Jean 1 :19-34
Caractère élevé de Jean-Baptiste – Il figure l’Église dans la chair – Sa mission était de préparer le chemin pour le Messie – Son baptême de repentance – Le baptême d’eau et le baptême du Saint Esprit – L’Agneau de Dieu – Les péchés du monde ne sont pas encore effacés.
« Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » – verset 29.
Jean-Baptiste fut grandement honoré et distingué par le fait d’être le premier des témoins de Dieu, parmi les hommes, en ce qui concerne le Fils unique engendré de Dieu. C’était un homme au caractère élevé, quel que soit le point de vue à partir duquel nous l’examinons, et tous ceux d’entre le peuple de Dieu, qui s’efforcent actuellement de rendre un témoignage fidèle, peuvent tirer de précieuses leçons de sa conduite, en plus de celle qu’il fut un type de tous les fidèles témoins de Dieu de cet âge de l’Évangile, comme nous le verrons. Ce ne fut pas un exemple pour nous quant à sa façon de parler, de s’habiller ou de se comporter en général ; néanmoins, ses particularités à ces égards l’adaptèrent spécialement au témoignage que le Seigneur se proposait de rendre par lui. Vivant en un temps d’accroissement des richesses et du luxe, Jean-Baptiste, comme prophète de Dieu, attirait d’autant plus les foules par son indifférence particulière quant aux convenances de ce temps-là, ce qui démontra sa complète séparation du monde et sa consécration totale à son ministère spécial. Le peuple d’Israël, comme l’indiqua notre Seigneur, chérissait avec soin la mémoire de ses grands prophètes et ornait leurs sépulcres, bien qu’il ne fût pas suffisamment attentif pour prêter attention à leurs enseignements. Parmi les anciens prophètes, Elie était l’un des plus révérés, et le fait que Jean-Baptiste le simulait dans sa façon de se vêtir, dans son comportement en général et dans le puissant enseignement qu’il prodiguait, attirait le peuple beaucoup plus que de toute autre manière.
Peu de choses nous sont dites au sujet de Jean-Baptiste, à part qu’il était parent de Jésus, de six mois son aîné, ayant commencé son ministère à l’âge de trente ans. Par conséquent, Jean enseignait et baptisait depuis six mois, quand Jésus vint à Lui pour se faire baptiser. La mission de Jean continua encore pendant un an après le baptême de Jésus. Après quoi, on le mit en prison, et il y resta pendant un an environ avant d’être décapité. Notre étude commence par une référence au témoignage de Jean, exhortant le peuple à la repentance, car le royaume de Dieu était près d’être établi ; il avertissait les Israélites qu’ils ne seraient pas prêts à y participer si, de tout leur cœur, ils ne se tournent vers Dieu et ne s’éloignent du péché.
D’autres passages bibliques nous montrent que, pendant un certain temps, le peuple d’Israël était dans l’attente du Messie et que, de temps en temps, de faux Messies apparaissaient. Il est un passage indiquant que « tous les hommes s’attendaient à Lui ». Dans ces circonstances-là, il n’est pas étonnant de constater que les Juifs insistaient auprès de leurs conducteurs, des sacrificateurs et des lévites, pour qu’ils se rendent auprès de Jean-Baptiste, afin de le questionner au sujet du message qu’il proclamait. Notre leçon rappelle cette visite et le témoignage rendu alors par Jean. Apparemment, ceux qui posèrent la question s’attendaient à ce que Jean se proclame le Messie en personne, et ils furent probablement surpris d’entendre de sa bouche qu’il n’avait pas cette prétention – « il le confessa et ne le nia pas » [qu’il n’était pas le Christ, verset 20, trad.]. Leur question suivante fut : « N’es-tu pas Elias ? » (la forme grecque du mot Elie) ; à cela, il répondit : « Je ne le suis pas ». Rappelant la prophétie rapportée du Deutéronome : « L’Eternel, ton Dieu, te suscitera un prophète comme moi [Moïse] », ils lui demandèrent ensuite s’il était, ou pas, ce prophète. Et il répondit : « Non ».
