ELLES DİRENT : « DONNEZ-NOUS DE VOTRE HUİLE »

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– MATTHİEU 25 : 9 –

L’attention de millions de personnes a été attirée par les enseignements de la WATCH TOWER (Tour de Garde) et des ÉTUDES DANS LES ÉCRİTURES, pour ce qui a trait à notre compréhension du temps de détresse, tel qu’il n’y en a pas eu depuis qu’il existe des nations, et qui devrait se produire vers Octobre 1914 (article paru le 15 Août 1914,trad.). Huit millions de volumes des ÉTUDES DANS LES ÉCRİTURES sont entre les mains du public. Certains de ceux qui se moquaient, se répandaient en invectives, ridiculisaient (les enseignements précités, trad.) et avançaient que nos prévisions étaient irréalisables, ceux-là tremblent en raison de l’arrivée soudaine de cette grande guerre, en Europe. Tous admettent que, jamais auparavant, il n’y eut pareille guerre et qu’il ne peut, jamais de nou­veau, y avoir pareille guerre. Tout en ignorant la Bible, tous admettent que les conséquences de cette guerre seront si terribles, et l’appauvrissement des nations sera si grand, que de meilleurs conseils devront pré­valoir, à l’avenir. Nous voyons, du point de vue de la Bible, que le résultat de cette guerre mènera au nau­frage de notre civilisation actuelle, dans une période d’anarchie. Quelle que soit l’issue à laquelle la guerre mènera, elle sera, à coup sûr, insatisfaisante. Le mé­contentement prévaudra, plus que jamais, parmi les masses (des peuples, trad.). On peut s’attendre, en conséquence, à un règne de terreur au sein du monde civilisé.

Toutes ces choses, nous les avons présentées dans nos publications, nos sermons, etc., de même que dans le PHOTODRAME DE LA CRÉATİON, qui a déjà été présenté à une audience totalisant quatre mil­lions de spectateurs. Cette guerre est en train de river, dans l’esprit d’un grand nombre (de personnes, trad.), la conviction que nos prévisions étaient correctes. Leur question est : « Que va-t-il arriver ensuite ? » Et elles ne penseront pas à aller chercher la réponse chez les ministres des églises nominales, sachant à présent qu’ils les maintenaient dans les ténèbres et s’effor­çaient de les empêcher de trouver la véritable lumière, qui provient de la Parole de Dieu et qui luit, à présent, parmi les Étudiants de la Bible.

UN MOT D’AVERTİSSEMENT

Maintenant est venu, pour nous, le moment d’être modérés dans nos pensées, nos paroles et nos ma­nières. Alors que nos chères familles, nos amis, nos voisins et les gens commencent à nous questionner, à propos de l’horoscope de la Parole de Dieu, nous de­vrions être très humbles, très gentils et très patients dans nos réponses. Toute attitude hautaine, ou état d’esprit du genre : « Je vous l’avais bien dit ! », équi­vaudrait à repousser ceux qui sont enclins, maintenant, à se tourner vers nous pour recevoir assistance, con­seil et instruction, en ce qui concerne les enseigne­ments de la Parole de Dieu. Nous devrions nous mettre à leur place, avec sympathie, et les traiter avec la plus grande amabilité possible, en les informant que cette guerre est, probablement, en rapport avec la grande anarchie qui doit suivre ; et on peut supposer que les nations en seront affaiblies, comme rien d’autre ne le ferait, ce qui fournira aux mécontents de la société, non seulement une excuse, mais aussi une opportunité pour renverser tous les gouvernements et précipiter le monde dans la plus terrible des calamités jamais connues.

Nous recommandons de ne pas tant discuter des misères du temps de détresse, que du merveilleux ré­sultat, le royaume Messianique, qui va suivre. Nous devrions aider nos amis et nos voisins à regarder au-delà du nuage noir (qui assombrit le ciel, trad.) et à considérer son contour argenté, en les assurant que la Parole de Dieu implique que ce temps de détresse est nécessaire, comme préparation, en vue du royaume du Messie. Il faut d’abord que le soc de la charrue, la détresse, prépare le cœur des hommes pour l’ensemencement de la bonne graine de la dispensation suivante. Comme nous le lisons : « Lorsque tes jugements s’exercent sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice. » – Esaïe 26 : 9.

