LA BIBLE ET LE RETOUR D’ISRAËL

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« Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem et annoncez-lui que son temps d’épreuve a pris fin ; que son iniquité est pardonnée… » (Esaïe 40 : 1, 2).

Le Peuple juif se trouve au nombre des choses les plus intéressantes que le passé nous a léguées. Des archéologues infatigables ont recherché et examiné tout objet, témoin de l’antiquité, pouvant fournir des données scientifiques ou historiques. Ils ont mesuré et décrit des monuments de tous genres, des autels, des tombeaux, des ruines d’édifices publics ou d’habitations privées ; ils ont fouillé la littérature des anciens pour y découvrir, si possible, la trace de la vérité cachée dans les mythes, les traditions multiples. Ils désiraient ainsi pouvoir retracer le chemin parcouru par l’humanité, en trouver l’origine et si possible la destinée. Eh bien l’objet le plus digne de leurs efforts est le Peuple Juif dont nous connaissons l’origine, l’histoire et l’avenir. Il est un témoin vivant et intelligent de l’accomplissement graduel d’un Plan divin merveilleux, relatif aux destinées du genre humain.

ORIGINE D’ISRAEL.ABRAHAM ET LES PROMESSES DIVINES

L’histoire d’Israël, — ses croyances, son caractère, ses coutumes, voire même ses traits, que nous donne la Bible, seule source exacte et sûre du passé, du présent et de l’avenir des Israélites —, établît une distinction très nette entre ce peuple et le reste de l’humanité.

Il y a 4.000 ans environ, l’Eternel, conformément au Plan qu’Il a conçu en faveur de toute l’humanité, se choisit un peuple destiné à être Son peuple particulier et dont l’origine remonte à Abraham. Dieu donna à ce peuple, qui devait servir à la réalisation de Son Plan, Ses lois et Ses commandements.

Abraham, ce grand et fidèle Patriarche, fils de Tharé, naquit à Ur en Chaldée, où Dieu s’adressa à Lui pour la première fois. L’Eternel lui dit : « Quitte ton pays, ta famille, et la maison de ton père, et va dans le pays que je te montrerai. Je te ferai devenir une grande nation; je te bénirai, je rendrai ton nom glorieux, et tu seras celui au nom duquel ont est béni. Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui te maudiront et toutes les familles de la terre seront bénies en toi ». — Genèse 12 1-3.

Abraham obéit immédiatement. Confiant dans les promesses divines, il partit pour s’établir dans le pays que Dieu lui avait promis et qui était le pays de Canaan, appelé aujourd’hui Israël.

POURQUOI ABRAHAM FUT-IL CHOISI PAR DIEU ET DANS QUEL BUT ?

Suivant le Plan divin, tous les serviteurs et fils de Dieu appelés à Le servir eurent et ont un rôle particulier et précis à remplir. Tel fut le cas d’Abraham.

Dieu avait prévu que les humains, par suite de la transgression d’Adam et de l’hérédité du péché, tomberaient sous le coup de la condamnation à mort, et qu’ils ne seraient pas disposés, dans cette condition, à Le servir. Aussi les laissa-t-Il à leur sort pendant plus de six mille ans, période au cours de laquelle Il mit néanmoins en application Son Plan de salut. Abraham, dont la foi en Dieu fut manifestée par ses œuvres, fut appelé par Dieu pour servir et exécuter certains traits de ce Plan.

Dans ce Plan de salut, Dieu prévit un Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui ramènera, en temps voulu, grâce à Son sacrifice, l’humanité en harmonie avec Dieu.

Comme Jésus-Christ et les membres de Son Corps doivent, conformément au Programme divin, régner sur terre pendant mille ans en tant qu’êtres spirituels, il était nécessaire que des agents terrestres fussent choisis et préparés, afin de transmettre aux humains les directives émanant du Christ. Ces agents terrestres sont Abraham, Isaac, Jacob, Noé, Abel et tous ceux qui, avant la première venue de Christ sur terre, ont manifesté leur fidélité à Dieu. (Hébreux 11 :11-40). Ils forment la classe des Anciens Dignes. Ces Anciens Dignes, une fois ressuscités, seront établis princes sur toute la terre (Ps. 45 : 17). Ils transmettront d’abord les bénédictions divines aux Israélites, lesquels participeront ensuite avec ces derniers, comme instruments de Dieu, pour transmettre au monde entier les instructions divines qui permettront à ceux qui les accepteront et s’y soumettront d’obtenir la vie éternelle sur la terre.

ISRAEL, UNE RACE BENIE DE L’ETERNEL.

En effet, lorsque les Israélites, dans un temps qui n’est plus éloigné, reconnaîtront le Messie, Jésus-Christ, et seront revenus à Dieu, les magnifiques promesses de l’Eternel s’accompliront pleinement à leur égard, comme l’a prophétisé Moïse dans Exode 19 : 5 : «… Vous serez parmi tous les peuples mon plus précieux joyau ; car la terre entière m’appartient… » Deut. 28 : 13 : « L’Eternel te mettra au premier rang et non au dernier. Tu seras toujours à la tête des nations sans jamais déchoir… ». Deut. 26 :19 : « Il te donnera, à cause de cela, la prééminence en gloire, en renom et en splendeur sur toutes les nations qu’il a créées, et tu seras un peuple consacré à l’Eternel, ton Dieu, comme il te l’a dit ».

Et le Prophète Esaïe ajoute: Esaïe 27 : 6 : « Un jour, Jacob (Israël) poussera des racines. Israël fleurira et s’épanouira ils couvriront de leurs fruits la surface de la terre… Esaïe 61: 9.