Étonnés de ses réponses, ils lui demandèrent : « Qui es-tu, alors ? car nous devons apporter une réponse à ton sujet, à ceux qui nous ont envoyés vers toi. » Avec humilité, mais fidèlement, Jean déclara n’être seulement qu’une voix attirant l’attention sur le grand Messie et annonçant sa venue : il était comme une voix dans le désert, déclarant qu’il fallait préparer un chemin pour la venue du royaume que tout Israël attendait, auquel il aspirait et pour lequel il priait depuis des siècles.
JEAN-BAPTISTE N’ETAIT PAS ELIE
Nous devons remarquer que Jean proclama clairement qu’il n’était pas Elie, ce qui mit certains dans l’embarras, car notre Seigneur, répondant à la question des disciples posée à propos du témoignage de Malachie, selon lequel il fallait qu’Elie vienne premièrement, et se référant à Jean, déclara à propos de celui-ci : « Si vous voulez l’accepter, c’est lui qui est l’Elie qui devait venir ». Nous répétons l’explication déjà donnée à ce sujet : comme Jésus dans la chair fut le précurseur du Messie doté de gloire et de puissance, qui saisira sa grande puissance et régnera à l’ouverture de l’âge Millénaire et, comme l’indique l’Apôtre, le Christ se composera d’un grand nombre de membres, de Jésus, la Tête, et de l’Église, son Corps, dans la gloire du Royaume, ainsi, d’une manière similaire, Jean-Baptiste fut le précurseur de quelqu’un de plus grand que lui, d’un témoin plus important que lui constitué de membres nombreux témoignant au cours d’une période de près de dix-neuf siècles, préparant le chemin pour le royaume du Messie et l’annonçant. Jean dans la chair introduisit Jésus dans la chair ; mais celui qui est plus grand que Jean, l’Elie constitué de nombreux membres introduira le Christ plus grand, le glorieux Christ composé de membres nombreux.
L’Elie réel qui, depuis dix-neuf siècles, accomplit les prédictions du prophète Malachie, se compose des nombreux et fidèles témoins de Christ de cet âge de l’Évangile. Jésus Lui-même, dans la chair, fut le premier de ceux qui rendirent témoignage, en faisant une bonne confession devant Pilate et devant la nation Juive ; les Apôtres rendirent témoignage pareillement et, tout au long de l’âge de l’Évangile, les membres, dans la chair, du peuple du Seigneur ont rendu et rendent témoignage ; ils témoignent contre le péché et en faveur de la justice ; ils témoignent de la nécessité de se détourner du péché pour se tourner vers la justice, afin de se préparer pour participer au Royaume ; ils témoignent que le Royaume du Seigneur doit être remis entre les mains du Glorifié et que Celui-ci introduira la justice éternelle, réalisant la prière du Seigneur : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »
Ainsi, nous voyons que les paroles de Jésus et celles de Jean-Baptiste concordent parfaitement ; Jean ne fut pas l’Elie mentionné par le Prophète, et cependant il accomplit un travail d’Elie envers ceux qui, parmi les Juifs, acceptèrent son message. Comme c’est l’œuvre du plus grand Elie d’attirer l’attention sur le grand Christ et sur le grand travail devant être accompli par Celui-ci, ainsi ce fut la mission de Jean, au sein de la nation juive, d’attirer l’attention sur Jésus dans la chair et, dans ce sens du terme, il fut l’Elie pour ceux qui acceptèrent sa parole parce que, pour eux, il accomplit le travail d’Elie. De ce point de vue, nous voyons un grand Elie antitypique, l’Église dans la chair, accomplissant une grande œuvre de témoignage, tout au long de cet âge de l’Évangile, et de préparation en vue de l’établissement du Royaume, qui s’effectuera à la fin de cet âge ; et nous voyons le grand travail du Messie, Tête et Corps, de l’Époux et de l’Épouse, suivre immédiatement ce témoignage.
