EXTRAITS DE LETTRES aout 1915

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De frères sur le front de bataille français.

*  Je vous serais très reconnaissant si vous vouliez bien m’envoyer des journaux pour les distribuer aux cœurs affligés, car le pauvre monde perd courage et c’est le moment de leur apporter le message de l’Evangile. J’ai déjà fait plusieurs distributions: les gens en sont très contents. Plusieurs me disent qu’ils voudraient déjà être dans ce beau jour, voyant que la Parole de Dieu seule peut consoler.—— Jules Roy.

*     Bientôt une ère de justice sera établie par Christ et son Epouse de laquelle nous sommes invités à faire partie. Quelle consolation c’est pour moi dans ces dangers. Ici, j’ai de nou­velles occasions d’apporter ce précieux message, aux amis soldats de mon régiment… Maintenant, aussitôt que je reçois la  Tour de Garde il y en a qui veulent la lire avant moi: ils lisent le 1er  vol, de temps en temps. — Elie MALENGRET.

* Je tiens à vous donner connaissance du départ du frère Louis Durieu pour l’Orient. Comme il fut prévenu qu’il devait se rendre immédiatement à Marseille où il se trouve probable­ment encore, il n’a pu vous donner lui-même connaissance du fait et vous présenter son affection fraternelle.

J’ai été très heureux de trouver un réel réconfort dans la dernière Tour  sur cette magnifique page de l’amour. Que le Seigneur la bénisse pour tout l’Israël de Dieu.— Elisée FRULEUx.

*  Je suis heureux de pouvoir vous écrire ces lignes pour vous dire avec quelle joie j’ai reçu la “Tour de Garde” si inté­ressante et si réconfortante dans les temps actuels de troubles qui nous enveloppent. Quelle paix règne dans nos cœurs quand tout s’écroule autour de nous! Nous avons par la grâce du Seigneur la force de supporter avec patience et persévé­rance les plus grandes épreuves qu’il a permises pour notre bien spirituel. Oui, nous pouvons aimer et remercier notre bon Père céleste pour ses nombreux bienfaits. — M. MONGAILLARD.

De frères prisonniers en Allemagne

*** J’ai eu l’occasion de présider une réunion à laquelle ont assisté plus de 100 personnes. … J’avais des amis avec qui j’ai étudié le 1er   et le 2ème vol, ainsi que les journaux. Grâce à Dieu j’ai pu rendre mon témoignage devant tous les protes­tants du camp. Ces amis sont partis en mars, à ce moment j’étais malade. J’ai travaillé depuis à répandre la bonne nou­velle du Royaume. Fais ce que tu trouveras à faire, car Dieu est avec toi (1 Sam. 10 : 7) Je veux travailler pour le Seigneur, que sa grâce m’accompagne! — Frédéric POLARD.

*** C’est avec une grande joie que j’ai reçu votre envoi de volumes… Je n’ai cessé de les lire et de les étudier; pour cela j’ai eu recours à notre frère J. H… J’ai compris et j’observe… Ce qui est nécessaire, c’est d’acquérir la victoire finale: ce que contiennent les volumes étant observé est durable: cette nourriture ne dépérit pas.— L. FLAMME. (Nouvel intéressé.

* J’ai reçu des nouvelles de ma femme et de mes parents qui sont tous en bonne santé ainsi que tous les chers frères et sœurs de Roubaix; je vois que le Seigneur sait garder les siens dans toutes leurs difficultés et je le prie de donner la force nécessaire à tous ses bien-aimés pour savoir supporter toutes les épreuves qui surviendront encore pendant ce mau­vais jour. Cher frère veuillez, je vous prie, m’envoyer quelques journaux et brochures et aussi, si possible, quelques journaux anglais et allemands pour distribuer. Je vous remercie pour les journaux et la carte “Résolutionn… . — Jean HER.

(Ces frères n’ont pas oublié le travail. — “ Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. . — Matth. 10 32.)

De divers frères.

..«Nous sommes très heureux ici à C. près Dunkerque de pouvoir nous adonner librement aux saintes études pen­dant le peu de temps qu’il nous reste encore ici-bas, priant le Seigneur d’affermir notre foi sur un solide fondement de la vérité présente afin de résister au courant tumultueux.— H. ROUSSEL..

 « Ici à Liège tout va bien au matériel, mais Dieu nous a encore beaucoup plus bénis au spirituel ainsi qu’en augmen­tant notre nombre. Comme vous le savez nous n’avons perdu aucune de nos bonnes réunions qui ont lieu tous les dimanches dans notre local aux Awirs et tous les jeudis chez nous. Pen­dant les trois premiers mois de guerre, nous avons eu quatre réunions chaque semaine. Maintenant le travail est repris dans tous les charbonnages et nous avons été bénis abon­damment. — F. PÉTRÉ.

*Nous remercions te Seigneur de plus en plus d’avoir suscité le cher pasteur Russell et ses vaillants collaborateurs par lesquels il nous a si généreusement et si miséricordieusement bénis. Nous souvenant tous les jours devant le trône de grâce céleste du bon service que vous rendez aux bons grains mois­sonnés et encore à ceux qui sont à glaner, nous prions le Dieu d’amour qu’Il vous encourage et vous soutienne par son bras tout-puissant dans le bon combat que vous avez entrepris et pour la cause de la vérité pour laquelle vous avez fait vœu de rester fidèles jusqu’à la mort. — Pour tous les frères et sœurs d’ici, Vîctor RANDOUR (Amérique).