CONSIDÉREZ CHRIST ET SUIVEZ-LE !

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« Considérez.. celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée.» — Hébr. 12 : 3.

L’Apôtre, en peu de mots, démontre ici la fidélité de notre Seigneur Jésus-Christ. Il rappelle à l’Eglise la honte et l’ignominie que le Maître a souffertes à cause de la grande joie qui lui était réservée par le Père Céleste. Il appelle Jésus le Chef et le consommateur de notre foi. Puis, il recommande aux enfants de Dieu, dans leurs épreuves et leurs difficultés, de se rappeler des grandes souffrances du Maître, des contradictions qu’il supporta de l’opposition que les pécheurs manifestèrent contre lui, contre ses enseignements et contre tout ce qu’il fit. Ils s’opposèrent de plus en plus à Jésus et finalement ils le mirent à mort.

L’Apôtre dit à l’Eglise : «Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang en luttant contre le péché » comme Jésus. Car ce que nous souffrons est en réalité peu de chose et ce que nous abandonnons pour Christ est bien petit. Etant membres d’une race déchue nous ne possédons plus qu’une pauvre vie bien restreinte qui ne dure qu’un moment: nous n’avons que bien peu de chose à consacrer à Dieu et lorsque nous l’avons donné nous devons d’une part, nous pénétrer de son peu de valeur nous devons, d’autre part, considérer toute l’étendue des trésors que possédait le Maître et qu’il sacrifia : ce n’était pas seulement les perfections de sa vie terrestre, c’était aussi la gloire qu’il avait auparavant auprès de son Père céleste: c’est pour obéir à Dieu qu’il s’humilia, laissa la gloire céleste pour devenir un homme, qu’il descendit jusqu’à l’humiliation d’une mort infamante, jusqu’à «la mort de la croix» : c’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé (l’a élevé à la plus haute position) et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout autre nom.

Nous devrions être heureux de marcher sur les traces de Christ, de passer par les mêmes et dures expériences, de boire la coupe que le Père jugera bon de nous présenter, c’est-à-dire la coupe de Christ. Si nous contemplons ainsi les épreuves et la fidélité de notre Maître bien-aimé, nos propres épreuves nous apparaissent comme de légères afflictions du temps présent qui «produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais a celles qui sont invisibles : car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles » (2 Cor. 4 : 17, 18). Rappelons-nous donc qu’Il nous a appelés pour que nous possédions la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi donc, frères, demeurons fermes. — 2 Thess. 2 : 14, 15.

«Considérez celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » — Hébreux 12 : 3.

(Dans la soirée du Mercredi 11 Octobre 1916, au Tabernacle de Brooklyn, le Comité de Travail de l’Eglise ayant lu les différents rapports de l’oeuvre accomplie durant le trimestre passé, Frère Russell adressa une courte exhortation à l’Assemblée de New-York City. Ses paroles se sont révélées être les dernières qu’il adressa à l’église au sein de laquelle il vécut et travailla. Elles ont été prises par écrit au moment où elles furent prononcées et sont transcrites ici dans l’intérêt des frères. Frère Russell prit pour sujet le thème et le texte de la Manne d’un des jours précédents. Ce même soir, on parlait de ce même thème et de ce même texte dans toutes les classes de l’I.B.S.A. du monde entier.)

Il existe, chez les gens, une tendance naturelle à se fatiguer d’une chose qui vieillit. Même l’action d’écouter la Vérité, si étrange que cela puisse paraître, finit par ennuyer certaines personnes, après un certain temps. Le soldat subit une expérience analogue. Il lui est facile de s’enrôler, et de marcher vers l’avant, alors que l’on bat les tambours, que les soldats s’amusent par bandes et que l’enthousiasme grandit: mais lorsque vient le temps humide et froid, lorsqu’il gèle dans les tranchées et que la musique militaire ne se fait plus entendre, il est, alors, sujet à se lasser ; et la vie, dans l’armée, ne semble plus avoir pour lui tous les attraits qu’elle avait au début. Ceci est vrai, également, dans notre guerre spirituelle —dans notre bon combat de la foi. Il y a des temps où tous ceux qui nous entourent paraissent être joyeux, où les soldats de Christ sont en marche, étant tous stimulés et encouragés mais il y a aussi des temps où de sombres nuages s’amoncellent au-dessus de notre tête, où la froidure nous entoure, où l’ardeur est abattue et où nous sommes sujets à nous décourager. C’est en partie pour cette raison que le Seigneur nous a dit « considérez celui » afin que nous puissions être stimulés et encouragés à marcher énergiquement de l’avant et à inciter les autres à faire de même. Il savait exactement ce dont nous aurions besoin.

