« Venez, prosternons-nous, inclinons-nous, fléchissons les genoux devant l’Eternel, qui nous a créés ! » – Ps. 95 : 6.
Chaque fois que nous entrevoyons une lueur des gloires du caractère de Dieu grâce au plan divin, chaque fois qu’il est donné à notre entendement un aperçu véritable de celui à qui nous avons affaire, de celui qui cherche à voir jusque dans les replis du coeur et qui est le grand gardien de son Eglise, nous tombons devant lui, humiliés, la face contre terre, nous rendant compte que nous sommes imparfaits, que nous ne pouvons pas nous tenir debout devant notre Maître, que nous sommes indignes de sa faveur et de sa bénédiction. Mais de même que l’être toucha Jean avec douceur, le relevant (Apoc. 1 : 17), ainsi notre Seigneur nous parle de consolation, de paix et d’amour, nous assurant que nous n’avons pas un Grand Prêtre qui ne puisse compatir à nos infirmités, mais au contraire, nous en avons un qui est à même de ressentir de la sympathie pour nous et de nous assister miséricordieusement, qui nous a rachetés par son précieux sang, qui nous a acceptés et nous comptera parmi les membres de son corps, pourvu que nous demeurions en lui, cherchant dans nos coeurs à connaître et à faire sa volonté. W.T.3569,3570-1905. (Cantique 69).