« Leur race sera renommée parmi les nations et leur postérité parmi les peuples; tous ceux qui les verront reconnaîtront qu’ils sont une race bénie de l’Eternel ».

POURQUOI LES BENEDICTIONS DIVINES PURENT-ELLES DONNEES A ISAAC ET NON A ISMAEL DONT DESCENDENT DE NOMBREUX ARABES?

La postérité spirituelle d’Abraham étant Jésus-Christ et l’Eglise, et la postérité naturelle ou charnelle, par laquelle les humains Seront bénis, étant les Israélites revenus à Dieu et ayant accepté Jésus-Christ, le Messie, il était impossible qu’une autre nation, quelle qu’elle fût, pût s’immiscer dans ce choix et s’approprier cette faveur divine.

La nation d’Israël a été choisie par Dieu (Deut. 7: 6-8) et elle est cette postérité d’Abraham à laquelle Dieu a promis de donner la terre de Canaan pour toujours (Genèse 13: 14, 15; 15: 18-21). La Bible nous informe d’autre part que les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables. — Rom. 11: 29.

Ainsi, la Promesse divine faite à Abraham, et déjà citée plus haut, comportait deux descendances: l’une céleste (comme les étoiles du ciel) et l’autre terrestre (comme les grains de sable au bord de la mer). Mais Abraham ne discerna pas, et les Prophètes non plus, que ces deux illustrations concernaient, non pas le même peuple, mais deux Israëls différents. La postérité céleste (les étoiles du ciel) est l’Israël spirituel, c’est-à-dire Jésus et l’Eglise dont les membres se composent de Juifs et de païens ayant accepté Jésus comme Messie et s’étant consacrés à Dieu, et la postérité terrestre (les grains de sable du bord de la mer) est l’Israël naturel et charnel, revenu à Dieu sous la Nouvelle Alliance à venir (Jér. 31: 31).

Dans le Royaume de Dieu, les autres humains pourront aussi faire partie de la postérité terrestre d’Abraham, mais il leur faudra se convertir, devenir des prosélytes, autrement dit des Israélites, car la Nouvelle Alliance promise ne sera conclue qu’avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda (Jér. 31: 31). Jérusalem deviendra la capitale du monde (Esaïe 2 : 3 ; Matth. 5 : 35), et toutes les nations devront se tourner vers Jérusalem pour obtenir des bénédictions. — Zach. 8: 23; 14: 17.

Les Israélites naturels occuperont cependant une position privilégiée, car ils résideront dans la terre promise à Abraham, auprès des Princes (les Patriarches et les fidèles Prophètes de l’Ancien Testament) que Dieu établira pour gouverner le monde, et les bénédictions qui seront accordées aux autres nations passeront par eux. « C’est de Sion (phase spirituelle du Royaume) que viendra la loi, et de Jérusalem (phase terrestre du Royaume — Israël charnel rétabli — Gouvernement représentatif terrestre entre les mains des « Princes ») la Parole de Dieu. » — Esaïe 2 : 3.

Il est à remarquer que les bénédictions terrestres promises a Abraham et a sa postérité, notamment celle relative à la possession de la terre de Canaan (de la Palestine ainsi parfois appelée), sont destinées à la descendance d’Abraham issue de Jacob, donc à la nation d’Israël. La Bible est, à ce sujet, claire et explicite. Dieu, après avoir fait Ses promesses à Abraham, renouvela celles-ci à Isaac et à Jacob, et non à Ismaël ni aux fils de la seconde femme d’Abraham, Kétura, de laquelle descendent aussi des Arabes.

Dieu n’a jamais dit à Abraham de prendre Agar, sa servante, pour femme et d’engendrer Ismaël. Lorsqu’Abraham dit à Dieu: «Puisse Ismaël continuer à vivre devant ta face », Dieu lui répondit : «Non, c’est Sara, ta femme, qui te donnera un fils; tu l’appelleras Isaac. Je ferai alliance avec lui, et cette alliance sera perpétuelle pour ses descendants après lui ». Genèse 17 : 18, 19.

En effet, lorsqu’Agar vit qu’elle avait conçu, elle méprisa sa maîtresse. Alors Sara s’en plaignit à Abraham qui lui répondît: « Ta servante est en ton pouvoir, traite-là comme bon te semble ». Sara la maltraita, et Agar s’enfuit de devant elle.

Alors l’ange de l’Eternel vint trouver Agar dans le désert et lui dit: « Retourne vers ta maîtresse, et humilie-toi devant elle ».

Ce fut la première manifestation divine faisant remarquer que la postérité promise à Abraham n’était pas celle d’Agar, mais celle qui viendrait par Sara.

Lorsque Sara, l’épouse d’Abraham, qui avait, après une période de stérilité, donné naissance à un fils appelé Isaac, vit Ismaël, le fils de sa servante, se moquer de son fils, elle ne put en supporter davantage. Elle dit à Abraham: « Renvoie cette servante et son fils ; car le fils de cette servante [dont descendent de nombreux arabes] ne doit pas hériter avec mon fils, avec Isaac [dont les Israélites de nos jours sont les descendants]».

Abraham en fut attristé, mais Dieu confirma la demande de Sara, car elle correspondait à Ses promesses et à Son grand Plan de salut conçu pour toute l’humanité. C’est à ce moment-là que le doigt divin désigna clairement Isaac comme héritier, et non Ismaël. Dieu dit à Abraham: «N’aie pas de chagrin à cause de l’enfant de ta servante. Quoi que te dise Sara, obéis à sa voix; car c’est d’Isaac que naîtra la postérité qui portera ton nom.» — Genèse 21: 8-12.