«…afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée.»

L’apôtre Paul nous exhorte à ne pas abandonner nos assemblées, et cela d’autant plus que nous voyons le jour s’approcher. Pourquoi cela ? Parce que « le jour» aura ses épreuves particulières, ses difficultés, ses attraits de différents côtés et l’histoire de la Croix paraîtra vraisemblablement vieille — non aussi neuve que certaines autres choses; en conséquence, nous aurons besoin de nous soutenir l’un l’autre. C’est parce qu’il y a un danger de tomber dans la tiédeur spirituelle, qu’il est généralement recommandé au peuple de Dieu de se réunir; car, se réunir, stimule. Dans la mesure où nous nous efforçons d’exciter les autres, marchant dans la voie, par des rappels à leur mémoire, nous ranimons, par là même, nos propres esprits. Nous pouvons donc voir une sagesse dans tous les arrangements de Dieu concernant la Vérité.

Je crois que dans chaque assemblée il y a un danger de se lasser à faire le bien. Il en coûte à faire le bien. Faire le bien signifie sacrifier. Si vous servez la cause du Seigneur, vous vous privez vous-mêmes d’une certaine façon. A moins de posséder un amour spécial pour le Seigneur et pour la Vérité, nous pourrions dire «Ce travail est ennuyeux, je suis poussé à me porter dans beaucoup d’autres directions, il y a encore ces amis qui m’invitent à aller les voir.» Tant de choses se présentent à vous, et à nous tous, pour nous retarder et nous faire relâcher nos efforts. Le monde, la chair et l’adversaire s’acharnent opiniâtrement pour nous détacher, non pas précisément du prix, mais du chemin étroit qui conduit au prix. Ils voudraient ralentir notre zèle et abattre notre courage; ils voudraient nous affaiblir et nous faire dire . « Oh ! Je suis si fatigué ; je ne peux rien faire de plus!» Nous avons tous indubitablement, passé par de telles expériences. Si notre corps faiblit, nous pouvons prendre du repos; mais si c’est notre esprit qui faiblit, il est plus difficile de le ranimer.

Que devons-nous considérer en Christ ?

Que devons-nous faire, alors, si notre esprit se lasse et faiblit ? L’Apôtre nous dit «Considérez celui…» Considérer qui ? Nous savons tous qu’il se réfère à notre Seigneur Jésus, l’unique grand «CELUI» dans le monde entier. Que devons-nous considérer en Jésus ? Sa naissance ? Certes, ce serait profitable; mais ce n’est pas ce que l’Apôtre suggère ici. Sa gloire et son honneur ? Non pas précisément; mais plutôt tout ce qu’IL ENDURA SANS FAIBLIR ET SANS SE LASSER, sans abandonner l’oeuvre qu’il avait entreprise. Il entreprit un certain travail ; nous avons fait de même. L’oeuvre que nous avons entreprise ressemble en plusieurs points à celle de Jésus. Considérons-le, afin que, marchant sur ses traces, nous ne nous lassions pas et ne faiblissions pas.

Les paroles de notre texte ne s’adressent naturellement pas au monde, mais à ceux, seuls, qui sont entrés dans la famille de Dieu, qui se sont chargés de leur croix pour suivre Jésus — à ceux qui se sont consacrés à Dieu, qui ont fait, avec l’Eternel, une alliance par le sacrifice, donnant tout à Dieu et à son service afin de suivre le Maître à tout prix. Ce sont ceux-là que l’Apôtre exhorte à considérer Christ.

