COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE DE PENTECOTE 2009 A VIGY LES 30 ET 31 MAI 2009

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A VIGY LES 30 ET 31 MAI 2009

Cette Conférence a permis la réunion d’environ 140 par­ticipants. Parmi ceux-ci, se trouvaient le frère invité D. C. de Roumanie ainsi qu’un groupe de visiteurs de Polo­gne et d’Allemagne. Le programme a été ajusté en consé­quence.

Le Samedi 30 Mai la Conférence a débuté à 15 h et a été dirigée par le fr. H. P. qui convia à tour de rôle les trois orateurs de cette demi-journée.

Fr. M. K. : « La Pentecôte, envoi du Saint Esprit ».

Cet événement est intervenu 50 jours après Pâques et 10 jours après l’ascension de Jésus. Dans l’Ancien Testa­ment cela correspondait au Jubilé avec la libération des es­claves.

Le « Consolateur », esprit de sagesse, de puissance était nécessaire pour un engendrement au niveau spirituel (1 Corinthiens 2 : 14 et 15 ; Jean 3 : 12 ; 16 : 13 à 15). Dans l’Evangile de Jean nous lisons «… Il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement…. » – Jean 16 : 8 à 14.

a)      – Le péché : Toute transgression est péché. Etant ainsi informé par Jésus, aucune excuse ne sera admise. – Jean 15 : 22 à 24.

b)      – La justice : Dieu est juste. Le Logos a accepté la proposition du Père de venir sur terre pour sauver l’homme. Il est né, a vécu et mourut réellement. Dieu L’a souveraine­ment élevé (Philippiens 2 : 7 à 11). Il L’a doté de l’immortalité et dans cette condition Il ne sera plus visible charnellement par les humains. – Jean 16 : 10.

c)      – Le jugement : Le prince de ce monde « Satan » a été jugé par Jésus mort sur la croix (Hébreux 2 : 14). Eloi­gnons-nous de Satan, du système d’erreurs car « Celui qui pratique le péché est du diable » (1 Jean 3 : 8). Aujourd’hui, son pouvoir est limité mais ses adeptes sont plus virulents. Il sera lié pour 1000 ans puis relâché pour un court moment et enfin détruit. – Apocalypse 20.

Fr. D. C. (Roumanie) : « La décision ».

« Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs. » – Psaume 84 : 11.

La décision est un acte individuel, réfléchi (Luc 14 : 28). Elle peut être sage, bonne mais également trompeuse et parfois menant à la ruine (Ecclésiaste 11 : 4). La « décision » prise par Ruth a été sincère et spontanée « Où tu iras, j’irai ». Celle de Gédéon a été hésitante en réclamant une preuve de la part de Dieu : une action visible sur une toison exposée à l’air, tantôt sèche, tantôt humide.

Nous ne devons pas prendre d’engagement à la légère (Proverbes 20 : 25 ; 28 : 26 ; 13 : 16 ; 20 : 18 ; 18 : 15 ; 12 : 15 ; 19 : 6). Toute décision devrait avoir l’appui de Dieu (Jacques 4 : 15 ; Romains 8 : 28). Ne demandons pas un signe à l’image de Gédéon. Recherchons d’abord le Royaume de Dieu. S’il nous arrive de chuter (Proverbes 24 : 16), ne perdons pas courage, soyons patients dans l’attente d’une réponse du Père Céleste, ne soyons pas comme le roi Saül qui, impatient, offrit des sacrifices à la place de Sa­muel. – 1 Samuel 13 : 8 et 9.

Souvenons-nous de la décision des 3 hébreux intègres qui s’opposèrent à l’ordre de se prosterner devant la statue d’or et qui ont été préservés de la mort dans la fournaise. La sagesse dans la « décision » dépend du degré d’humilité. Ne perdons pas courage. – 2 Corinthiens 4 : 17.

Fr. P. L. (Pologne) : « L’alliance, accord de Dieu avec les hommes ».

Une image nous est montrée dans le couple (Genèse 2 : 24). Notons la transaction d’Abraham avec les fils de Heth pour l’achat d’une sépulture pour Sara, l’accord entre Boaz et Ruth et celui qui avait le droit de rachat sur Ruth (Ruth 4 : 1 à 14), le pacte entre le roi d’Israël et celui de Juda contre les Assyriens (1 Rois 22 : 1 à 5). En analysant ces exemples nous constatons :

a) – La présence de deux parties. b) – Un thème sur l’accord souhaité. c) – La mention de conditions particuliè­res. d) – La présence de témoins. e) – La durée de l’accord.

1) – A l’origine, Dieu fit alliance avec Adam (homme parfait) dans le but de le bénir et de le rendre fécond jusqu’à ce que la terre soit remplie. – Genèse 1 : 27 et 28.

