L’ATTITUDE DU CHRÉTIEN DANS LES DEVOIRS DE LA VIE

Listen to this article

« Quant à l’activité, (ne soyez) pas paresseux, fervents en esprit, servant le Seigneur ». — (D.) Rom. 12 : 11.

Le mot activité ou affaire a une très large signification. Quoi que ce soit que nous fassions, faisons-le pour Dieu, ou, quelles que soient les choses que nous faisons, nous devons les faire toutes ensemble pour le Seigneur. Pour le chrétien, la principale affaire de sa vie est de glorifier Dieu! de le servir, que tout soit dirigé par le Seigneur son principal travail aussi est de servir les frères, servir la vérité, servir tous les hommes autant qu’il en a l’occasion, comme il est dit « Pratiquons le bien envers tous et surtout envers les frères en la foi » (Gal. 6 :10). Ce ne serait pas bien par exemple, pour nous, de dire, ne soyez pas paresseux dans un commerce de tabac ou de liqueurs, car nous ne devons nous occuper que d’affaires, de choses que nous croyons avoir l’approbation du Seigneur.

L’expression, ne soyez pas paresseux équivaut à celle-ci, ne soyez pas indolents. La pensée de l’apôtre est que, tout ce qui doit être fait, doit être fait avec l’attention la plus active, la plus intelligente par celui qui a le privilège d’avoir un devoir devant lui. Tout ce qui mérite d’être fait, mérite d’être bien fait, avec zèle. La pensée de l’apôtre est aussi que nous devons tout premièrement considérer si nos affaires, notre commerce est honorable, ensuite, s’il l’est, nous devons l’accomplir fidèlement. Que notre travail soit fait pour gagner l’argent nécessaire à notre famille ou que notre travail soit l’œuvre du Seigneur, nous devons poursuivre nos affaires avec énergie et avec l’appréciation du privilège de le faire « pour le Seigneur ». Nous ne devons être ni paresseux ni négligents.

Il est nécessaire de pourvoir à nos besoins temporels. Combien de temps nous devons dépenser à cela est une chose à considérer nous-mêmes. Si nous nous sommes consacrés au Seigneur, notre vie est à son service et le meilleur que nous puissions donner est très peu de chose. Nous devons considérer comment « racheter le temps », comment en prendre le plus sur les affaires de cette vie (autant qu’il est possible et raisonnable), cela afin d’en consacrer le plus que nous pouvons au service spécial de la vérité. Cela ne veut pas dire que nous devions laisser nos familles dépendre des autres. Nous devons prendre soin de nos propres intérêts. Nous ne devons pas nous surcharger, mais nous devons avoir soin de ceux qui dépendent de nous. Pour ce qui est de nos propres besoins, ayant la nourriture et le vêtement, cela nous suffit, nous devons nous en contenter et ne pas désirer d’accumuler pour une longue période.

Le mot fervent signifie très chaud, bouillant. La pensée que l’apôtre donne est que, quoi que nous fassions nous devons le faire de tout notre cœur, de tout notre pouvoir, comme pour le Seigneur. Celui qui fait tout négligemment, prend des habitudes de paresse qu’il conserve pendant toute sa vie. Tout ce que nous faisons, nous devons le faire avec zèle, avec ardeur. Nous sommes au Seigneur et quelles que soient nos affaires, ce sont les siennes. Si nous sommes énergiques, cela plaira au Seigneur. Si quelqu’un a un commerce qui est contre sa conscience, il doit l’abandonner et en prendre un dans lequel il pourra faire quelque bien dans le monde.

Ne vous chargez pas d’un fardeau de soucis

Les enfants de Dieu ne doivent pas se tourmenter, être chargés de soucis pour ce qui regarde le lendemain. Les Ecritures disent cependant que nous devons être prévoyants et soigneux, mettant de côté, gardant une réserve pour pouvoir aider nos voisins, nos amis lorsqu’ils sont dans le besoin. L’argent mis de côté représente autant de jours de labeur sauvés. Nous ne devons pas employer toutes nos ressources pour les besoin du présent, mais nous devons exercer un contrôle sur nous-mêmes afin d’obtenir un bon résultat pour l’avenir. Cette règle s’appliquera pour la nourriture et le vêtement. Si notre réserve est petite, nous ne devons pas nous faire de souci pour acheter un vêtement de plus ; si nous l’avions, il pourrait nous être volé. Si nous acceptons la vérité, nous ne devons pas nous demander ce que nous ferions si nos voisins et nos amis se tournaient contre nous, ce que nous ferions si nous perdions notre réputation à cause de la vérité. Nous devons laisser toutes ces choses entre les mains du Seigneur. Si nous avons besoin de persécutions, nous espérons que le Seigneur en laissera venir sur nous. Si en quelque sens, il veut que la vérité nous coûte quelque chose, nous devons être contents. « Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés ». — 2 Tim. 3 :12.

D’un autre côté, le Seigneur ne veut pas que nous nous avancions dans la vie négligemment, sans nous inquiéter si les choses vont bien ou mal. Nous devons penser aux choses du jour, quelles sont nos responsabilités, quels sont les soucis d’aujourd’hui. Comme l’Ecriture nous dit, nous ne devons pas être paresseux, mais avoir du zèle. Nous devons être fervents d’esprit, servant le Seigneur. Nous devons avoir beaucoup de zèle. Nous ne devons pas nous tourmenter pour les choses qui pourraient arriver demain, mais nous devons avoir la foi que Dieu sera avec nous demain et qu’il nous donnera la grâce suffisante quand les choses arriveront. Si le peuple du Seigneur vit étant fidèle, il aura assez à penser pour chaque jour. Les fidèles n’ont pas besoin de se tourmenter à l’avance pour le lendemain. Nous aurons assez à faire si nous mettons toute notre attention aux difficultés du présent; allons, alors, à chaque instant au trône de grâce afin d’obtenir miséricorde, force et secours pour aujourd’hui.

Notre Seigneur nous dit que si la principale pensée de nos cœurs est pour son service, pour notre croissance dans la justice, pour la possession du royaume que Dieu a promis à ceux qui l’aiment alors nous n’avons pas besoin de nous inquiéter pour les choses de l’avenir. Comme disciples, nous aurons assez d’épreuves et de tribulations jour après jour; si nous cherchons à suivre « le chemin étroit », nous aurons besoin de nous reposer sur le bras de l’Epoux. A chaque jour suffit sa peine, et, béni soit Dieu nous avons aussi la promesse que sa grâce nous suffit journellement.

Ceux qui sont les consacrés de Dieu ont le plus grand privilège, celui de servir le Seigneur. Le Seigneur considère pour voir à quel degré nous avons la volonté de sacrifier les choses terrestres, l’approbation terrestre afin d’avoir son approbation et d’entendre son : «C’est bien »

Que tous ceux qui veulent courir dans la lice avec succès fassent attention à leur zèle et à leur activité dans l’œuvre du Seigneur. Si nous enfouissons notre talent ou nos talents sous un fardeau de soucis terrestres, ou de choses encombrantes, que nous pourrions éviter ou mettre de côté, si nous les enfouissons sous des ambitions terrestres pour nous-mêmes ou pour notre famille que ce soit en perdant notre temps consacré à Dieu pour la science, la philosophie, la musique ou les arts, que ce soit en le perdant à faire du commerce, en le perdant en politique ou dans les plaisirs, en caressant l’orgueil ou nos appétits, alors comme des serviteurs inutiles nous irons tôt ou tard « dans les ténèbres du dehors ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *