De nombreux participants de France et d’Allemagne ont pu assister à la conférence qui s’est déroulée à Vigy durant une journée et demie sous la protection divine. Elle a débuté le samedi 10 septembre à 15h sous la présidence du fr. Zénon Rozwarski. Les orateurs suivants sont intervenus :
Le fr. Régis Liberda : « Jésus enseigne dans le Temple ».
Hors de Jérusalem Jésus s’est révélé dans, au moins, dix villes de Palestine. A Jérusalem, lors de la 1ère Pâque Il a chassé les marchands du Temple (Jean 2 : 13-17). Lors de la 2ème Pâque Jésus a guéri un paralytique le jour du Sabbat (Jean 5 : 1-16). A la fête des Tabernacles Il a enseigné dans le Temple (Jean 7 : 14). A la fête de la Dédicace du Temple Il a annoncé qu’Il est le fils de Dieu (Jean 10 : 23). C’est ainsi qu’Il appliqua les consignes de son Père comme annoncées dès son enfance à l’âge de 12 ans (Luc 2 : 46-49). A la Samaritaine Il annonce « celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif. » (Jean 4 : 14). Il se référait aux prophètes de l’Ancien Testament (Esaïe 55 : 1 ; Ézéchiel 47 : 1). Nicodème, un pharisien, fut persuadé que Jésus-Christ est venu de Dieu (Jean 3 : 1, 2). Ce même Nicodème a aidé Joseph d’Arimathée à déposer le corps de Jésus dans le tombeau. Nous pouvons dire que la mission de Jésus peut se résumer ainsi :
La première année à l’inauguration de la « Bonne Nouvelle du Royaume ».
La deuxième année à acquérir une grande popularité.
La troisième année à manifester son opposition aux Pharisiens.
Le fr. Paul Brychcy : « L’amour » (Symposium – 1ère partie).
Texte de base : « Car le Seigneur châtie (punit) celui qu’il aime. » – Hébreux 12 : 6.
Le châtiment est utile pour transformer le caractère de tous ceux qui sont appelés « fils de Dieu » (Manne du 15 Juin). L’apôtre Paul cite que « C’est une grâce de supporter les afflictions… » (1 Pierre 2 : 19-21). C’est donc pour notre bien que nous sommes châtiés (Hébreux 12 : 8-11). Ayons en nous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ (Philippiens 2 : 5-8). Éloignons-nous de l’iniquité et non de Dieu (2 Timothée 2 : 19). « Nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. » (1 Corinthiens 11 : 31, 32). Appliquons la recommandation de l’apôtre Paul « Aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur. » – 1 Pierre 1 : 22, 23.
Le fr. Hubert Lipka (Allemagne) : « Reviens à ton premier amour » (Symposium – 2ème partie)
Ces paroles ont été adressées par l’apôtre Jean à l’Eglise d’Ephèse (Apocalypse 2 : 1-7). Quelle erreur a été commise par les membres de cette Assemblée ? Voici ce qu’il dit : « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour … repens-toi, et pratique tes premières œuvres. » (versets 4, 5). Cet avertissement nous concerne tous. Aimons notre Dieu et notre Seigneur comme au début de notre consécration. Prenons soin de notre réputation dans notre entourage. « Que tout ce que vous faites se fasse avec amour. » (1 Corinthiens 16 : 14). « Celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu. » – 1 Jean 4 : 16.
La journée du dimanche fut présidée par le frère Hubert Lipka qui invita les orateurs suivants à présenter leur exposé :
Le fr. Luth Ruthmann (Allemagne) : « Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Eternel » – Esaïe 52 : 11.