2) – Plus tard, c’est avec Noé (le juste) et sa postérité que Dieu fit alliance. L’arc-en-ciel en était le signe visible. – Genèse 9 : 9 à 17.

3) – Puis Dieu conclut une alliance avec Abram, person­nage exceptionnel pour sa foi (Genèse 12 : 2 et 3). Comme signe, son nom fut transformé en Abraham et la circoncision imposée à tout mâle (Genèse 17 : 1 à 18). Il lui fut promis une nombreuse descendance comme le sable de la mer et comme les étoiles du ciel. Cette alliance a été renouvelée plusieurs fois.

4) – Avec le peuple d’Israël Dieu conclut une alliance par l’entremise de Moïse comme médiateur (Deutéronome 5 : 1 à 5). Les signes distinctifs étaient alors : Les Tables de la Loi, les sacrifices d’animaux et le sang versé. Mais la Loi n’a amené personne à la perfection (Hébreux 7 : 18 et 19). Il faudra attendre « une Nouvelle Alliance » dont Christ avec son Eglise complète sera le Médiateur pour que s’accomplissent les promesses.

Le Dimanche la présidence a été assurée par le fr. D. W..

Fr. D. K. (Allemagne) : « Un autre Consola­teur, le saint Esprit ».

Rappel de deux grands événements :

1) – L’effusion du saint Esprit.

2) – L’anniversaire de l’arrivée du peuple d’Israël au pied du Mont Sinaï. En ce lieu, 2 millions de Juifs écoutèrent la voix de Moïse transmettant les dix commandements.

Au temps de notre Seigneur, 120 personnes réunies at­tendaient le « Consolateur » promis. Quel piètre commen­cement ? Aujourd’hui, 2 milliards de personnes avouent être de Christ. Le monde est sous l’influence chrétienne. Parmi les instructions transmises au peuple d’Israël, le 50ème jour après la Pâque, 2 pains cuits avec du levain étaient offerts à l’Eternel (Lévitique 23 : 16 et 17). Pour obtenir ces pains, il était nécessaire que 3 éléments fussent ajoutés à la farine : l’eau, l’air, le feu. Nous retrouvons ces 3 éléments dans cette puissance divine, qu’est le saint Esprit répandu à la Pentecôte.

L’eau « …si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive » – Jean 7 : 37 ; Esaïe 44 : 3.

L’air (le vent) : esprit de vérité, les Saintes Ecritures. Souvenons-nous de la réponse de Jésus à Nicodème : « le vent souffle où il veut. Il en est ainsi  de tout homme qui est né de l’Esprit. »

Le feu : symbole de la lumière, de la chaleur, des épreuves.

Nous attendons la « plus grande Pentecôte » où tout humain bénéficiera de cet esprit Saint.

Fr. D. C. (Roumanie) : « Le caractère de Dieu ».

Comment le connaître et quelle est son importance ? « Je lève mes mains vers tes commandements que j’aime, et je veux méditer tes statuts » (Psaume 119 : 48). Nous pouvons connaître Dieu au travers de son œuvre, la nature et toutes les créatures dans leur perfection (Romains 1 : 20). Son œuvre envers les humains finit-elle au cimetière ? Non. Dieu peut-Il anéantir les plans de Satan ? Oui.

Dieu est amour (1 Jean 4 : 8). Dieu est grand (Job 36 : 26). Nous ne devons pas mettre en cause l’existence de Dieu (Esaïe 40 : 14). Dieu ne change pas dans ses desseins (Malachie 3 : 6 ; Jacques 1 : 17). Dieu ne ment pas (Nom­bres 23 : 19 ; Lamentations 3 : 23 ; Psaume 111 : 7). Dieu est compatissant. – Lamentations 3 : 31 à 33.

C’est en vertu de notre libre arbitre que nous avons choisi de servir Dieu (Psaume 119 : 127 à 129). Louons no­tre Père Céleste comme l’a fait Jésus (Matthieu 11 : 25 et 26). Louons-Le pour sa miséricorde envers tous (Romains 11 : 32 et 33). Sachons que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 : 28). N’oublions pas la place qu’a occupée le Logos dans l’accomplissement des desseins de Dieu. Il est resté fidèle, contrairement à Lucifer, et devenu le capitaine de notre salut (Esaïe 9 : 5). Chantons ensemble le cantique de Moïse « …..Tes œuvres sont grandes et admirables Seigneur, Dieu tout-puissant ! » – Apocalypse 15 : 3.

Fr. P. K. (Pologne) : « Ben-Oni (fils de ma douleur) ».