Souvenons-nous toujours de notre ordination, ou mandat ou autorité que nous avons reçue pour prê­cher, selon ce qui est écrit : « L’Eternel m’a oint … Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté. » Que le monde, la chair et le diable brisent le cœur des hommes, s’ils le veulent. Que le grand temps de détresse le brise, s’il le veut. Le mandat, que nous avons reçu, ne nous en­joint pas de briser les cœurs, mais de les soigner, de les réconforter, de diffuser avec compassion les gra­cieuses promesses de la Parole de Dieu. Ces pro­messes sont représentées symboliquement par de l’huile. Ce sera ainsi que nous annoncerons, le mieux, les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière (1 Pierre 2 : 9). Ce sera ainsi que nous assisterons, le mieux, ceux qui ont grand besoin de notre aide. Il nous faut nous rappeler que nous étions également dans les ténèbres, il y a peu de temps encore, et que nos voisins et nos amis ne sont pas plus responsables, de se trouver dans les té­nèbres, que nous ne l’étions. Aussi, devrions-nous chercher à les excuser, plutôt qu’à les reprendre et à les critiquer.

LA CLASSE DES VİERGES FOLLES

Il ne nous appartient pas de déterminer qui fera partie de la classe des vierges folles et ne parviendra pas à participer aux Noces ; en conséquence, une telle personne subira la grande tribulation (à venir, trad.) et recevra une récompense moindre. Néanmoins, il nous faut manifester un certain intérêt et une curiosité à propos des paraboles prophétiques de notre Maître. Il est vrai que des frères Chrétiens, surchargés par les soucis de cette vie et, de ce fait, non remplis de l’Esprit, d’huile, et manquant de lumière dans leur lampe, nous ont dit à plusieurs reprises : « J’aimerais voir cela comme tu le vois », ou bien : « démontre-moi ceci en quelques mots » ; cependant, ils n’ont pas voulu prendre le temps nécessaire pour une investiga­tion personnelle, afin d’être remplis de l’Esprit. Nous croyons que ceci est de beaucoup plus vrai de nos jours.

De nombreux membres de cette classe surchar­gée, négligeant leur Alliance de sacrifice, seront sti­mulés par les signes extérieurs de notre époque. Sans aucun doute, un grand nombre d’entre eux étudieront et parviendront, manifestement, à la lumière et à une pleine consécration au service du Seigneur. Certains d’entre eux peuvent débuter avec un zèle si fervent qu’ils peuvent être estimés, par le Seigneur, dignes d’une place parmi les membres de la classe de l’Epouse. Il se peut que d’autres suivent avec tant de lenteur qu’ils feront partie de la classe de la Grande Foule, des vierges folles de la parabole.

La conclusion de la parabole montre que, lorsque les vierges folles se seront complètement réveillées, qu’elles seront pleinement convaincues du Plan Divin, etc., et parfaitement conscientes des privilèges liés à leurs vœux de consécration, à ce moment-là, la classe du Petit Troupeau sera entrée aux noces, et la porte de ce glorieux privilège, de cette glorieuse opportunité du Haut Appel sera fermée, pour toujours. Le Maître ne doit avoir qu’une seule Classe, celle de l’Epouse. Aussi, les autres vierges seront-elles rejetées et il fau­dra qu’elles passent par une grande tribulation pour parvenir, finalement, à une place glorieuse sur le plan de l’Esprit, comme Lévites antitypiques. Le Petit Trou­peau, par contre, sera glorifié en tant que Sacrificature Royale, avec son Maître.

Le point que nous voudrions, particulièrement, bien faire comprendre, c’est que nous devrions tous prier et nous efforcer de développer d’abondants fruits du Saint Esprit. Manifestons de la patience, de la gentil­lesse, de l’endurance, de la bienveillance, de l’affection fraternelle et de l’amour, afin de pouvoir offrir de l’assistance à ceux qui la sollicitent maintenant. C’est un privilège spécial, pour nous, que d’être les repré­sentants de l’Eternel et du Divin Plan. Et, au lieu de faire de nous des personnes hautaines, orgueilleuses et méprisantes, ce privilège devrait contribuer à nous rendre très humbles, très doux et aimant beaucoup, en nous rappelant que de tels honneurs ne sont mérités par personne, parmi nous, mais qu’ils proviennent de la grâce du Seigneur.

WT1914 p.5520

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