JERUSALEM. Notre mère à tous.

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QUESTION : (1913) Dans le texte, « la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère » (Gal. 4 : 26), quels sont ceux qui ont le droit de dire « notre mère » et comment la Jérusalem spirituelle est-elle notre mère ?

REPONSE : L’apôtre se sert ici d’une manière de parler courante dans les Ecritures et d’après laquelle on désigne une ville comme la mère de ses habitants, ainsi l’on trouve, « fille de Jérusalem », « fille de Sion », « Sodome et ses filles », etc. Ceux qui ont le droit de dire, « notre mère », sont les saints de Dieu. Les saints ont droit de bourgeoisie dans les cieux, dans la Jérusalem céleste qui ne sera pas érigée avant la première résurrection. Nous regardons au-devant de nous avec les yeux de la foi et nous parlons de la nouvelle condition qui nous est promise et de notre droit de bourgeoisie qui fait partie de cette nouvelle condition.

L’Eglise se développe sous la même alliance mère que Christ, car nous sommes ses membres. Son alliance fut une alliance de sacrifice. « Rassemblez-moi mes fidèles, qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice » (Ps. 50 : 5). Jésus-Christ homme fit une alliance avec le Père ; par cette alliance, il fit le sacrifice de sa chair, de sa nature terrestre. Comme récompense de ce sacrifice, le Père le transforma en une nouvelle créature, de nature divine, « au-dessus des anges », l’établissant comme le grand Messie qui doit bénir le monde.

Accomplissant les plans de son Père, notre Seigneur impute ses mérites à tous ceux qui suivent maintenant son exemple et qui marchent sur ses traces en accomplissant la même alliance de sacrifice. Si ces derniers sont fidèles, ils auront part à la grande oeuvre que doit accomplir le Messie en bénissant le monde ; ils formeront la nouvelle Jérusalem, le Royaume millénaire. Nous sommes ses enfants par la foi, déjà maintenant ; notre droit de bourgeoisie est dans les cieux.

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