D’Italie:
Deux mots seulement pour vous dire que le cher frère Edouard Rivoire de St. Germain (Vallées Vaudoises du Piémont), après 8 jours de maladie nous a quitté le 13 mars pour aller jouir, comme nous l’espérons, de la promesse qui se réalise depuis 1878 pour ceux des croyants consacrés et fidèles qui vivent encore actuellement à la parousie de Christ (Apoc. 14 13; 1 Thess. 4 : 17). Je vous donnerai dans une prochaine lettre les détails de sa maladie. — Il est mort, comme il a vécu, humblement et sans bruit; heureux d’aller auprès du Seigneur auquel il s’était donné coeur et âme, tout un modèle de dévouement pour les frères.
Combien nous pouvons remercier Dieu de n’avoir pas besoin de nous affliger: «comme les autres qui n’ont point d’espérance !» Car ceux qui — arrivés au terme des 1385 jours et le sachant — meurent en Christ sont les bienheureux qui au moment même de la mort sont changés en un instant en un clin d’oeil. Et pour le monde en général, nous pouvons dire avec le poète:
« Ils n’y sont que pour un moment,
Car ils sommeillent.
Frères, courage en attendant
Qu’ils se réveillent
A l’appel puissant de Jésus,
Après le réveil des élus
Que Dieu console
Par sa Parole.
.
Bientôt tous se relèveront
De leur poussière;
Avec joie ils écouteront
L’Hymne première
Que chantait Israël vainqueur
De la mer et de l’oppresseur.
Voyez l’Aurore
Qui se colore!”
Réd
J’ai la joie de vous annoncer qu’un ancien pasteur baptiste (depuis longtemps retiré), Mr. M., — ensuite de discussions fréquente avec nous deux s. Fanny Lugli — entre pleinement dans la lumière et accepte avec joie les précieuses vérités que Dieu a jugé bon de nous révéler par l’intermédiaire de son cher et fidèle serviteur Russell. M. M. connaît l’anglais et lit les Aurores dans cette langue; il a déjà convaincu quelques personnes en leur expliquant le plan des âges. Il nous écrit des lettres pleines d’enthousiasme et de joie qui se résument toutes dans la joie qu’éprouvait l’aveugle auquel Jésus avait ouvert les yeux: «J’étais aveugle et maintenant je vois.» Ce frère pense se fixer à Rome et se consacrer de toute son âme à la propagande de la vérité. Ainsi vous voyez qu’il plait à notre bon Père céleste de placer une sentinelle dans la capitale d’Italie (Apoc. 2: 18), un témoin du pur Evangile que Paul y prêchait jadis. Que Dieu veuille se servir de ce frère pour manifester sa gloire aux hommes et pour marquer ceux qui sont encore du froment.
Nos réunions de St. Germain, Pinerolo et Pérosa sont toujours bien fréquentées. Quelques jeunes frères italiens laissent voir les plus belles espérances;
Nous avons un nouveau frère à La Spezia; c’est un jeune marin (fils des vallées vaudoises). Il était au début acharné contre les doctrines millénaires, mais tout récemment Dieu lui a ouvert les yeux par la simple lecture de ce verset: «Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux [mais aux autres], cela ne leur a pas été donné» (Matth. 13 : il). Il nous a demandé des journaux et des Aurores pour propager parmi ses camarades la bonne nouvelle du Royaume. . . . Ainsi, Jésus, le Moissonneur en Chef poursuit silencieusement son oeuvre et envoie lui-même des ouvriers dans sa moisson.
C. Chatelain.
Un frère de la Sicile nous écrit: Je vous remercie beaucoup des journaux que vous m’avez envoyés. Je vous prie de m’envoyer quelques brochures qui traitent le verset: «Nous ne sommes point sous la loi . . . » (Rom. 6 : 14). Car je ne sais pas comment l’AURORE traite cette importante question. [Nous renvoyons au Phare No. 10, octobre 1907: Les dix commandements de la loi et nous pensons D. V., publier encore cette année un article: Lettre ouverte à un frère sabbatiste. — Réd.]
Je vous remercie encore de la bonté que vous avez eu à mon égard: je suis encore malade, mais je trouve en Christ la force et la patience nécessaires pour être pur dans l’attente [de la révélation définitive] du jour du Seigneur.
Agréez, cher frère, mes ‘fraternelles salutations. J. Scrofani.