Mais que doivent-ils considérer en lui ? Ce qu’il endura, sans faiblir, dans l’accomplissement de la volonté du Père. Ce qu’il endura en fait d’oppositions de la part des pécheurs. Ce sont les mêmes genres de difficultés que nous rencontrons lorsque nous nous efforçons d’accomplir la volonté du Père. S’il n’existait ni diable, ni pécheurs, ni épreuves, ce serait un monde très agréable que nous aurions à traverser. Mais il nous faut nager vers l’amont, contre le courant, alors que presque tout se dirige dans le sens opposé, et c’est pour cette raison que notre travail est si difficile. Suivez des yeux le nageur. Nageant vers l’amont, il doit lutter contre le courant descendant; un moment de relâchement, et le courant l’emporte. En ce qui nous concerne, il existe en nous-mêmes, ainsi que dans le courant des opinions et des activités autour de nous, dans le monde, une tendance naturelle qui nous tire en arrière, dans la direction opposée à celle que nous essayons de suivre.

La fidélité et l’obéissance de notre Seigneur.

Considérons son exemple, ses paroles; sinon, nous pourrions faiblir, et cela pour plusieurs raisons. L’une d’elles serait que nous pourrions estimer trop grande l’opposition contre nous. L’opposition que subit Jésus émanait de tous ceux qui, en ses jours, exerçaient une influence s’étendant à la nation. Il fut continuellement présenté sous un faux jour, et les calomnies dont il fut l’objet culminèrent quand, finalement, il fut appelé profane, une personne qui blasphème contre Dieu, qui s’est dite être semblable à Dieu et aussi grande que Dieu. Ce fut là une partie de l’accusation dirigée contre lui. Bien qu’elle n’ait pas été vraie, il l’endura néanmoins, bien qu’il ait eu le pouvoir de la faire cesser. S’il pouvait chasser les démons, il pouvait chasser les démons et ouvrir les yeux des aveugles, il aurait pu sûrement faire quelque chose pour changer sa situation personnelle. Pourquoi, alors, ne l’a-t-il pas fait ? Parce qu’il effectuait la volonté du Père ; et la volonté du Père était qu’il rendit témoignage à la Vérité et démontrât sa fidélité dans ce témoignage même.

N’en est-il pas de même pour nous ? Mais pourquoi le Père s’inquiète-t-Il de notre fidélité ? Parce qu’Il recherche une certaine classe de personnes dans un certain but. Dans le cas de Jésus, Il recherchait celui qui devait être le Chef de l’Eglise. Dans notre cas, Il choisit ceux qui seront les membres du corps de Christ. Il a conçu un plan grandiose pour l’anéantissement du péché et la bénédiction de toutes les familles de la terre ; et Il recherche actuellement une classe de personnes qui aiment à s’occuper de Ses plans et de Ses arrangements. Il recherche ceux qui préfèreraient souffrir la mort plutôt que d’enfreindre Sa Parole ou de refuser a accomplir Sa volonté.

C’est ici notre glorieuse position, et nous sommes en train de considérer celui qui n’a jamais commis d’erreur dans l’accomplissement de la volonté du Père. Il souffrit, cependant, comme s’il avait commis un grand nombre de fautes graves. Il souffrit comme une personne infidèle, bien qu’il eût été fidèle. Les Juifs déclarèrent qu’il n’avait pas de patriotisme du tout, cependant, il fut fidèle à sa nation à tous égards. Ainsi que le dit Jésus « Ils m’ont haï sans cause.»

Ses tentations furent subtiles.

Réfléchissez à cela! Considérez Christ! Cette manière de souffrir est nécessaire ; le Père ne serait pas sage s’Il élevait à une si haute position quiconque n’aurait pas fait preuve d’une fidélité complète. Il ne pouvait pas donner la nature divine, même à Son propre Fils, sans l’avoir éprouvé à fond. Notre Seigneur, en tant que nouvelle créature, a connu absolument les mêmes épreuves que nous, hormis le péché (Hébreux 4 :15). Il ne fut pas tenté en tant qu’homme déchu, ni en tant que père il ne fut pas tenté par les boissons, etc. Les tentations qui surviennent à la nouvelle créature sont différentes de celles qui surviennent au pécheur.

