LES HUIT MALEDICTIONS

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Chers frères et soeurs, Que la paix soit avec vous ce matin.

Je pense au sermon de notre Seigneur prononcé à l’encontre des scribes et des pharisiens et rapporté dans le vingt-troisième chapitre de l’Evangile de Mat­thieu. Dans la réponse, qui résonne sévèrement, Jésus répète huit fois le mot ‘malheur’. En hébreu, le mot uti­lisé est très parlant : ‘Oj’. Il semble que Jésus parlait en hébreu. Les Apôtres nous ont transmis ces paroles en grec. Dans cette langue, le mot ‘malheur’ résonne d’une manière similaire : c’est le mot ‘uai’. C’est la transcription fidèle du mot hébreu. Les traducteurs de la Septante l’ont inventé et introduit dans le grec. Ce mot exprime simplement un cri de douleur ou de co­lère. C’est une expression claire d’une peine ressentie du fait d’un comportement qui aurait, forcément, des conséquences regrettables pour certains.

Citons les versets choisis du vingt-troisième chapi­tre de Matthieu :

1. Verset 13 : « Malheur à vous, scribes et phari­siens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mê­mes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. »

Combien est tragique l’état d’un homme qui, non seulement ne profite pas lui-même de certains privilè­ges merveilleux, mais qui, de plus, décourage les au­tres. La cause d’un tel comportement est principale­ment l’orgueil, un penchant à vouloir compliquer la Vé­rité divine au point de la représenter comme étant to­talement inaccessible aux hommes simples.

2. Verset 14 : « Malheur à vous, scribes et phari­siens hypocrites ! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. »

Les veuves sont des personnes qui sont dans la tristesse, dans l’incertitude ; il est très facile de profiter de leur religiosité naturelle. Il y a des gens sans scru­pules qui profitent de la bonté et de l’hospitalité des veuves. C’est avec facilité qu’ils exploitent la faiblesse et la peur de toute autre personne qui est dans la tris­tesse, et qui cherche le réconfort.

3. Verset 15 : « Malheur à vous, scribes et phari­siens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous. »

Le zèle exagéré dans la recherche de nouveaux membres pour leur secte, certains osent appeler cela annoncer la Vérité de Dieu. Il faut proclamer l’Evangile, mais il faut faire en même temps attention à ce que notre but ne soit pas de gagner de nouveaux étudiants [de la Bible, trad.], de nouveaux baptistes ou de nou­veaux témoins. Le but de la proclamation de la Vérité doit être de témoigner de la grandeur et de l’amour de Dieu.

4. Verset 16 : « Malheur à vous, conducteurs aveugles ! qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien ; mais, si quelqu’un jure par l’or du temple, il est engagé. »

Comme il est facile d’infléchir les commandements divins pour nos propres besoins ! Si nous voulons per­cevoir de l’or en cas de parjure d’un serment, nous exigerons que l’autre jure par “l’or du Temple”, alors que nous-mêmes nous jurons par le “Temple”, parce qu’il n’est pas nécessaire de racheter le Temple en cas de parjure.

(Ndlr : La personne qui, en cas parjure, percevait l’or qui avait été mis en gage lors de la conclusion d’un serment – comme par exemple l’Etat perçoit au­jourd’hui des taxes, des amendes ou autres droits – voyait d’un bon œil que d’autres prêtent serment sur l’or. Un serment sur le temple, en effet, ne donnait droit à rien, hormis la perte de l’honneur pour celui qui l’avait accompli. Un tel serment sur le temple ne l’intéressait donc pas et elle pouvait dire qu’un tel serment ne valait rien, bien que le Temple fût, bien entendu, une chose beaucoup plus précieuse que l’or. Mais si cette même personne était amenée à prêter serment, elle préférait le faire sur le Temple car, en cas de problèmes, cela ne lui coûtait rien, hormis la perte de sa crédibilité. Mais il est clair que, pour les pharisiens, l’argent était plus important que l’honneur.)

5. Verset 23 : « Malheur à vous, scribes et phari­siens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséri­corde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. »

Veiller à la réalisation de différentes règles extérieu­res de peu d’importance forme souvent un voile qui masque le manque de véritable piété. Les couples qui racontent publiquement et sans arrêt combien ils s’aiment, ont en réalité, très souvent, de véritables problèmes.

