« HEUREUX LES DEBONNAIRES » – MATTHIEU 5 : 5

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« Il fera marcher dans le droit [chemin] (jugement – note Darby) les débonnaires, et il enseignera sa voie aux débonnaires. » – Psaume 25 : 9 – Darby.

Même un homme parfait aurait besoin de conseils divins en ce qui concerne sa manière de juger des questions, quant à ses décisions, sa course, ses voies. Et si un homme parfait devrait avoir besoin de conseils et de surveillance divins, afin de ne faire aucune erreur en raison de son degré limité de connaissances, ne connaissant pas pleinement la volonté du Père le concernant, combien plus un homme imparfait en a besoin ! Le bon et le méchant, le sage et l’insensé – toutes les classes de l’humanité – ont besoin d’une telle instruction. Mais il n’y a qu’une seule classe actuellement qui est dans l’attitude d’esprit appropriée pour la recevoir, et cette classe est bibliquement appelée les débonnaires.

On ne peut pas dire que les débonnaires ce sont ceux qui se sentent inférieurs et que les gens supérieurs sont forcément dignes d’estime. Dans ce cas, Adam ne pouvait être débonnaire ; Jésus ne pouvait être débonnaire ; Le Père céleste ne peut pas être débonnaire. Bien qu’il ne soit pas indiqué scripturairement que le Père céleste est débonnaire, cependant Jésus l’était, et Il était l’image même de la personne du Père dans la chair. Par conséquent, nous croyons que le Père céleste possède la douceur, qui est le contraire de l’arrogance.

DIEU RÉSISTE AUX ORGUEILLEUX

Notre Seigneur a dit : « Je suis doux et humble de cœur » (Matthieu 11 : 29). Notre Seigneur était doux en ce qu’Il était réceptif à l’enseignement. Il réalisait que, même dans sa perfection, il y avait des choses qu’Il devait apprendre ; et Il a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. C’est parce qu’Il avait cette qualité de douceur ou de docilité que l’offre Lui a été faite d’être notre Sauveur. Sans cela nous pouvons supposer qu’Il n’aurait jamais été notre Rédempteur. Sans cette qualité Il aurait été autoritaire et fier, pas déterminé à faire la volonté du Père. Et il en est de même pour l’Eglise comme pour le Maître.

Même de petits talents gérés avec sagesse sont plus précieux que de grands talents qui le sont mal. Le chemin de la vie montre beaucoup de grands talents mal gérés par manque de connaissances et de conseils adaptés. Et on peut supposer que ce défaut d’orientation est le résultat de l’absence de l’esprit de docilité – le manque de désir de connaître la meilleure façon, la manière du Père. Nous pouvons voir que même un païen, s’il est doux, aurait beaucoup plus d’occasions d’apprendre en ce qui concerne la volonté du Seigneur que celui qui pense être au-dessus de l’instruction. Quiconque connaît tout avant de commencer n’est pas dans une condition appropriée pour recevoir quelque instruction.

Dieu déclare qu’Il résiste aux orgueilleux. Même s’ils devenaient ses enfants ils seraient maintenus à distance. S’il était autorisé aux orgueilleux de se rapprocher du Seigneur, ils deviendraient davantage orgueilleux ; tandis que s’ils sont maintenus à distance, ils peuvent devenir doux, réceptifs à l’enseignement et humbles. Nous voyons donc que tous ont besoin d’instruction. Mais les seuls qui sont en position de la recevoir sont ceux qui reconnaissent cette nécessité et qui sont dans l’attitude de mettre à profit l’offre du Seigneur de diriger leur jugement, leur chemin, leur vie. Ceux-ci, profitant de ce privilège, obtiennent une appréciation correcte de chaque chose – des choses de la vie présente, et aussi des choses de la vie à venir.

Ce sont ceux que Dieu est heureux d’instruire et de guider dans la connaissance de son Fils et dans toutes ses bénédictions. S’ils continuent à être doux, Il est en mesure d’en faire ses héritiers et cohéritiers de Jésus-Christ, leur Seigneur. Nous lisons dans les Écritures que les débonnaires posséderont la terre. Ils en hériteront selon les termes de la première Alliance originelle. Ceux-ci seront la semence d’Abraham. Par leur intermédiaire, la bénédiction s’étendra à l’humanité tout entière, à ceux qui seront obéissants au cours du Règne Millénaire. Après la dernière épreuve à la fin de l’Âge millénaire, le monde entier sera réceptif à l’enseignement. Ils auront appris la grande leçon que Dieu est la source de toute sagesse ; et ils auront bénéficié de cette instruction.

WT1913 p5370

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