Il fut ainsi appelé par sa mère Rachel mais ‘Benjamin’ (fils de ma droite) par son père Jacob. La tribu de Benja­min est citée dans les 144 000 membres marqués du sceau (Apocalypse 7 : 8). Les 12 tribus trouvent leur préfiguration dans les 12 pierres du Pectoral porté par le Souverain Sa­crificateur ou encore par les 12 apôtres fondateurs de l’Eglise. Benjamin, soupçonné d’avoir volé une coupe d’argent, a été éprouvé par son frère Joseph. Cette épreuve a contribué à renforcer l’amour fraternel de ses dix frères pour sa défense. Jacob bénit Benjamin en le comparant à un loup (Genèse 49 : 27). Moïse le bénit en le considérant comme « le bien-aimé de l’Eternel » (Deutéronome 33 : 12). Au partage du pays de Canaan, Jérusalem est attribuée aux Benjamites (Juges 1 : 21). Saül, premier roi d’Israël est issu de la tribu de Benjamin (1 Samuel 10 : 20 et 21). David, de la tribu de Juda, fuit devant Absalon, fils de Saül, et est maudit par Schimeï, un Benjamite, de la maison de Saül (2 Samuel 16 : 5 à 12). Esther est issue de la tribu de Benja­min (Esther 2 : 5 à 7). Saul de Tarse (apôtre Paul) est issu de la tribu de Benjamin (Romains 11 : 1). Pourquoi lui, le persécuteur des chrétiens fut-il appelé ? Afin que la puis­sance du Seigneur s’accomplisse dans la faiblesse (2 Co­rinthiens 12 : 8 et 9). Cette puissance se manifeste dans chacun des membres appelés de l’Eglise.

Fr. J. P. : « Les 12 tribus d’Israël ».

L’Eglise, 144 000 membres marqués du sceau provien­dront des 12 tribus d’Israël, nommées en Apocalypse chapi­tre 7. A l’inverse, la Grande Foule n’obtient aucun nom par­ticulier. L’appel fut d’abord adressé à Israël et étendu aux païens (Romains 9 : 6 à 8, 24 ; 11 : 17 à 20). Jacob bénit ses 12 fils correspondant aux 12 tribus (Genèse 49 : 28). Elles sont également représentées dans les 12 pierres pré­cieuses différentes insérées dans le Pectoral du Souverain Sacrificateur (Exode 28 : 17 à 21). De même que les pierres sont toutes précieuses mais d’aspect et de couleurs diffé­rentes, les noms des douze tribus peuvent trouver un paral­lèle avec les caractéristiques du « Petit Troupeau ». Voici la signification des noms des 12 fils de Jacob :

Juda : « Dieu sera loué ». – Apocalypse 19 : 5 ; Jean 17 : 1 à 4 ; 1 Corinthiens 10 : 31.

Ruben : « Voici un fils ! » – mais aussi : remarquer, apercevoir, choisir. – Romains 8 : 16 ; 1 Jean 3 : 1 et 2.

Gad : « Troupe » – mais également : bonheur, heureux. – Galates 3 : 28 ; Romains 12 : 15.

Aser : « Béni » – mais aussi : aller droit, progresser, porter des fruits. – Tite 2 : 11 à 14.

Nephthali : « Celui qui lutte » – « lutte, combat ». – Apo­calypse 3 : 10 ; 1 Timothée 6 : 12 ; 2 Timothée 4 : 7 et 8.

Manassé : « Celui qui oublie ». Premier-né de Joseph. – Philippiens 3 : 13 ; 2 Corinthiens 5 : 17.

Siméon : « Celui qui écoute » – « apprendre, écouter, obéir ». – Hébreux 5 : 8 ; Psaume 119 : 97.

Lévi : « Joindre, attacher – s’attacher, être joint, uni ».

Issacar : « Récompense, salaire » – « endurer, suppor­ter » les épreuves. – Matthieu 5 : 11 et 12 ; Jacques 1 : 4 ; Romains 8 : 17.

Zabulon : « Habitation » – « exalter, honorer ». – Ephé­siens 2 : 22 ; 1 Corinthiens 3 : 7.

Joseph : « Il ajoutera » – « ajouter, ôter » – « disparaître, être enseveli ». – Romains 8 : 6; Colossiens 2 : 12.

Benjamin : « Fils de ma droite » – « peuple ». – Hébreux 8 : 1 ; Apocalypse 3 : 21.

Le Dimanche, avant le repas de midi, les 35 participants de la chorale, dirigée par le fr. H. P., nous ont agré­mentés de quelques hymnes à la gloire de Dieu. Nous re­mercions le Père Céleste pour ces moments bénis.

Pour l’AEB  le fr. R. M.



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