Le Prophète Malachie déclara que l’une des deux choses suivantes suivrait l’œuvre du véritable Elie : ou bien, elle ramènerait le cœur des Pères vers les enfants et le cœur des enfants vers les Pères – c’est-à-dire qu’elle ramènerait un accord complet et une harmonie affectueuse parmi le peuple – sinon, il en résulterait une grande malédiction sur le peuple et une grande tribulation. Il faut que le monde soit préparé pour le Royaume du Messie, soit par la repentance et une véritable conversion au Seigneur, ou par des jugements de sa part. Malachie n’indique pas de quelle manière les résultats seront obtenus, mais d’autres versets indiquent clairement que l’œuvre de l’Elie antitypique ne réussira pas, qu’elle ne convertira pas le monde et que, en conséquence, l’établissement du Royaume du Messie se fera en liaison avec un temps de détresse telle qu’il n’y en aura pas eu de pareille depuis que les nations existent ; la malédiction est mentionnée par Malachie, la grande tribulation, par notre Seigneur.
De ce point de vue, reconnaissant Jean-Baptiste comme partie de l’Elie typique, et l’Église dans la chair comme l’Elie antitypique, il nous faut tirer des leçons d’humilité, aussi bien que de zèle et de fidélité, du comportement de Jean : non seulement il fit de la prédication de l’Évangile l’objet principal de sa vie, au point d’ignorer tout ce qui, dans cette vie, comportait quelque intérêt, mais, de plus, il ne se vanta aucunement de soi-même. La mission principale de sa vie fut de préparer le peuple à recevoir le Messie et l’amener à Celui-ci ; et notre succès, comme membres de l’Elie antitypique, ne se réalisera que dans la mesure où nous nous ignorerons nous-mêmes et ferons de Christ le thème de nos discours, le point central de notre enseignement.
« POURQUOI BAPTISES-TU, ALORS ? »
L’idée du monde et celle de l’église nominale est que tous ceux qui sont associés à un enseignement religieux devraient faire parade d’eux-mêmes, prétendre qu’ils sont de merveilleux prophètes, ou révérends, ou docteurs de divinité, ou quelque chose d’autre sortant de l’ordinaire. Il ne fut donc pas étonnant que les sacrificateurs et les Lévites, habitués à un comportement pareil, furent surpris de constater que Jean ne se vantait pas de la sorte et ne fondait pas son enseignement sur de telles prétentions. Ils demandèrent de quel droit, alors, il baptisait, s’il n’était que simple serviteur et non un seigneur sur l’héritage de Dieu. La même pensée prévaut de nos jours et, à moins de prétendre à un titre, ou à une position ou à une autorité honorifiques, le droit de prêcher, le droit de témoigner en public, pour le Seigneur, est contesté par beaucoup. Nous qui suivons soigneusement les convenances bibliques en la matière, ne nous vantons de rien, mais plutôt, comme Jean et ensuite Jésus le firent, ne nous vantons que d’être de simples serviteurs, et non des seigneurs, de simples témoins et non de grands ou d’honorables personnages, ou bien des révérends, ou encore des prêtres. Bientôt, lorsque la manière dont le Maître voit les choses sera manifestée, Il montrera que ceux qui cherchaient à s’élever n’auront pas obtenu son approbation, tandis que ceux qui se seront humiliés, ne recherchant que le privilège de servir, auront obtenu son approbation. Dirigeant leur esprit vers Jésus, Jean déclara : « Au milieu de vous, il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas ; c’est de Lui que je parle, je l’introduis Lui qui est si grand, si honorable que je ne suis même pas digne d’être son serviteur pour délier la courroie de ses souliers. » Des sentiments aussi humbles devraient animer le cœur et les témoignages de tous les vrais membres de l’Elie antitypique ; ceux-ci témoignent en faveur du Seigneur de gloire qui est sur le point d’établir son Royaume. Il est dommage que, parfois, l’amour de soi et l’orgueil empêchent la diffusion de ce témoignage. Il est dommage que certains paraissent attirer l’attention sur eux-mêmes plutôt que sur le Roi. Chers frères et sœurs, dans la mesure où nous avons l’occasion de témoigner, soyons attentifs, soyons fidèles. Notre fidélité dans le témoignage rendu au Seigneur sera le test qui déterminera si nous sommes dignes d’être membres de son corps glorifié.
