ENSEIGNEMENT DE LA VIE DE SAMSON

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Leçon tirée du Livre des Juges 16 : 21-31

Texte d’or : « Fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante… Eph. 6 : 10.

Beaucoup s’étonnent de voir que trois chapitres soient destinés à l’histoire de Samson, l’homme célèbre, fort, ingénieux, débonnaire. Il semble plus étonnant encore à certains d’entre nous, que son nom apparaisse sur la liste des héros fidèles énumérés par l’Apôtre Paul dans son Epitre aux Hébreux, chapitre onze. Le nom de Samson y apparaît à côté de ceux d’Abraham, de David, de Gédéon et d’autres « qui par la foi vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions ». La Bible ne mentionne aucun autre homme de caractère semblable; Samson n’a pas d’égal parmi les héros bibliques. Le Docteur Lang remarque à son égard: « Son sarcasme, ses railleries à l’adresse de ses ennemis, les preuves extraordinaires de sa vigueur… tout est noté en détail. C’est une histoire étonnante, attendrissante, qui nous fait parfois sourire et parfois pleurer. Par certains détails elle nous semble très amusante ou très triste — pleine d’ingéniosité mais aussi de naïveté; remplie de force mais aussi de faiblesse; c’est une aventure surprenante, aboutissant à une épouvantable tragédie ».

Quand on n’analyse pas correctement les paroles de vérité et que insuffisamment familier avec les Ecritures Saintes, on n’établit pas de différence entre les diverses dispensations ou époques, on se fait illusion si l’on considère Samson comme un enfant de Dieu et qu’on le regarde dans le cadre des enseignements de Jésus et de ses Apôtres. Le calme, la douceur, la patience, l’endurance, la bonté fraternelle et l’amour, Samson possédait assurément ces qualités dans une certaine mesure, comme n’importe qui. Mais il est très clair par ailleurs qu’il n’a pas été oint du Saint Esprit. Il n’était pas un enfant de Dieu, au même titre que Jésus et ses imitateurs. Cette restriction est valable aussi, visiblement, pour tous les Dignitaires de l’Ancien Testament. Ils n’entrevirent pas les grands principes exposés et réglant l’Age Evangélique. Ceux-là n’ont pas été conviés au Haut Appel, au changement de la nature terrestre à la nature céleste et divine. Ils n’ont pas été oints pour devenir de Nouvelles Créatures en Jésus Christ. Le temps n’était pas encore arrivé. Christ qui devait ouvrir le chemin étroit n’était pas encore venu. Le sacrifice assurant la réconciliation n’avait pas encore été offert. De ce fait, personne ne pouvait s’approcher du Père au titre de fils, ni même participer de l’onction du Saint Esprit. En ce temps là, les plus dignes des Humains ne pouvaient qu’être appelés « serviteurs de Dieu ». Moïse fut fidèle dans toute sa maison, Samson et les autres appartenaient à cette maison de serviteurs. Il ne faut pas voir en Samson un modèle à imiter ni donner sa vie en exemple à nos enfants ou autres. Il suffit de le placer dans le Plan de Dieu dans le cadre que lui attribuent les Ecritures Saintes. Alors, sa vie, ses actes apparaissent plus clairs et cessent de devenir des sujets d’interrogation.

La Mission de Samson

Les parents de Samson adoraient Dieu, autant qu’il était possible en ce temps-là. Ils croyaient en Dieu, espéraient en Lui, et désiraient que leur fils fut employé par Dieu d’une certaine manière. S’ils avaient tous trois vécu pendant l’Age Evangélique, avec toute sa lumière et ses privilèges, ils seraient certainement membres de l’Eglise à l’ordre le plus élevé.

La vocation spéciale de Samson à Dieu reposait sur le vœu de Naziréat exposé dans Nombres 6: 2-6. Par ce vœu, un homme s’engageait: 1) à s’abstenir complètement de vin et de boisson enivrante; 2) à laisser croître librement ses cheveux et 3) à ne pas s’approcher d’un mort pendant toute la durée de son vœu. Nombreux sont ceux qui ont prononcé ce vœu pour un temps limité, mais Samson, Samuel et Jean-Baptiste ont été nazir toute leur vie. Il est bon de remarquer ici que pendant toutes les vicissitudes de sa carrière, la Bible ne signale aucune rupture de son vœu. Le fait qu’il ait observé intégralement ce vœu prouve sa foi et sa croyance en Dieu — preuve qu’il était considéré par Dieu. A cet égard, au moins, Samson fut un vainqueur de très haute lutte. Les vainqueurs de l’Age Evangélique, qui ont accepté les vœux de la croix et imitent Jésus sur le chemin étroit, estiment sûrement la fidélité de Samson à son vœu. Si nous accomplissons nos vœux avec la même fidélité, nous pouvons être sûrs d’obtenir une place dans le Royaume Céleste.