Jésus fut tenté de se lasser, de perdre courage. Ce fut l’une des manières de tenter qu’utilisa Satan. Il eut recours, pour cela, à des tentations spéciales.

Satan dit à notre Seigneur que s’il voulait coopérer avec lui, il serait délivré des difficultés et éviterait ce qui nécessairement et sûrement l’atteindrait, s’il continuait à marcher sur le chemin tracé par Jéhovah. Notre Seigneur lui répondit « Arrière de moi, Satan! » Jésus fut encore tenté de faire voir le grand pouvoir qu’il avait reçu en sa qualité de Fils engendré de l’esprit, de s’en servir soit pour satisfaire son appétit charnel, soit pour faire parade devant le peuple. C’est ainsi qu’il en est de ceux d’entre nous qui désirent accomplir des actes pour être vus, au lieu de marcher dans l’humble voie tracée pour nous. Nous pouvons nous attendre à subir les mêmes tentations que subit Jésus. C’est pour cette raison que nous devrions être sur nos gardes afin de nous montrer fidèles au Père.

Christ fut appelé au sacrifice « Le Corps » l’est aussi.

« Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui.» Si le Père met tant de soins à faire le choix des membres de l’Eglise, c’est parce qu’ils sont appelés à régner un jour. Il ne saurait donner à des hypocrites, ou à des infidèles, ou même à des insouciants, de gouverner et d’enseigner le peuple dans le Royaume à venir. Il ne sélectionnera que ceux qui auront d’abord appris eux-mêmes l’humilité, avant qu’Il puisse se servir d’eux pour enseigner l’humilité à d’autres. Dieu désire associer à Son Fils, dans l’oeuvre de direction et de bénédiction du monde qui s’effectuera pendant un millier d’années, une troupe de prêtres et de juges qui auront démontré leur fidélité dans toutes les circonstances — dans lesquels Il pourra placer une confiance absolue, qui auront été éprouvés et trouvés fidèles. C’est pour cette raison qu’Il met à l’épreuve, au cours de cet âge de l’Evangile, tous ceux à qui Il confiera cette oeuvre future.

L’appel de l’âge de l’Evangile est donc un appel au sacrifice. Dieu ne nous cache pas ce fait, Il ne nous appelle pas pour que nous nous levions simplement et annoncions que nous désirons suivre Jésus. Non! Notre Seigneur déclare « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.» Il n’y a pas de tromperie dans cet appel. Si nous avons été trompés, c’est à nous-mêmes qu’en incombe la faute. L’Ancien Testament dit la même chose. « Assemblez-moi mes saints, qui ont fait alliance avec moi par (un) sacrifice.» Il n’y a rien qui soit dissimulé, Quiconque veut suivre Jésus doit démontrer sa fidélité par sa bonne volonté à se sacrifier.

Dans le passé, de fausses doctrines ont obscurci notre esprit ; mais maintenant, « nous voyons Jésus » — nous voyons ce qu’il a accompli et de quelle manière il endura tout sans se lasser, sans abandonner l’oeuvre qu’il avait entreprise. Nous voyons clairement notre chemin lorsque nous considérons Christ. Nous avouons quelquefois que nous n’avons pas été assez prudents dans l’une ou l’autre circonstance de notre vie et, qu’en conséquence, nous nous sommes trompés. Nous pouvons souvent découvrir quelque manquement de notre part ce qui démontre que nous méritons, en partie, nos souffrances.

Mais, dans le cas de notre Seigneur, il en était différemment. Il fut calomnié, présenté sous de faux jours et traité de bien d’autres façons, alors qu’il n’avait pas commis de fautes du tout. « Il était saint, innocent, sans tache et séparé des pécheurs»; néanmoins, il endura tout. Nous, bien que nous suivions ses traces, nous n’aurons pas à endurer tout ce qu’il endura.

Les résultats d’une fidèle endurance.