Adam est devenu impur par le péché et donc séparé de Dieu. Par la suite, Dieu donna des prescriptions à Israël sur ce qui est « pur et impur » (Lévitique 10 : 10), ce qui est détaillé dans les chapitres 11 à 15 du Lévitique. Considéré comme « peuple saint », ses impuretés étaient lavées par le sang des animaux sacrifiés (Hébreux 9 : 22). Nos imperfections sont lavées par le sang de Christ (Hébreux 9 : 13, 14 ; Éphésiens 5 : 26, 27). Nous sommes également rendus purs par sa Parole (Jean 15 : 3). Ayons cette espérance en Jésus-Christ (1 Jean 3 : 3). Maintenons cette espérance dans nos cœurs (Proverbes 22 : 11 ; Manne du 19 Juin). Dans le Tabernacle cette purification est symbolisée dans « l’eau de la Cuve d’airain » (Exode 30 : 17-21). L’inobservance des prescriptions était punie de mort tel l’exemple des deux fils d’Aaron, Nadab et Abihu, morts pour avoir apporté un feu étranger dans le Tabernacle (Nombres 3 : 4). Les sacrificateurs et les lévites étaient vêtus de vêtements de lin blanc (symbole de justice). Nous avons reçu une robe blanche de justification et nous devons en écarter toute souillure (2 Corinthiens 7 : 1), tout en recherchant à cultiver les fruits de l’esprit (Galates 5 : 19-21) et en maintenant notre langue bridée (Jacques 3 : 6). Recherchons tout ce qui mérite l’approbation de Dieu. – Philippiens 4 : 8.
Le fr. Jean Bywalec (lu par le fr. Zénon Rozwarski) – (Symposium – 3ème partie) : « La crainte n’est pas dans l’amour ».
A l’origine de l’humanité Adam et Eve étaient parfaits et dans cette condition pouvaient vivre éternellement sur terre. Après leur chute ils se cachèrent à cause de leur nudité (Genèse 3 : 8-12). Adam avait peur de perdre sa compagne Eve, un être très cher, et voulait partager son sort. Il n’a pas fait confiance à l’Eternel. L’exemple de David et de Jonathan nous montre une amitié profonde et une confiance mutuelle dans un moment critique sans pour cela enfreindre les commandements. Dieu nous a donné un esprit de force, de sagesse et d’amour (2 Timothée 1 : 7, 8). Soyons « un » avec le Seigneur (Jean 17 : 23-26). Ne craignons pas ceux qui peuvent tuer le corps. – Matthieu 10 : 27, 28.
Le fr. Lutz Ruthmann (Allemagne) – (Symposium – 4ème partie) : « Le but du commandement c’est l’amour » 1 Timothée 1 : 5.
L’apôtre Paul s’adressant à Timothée lui rappelle comment se comporter dans la maison de Dieu (1 Timothée 3 : 14, 15 ; 1 : 3-5 ; Manne du 12 Mars). Il l’exhorte à persévérer dans ces choses (1 Timothée 4 : 16). Il exhorte les anciens d’Éphèse à prendre garde à eux-mêmes (Actes 20 : 28-31). Ces avertissements nous concernent. « Maintenez-vous dans l’amour de Dieu. » (Jude 21-23). Respectons les deux commandements : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de toute ton âme, et de toute ta pensée … et ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22 : 37-39 ; 1 Jean 2 : 10 ; 4 : 7, 8, 21 ; Galates 6 : 10). Prenons garde de ne pas tomber (1 Corinthiens 10 : 12). « Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour. » (1 Corinthiens 13 : 13). « Appliquez-vous à affermir votre vocation et votre élection ; » – 2 Pierre 1 : 10.
Le fr. Hubert Lipka (Allemagne) : « La moisson » (Matthieu 13 : 24-30 ; 37-43).