LE BAPTEME D’EAU, LE BAPTEME DU SAINT ESPRIT
En rendant témoignage, Jean attira l’attention sur le fait que ce qu’il faisait, par le baptême d’eau, était insignifiant, d’aucune importance, comparé à l’œuvre du Messie et à son baptême du Saint Esprit. Jésus ne baptisa personne du Saint Esprit au cours de son ministère. Le baptême ayant eu lieu à la Pentecôte, après sa mort pour nos péchés et son ascension, avait [nécessité, trad.] l’affectation d’une portion du mérite de son sacrifice au crédit des croyants ; ensuite, ces derniers reçurent le baptême du Saint Esprit. Il y a une similarité entre le travail de Jean et celui de l’Église dans la chair en rapport avec ce trait particulier également. Nous pouvons témoigner pour le Seigneur et accomplir le symbole du baptême en sa mort, mais nous ne pouvons pas faire plus que cela. Il faut encore que notre Tête glorifiée accorde la grande bénédiction, celle d’introduire le consacré sous la bénédiction et la faveur du Saint Esprit ; et par la suite, lorsque le témoignage présent sera entièrement terminé et lorsque l’œuvre de sacrifice du Jour de Réconciliation sera entièrement accomplie, le Christ glorifié répandra son Esprit sur toute chair, comme durant cet âge de l’Évangile, Il le répand sur ses servantes et ses serviteurs spéciaux.
« VOICI L’AGNEAU DE DIEU »
Ce fut la première proclamation formelle concernant Jésus, faite par Jean à ses disciples et au public. Elle eut lieu au moins quarante-deux jours après le baptême de notre Seigneur car, immédiatement après ce baptême, Il passa quarante jours dans le désert, où Il subit des épreuves. Après la tentation dans ce désert, probablement très tôt après, Il retourna auprès de Jean, au Jourdain. Très peu de temps après cette proclamation de Jean, notre Seigneur s’éloigna de ce dernier de sorte que, pendant un certain temps, un travail simultané fut accompli par Jean et par Jésus dans des localités différentes ; nous lisons, en effet, que Jésus et ses disciples baptisaient plus que Jean et ses disciples – bien que Jésus Lui-même ne baptisât pas.
Notre Seigneur fut diversement représenté dans les sacrifices des Juifs, au cours de leurs fêtes : par exemple, Il fut typifié par l’agneau paisible de leur fête du printemps, et Il fut l’antitype du taureau, parmi les sacrifices de leur Jour de Réconciliation. Ce fut, en conséquence, d’une manière tout à fait correcte que Jean annonça Jésus comme étant « l’Agneau de Dieu » ; Il était doux, gentil, patient, sans prétention ; ce fut le sacrifice de Pâque pour Israël et pour le monde entier. Aux oreilles des non régénérés, un titre tel que celui de l’agneau ne paraît pas très digne : parmi les armures de guerre de la cavalerie, des têtes de loups, de taureaux, de lions, de serpents, etc. sont couramment utilisées pour représenter la force et la bravoure des familles, mais où trouverons-nous quelqu’un prenant un agneau comme symbole de dignité ? Au peuple consacré du Seigneur, cependant, la ressemblance à l’agneau, chez notre cher Seigneur, et son sacrifice patient et volontaire, accompli en notre faveur, sont magnifiquement représentés dans ce symbole de l’agneau – de l’Agneau de Dieu, fourni par Dieu comme sacrifice pour nos péchés, comme prix de notre rédemption de la malédiction, ou sentence de mort. Il faut que ce soit aussi notre témoignage : « Voici l’Agneau de Dieu ». Il faut attirer l’attention du monde sur le grand sacrifice pour les péchés, et non sur Christ comme grand Enseignant. Après L’avoir accepté comme Agneau, reconnaissant leurs péchés et le besoin de son Sang précieux, alors les hommes seront disposés à écouter ses paroles, à être enseignés de Lui ; mais aucune instruction ne peut être correctement reçue avant que, en premier lieu, notre Seigneur ne soit accepté comme l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.
