamais sans importance. L’esprit de la Nouvelle Créature qui se développe en nous, si elle se développe bien, atteindra des sommets qui surpasseront l’univers entier.
C’est un merveilleux privilège auquel Dieu nous a appelés, celui de nous asseoir sur son Trône, de pouvoir bénir l’humanité et un grand nombre de créatures à venir pendant toute l’éternité.
Lorsque nous observons l’étendue de sa création, et que nous nous souvenons que Dieu a créé les cieux « comme une tente pour y demeurer », nous pouvons conclure que le but de ces milliards d’étoiles, est de procurer lumière et énergie pour la création d’êtres intelligents sur d’autres planètes semblables à la nôtre.
Dieu n’a pas eu besoin de créer l’univers ou de nous créer afin de maintenir son existence, mais Il Lui a plu de le faire. Ainsi nous reconnaissons que toute vie intelligente est une bénédiction, nous croyons qu’il a plu à Dieu de créer un nombre infini d’êtres intelligents pour qu’ils puissent également avoir l’expérience des bénédictions de la vie.
Ce que nous observons ce sont les soleils qui réchaufferont les cœurs des futurs enfants de Dieu, que nous aurons le privilège d’amener à la vie, si nous sommes fidèles. Mais savez-vous, que même s’il est magnifique de contempler les cieux, il y a de plus grands cieux encore, car nous lisons en Deutéronome 10 : 14 – « Voici, à l’Eternel, ton Dieu, appartiennent les cieux, et les cieux des cieux, la terre et tout ce qui est en elle. »
Les premiers cieux mentionnés dans ces versets s’appliquent aux cieux matériels que nous observons, la demeure à venir d’autres êtres charnels intelligents. Les Cieux des Cieux s’appliquent aux cieux plus hauts, aux cieux dans lesquels se trouvent le Trône de Dieu et de notre Seigneur Jésus, à la demeure de tous les êtres spirituels, à un ciel qui surpasse mille fois les cieux physiques.
La prochaine fois que vous aurez tendance à devenir un peu trop inquiets au sujet de petites choses insignifiantes, essayez de vous rappeler qu’elles sont vraiment insignifiantes, comparées à la lumière de l’éternité.
Essayez de penser à l’extraordinaire merveille que Dieu partage avec nous, à ses attributs glorieux et à son Plan plein d’amour, qui bénira non seulement un petit nombre, mais tout être qui a vécu, et qui continuera à travers l’éternité d’apporter le don de la vie à d’innombrables êtres dans cet univers sans fin, qui ne fut pas créé en vain, mais qui est « comme une tente pour y habiter. »