Nous avons remarqué que Samson avait été consacré à Dieu, lorsqu’il était encore enfant. Nous avons remarqué aussi que l’Eternel avait admis cette consécration en relation avec le vœu de Naziréat. Il ne faut pas, pour cette raison, conclure que Notre Seigneur fut Naziréen, ce serait une erreur. Au contraire, il faut distinguer nettement les deux termes: Nazaréen (habitant de Nazareth) et Naziréen (personne ayant accompli le vœu de Naziréat). Notre Seigneur était nazaréen puisque domicilié à Nazareth, mais il n’a jamais prononcé le vœu de Naziréat décrit ci-dessus et ne pouvait par conséquent pas l’être.

Les Ecritures Saintes établissent que Dieu a employé Samson à son service. On peut se demander de quelle façon Dieu pouvait l’utiliser? Quel service Samson aurait-il à accomplir? A-t-il été envoyé proclamer l’Evangile ? Non! Ce n’était pas encore le moment. Le message de l’Evangile ne pouvait être dévoilé tant que le Rédempteur n’était pas venu. C’est pour cela que l’Ecriture Sainte dit que Christ a mis en évidence la vie d’une part et l’immortalité d’autre part: La vie Eternelle pour ceux qui éventuellement accepteront la bonté de Dieu en Christ et seront, par Lui, relevés à la perfection humaine, et l’immortalité, pour une classe d’Appelés au cours de l’Age Evangélique, qui suivent le chemin de la justice, étroit et difficile, qui témoignent de leur obéissance en rejetant tout fardeau, et qui courent avec persévérance dans la voie qui leur est proposée. L’immortalité ainsi que la gloire et l’honneur seront un don particulier de Dieu aux vainqueurs. Ces choses-là étaient inaccessibles aux Juifs et aux païens contemporains de Samson. Pour cette raison il n’y avait ni message, ni messager de la grâce et de la Vérité comme aujourd’hui. Néanmoins, Dieu avait une certaine œuvre à accomplir en ces jours-là et Il se servait de Samson comme instrument, ainsi que nous allons le voir bientôt.

Après leur installation en Palestine, les Israélites n’avaient pas fait preuve de constance dans leur culte à Dieu. La promesse faite à Abraham, et selon laquelle Dieu envisagerait de bénir, par leur peuple, et sous la conduite du Messie, toutes les nations de la terre ne les préoccupaient pas tellement. Lorsque l’incrédulité et l’idolâtrie se furent introduites en Israël, Dieu permit que ce peuple fut opprimé par les nations voisines. En ce temps-là, les Philistins, avec la permission divine, vainquirent les Israélites, les assujettirent à une sorte d’esclavage, pillant tout sauf les outils les plus primitifs, et les privant des forgerons qui fabriquaient aussi des épées, des lances et autres outils de guerre. Ainsi, les Israélites étaient sans défense face aux Philistins armés jusqu’aux dents. Malgré ce que cet esclavage pouvait leur apprendre ils perdaient courage et sombraient dans l’apathie.

Connaissant leur situation, Dieu prépara leur salut. Il se servit de Samson et en fit la cheville ouvrière de son action pour éveiller le patriotisme et l’espérance de son peuple. Dans une certaine mesure il paralyserait la puissance des Philistins.

Ainsi, les Israélites pourraient, petit à petit, se libérer et se tourner vers Dieu, implorant un salut qu’Il était prêt à leur accorder s’ils revenaient vers Lui. La force physique exceptionnelle de Samson, était liée à son vœu de Naziréat et devait faire connaître que la Puissance Divine était toujours la plus forte. Ils pouvaient se rendre compte que Dieu est capable de prendre soin de ceux qui se mettent de son côté et peut vraiment leur donner la force de vaincre leurs ennemis. On peut affirmer à coup sûr, que si les Israélites étaient demeurés fidèles à 1’Eternel, ils seraient devenus un peuple tout préparé à recevoir leur Messie, le réalisateur du programme et du Grand Salut Divin. Mais ils ne s’instruisaient que très lentement.

