L’homme, corps, âme et esprit.

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Question: Quelle différence y a-t-il entre l’âme et l’esprit?

Réponse: L’orthodoxie en général enseigne que l’homme possède une âme immortelle qui, comme un deuxième être, peut vivre indépendamment du corps, d’où on a fait découler la survivance après la mort, le bien fondé de la croyance aux revenants, le purgatoire entre la mort et la résurrection, l’enfer de feu et les impitoyables tourments éternels. Un évangéliste de Berne, dans une brochure, a même en publié que l’homme se composait de 4 personnes, la chair, l’âme, l’esprit et le corps-nerfs. Vraie aberration de la nature, de la raison et des Ecritures saintes qui disent que l’homme n’est qu’une seule personne et n’est dans aucun sens immortel, que Dieu ou la nature divine seule possède cette qualité innée de vie inhérente qui ne peut être détruite.

L’homme se compose de corps, âme et esprit: Le corps c’est la matière — chair, sang et os — qu’on voit et qu’on peut toucher et qui tombe en poussière sitôt que l’esprit de vie, le souffle de Dieu cesse de l’animer. L’âme c’est la vie dans le sang: c’est à dire quand l’esprit de vie, le souffle de Dieu l’anime, le pé­nètre; la matière, l’homme, non pas reçoit en lui (ou a reçu) une âme immortelle, comme on le croit communé­ment, mais il devient une âme -vivante; — l’âme c’est l’être, la personne, l’individualité, le moi, l’identité, c’est ce qui ressuscite lors du relèvement. L’Ecriture, pour cette raison, ne parle pas de la résurrection du corps, de la chair, mais du réveil ou de la résurrection des morts, de la personne, de l’être.

C’est ce souffle de vie que Dieu souffla dans les na­rines de l’homme — fait de poussière du sol — qui fit de l’homme un être animé ou une âme vivante et qui est traduit et appelé parfois l’esprit. Le même mot hé­breu est employé pour les animaux comme pour l’homme:

«Tout ce qui existait sur la terre sèche, tout ce qui avait souffle de vie dans les narines mourut» lors du déluge (Gen. 7 : 22). Mais l’homme est différencié de l’animal en ce qu’il est créé à l’image de Dieu, avec des facultés mentales et morales semblables aux êtres célestes. Quant à une vie éternelle ou continue en soi, l’homme n’en a pas plus que l’animal et meurt tout à fait après une vie de quelque durée.

Il y a cependant une différence entre l’homme ani­mal, naturel, et l’homme spirituel engendré de l’Esprit saint, qui par la même, comme “nouvelle créature”, a les arrhes de l’Esprit de Dieu en lui. C’est ce que le chrétien mourant confie au Seigneur et qui lui donne l’assurance de la vie éternelle.

L’esprit ou le souffle de l’homme retournant à Dieu qui l’a donné (Eccl. 12 : 7), est auprès de Dieu le sou­venir, la conservation de l’identité de chacun dès la mort pour le matin du réveil; c’est dans ce sens que tous vivent auprès de Dieu.

Jésus-Christ par la grâce de Dieu a goûté la mort pour tous (Hébr. 2: 9) et partant tous revivront pendant le Millénium pour avoir l’occasion d’atteindre la vie parfaite, d’être restaurés dans l’existence éternelle. Sans cette promesse de la résurrection, l’homme resterait mort à toujours — «même ceux qui dorment en Christ auraient péris». Mais grâces à Dieu qui nous a donné cette espérance de la résurrection.

Question: — Comment devons-nous comprendre les cruautés de David, de l’agréable chantre d’Israël, qui scia, hacha et brûla dans des fours à briques les fils d’Ammon?

Réponse: — Ce passage (2 Sain. 12 : 31) est très mal traduit. Crampon seul le rend correctement: «Quant aux habitants, il les fit sortir de la ville et les mit aux scies, aux pics de fer et aux haches de fer, et les fit travailler au moule à briques . . Ainsi tout est clair, David simplement leur imposa des corvées. — Réd.

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