Nous devons aussi considérer ces résultats. Si le Père laissa mourir Jésus sur la croix, comme un malfaiteur, cependant, Il ne le laissa pas dans la mort, mais Il tint sa promesse de le ressusciter d’entre les morts. Nous avons la promesse que, comme le Père ressuscita Jésus, de même Il ressuscitera ceux qui s’en montreront dignes par leur fidélité jusqu’à la mort. En ressuscitant Jésus, le Père nous a donné un témoignage de Sa fidélité. En ce qui concerne Jésus, personne ne lui avait laissé d’exemple à suivre, Le Maître ne marcha que par la foi seulement ; personne ne l’avait précédé. Il en est différemment avec nous. En outre, nous n avons pas à abandonner autant que n’en eut notre Seigneur. Cependant, si nous nous confions en Dieu, Il est fidèle pour nous garder et accomplir sa promesse — celle de nous ressusciter avec notre Chef. Considérez quelles grandes choses Dieu a faites pour Son Fils. Considérez aussi qu’Il nous a promis de nous donner une part dans la gloire de Christ, si nous sommes trouvés fidèles. Cela surprend — cela dépasse notre conception! Si Dieu n’avait pas expliqué cela clairement, je crains que je n’aurais pu y croire. S’il n’en avait parlé qu’une seule fois, j’aurais pu en douter. Mais puisqu’Il l’a affirmé à maintes reprises, et de tant de manières, pour ôter tous prétextes de doute, je dois y croire. Combien prodigieux cela paraît être

Considérez Christ! Considérez que Dieu l’a souverainement élevé! Considérez quel grand privilège nous a été donné de marcher sur ses traces, d’autant plus que nos vies sont si imparfaites, si peu satisfaisantes, même à nous-mêmes, et que, en tant que vie, c’est tout ce que nous avons à offrir. Qu’il est merveilleux de penser que Dieu considérera notre petit sacrifice comme une partie de celui que fit Jésus! Nous devons être les héritiers de Dieu et les cohéritiers de Christ: nous recevrons « un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps.» Qu’il est bon de penser que nous sommes actuellement dans les derniers temps. Nous nous trouvons réellement à la fin de l’âge. La nouvelle dispensation s’ouvre tout autour de nous et les gens en grande majorité, sont tellement désorientés qu’ils ne savent que faire des merveilles de nos jours. « Aucun méchant ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront.» (Daniel 12 : 10). Le véritable peuple de Dieu est le seul à avoir une compréhension correcte de ces choses.

Avec quel soin, par conséquent, les enfants de Dieu devraient peser leurs pensées et leurs actions! « Puisque donc toutes ces choses (présentes) doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de la conduite et par la piété, attendant et désirant avec ardeur l’avènement du jour de Dieu!… Nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix.» « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit la gloire, maintenant et pour l’éternité ! Amen! » — 2 Pierre 3 : 11-18.

Dernière exhortation.

Etant donné la perspective placée devant nous, de participer avec Jésus à sa gloire, son honneur et son immortalité, nous devrions vivre dans la sainteté. Nous devrions vivre dans le futur plutôt que dans le passé. Ne pensons pas trop au passé. Ne vivons pas dans le passé et ne nous arrêtons pas sur nos fautes et nos faiblesses car, si nous le faisions, nous serions découragés; mais croyons que « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.» (1 Jean 1 : 9). Notre appréciation de cette miséricorde et de cette bénédiction de pardon devrait être telle que nous devrions la proclamer par notre conduite.

Portons une attention de plus en plus grande à ce que suggère notre texte, et considérons celui que le Père a si grandement élevé — si hautement élevé. Rappelons-nous qu’Il nous a appelés du même haut et céleste appel, et a promis de nous aider d’un bout à l’autre du chemin! Si nous nous rappelons cela, notre lassitude et notre faiblesse cesseront, et nous deviendrons forts dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; nous irons de grâce en grâce, de gloire en gloire ; nous serons transformés par le renouvellement de notre esprit qui nous montrera de plus en plus quelle est cette bonne, acceptable et parfaite volonté de Dieu. Alors, finalement, nous parviendrons à ces glorieuses choses que Dieu a en réserve pour ceux qui l’aiment plus que des parents, plus que des enfants, plus qu’eux-mêmes, plus que toute autre personne ou autre chose.