Samson jugeait Israël au sens propre et primitif du terme « juger » qui ne veut pas dire «verdict» mais qui s’occupe à rétablir les droits de la justice. Il jugeait Israël, c’est-à-dire qu’il songeait à dégager ce peuple des maux que lui infligeaient les ennemis. Samson était un héros, non par amour du combat, mais par patriotisme. Il croyait à l’Alliance scellée par le serment divin. Il espérait que son peuple serait délivré de ses ennemis, qu’il serait élevé comme nation de Dieu pour devenir une puissance dont le Créateur se servirait pour bénir toutes les autres nations de la terre. Il s’opposait donc à tout ce qui était contre Israël; et puisque c’étaient les Philistins qui oppressaient Son peuple, il emploierait contre eux toute son énergie. La prospérité des Philistins leur venait surtout des champs fertiles étendus entre les montagnes de Judée et la mer Méditerranée. Pour menacer cette prospérité, Samson eut recours à un moyen assez original. Il incendia les champs de blé dont les Philistins étaient seuls à tirer profit. Ce n’était pas seulement une mauvaise plaisanterie bien que la méthode employée fût spéciale et étonnante. Samson ressemblait à un général sur le champ de bataille. A lui seul il était l’infanterie, la cavalerie, et l’artillerie. Il utilisait tous les moyens disponibles pour réduire les forces des oppresseurs, et libérer son Peuple. C’est dans ce sens que Samson jugeait les tyrans: il les punissait, les détruisait et en même temps, contribuait à la libération de ceux de sa nation.

Les Israélites avaient une mentalité d’esclaves passifs. Au lieu de coopérer avec Samson et de regarder aux promesses divines qui leur assuraient la possession de la Palestine et la défaite de leurs ennemis, ils tremblaient devant les Philistins et croyaient si peu en Dieu qu’ils auraient volontiers livré Samson. C’est d’ailleurs ce qu’ils firent après l’avoir lié. Samson se laissa faire sachant qu’il était capable de rompre ses liens et de battre tous ceux qui croyaient l’avoir en leur pouvoir. Il réussit. Quelle grande leçon il y avait là pour les cœurs opprimés qui pouvaient se fortifier, accepter les promesses divines et s’y rallier. Les Israélites étaient déjà établis sur ces terres depuis très longtemps, mais ils ne les avaient pas encore conquises vraiment à cause de leur incrédulité. Pourtant avec une foi profonde, l’un d’entre eux aurait pu poursuivre un millier d’ennemis, et deux d’entre eux auraient pu en mettre en fuite une dizaine de milliers.

Lorsqu’on considère le zèle de Samson pour Dieu et son peuple, lorsque on se souvient de sa fidélité à son vœu de Naziréat, de sa force herculienne, qui le rendit capable de lutter contre une multitude d’ennemis, et d’en tuer environ un millier, sans autre arme qu’une mâchoire d’âne, sa perte réussie par une femme peut nous laisser rêveurs. Les Philistins organisèrent savamment la capture de leur illustre ennemi. Ils choisirent un appât : Dalila, une très belle femme. L’homme, si fort par ailleurs, se révéla faible cette fois.

Là encore, nous — Israël spirituel — trouvons une bonne leçon. Nous devrions comprendre, nous aussi que notre grand adversaire sera très attentif. Il dressera des embuscades et imaginera des pièges propres à faire tomber les fidèles soldats de la croix. Si l’on voulait comparer la tentation de Samson à celle du Corps de Christ, on apprendrait qu’il faut avant tout se méfier de tout ce que l’adversaire et l’Eglise nominale peuvent nous faire paraître agréable. N’oublions pas que cette même église est appelée « femme » et même « femme impudique » par les Saintes Ecritures.

Quand Samson posa imprudemment sa tête sur les genoux de Dalila, son abondante chevelure fut rasée. Son vœu, par là même rompu, sa force l’abandonna. De même, ceux qui sont forts dans le Seigneur — ceux qui puisent leur force dans la fidélité à leur vœu de consécration en tant que disciples de Jésus — se trouvent en danger s’ils s’assoupissent sur les genoux de la Dalila actuelle : le Cléricalisme. La somnolence, l’envie de se reposer du travail, du sacrifice de soi et de leur vœu, le sommeil même, peuvent être leur lot. Celui qui se laisse gagner par un tel esprit, perd la force qu’il avait en Christ.