De France:
Nous avons reçu de bonnes nouvelles de la plupart des frères de France, ces derniers temps, particulièrement du nord mais aussi du midi et d’autres endroits. Les chers Reculet de Sèvres sont toujours très zélés et actifs dans l’annonce de l’Evangile de paix; leur fille, Mlle Hélène, seconde bravement les parents dans les distributions de feuilles et de journaux. Les amis de Tonneins et Clairac montrent aussi de bons signes de vie. Le frère Laffargue nous donne de réjouissantes nouvelles d’une bonne oeuvre qui s’y poursuit parmi des frères de l’église libre qui se mettent à étudier sérieusement l’Aurore du Millénium avec intérêt croissant. Voici ce que l’un d’eux nous écrit:
Mais à part cela (la question des dates), il serait à souhaiter que chacun de nous connaisse sa Bible comme Mr. Russel, c’est un homme qui vit de la parole de Dieu et par conséquent la comprend; ses méditations m’ont fait le plus grand bien. J’ai lu et relu ses deux premiers livres de l’Aurore du Millénium, qui sont splendides, surtout le tome I. Dieu veuille le conserver encore longtemps pour nous éclairer
Une soeur de là-bas nous écrit aussi: . . . Je vous avais envoyé à Lens f rs. 2.— pour mon abonnement à la Tour, je m’étais privée de plusieurs choses pour ce faire, je ne puis davantage [la Société offre le journal gratuitement aux pauvres veuves et à tous ceux qui voudraient mais ne peuvent pas le payer. — Réd]. Je ne puis me passer de ces journaux qui me font tant de bien à mon âme et qui font me réjouir avec mon Sauveur
Pardonnez-moi, frère, je ne puis pas vous dire ce que je pense à cause de mon esprit fatigué, de ma surdité et de mes yeux troubles aujourd’hui [cette chère soeur a passé les 70]. Si vous voulez m’envoyer des journaux pour distribuer gratuitement vous pouvez le faire; vous enverrez ce que bon vous semblera pour libre distribution… Le Seigneur ne m’abandonne pas, je puis toujours lire vos journaux. Je vous salue très fraternellement. Mad. Vve. Amélie Gache.
Si tout a marché à souhait les frères Elie Thérond et Samuel Séguier ont été faire une grande distribution (de feuilles bleues qui leur restaient) du côté de Nimes. Disons aussi que le cher frère belge Félix Jonet — celui qui a été le plus zélé et courageux propagandiste millénaire dans la province de Liège — est maintenant en France chez les frères d’Auchel, où il trouvera un aussi grand champ d’activité dans l’oeuvre de la moisson: son adresse est chez le fr. Elie Bertiaux.
Quant aux traductions, outre le concours des frères Eugène Huber, J. Chevalier et s. Mlle Boillet nous avons encore obtenu récemment celui d’un instituteur et d’un ex-instituteur, comme celui de frère A. Gasser de la Haute-Saône qui se met à notre disposition pour des traductions de l’allemand en français.
Pour conclure citons encore le résumé des correspondances d’une institutrice des environs de Paris (intéressée par notre ami Antoine Will de Bruxelles):
Je vous prie de bien vouloir m’envoyer La Tour de Garda 1910, voici fr. 1.25… . Depuis 2 ans déjà je lis avec grand intérêt quelques Nos isolés du Phare, je préfère en avoir une série pour mieux suivre.
La lecture de ces journaux ainsi que celle de l’Aurore du Millénium m’ont rendu la foi perdue depuis longtemps et la joyeuse espérance en Christ et en sa bonté . . . Pourriez-vous aussi m’envoyer 1 ou 2 expl des anciens Phares traitant du spiritisme: ces numéros m’ont tellement semblé remplis de lumière que j’ai promis à plusieurs personnes de les leur prêter quand vous m’en auriez envoyés… . Envoyez-moi aussi quelques tomes I brochés de l’Aurore, ainsi que des feuilles et journaux pour les distribuer. Malgré le peu de liberté que je puis avoir pour exprimer ma foi, je ne veux point me décourager — Dieu, qui dans son immense bonté m’a amenée à la vérité, pourra s’il le veut en amener d’autres au temps où il le jugera convenable.. . . J’espère toujours que la lumière parviendra à ceux qui m’entourent, qui ne pensent pas comme moi et qui ne veulent pas étudier sérieusement l’Aurore. J’ai fait lire quelques Phares à des personnes qui sans accepter pleinement l’Aurore comme la vérité ne sont point hostiles à ces divines vérités.
J’ai bon espoir quand même et je lis avec joie dans la «Tour” les lettres qui constatent de nouveaux disciples.
Ces vérités sont tellement consolantes et tellement au-dessus de celles prêchées jusqu’à ce jour par leur lumière et par leur raisonnement qu’il est, il me semble impossible à des personnes sensées de ne pas les accepter. Recevez mes salutations fraternelles en notre Sauveur.” Mlle C. C.