Il en fut de même pour Esaü, frère de Jacob, et dont descendent également des Arabes, qui méprisa le droit d’aînesse pour un plat de lentilles. Les promesses furent transmises d’Isaac à Jacob, et la encore la différence fut nettement établie.

Dieu bénit Jacob, et c’est de ce dernier que naquirent les douze fils qui donnèrent naissance aux douze tribus d’Israël, formant, par la suite, lac nation d’Israël.

DIEU A DONNE A ISRAEL LA TERRE DE CANAAN A PERPETUITE

«En ce temps-là, je relèverai de sa chute la maison de David, j’en réparerai les brèches, j’en redresserai les ruines et je la rebâtirai, comme elle était autrefois… Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël ; ils rebâtiront les villes dévastées, et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront des jardins et en mangeront les fruits. Je les planterai dans leur pays, et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, dit l’Eternel, ton Dieu. » — Amos 9: 11, 14, 15.

Nous savons que de nos jours, beaucoup de personnes, et même des nations, contestent à Israël le droit à l’entière possession de la terre de Canaan, mais comme nous l’apprend le Prophète Amos, les Israélites sont revenus chez eux, dans le pays que leur a donné Dieu, le Maître des cieux et de la terre dont Il dispose comme bon lui semble.

On peut remarquer que la prophétie citée plus haut ne peut se prêter à aucune interprétation symbolique. Le pays de Canaan, qui est promis aux Juifs, n’est pas dans le ciel, mais sur la terre. Les Juifs sont actuellement plantés dans une partie seulement du pays que Dieu déclare leur avoir donné, pays au sujet duquel nous lisons dans les Saintes Ecritures ce que l’Eternel a dit : — A Abraham — « Quitte ton pays, ta famille, et la maison de ton père, et va dans le pays que je te montrerai [occupé en partie par l’Israël de nos jours]. Je te ferai devenir une grande nation… ». Genèse 12 :1, 2.

«Lève les yeux, et, du point où tu es placé, regarde vers le nord, vers le midi, vers l’orient, et vers l’occident ; tout le pays que tu aperçois (la terre de Canaan), je te le donnerai, à toi et à tes descendants, pour toujours…» Genèse 13: 14, 15.

.Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Egypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve de I’ Euphrate ;…» — Genèse 15: 18.

«J’établirai mon alliance avec toi, et avec ta postérité après toi, d’âge en âge; ce sera une alliance perpétuelle, en sorte que je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi. Je te donnerai le pays où tu séjournes en étranger, et après toi, je le donnerai à tes descendants [dont les Israélites de nos jours font partie]. Tout le pays de Canaan sera en ta possession à perpétuité ; et je serai votre Dieu ». — Gen. 17 : 7, 8.

«Que le Dieu Tout-Puissant te bénisse, qu’il te fasse croître et multiplier; afin que tu deviennes toute une multitude de peuples Qu’il te donne la bénédiction d’Abraham, à toi et à ta descendance avec toi, afin que tu possèdes le pays où tu as séjourné et que Dieu a donné à Abraham! » —Genèse 28: 3.

— A Moïse, avant la sortie d’Egypte — « J’ai vu la détresse de mon peuple en Egypte, et j’ai, entendu ses plaintes contre ses oppresseurs. Oui, je connais ses souffrances ; je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens et le faire remonter d’Egypte dans une contrée fertile et spacieuse [dont l’Israël actuel n’occupe qu’une partie, y compris cependant Jérusalem avec son importance], dans une terre où coulent le lait et le miel, où habitent les Cananéens. les Héthiens, les Amoréens, les Phérésiens, les Héviens et les Jébusiens. » — Exode 3 : 7, 8.

— A Moïse, après la sortie d’Egypte. — « En effet, mon ange marchera devant toi et t’introduira dans le pays des Amoréens, des Héthiens, des Phérésiens, des Cananéens, des Héviens et des Jébusiens ; et je les exterminerai [pour leurs grands péchés] ». — Exode 23 : 23.

« J’étendrai les limites de votre pays, depuis la mer Rouge jusqu’à la mer des Philistins, et depuis le désert jusqu’au fleuve [le fleuve l’Euphrate — voir Genèse 15 : 18]. — Exode 23 : 31.

« L’Eternel chassera devant vous toutes ces nations, et vous vous rendrez maîtres de nations plus grandes et plus puissantes que vous. Tout lieu que foulera la plante de votre pied vous appartiendra. Votre frontière s’étendra du désert jusqu’au Liban, et du fleuve [l’Euphrate] jusqu’à la mer occidentale. Nul ne pourra résister devant vous ; l’Eternel, votre Dieu, répandra devant vous la terreur et l’effroi dans tous les pays où vous porterez vos pas, ainsi qu’il vous l’a déclare ». —Deut. 11 : 23, 24.

— A Josué (par Moïse), avant l’entrée en Canaan — « Sois fort et prend courage, car tu entreras avec ce peuple dans le pays que l’Eternel a juré à ses pères de lui donner, et c’est toi qui lui en feras le partage… » Deut. 31 : 7. (Voir également Exode 32 :13 ; Deut. 4 : 20, 21; 6 : 22, 23 7 : 6-8 ;31 :1-6).