Est-il possible de comparer certaines épreuves de Samson à celles de l’Eglise de Christ ? Rappelons-nous l’énergie de l’Eglise primitive et les victoires qu’elle a obtenues au Nom du Seigneur et par sa force. Voyons aussi comment l’adversaire a piégé et tenté l’Eglise, et pendant combien de temps, ceux qui avaient promis fidélité à Dieu et à sa cause, ont sombré dans le sommeil et la mondanité. Voyons encore comment la puissance du message évangélique s’est atténuée dans l’obscurité du Moyen-âge. Voyons comment les yeux de la compréhension chez les chrétiens ont été crevés, tout comme ceux de Samson. Voyons enfin que, même depuis la Réformation, l’Eglise se trouve manipulée par l’adversaire, esclave du Cléricalisme et du monde — de même que Samson était l’esclave des Philistins. Rappelons-nous encore que Samson fut attelé comme un cheval à la meule pour préparer la farine des Philistins. Ainsi, l’Eglise, durant son « aveuglement », a moulu, préparé une certaine nourriture pour un grand nombre d’humains.

La mort de Samson

C’est ici précisément que commence notre leçon. Les Philistins s’assemblèrent pour se réjouir et offrir un grand sacrifice à Dagon, leur dieu, à qui ils attribuaient leur succès guerriers non seulement contre les Israélites, mais aussi en mer, contre les Sydoniens et les Egyptiens. Samson était justement prisonnier à Gaza, ville importante dans le temple de laquelle devait commencer la cérémonie. Au cours de la fête, ils amenèrent Samson afin de prouver au public que Dagon, leur dieu, était plus puissant que ses ennemis. Ils obligèrent celui qui tua des milliers de leurs hommes d’armes, à chanter, à jouer d’un instrument, à danser devant eux. A la suite de cette scène tragicomique qui amusait les Philistins railleurs, ils placèrent Samson entre les deux colonnes principales sur lesquelles reposait entièrement la maison. De là, il pouvait être vu par les milliers de participants qui se trouvaient dans l’enceinte du temple, ainsi que par trois mille personnes environ massées sur le toit. Ces hommes et ces femmes étaient tous des dignitaires importants de la noblesse philistinienne.

Samson n’avait pas renié son attachement à l’Eternel. Il souhaita encore vivement servir Dieu et son peuple. Il invoqua l’Eternel afin que sa vie pût être offerte en sacrifice et servir la cause divine. Il souhaitait détruire tous ces hauts représentants des Philistins ; et espérait qu’ainsi, les Israélites y verraient plus clair, s’animeraient d’un plus grand courage pour gagner leur délivrance. Il plut à Dieu d’entendre la prière de Samson. Celui-ci pesant de toutes ses forces avec toutes celles que l’Eternel daigna lui accorder, se pencha fortement sur les deux colonnes maîtresses du temple et la maison s’écroula avec fracas. Les trois mille personnes et les matériaux de construction jouèrent, pour l’heure, le rôle d’exécuteurs.

C’était comme s’ils constituaient l’artillerie de Samson en action contre ses ennemis, contre les ennemis de Dieu et de son plan de soutien à Israël.

Les édifices modernes sont très différents des anciens sur de nombreux points. Dans notre conception moderne, l’authenticité d’un tel récit peut apparaître contestable. Cependant certains détails historiques correspondent à cela. Pline dépeint deux théâtres romains, construits en bois par L. Curio, si grands qu’ils pouvaient contenir tous les habitants de Rome et pourtant ne s’appuyaient que sur une seule colonne. La rupture de celle-ci, aurait entraîné un massacre plus considérable que ne l’a été la bataille de Cannes. (C’était une ancienne ville d’Italie, où en 216 avant Jésus Christ, l’armée de Carthage, sous la conduite d’Hannibal détruisit toute une armée romaine).