Il est intéressant de noter que, bien que le sacrifice de notre Seigneur eût commencé à ce moment-là, Jean ne déclara pas : « L’Agneau de Dieu qui ôta le péché du monde ». Le sacrifice entier de Christ était nécessaire comme prix compensatoire exigé par la justice pour le péché d’Adam et de sa race. Il fallait que ce prix fût déposé avant que des péchés du monde, quels qu’ils soient, pussent être annulés. Et nous nous souvenons aussi qu’il fut nécessaire que notre Seigneur fût ressuscité d’entre les morts et qu’Il montât au ciel, pour y comparaître devant Dieu, en notre faveur. Après sa résurrection, comme grand Souverain Sacrificateur, Il affecta le mérite de son sacrifice « pour nous », mais pas encore pour le monde. Seuls des croyants sont admis au bénéfice de l’affectation du précieux Sang déjà faite.
Notre Seigneur est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, et non uniquement le péché de l’Église, mais son œuvre n’est pas encore terminée. Elle commence par l’affectation qui innocente des croyants ; elle atteindra son plein accomplissement après la glorification de l’Église, lorsque les péchés du monde seront annulés. Le mérite ou la valeur de l’entière transaction fut dans le sacrifice de notre cher Rédempteur mais, dans le plan divin, l’arrangement fut fait tel qu’il est, afin que nous qui sommes maintenant justifiés, par avance par rapport au monde, puissions avoir communion avec notre Seigneur et participer à ses souffrances, à son sacrifice et, également, à sa gloire, bientôt, de même qu’à l’œuvre de bénédiction qui résultera de la suppression des péchés du monde. Personne ne devrait négliger le fait que l’intention divine n’est pas de s’arrêter, après avoir ôté les péchés de l’Église et de la maison de la foi, représentées par les sacrificateurs et les Lévites, mais que, finalement, le sacrifice de notre Seigneur sera affecté dans le but de bénir toutes les familles de la terre.
« C’EST LE FILS DE DIEU »
Continuant son explication, Jean déclara que Jésus était Celui auquel il s’était référé précédemment dans sa prédication, Celui qui devait le suivre et occuper une place plus honorable, étant de beaucoup plus important. La déclaration de Jean, selon laquelle il ne Le connaissait pas, ne devrait pas être comprise comme signifiant qu’il ne savait pas que Jésus était son propre cousin, ni qu’il ne L’avait pas connu précédemment, mais qu’il ne L’avait pas auparavant connu comme Messie. Jean explique ensuite que, lorsqu’il reçut la mission de prêcher et de baptiser, Dieu l’informa qu’il verrait un meilleur témoignage à propos du Fils de Dieu, le Messie, et qu’il Le reconnaîtrait à un certain signe, en voyant le Saint Esprit descendre sur Lui comme une colombe et demeurer sur Lui. Jean déclare qu’il vit ce signe dans le cas de Jésus, juste après son baptême, et qu’il était, par conséquent, pleinement qualifié pour témoigner qu’Il était le Fils de Dieu.
Il doit en être ainsi de nous-mêmes, chers compagnons-témoins. Il nous faut reconnaître, de par nous-mêmes, que Jésus est le Fils de Dieu, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, avant de pouvoir être des témoins de Dieu en ce qui Le concerne. Hélas, il nous faut dire que nombre de ceux qui, aujourd’hui, à partir de chaires proéminentes, clament être des témoins de Dieu, se disqualifient totalement pour rendre ce témoignage puisque, selon leur propre aveu, ils ne connaissent pas Jésus comme l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.
Les doctrines de la Haute Critique et de l’Évolution ont sapé la foi de la majorité de ceux qui prétendent être ministres, ambassadeurs et témoins pour Dieu et pour Christ, au point qu’ils ne sont pas capables de rendre le puissant témoignage qui seul donnera du poids sur ce sujet. Nous qui avons vu, nous qui avons goûté, nous qui avons dans une certaine mesure apprécié le mérite qui se trouve dans l’Agneau de Dieu, pouvons bien nous réjouir de notre privilège d’être ses témoins ; et c’est à ces fidèles témoins dans la chair, engendrés du Saint Esprit, que sera bientôt accordé le privilège béni de participer avec le Seigneur à son royaume, à sa gloire et à son œuvre.
WT1917 p.6034 – Titre : JEAN-BAPTISTE ET JESUS
WT1904 p.3477 – Titre : TEMOIGNANT POUR JESUS