6. Verset 25 : « Malheur à vous, scribes et phari­siens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. »

L’homme devrait veiller en priorité sur la pureté inté­rieure, de laquelle sortira automatiquement une pureté extérieure. Ceux qui commencent le nettoyage moral par les affaires superficielles, comme les vêtements, ou la manière de s’exprimer, en général, ne parviennent pas à la véritable pureté divine.

7. Verset 27 : « Malheur à vous, scribes et phari­siens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. »

Un homme mauvais dont on remarque immédiate­ment les mauvaises intentions est préférable à un homme qui, en apparence, est tout à fait respectable, mais qui, en réalité, souhaite nous faire du mal. Lors­que nous savons que nous avons affaire à un malfai­teur, nous savons nous y préparer. La fausseté, ac­compagnée de l’orgueil, est la plus grande abomina­tion.

8. Versets 29 et 31 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, (…) Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophè­tes. »

Très souvent, une prise en compte inhabile de l’histoire mène à la répétition constante des mêmes erreurs. Quelqu’un pourrait dire, pourquoi dois-je demander pardon à Dieu et aux hommes pour les péchés des générations précédentes, je n’ai pourtant rien fait de pareil. De telles excuses historiques nous forcent à la réflexion, et très souvent nous évitent d’accomplir des actes mauvais qui ont déjà été commis autrefois.

Ce n’est que superficiellement que nous avons traité la pensée relative aux huit malheurs annoncés dans le sermon du Seigneur Jésus. Alors, quelqu’un pourrait demander, à juste titre, pourquoi n’avons-nous pas donné comme titre à notre étude « les huit mal­heurs », mais « les huit malédictions » ? Dans le sixième chapitre de l’Evangile de Luc, dans les versets 24 à 26, quatre fois apparaît le mot uai – ‘malheur’ comme opposé au mot ‘béni’. Bénis les humbles, mais malheur aux riches ; bénis les affamés, mais malheur aux rassasiés ; bénis les attristés mais malheur à ceux qui se réjouissent ; bénis les détestés, mais malheur à ceux qui sont populaires. Dans cet extrait, après le mot ‘malheur’, intervient le récit de l’état opposé à l’état béni. Nous nous posons donc la question : est-ce que les huit malheurs du vingt-troisième chapitre de l’Evangile de Matthieu décrivent des états opposés à des états bénis, et si oui, où trouvons-nous les états contraires à ces malheurs, c’est-à-dire le récit des qualités de coeur et d’esprit qui garantiraient à l’homme le bonheur et les bénédictions divines ?

Pourquoi donc recherchons-nous de tels états op­posés ? Le récit des malheurs ne nous suffirait-il pas pour éviter un comportement que Jésus réprimait ? A mon avis, il y a au moins trois bonnes raisons pour les­quelles il est utile de chercher un pôle positif pour ces conditions de cœur négatives. La première raison et la plus importante, c’est le récit fait en Luc, qui lie les malheurs aux bénédictions. La deuxième raison a une signification psychologique. Il n’est pas bon de n’étudier que des formes négatives de comportement, car de nature nous devenons alors trop critiques, et notre critique ne nous mène pas à des suggestions constructives. Nous savons ce qui est mal, mais nous ne savons pas indiquer le bon chemin à suivre. La troi­sième raison : il nous est plus facile de comprendre un problème, lorsque nous connaissons les traits oppo­sés. En géométrie, une ligne droite est déterminée par deux points. Les scientifiques ont prouvé que dans la lecture d’un texte, la première et la dernière lettre d’un mot ont un rôle très important. Les lettres du milieu peuvent être mélangées, et malgré cela, nous sommes capables de recomposer le texte sans difficulté. Lors des contacts avec les autres chrétiens, nous savons combien il leur est difficile de comprendre les desseins divins. Ils connaissent pourtant le début du plan de Dieu – la création de l’homme, mais ils n’en connais­sent pas la fin – le merveilleux Royaume de Dieu sur la terre. C’est la raison pour laquelle ils errent dans les voies sans issue des philosophies mondaines.

Où pouvons-nous donc chercher un pôle positif pour les huit malheurs, ou huit ‘malédictions’, rappor­tées dans la description de Luc que nous avons citée précédemment. L’opposé des ‘huit malédictions’ serait ‘huit bénédictions’. Je pense que nous connaissons tous les paroles de Jésus dans lesquelles Il cite huit états bénis. Ils sont inscrits également dans l’Evangile de Matthieu, dans le célèbre « sermon sur la monta­gne » qui forme, comme nous pourrions le dire, la constitution de son Royaume. Rappelons-nous ces huit bénédictions et comparons-les aux huit malheurs. Nous verrons si une telle présentation nous aidera à comprendre le sermon du Seigneur Jésus dirigé contre les pharisiens et les scribes.