La moisson comporte différentes phases comme le fauchage, le rassemblement, le battage, la séparation, le criblage et le stockage. Dans un premier temps la « Parole de Vérité » a été semée, elle s’est développée et a produit du grain (Marc 4 : 26-29). Elle a été contrariée par « l’ivraie » semée par Satan et qui sera brûlée en temps voulu. Le véritable grain de blé se révèle lors de sa maturité. L’épi de blé se courbe sous le poids des grains mûrs. Par contre l’épi de l’ivraie, plus léger, reste bien droit. Le blé est le symbole de l’Eglise véritable, le « Petit Troupeau » soumis à Jésus-Christ. L’ivraie est le symbole de l’Eglise nominale, arrogante et insoumise. La moisson est l’accomplissement de l’âge, que ce soit :
1- L’âge Judaïque (Matthieu 3 : 12 ; 9 : 36-38 ; Osée 6 : 11).
2- L’âge Évangélique (Apocalypse 14 : 14-20 ; Joël 3 : 12, 13).
3- L’âge Millénaire.
Nous vivons à l’époque de la « Moisson » de l’âge Evangélique en présence du Maître de la moisson. Après être sortis de « Babylone » « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger… » (2 Corinthiens 6 : 14). « Purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit » (2 Corinthiens 7 : 1) et attendons d’être enlevés au grenier, au ciel, avant que l’ivraie ne soit brûlée.
Le fr. Romain Mlotkiewicz : « La Transfiguration ». (Matthieu 17 : 1-13).
Cet événement est intervenu peu de temps avant la mort de Jésus (Matthieu 16 : 21). Jésus voulut alors dévoiler sa gloire future par une vision « la Transfiguration » Il prit avec Lui trois de ses apôtres : Pierre, Jacques et Jean, les mêmes qui étaient avec Lui lors du miracle accompli par la résurrection de la fille de Jaïrus (Luc 8 : 51), ou encore dans les derniers moments au Jardin de Gethsémané (Marc 14 : 32, 33). Pourquoi trois témoins ? Pour être en accord avec la Loi de Moïse qui précise que la déposition de deux ou trois témoins est vraie. – Deutéronome 17 : 6 ; Jean 8 : 17 ; Hébreux 10 : 28.
Dans cette vision Jésus disparaît physiquement de leurs yeux et apparaît en vêtements blancs avec deux personnages à ses côtés : Moïse et Elie.
Moïse : Homme qui délivra les Hébreux du joug égyptien et qui les conduisit vers Canaan bien que lui-même n’y soit pas entré. – Deutéronome 34 : 5, 6.
Elie : Un prophète renommé au 9ème siècle avant Jésus-Christ. Parmi ses œuvres il annonça une sécheresse qui s’est produite à cause de l’idolâtrie du peuple (1 Rois 17 : 1). Il multiplia la nourriture de la veuve de Sarepta et peu de temps après il ressuscita son fils (1 Rois 17 : 8-24). Il remporta la victoire sur les prophètes de Baal (1 Rois 17 : 40). A la fin de sa carrière il fut enlevé au ciel dans un char de feu. – 2 Rois 2 : 1, 11.
Symboliquement Moïse peut représenter une classe terrestre, les anciens dignes et Elie une classe spirituelle, les membres de l’Église. Jésus demanda aux trois apôtres de ne parler à personne de cette vision. Pourquoi ?
Ce secret a été gardé jusqu’à la résurrection, preuve de sa puissance reçue du Père, voire même jusqu’à son ascension 40 jours après en présence de tous les apôtres et rendu public le jour de la Pentecôte.
Aujourd’hui le peuple de Dieu est largement éclairé (1 Corinthiens 2 : 10). Il partage sa joie avec les membres de la même famille et il serait déraisonnable de la partager avec le monde athée, irréligieux (Matthieu 7 : 6). Cette vision sera rendue publique à tous les humains dans le Millénium sous le règne de Christ.
Dimanche, en début d’après-midi, la chorale (30 participants) s’est produite sous la direction du fr. Henri Peau. Nous remercions les personnes présentes à cette conférence ainsi que les organisateurs, tant du point de vue matériel que spirituel. Nous remercions tous ceux qui nous ont adressé leurs salutations et en retour nous souhaitons à tous les bénédictions divines.
Pour l’AEB le fr. Romain Mlotkiewicz.