Nous avons déjà remarqué une certaine analogie entre les épreuves de Samson et l’histoire de l’Eglise durant l’Age Evangélique. Essayons donc de pousser la comparaison plus loin et voyons si la mort de Samson et ses conséquences peuvent illustrer la fin de l’Age Evangélique, l’accomplissement du sacrifice de l’Eglise et les résultats pour le monde. Il est difficile et nous le comprenons bien, d’interpréter des prophéties et des symboles qui ne sont pas encore accomplis. Pourtant, certains récits bibliques concernant l’avenir, ressemblent à de nombreux points de vue à l’image qui nous est donnée de la vie de Samson. N’avons-nous pas atteint le moment, où le Peuple de Dieu reçoit une partie de la force qui animait l’Eglise primitive ? Ne sommes-nous pas parvenus au temps où les Sages de ce monde festoient, se réjouissent, adorent leur dieu « Evolution » et se moquent, dans leurs critiques, des vrais Israélites, de leur espérance et de leurs témoignages ? Ne sommes-nous pas assez proches du temps où les fidèles du Seigneur, de même que les principes de la Parole de Dieu sont exposés aux railleries de ces mêmes Sages ? Et ne sommes-nous pas parvenus au temps où certains fidèles sont prêts à concentrer tous leurs efforts pour travailler avec empressement, colporter, visiter en tant que frères pèlerins pour ébranler les piliers qui maintiennent les religions et leurs clergés dans l’erreur ? Le destin de l’Eglise, c’est de mourir — mourir en sacrifice, au service de la Vérité — en donnant sa vie pour les frères, les vrais Israélites, et les aider à s’affranchir de la servitude en ce monde. La force qui nous pousse à agir réside dans notre foi à la promesse faite à Abraham, dans notre confiance en Dieu et dans le vœu que nous avons prononcé de ne faire que Sa volonté. Les Ecritures Saintes démontrent qu’avec la mort des derniers membres de l’Eglise — Corps de Christ — arrivera la chute des religions et du système actuel des puissances du monde. Ceci préparera d’ailleurs l’humanité à accepter le merveilleux royaume du Fils de Dieu. Mais parallèlement, ce sera aussi un temps de détresse pour les grands et puissants chefs de ce monde.

Notre texte d’or : « Fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa force toute puissante ». Nous avons-là un encouragement qui s’applique au Peuple de Dieu, quel que soit le temps où il vit, quelques que soient ses conditions et ses circonstances. Ces mots pouvaient être appliqués à Samson, en son temps, c’est-à-dire à un humain, charnel et serviteur de Dieu, mais aussi à nous, actuellement, c’est-à-dire aux nouvelles créatures en Jésus Christ, à des serviteurs et fils du Très Haut. Regardons en arrière, à Samson et à d’autres dignitaires énumérés par l’Apôtre. Remarquons que le secret de leur force de caractère, de la force qui leur permettait de supporter et vaincre beaucoup de difficultés, résidait dans leur foi en Dieu et dans ses promesses.

Il doit en être de même chez nous, Il y a lieu cependant de distinguer la foi de la crédulité. Cette dernière peut communiquer à l’esprit une certaine énergie, qui n’est pas durable, tandis que la première est une force qui vient de Dieu, et nous rend capables de supporter toutes les difficultés, comme de bons soldats de Notre Seigneur Jésus Christ, comme des soldats de la Croix et de la Justice contre le péché, l’erreur et l’illégalité ainsi que les viles ruses de l’adversaire qui cherche par tous les moyens à nous séduire, à séduire le monde, à dénaturer le Caractère Divin par des enseignements diaboliques, élaborés pendant le Moyen Age.

La Providence divine a permis que nos yeux soient toujours plus ouverts selon la prière de l’Apôtre « Je fléchis les genoux devant le Père afin que… vous puissiez comprendre avec tous les Saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu ». — Eph. 3 18-19.

Il est donc très important pour nous, non seulement de croire, mais aussi de croire en la Vérité. Notre Rédempteur priait ainsi « Sanctifie-les par ta Vérité ta Parole est la Vérité » et les Ecritures Saintes nous disent aussi que, certains, n’ayant pas un amour assez profond pour la Vérité, sont délaissés par le Seigneur pour avoir foi au mensonge. Comme conséquence de cette croyance au mensonge, ils connaissent un état de cœur condamnable et sont considérés comme indignes de figurer parmi les Elus.

Respectons donc la Parole de Dieu plus que tout autre message, apprécions même Sa Parole et Son Plan plus que nos propres prédilections et compréhensions. Ainsi nous serons prêts à acquérir la Vérité à tout prix et à ne jamais l’abandonner. En faisant ainsi nous serons agréables à Dieu et nous serons préservés dans sa force toute puissante jusqu’à ce que nos épreuves soient terminées et qu’il nous dise Assez, va plus loin, entre dans la joie de ton Maître.

W.T. 4087