Matthieu 5 : 3-10
Heureux
1. les pauvres en esprit
2. les affligés
3. les débonnaires
4. ceux qui ont faim et soif de la justice
5. les miséricordieux
6. ceux qui ont le coeur pur
7. ceux qui procurent la paix
8. ceux qui sont persécutés
Matthieu 23 : 13-32
Malheur à vous, parce que vous

1. fermez aux hommes le royaume des cieux
2. dévorez les maisons des veuves
3. courez la mer et la terre pour faire un prosélyte
4. dites: Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien
5. payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin
6. nettoyez le dehors de la coupe et du plat
7. ressemblez à des sépulcres blanchis
8. bâtissez les tombeaux des prophètes

En comparant rapidement ces deux listes, il nous est facile d’y remarquer les liens d’opposition. 1) Les simples en esprit, c’est-à-dire les humbles, sont oppo­sés à ceux qui méprisent les autres par orgueil, les considérant comme indignes d’entrer dans le Royaume des cieux. 2) Les affligés, ce sont les opposés de ceux qui exploitent la tristesse pour un gain honteux. 3) Les débonnaires s’opposent à ceux qui, bruyamment, pro­clament dans le monde entier la supériorité de leur propre idéologie. 4) Ceux qui ont faim et soif de justice sont mis en opposition par rapport à ceux qui savent adapter habilement cette même justice à leurs propres besoins. 5) Les miséricordieux constituent l’opposé de ceux qui donnent plus volontiers la dîme des plantes herbacées recueillies le long des chemins qu’ils n’aident les pauvres au moyen de leur richesse. 6) Ceux qui ont un coeur pur se dressent contre ceux qui nettoient superficiellement leurs plats. 7) Les faiseurs de paix s’opposent à ceux qui disent “paix”, bien qu’il n’y ait pas de paix (Ezéchiel 13 : 10), et qui sont sem­blables à un mur délabré enduit de chaux. 8) Les per­sécutés se dressent en face des persécuteurs.

Analysons sous cette lumière les bénédictions dé­coulant du sermon sur la montagne, afin d’y voir l’état opposé à celui que Jésus a réprimandé, considérant l’état moral des docteurs de la Loi et des pharisiens hypocrites.

1. Matthieu 5 : 3 : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! »

La pauvreté, qu’elle soit matérielle ou en esprit, est opposée à l’orgueil de la richesse qui ferme le Royaume de Dieu aux autres et à soi-même, et qui cache Dieu ainsi que la grandeur de son Royaume. Le pauvre en esprit remarquera dans chacun de ses pro­chains ses bonnes aptitudes et son utilité pour le Royaume.

2. Matthieu 5 : 4 : « Heureux les affligés, car ils se­ront consolés ! »

La tristesse est un état béni. Elle nous incite à la ré­flexion, elle nous rapproche de Dieu, elle allume le dé­sir de son Royaume. Nous passons tous des moments de tristesse. Profitons-en pour un développement spi­rituel. Ne profitons pas de la tristesse des autres pour nos buts égoïstes. Ne disons jamais, à un homme at­tristé, que ce qu’il subit est une punition pour ses pé­chés. Réconfortons plutôt les attristés.

3. Matthieu 5 : 5 : « Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! »

En prêchant l’Evangile, en parlant de la grandeur de Dieu, soyons débonnaires et humbles. Permettons plutôt au Saint Esprit de parler. Ce n’est que lorsque nous nous taisons qu’Il parle. Dans nos discussions bibliques, n’essayons pas de prouver, à tout prix, que la raison est de notre côté. La Vérité est une plante compliquée qui, parfois, prend rapidement de la hau­teur, et parfois il lui faut des années afin de prendre racine dans le coeur de l’homme.

4. Matthieu 5 : 6 : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! »

Cherchons dans notre comportement avant tout la justice. N’essayons pas de tromper Dieu, c’est impos­sible. Dieu voit la véritable justice du coeur, les désirs sincères de la justice. Pour Lui toutes les “astuces” lé­gales ne sont pas valables. Soyons sincères envers nous-mêmes ; est-ce que nous nous mesurons réelle­ment avec une mesure sévère et les autres avec une “mesure secouée” ? – Luc 6 : 38.

5. Matthieu 5 : 7 : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! »

La miséricorde, que ce soit dans notre appréciation du comportement des pécheurs, ou lorsque nous l’ex-primons matériellement, est quelque chose que nous devons aimer. « Et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la mi­séricorde. » (Michée 6 : 8). Nous ne pouvons pas rem­placer la miséricorde par des sacrifices insignifiants faits soi-disant pour Dieu. De telles pratiques voilent le vrai visage de la miséricorde.

6. Matthieu 5 : 8 : « Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu ! »

La pureté du coeur, et non celle d’un ustensile, d’un vêtement, de la maison ou de la langue, devrait être notre première priorité. Lorsque nous aurons le coeur pur, alors nos paroles seront belles et pures, nos vê­tements et nos demeures seront propres. Commen­çons toujours par le développement de la sainteté dans notre coeur, dans nos sentiments et nos pensées.

7. Matthieu 5 : 9 : « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! »

La paix est réellement une bonne disposition envers le prochain. Les “pactes de non agression” et les au­tres supports légaux ne la remplacent pas. La véritable paix s’appuie sur la réconciliation et la serviabilité. Tout autre moyen n’est que le plâtrage d’un mur délabré, qui dans tous les cas s’écroulera – (Ezéchiel 13 : 10) – ou le blanchiment d’un tombeau plein de saletés. Cher­chons la véritable réconciliation avec ceux avec qui nous avons un différend.

8. Matthieu 5 : 10, 11 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outra­gera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. »

Acceptons que l’on rit de nous et qu’on nous persé­cute plutôt que de devenir un jour dans notre vie les associés de ceux qui persécutent ou qui rient des au­tres. Lorsque nous souffrons pour la justice, lorsque l’on rit de nous à cause de notre conviction, réjouis­sons-nous. C’est un grand privilège que de souffrir ainsi, comme souffrirent les prophètes et notre Sei­gneur. Si nous sommes revêtus de la puissance de l’esprit, alors souvenons-nous que chaque personne qui porte la main sur nous, fait tout d’abord souffrir Dieu, et nous seulement après. Ne nous tracassons pas, Dieu sait tirer vengeance pour ces souffrances.

Pour finir, retournons encore un instant vers le ser­mon de notre Seigneur Jésus contre les scribes et les pharisiens. Les malheurs annoncés par Jésus se limi­tent à une seule tendance idéologique au sein de la religiosité de l’Israël de cette époque-là, tendance re­présentée par les scribes et les pharisiens hypocrites. Remarquons aussi que Jésus ne condamne pas tous les scribes et tous les pharisiens, mais uniquement les hypocrites, ceux qui sont en désaccord avec leur pro­pre enseignement. Nous sommes persuadés que, parmi les scribes et les pharisiens, il y en avait beaucoup qui ne méritaient pas les accusations de Jésus, comme par exemple Paul. Jésus condamnait par-dessus tout l’hypocrisie et tout ce qui est opposé à la droiture, la simplicité et l’humilité des idéaux du Royaume des cieux enseignés par Lui, mais aussi préparés depuis la création du monde et manifestés également dans les principes de la Loi donnée au Sinaï.

Nous entendons aussi, parfois, que le Seigneur dé­crit ici l’image d’une opposition entre la Chrétienté et le Judaïsme. C’est vrai, c’était un discours contre l’élite spirituelle d’Israël, mais les péchés qu’ils ont commis n’ont pas cessé avec la destruction du Temple. Les Chrétiens ont beaucoup appris des Juifs, mais égale­ment, malheureusement, des scribes et des pharisiens déloyaux. « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruc­tion, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! » – 1 Corinthiens 10 : 11, 12.

Le Seigneur souligne dans son sermon le contraste entre la sincérité et la fausseté, l’orgueil et l’humilité, les débonnaires et les hautains, ce qui nous touche tout autant. C’est ainsi que se dessine, dans l’enseignement du grand Maître de Nazareth, l’opposition entre la lumière et l’ombre, sans aucune nuance de gris. Alors décidons nous-mêmes, de quel coté de ce contour lumière-ombre nous préférons nous trouver.

Fr. D. K. – Vigy, le 17 avril 2006