QUI CONTESTE A ISRAEL LA TERRE SAINTE, CONTESTE AVEC DIEU

Ainsi donc, dès les temps anciens, Dieu décida, de Lui-même, quel serait le lieu où les Israélites s’établiraient comme nation. « Toute la terre m’appartient, dit l’Eternel (Exode 19 : 5), « et je la donne à qui bon me semble» (Jérémie 27 : 5).

Les Saintes Ecritures nous disent encore que Dieu « donne le règne a qui il veut (Daniel 4 : 17) », « qu’il fait tout ce qui lui plait (Psaume 115 : 3 ; 135 : 6 ; Job. 23 : 13) et « qu’il agit comme il lui plait… et il n’y a personne qui puisse arrêter sa main et lui dire : Que fais-tu ? » — Daniel 4 : 35.

Comme déjà cité, des personnes et des nations, et non des moindres, contestent à Israël le droit à toute la terre de Canaan, à la Terre sainte. Mais cette contestation est contraire à la volonté divine, et elle tournera à leur désavantage, comme l’annonce clairement le Prophète Ezéchiel : « Ainsi parle le Seigneur l’Eternel : « Puisque les ennemis ont dit de vous : Ah ! Ah Même les collines éternelles d’Israël nous sont échues en héritage !… Oui, puisqu’on s’est acharné de toute part à vous dévaster, pour que vous deveniez la propriété des autres nations, puisque vous avez été victimes des calomnies et des malins propos des peuples… J’en fais le serment : les nations qui vous entourent auront, elles aussi, à subir l’opprobre ! » — Ezéchiel : 36 : 2, 3, 7, 8.

Ainsi donc, si Dieu a résolu de ramener de l’exil, de rétablir Israël sur la terre promise à Abraham et à ses descendants, les enfants d’Israël, qui pourrait l’en empêcher ?

TON PAYS SERA TROP ETROIT POUR TOI

De nos jours, Israël ne possède qu’une partie de la terre qui lui a été donnée, mais viendra le temps où il deviendra une nation grande et puissante (Genèse 18 : 18) et possèdera cette terre en entier, conformément à ce qui a été écrit en Exode 23 : 31, et en Genèse 15 :18.

C’est l’Eternel qui crée les conditions favorables à ce retour en Terre Sainte et selon les Saintes Ecritures, donc selon la volonté divine, l’espace actuel qu’occupent les Israélites sera encore trop étroit pour eux, comme le dit le Prophète

Esaïe « Jette les yeux autour de toi, regarde tous tes fils se rassemblent, ils viennent à toi !… Oui, tes ruines, tes déserts, ton pays ravagé, seront maintenant trop étroits, pour tes habitants. Les enfants dont tu avais été privée te diront encore L’espace est trop étroit pour moi ; fais-moi de la place, pour que je puisse habiter ici… Esaïe 49 :18-21.

« … Je les retirerai du pays d’Egypte ; je les ramènerai de l’Assyrie ; je les ferai revenir dans le pays de Galaad et au Liban, et il n’y aura pas assez de place pour eux ». — Zach. 10 : 10.

Dieu créera sans nul doute, et avec justice, les circonstances favorables à la délimitation du

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territoire d’Israël, conformément à Ses promesses immuables.

CONSOLEZ, CONSOLEZ MON PEUPLE… LE RETOUR DES ISRAELITES EN TERRE SAINTE

Selon les Saintes Ecritures, le temps du rétablissement de toutes choses sur terre a commencé depuis la fin du 19ème siècle. Les bouleversements, les révolutions, les changements divers dans le monde, et le retour des Israélites de l’exil en sont une preuve.

En ce qui concerne ce peuple particulier, l’horloge divine, depuis un certain temps, marque le retour de plus en plus grand des faveurs divines à cette nation.

En effet, depuis la fin du 19ème siècle, ce retour de la grâce divine à ce peuple s’effectue conformément à ce qui a été prédit dans les prophéties. Il s’accompagne d’un mouvement irrésistible pour les replanter dans leur pays (Amos 9 :11, 14, 15), pour les rétablir comme grande nation. Gen. 18 : 18.

Pour réaliser Ses promesses, Dieu suscita vers la fin du 19ème siècle, des bergers qui, par des écrits, des conférences, des réunions, encouragèrent les Israélites à retourner dans leur patrie. Le temps arriva où le châtiment national qu’ils avaient reçu pour avoir rejeté l’Evangile et crucifié le Rédempteur devait cesser. Leur iniquité fut expiée.

Le Prophète Esaïe écrit au chapitre 40 et au verset 1 et 2 : « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem et annoncez-lui que son temps d’épreuve a pris fin ; que son iniquité est pardonnée (acquittée selon Darby) qu’elle a reçu, de la main de l’Eternel, un double châtiment pour tous ses péchés ».

L’heure de la délivrance avait sonné. L’écho s’en fit ressentir puissamment dans le cœur de grands hommes tels que Théodore Herzl (1860-1904), journaliste Viennois, Max Nordau (1849-1923) et bien d’autres tout aussi résolus et courageux. Le Pasteur Russell (1852-1916) de Brooklyn (U.S.A.) qui n’était pas Juif, mais qui était très versé dans les Ecritures Saintes, fut aussi employé par la Providence divine pour faire connaître aux Juifs la place importante que tient le Sionisme dans la Prophétie.

LE DOUBLE » A PRIS FIN

Un second passage des Ecritures, en Matthieu 21:18,19, relate un événement qui s’est produit quelques jours avant la mort du Seigneur Jésus-Christ, et cet événement qui n’est pas une parabole, est typique. Il nous fait voir que pour ne pas avoir produit les fruits escomptés, Israël fut rejeté de la grâce de Dieu.

Jésus avait prédit cette sentence en disant dans Matthieu 23 : 37-39 :« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les Prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici que votre demeure va vous être laissée déserte ! Je vous le déclare, en effet, vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vous disiez Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ».

Quelque temps plus tard, l’existence nationale d’Israël fut anéantie, une grande partie du peuple fut massacrée par les Romains et le reste dispersé parmi toutes les nations.

Leur maison devint littéralement déserte. Privé de son pays, Israël alla chercher refuge parmi les autres peuples. Partout il fut mal accueilli. Par les grandes dénominations chrétiennes, il fut accusé de déicide et voué à des explosions constantes d’une hostilité brutale. La structure théocratique de la chrétienté médiévale l’exclut de toute vie sociale et politique. Il vécut ainsi parqué dans des ghettos, soumis au bon plaisir des princes et aux violences des foules.

Dans les pays Islamiques, la haine suscitée en Europe par l’accusation de déicide n’existait pas elle était remplacée par un constant et placide mépris ; les Israélites, également parqués dans des quartiers réservés, avaient néanmoins droit à la vie et à la propriété de leurs biens.

L’histoire d’Israël fut une longue suite de massacres, d’expulsions, d’exactions. Israël fut le bouc émissaire élu par tous les peuples, pour servir de victime expiatoire chaque fois qu’une crise, épidémie, famine, croisade ou guerre émouvait !es foules. La prière fut, contre ces violences, le seul recours et la seule arme des Israélites. Sans pays, sans armes, sans langue commune, privés de toute liberté, honnis et méprisés, soumis à toutes les pressions extérieures et faisant face à chaque génération à un ennemi acharné à les perdre, les Israélites survécurent, et ce paradoxe n’est pas la moindre originalité de leur histoire.

Pendant 1845 années, période correspondant au temps de faveur qu’ils avaient connu précédemment (de la mort de Jacob à la mort de Jésus-Christ), les Israélites furent donc privés de la faveur de Dieu, et c’est ainsi que s’accomplit « le double » qu’ils devaient subir.

En ce qui concerne l’explication de ce « double le mot hébreu, traduit dans ce verset (Esaïe 40 : 2) par double est « Kephel . Il signifie double dans le sens de quelque chose qui a été plié par le milieu. Ce qui revient à dire que dans l’histoire Juive, il y a deux parties égales d’existence. La première de ces parties a été un temps de faveur, entremêlé de châtiments, mais de faveurs quand même, à partir de la mort de Jacob à qui le nom d’Israël fut donné, jusqu’à la crucifixion de Jésus, soit 1845 années. La seconde partie de leur existence fut un temps de défaveur et d’exclusion de la communion divine, alors qu’ils étaient le peuple choisi de Dieu, et ce pendant 1845 années également (le double) aboutissant à l’année 1878 (en comptant à partir de la mort de Jésus), date à laquelle selon les prophéties se termina le temps de défaveur et depuis laquelle les faveurs divines, jusqu’à nos jours, n’ont fait que se manifester de plus en plus.

CONSEQUENCE DU RETOUR DES FAVEURS DE DIEU A ISRAEL — LE SIONISME

En effet, depuis l’année 1878, nous avons pu constater des signes de la faveur de Dieu à l’égard d’Israël. Le premier de ces signes est le retour des Israélites dans leur terre promise.

Le 13 juin 1878, se tint à Berlin une conférence dans laquelle la personnalité la plus marquante fut un Juif, Lord Beaconsfield, Premier Ministre d’Angleterre. Ce Congrès décréta certaines améliorations des restrictions frappant les Juifs résidant en Terre Promise.

En août 1897, se tint à Bâle le premier Congrès Sioniste qui groupa deux cents délégués venus de toute l’Europe. En trois jours, le Congrès adopta le programme de Bâle résumé en ces mots

« Le Sionisme a pour but de créer pour le peuple Juif en Palestine un asile garanti par le droit public ».

Dieu favorisa ce Congrès et le Sionisme naissant. Le retour des faveurs divines eut pour conséquence la réussite de tous leurs efforts. Dieu contribua dans tous les domaines à créer les circonstances favorables à ce retour en Terre Sainte.

Une propagande active se développa pour gagner les Communautés Juives à l’Idéal ainsi défini, sous la direction du Comité d’Action élu par le Congrès. En quelques années, le Sionisme devint une question avec laquelle la politique européenne devait compter. Au début du siècle, un réseau de puissantes fédérations sionistes couvrait le monde. Herzl avait engagé dans ce mouvement sa fortune personnelle, son temps, son énergie, sa santé. Epuisé par son action, il s’éteignit le 3 juillet 1904 ; le Sionisme était devenu une réalité vivante.

LA DECLARATION BALFOUR – LA FRANCE APPUIE LA CAUSE SIONISTE

L’effondrement de l’Empire Ottoman, l’occupation de la Terre Sainte par les troupes britanniques allaient permettre à la Grande-Bretagne, avec le consentement de la France et de l’Italie, de définir sa politique palestinienne dans un sens favorable aux demandes sionistes. Les négociations menées par Haïm Weizmann (1874-1952) aboutirent, le 2 novembre 1917, à la publication d’une lettre envoyée par le Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, Arthur J. Balfour, à Lord Lionel de Rothschild de Londres, contenant une déclaration approuvée par le Cabinet et permettant l’établissement en Palestine d’un Foyer National pour le peuple Juif.

La France appuya de tout son poids la cause Sioniste. La lettre du 14 juin 1917 de Jules Cambon, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, fut confirmée le 14 février 1918 par une déclaration de Stéphen Pichon, ministre des Affaires Etrangères.

LE MANDAT BRITANNIQUE HOSTILITE DES ARABES

L’Histoire du mandat Britannique allait être par la suite celui du retournement complet de la politique Britannique en Palestine.

Dès 1921, des troubles sanglants éclatèrent; les Arabes manifestèrent une hostilité sans cesse croissante au Foyer National. Les troubles se renouvelèrent en 1928. En août 1929, Jérusalem fut le théâtre d’une véritable orgie de meurtres et de pillage. Ces troubles se renouvelèrent encore en 1933, 1936 et 1937 ; une véritable révolte, inspirée par le Haut Comité suprême Arabe, transforma la Palestine en une place forte occupée par plus de vingt mille soldats britanniques. A mesure que le Foyer National se renforçait, l’Angleterre donnait une interprétation de plus en plus restrictive à la Déclaration Balfour.

En fait, la puissance Mandataire étrangla l’immigration Juive à partir de mars 1940, et promulga le 28 février 1940 un règlement foncier qui limitait de façon draconienne le droit pour les Juifs d’acquérir des terres. Le Gouvernement Britannique, dans l’espoir de se concilier les sympathies arabes, fermait la Palestine aux immigrants, au moment où la persécution hitlérienne s’abattait sur les Juifs d’Europe.

FIN DU MANDAT BRITANNIQUE, ROOSEVELT – TRUMAN – CHURCHILL POUR LE SIONISME

La seconde guerre mondiale déchaîna contre les Juifs des pays occupés par Hitler la plus cruelle persécution de toute leur histoire. En 1940, Hit1er décida l’extermination systématique du Judaïsme.

En 1939, 9.500.000 Juifs habitaient l’Europe, en 1945, il n’y en avait plus que 2.750.000 ; le nombre des martyrs s’éleva à 6.093.000 âmes, c’est-à-dire 73,4 % de la population juive des pays occupés par les Allemands. – 1.800.000 de ces victimes étaient des enfants de moins de 14 ans.

Les déchaînements de la propagande hitlérienne, l’horreur de l’extermination systématique conduite par la Gestapo, la tragédie des survivants des camps de concentration, les bateaux fantômes errant sur des mers sans havres, l’héroïsme désespéré des combattants du ghetto de Varsovie, l’égal courage des soldats de la Haganah avaient mis le problème Juif au premier rang de l’actualité internationale comme le constataient les Américains, dont la sympathie envers la cause Sioniste fut affirmée par Roosevelt et confirmée par Truman.

Winston Churchill ne se paya pas de mots lorsqu’il constata la faillite totale de l’administration britannique en Palestine ; l’action du clairvoyant et vieil homme d’état, sioniste de la première heure, hâta le recours aux Nations Unies.

14 MAI 1948 — PROCLAMATION DE L’ETAT D’ISRAEL — VIOLENTES OPPOSITIONS DES ARABES

Ce n’est que le 29 novembre 1947, que l’Assemblée Générale des Nations Unies approuvait, par une majorité de plus des deux tiers, le partage de la Palestine en deux Etats indépendants, Juif et Arabe, liés par une union économique.

L’Agence Juive et les Juifs de Palestine, bien que déplorant certains termes de la Résolution, acceptèrent la solution du partage et promirent leur coopération.

Quant aux représentants des Etats Arabes, ils déclarèrent du haut de la tribune de l’Organisation Internationale, qu’ils ne se rangeraient pas aux décisions préconisées par la résolution de l’O.N.U., et menacèrent de s’y opposer par la force.

Soutenu par les Etats arabes, le Haut Comité arabe lança des attaques contre les Juifs à travers tout le pays. Leur agression échoua. Mais l’objectif des pays arabes, tel qu’il fut proclamé par leurs radios, leurs journaux et les déclarations de leurs politiciens, demeura la destruction d’Israël.

« Ce sera une guerre d’extermination et un massacre colossal dont on parlera comme des massacres mongols et des Croisades », déclarait avec une brutale franchise Azzam Pacha, Secrétaire général de la Ligue arabe, à la veille de l’invasion arabe de la Palestine.

Une partie de la presse mondiale préparait l’opinion publique à l’ultime catastrophe d’un écrasement complet du Foyer National Juif en Palestine.

Le 12 avril 1948, la plus haute instance de l’Organisation Sioniste Mondiale lança un appel aux Nations du monde entier pour qu’elles reconnaissent à Israël le droit d’assurer son salut, et au milieu des périls plaça son action sous la protection du Dieu d’Israël et se confia à l’héroïsme de ses enfants.

Le 14 mai 1948, huit heures avant la fin du mandat Britannique, David Ben Gourion, Président du Comité Exécutif de l’Agence Juive, devant les délégués du Conseil National Juif, proclama à Tel-Aviv l’établissement d’un Etat Juif en Palestine nommé ISRAEL qui, dès sa naissance, se réclamait de l’esprit des Prophètes et offrait la paix et son amitié à tous les peuples de la terre.

L’événement fut accueilli par les Juifs du monde entier dans la joie d’une résurrection.

Les Etats-Unis et la Russie Soviétique, suivis par plusieurs nations reconnurent immédiatement le nouvel Etat, contre lequel les Etats Arabes déclenchèrent aussitôt la guerre qui couvait déjà depuis le 29 novembre 1947.

Quelques heures après la proclamation de l’Indépendance d’Israël, les armées de l’Egypte, de la Jordanie, de la Syrie, du Liban et de l’Irak, appuyées par des contingents de l’Arabie Séoudite, envahissaient le jeune Etat.

Après sept mois de combats intermittents, les agresseurs furent repoussés, et, durant la première moitié de 1949, des accords généraux d’armistice furent conclus séparément entre Israël, l’Egypte, la Jordanie, le Liban et la Syrie. L’Irak, n’ayant pas de frontière avec Israël, ne signa pas ces accords.

1948-1956 — NOUVELLES ATTAQUES ARABES CONTRE ISRAEL. LA GUERRE DU SINAÏ EN 1956

Malgré les obligations qu’ils devaient respecter en vertu des accords d’Armistice, les Etats arabes, au cours des années qui suivirent, menacèrent toujours la sécurité d’Israël et son existence même.

Durant les années 1950-1956, les pertes Israélites dues aux méfaits de ses voisins et spécialement aux « Fedayins » (Commandos Egyptiens), s’élevèrent à plus de 15.000 tués et blessés, des centaines de cas de sabotage, des milliers de cas d’infiltration armée, d’attaques et de vols.

Le renforcement des bases militaires égyptiennes dans le désert du Sinaï et dans la bande de Gaza, et la création d’un commandement arabe unifié en 1956, amenèrent un accroissement de sabotages perpétrés au cœur du territoire Israélite par les commandos Egyptiens.

Dans le but d’éliminer les bases d’où partaient ces continuelles attaques mortelles, les unités de l’armée Israélite, conduites par des chefs valeureux, se lancèrent le 29 octobre à l’assaut de la Péninsule du Sinaï.

Leur objectif fut atteint lorsqu’en une semaine, elles mirent en déroute les forces égyptiennes à l’est du canal de Suez.

Israël retira ses troupes derrière les lignes d’armistice lorsque les forces d’urgence de l’O.N.U. eurent pris position dans la bande de Gaza et le long de la frontière Israélo-Egyptienne.

Le blocus égyptien du golfe d’Akaba fut levé et le golfe demeura ouvert à Israël et au commerce maritime international.

DE 1956 A 1967. — LONGUE SERIE D’AGRESSIONS ET D’ATTAQUES ARABES AUX FRONTIERES D’ISRAEL

Pendant qu’Israël travaillait à faire fleurir les déserts, conformément aux prédictions Bibliques, à irriguer son territoire, à construire des usines, à améliorer le rendement de ses ressources naturelles, telles que l’agriculture et les richesses minières, à agrandir ses ports, à rendre prospère son commerce extérieur et à développer son industrie dans tous les domaines, au point de s’attirer, grâce au génie que Dieu lui donne, l’admiration de certaines nations et l’envie et la convoitise des autres, ses voisins, plutôt que d’en prendre exemple, animés d’une haine ancestrale, ne parlaient que de guerre de revanche, se procuraient des armes auprès de certains pays et ne cessaient de tirer par-dessus la frontière, soit en mitraillant ceux qui travaillaient dans les champs, soit en bombardant à l’aide de l’artillerie des Kiboutz, ou encore en faisant des incursions à l’intérieur du territoire Israélite pour y placer des mines sur les passages fréquentés.

Malgré tous les appels, les efforts et les démarches du gouvernement Israélite auprès des Nations Unies, pour que cessent les attaques continuelles des Arabes, aucun résultat ne fut obtenu par suite d’un «VETO» mis systématiquement par une puissance au Conseil de Sécurité à toute décision tendant à réprouver ces actes. Israël voyait avec amertume cette carence persister et certaines nations armer à outrance le bras des arabes qui ne cessaient de proclamer leur décision irrévocable de supprimer Israël, y compris femmes et enfants.

Enhardis par le mutisme de certaines puissances et par l’aide militaire massive que d’autres leur apportaient, les arabes jugèrent que les attentats commis contre la nation Juive étaient insuffisants. Ils entamèrent donc une escalade de provocations de grande envergure, parmi lesquelles le blocus du golfe d’Akaba, artère-sud vitale pour la nation d’Israël. Là encore le mutisme fut observé par certains gouvernements, et notamment par ceux qui soutenaient la cause arabe. Et, lorsque le conflit éclata entre les Juifs et les Arabes, Israël fut accusé, par ces gouvernements, d’en être responsable.

LA GUERRE DES 6 JOURS EN 1967

Alors s’accomplirent certaines prédictions du Dieu d’Israël contenues dans la Bible : « En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda (Israël) comme un brasier allumé dans un tas de bois, comme une torche enflammée parmi des gerbes ; ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples voisins, et Jérusalem restera solidement bâtie à sa place, à Jérusalem ». Zacharie 12 : 6.

« Pousse des cris d’allégresse, O Israël… L’Eternel est au milieu de toi ; il est le héros qui te sauve ». Sophonie 3 :14-17.

« En ce temps-là, j’anéantirai tous tes oppresseurs… Je vous couvrirai de louanges et de gloire parmi toutes les nations »… Sophonie 3 : 19.

En effet, au cours de cette guerre-éclair, tous les ennemis d’Israël, de près ou de loin, furent directement ou indirectement, militairement ou politiquement, humiliés, punis ou battus.

Le monde s’étonne encore de cette réaction foudroyante. Il s’étonnera davantage lorsqu’il apprendra tout ce que Dieu va encore faire pour Israël.

En effet, le Prophète Jérémie, au chapitre 33 et au verset 9 nous dit ce que déclare l’Eternel : « Ce sera pour moi un sujet de joie, de louange et de gloire, auprès de toutes les nations de la terre qui apprendront tout le bien que je vais leur faire et qui seront étonnées et stupéfaites de tout le bonheur et de toute la prospérité que je vais leur accorder ».

ISRAEL, UN PEUPLE INTELLIGENT ET COURAGEUX

Cette prospérité, nous la voyons se réaliser sous nos yeux en Israël. Les bénédictions que Dieu accorde aux Israélites, depuis leur retour en Terre Promise, ne consistent pas uniquement dans les victoires qu’il leur fait remporter sur leurs ennemis, mais en faveurs diverses dans tous les domaines. Dieu bénit les Israélites en leur donnant l‘intelligence et des dons de toutes sortes qui les rendent capables d’accomplir, sur le plan terrestre, des choses qui étonnent les autres nations.

Cet étonnement grandira à mesure que la faveur de Dieu accordée aux Israélites s’intensifiera. Le Prophète Esaïe annonce, par exemple, une grande bénédiction dont nous voyons le début s’accomplir, et il déclare

« Je ferai jaillir les sources des fleuves sur les sommets dénudés, et des fontaines au milieu des vallées. Je changerai le désert en étang et la terre aride en sources d’eau. Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier. Je planterai ensemble dans les plaines stériles le cyprès, l’orme et le buis, afin que tous voient, qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent que la main de l’Eternel a fait ces merveilles, que le Saint d’Israël en est l’auteur ». Esaïe 41:18-20.

ISRAEL, UN PEUPLE PACIFIQUE

Toutes les magnifiques réalisations que nous voyons en Israël, conformément aux prédictions Bibliques, montrent à quel point Dieu donne de l’intelligence et des dons de toutes sortes aux Israélites. Mais, parmi ces signes de faveurs de plus en plus visibles, il en est un qui ne peut passer inaperçu aux yeux du monde entier, c’est le désir de paix de toute cette nation courageuse. Et ce désir sincère est largement prouvé dans les faits, en Israël, et par toutes les tentatives et déclarations de paix des dirigeants et responsables Israélites qui se sont succédés depuis la création de l’Etat d’Israël à nos jours. (Voir à ce sujet « Les offres de Paix d’Israël aux Etats Arabes »

— Ministère des Affaires Etrangères d’Israël, Jérusalem).

Cet esprit pacifique ne se trouve pas seulement en abondance chez les personnalités politiques, mais également parmi les chefs militaires, et à ce sujet, nous pouvons rappeler ce qu’a déclaré déjà en 1955, le Général en Chef (Rav Alouf) Moshé Dayan, alors que des troubles internes secouaient les Etats arabes

« Israël n’a point de visées agressives contre ses voisins. S’il en avait, il aurait pu avoir maintes occasions de les dévoiler, ces dernières années, lorsque les Etats arabes étaient affaiblis par les troubles internes et les coups d’Etats. Israël s’est scrupuleusement abstenu d’exploiter cette instabilité… Israël a un besoin urgent de paix… »

On reproche à Israël d’avoir des visées expansionnistes ; mais cet Etat s’est agrandi par la force des choses, sans l’avoir voulu, en gagnant deux guerres (1948 et 1967) dont il ne peut être tenu pour responsable. Celle de 1956 n’a pas eu pour conséquence son agrandissement.

De nos jours de continuelles propositions de paix sont faites par les dirigeants Israélites, mais l’existence d’Israël reste toujours menacée.

DIEU, PAR JESUS LE MESSIE, PROTEGE ISRAEL

Cependant, toutes les tentatives pour nuire à Israël seront vaines. Les Saintes Ecritures nous informent que la situation dans le monde, lors du retour de Jésus-Christ (présent en tant qu’Etre spirituel, mais invisible aux yeux *des hommes) ne sera pas pareille à celle qui sera en Israël. Alors que nous voyons en Israël le début des bénédictions s’accomplir, le monde, de son côté, reste plongé dans les ténèbres. Malgré l’afflux de la connaissance technique, du progrès, du bien-être dans beaucoup de domaines, ce dernier, voyant le mécontentement et l’anarchie grandir autour de lui, s’interroge avec anxiété sur les jours à venir.

Nous savons, toujours selon les Saintes Ecritures, que Jésus, le Messie, est actuellement établi pour faire toutes choses nouvelles. Jésus a commencé à payer aux méchants leur salaire. Il arrache dans le monde ce qui doit être arraché, démolit ce qui doit être démoli, abat ce qui doit être abattu, détruit ce qui doit être détruit, et bâtit et plante (et cette œuvre n’en est qu’à ses débuts) ce qui doit être bâti et planté, comme il est écrit dans Jérémie 1 : 10.

Comme conséquence de son action, l’empire de Satan chancelle de plus en plus et les suppôts de ce dernier sont affolés. Les dirigeants du monde entier voient les bouleversements qui se produisent dans l’ordre de choses actuel. Tous parlent de renouveau, avec l’espoir que ce mot aura un pouvoir magique sur les masses de la population en effervescence, mais en vain. Les excès, le mécontentement, l’égoïsme, l’injustice, l’oppression, les révoltes, et l’anarchie grandissante en bien des lieux démontrent que les hommes, même animés de bonne volonté, sont incapables de résoudre tous leurs problèmes. Même les sages, selon le monde, discernent parfaitement la maladie, mais ne voient aucun remède.

Les Saintes Ecritures nous apprennent encore que le bail durant lequel Dieu laissa les nations païennes et chrétiennes de nom démontrer ce qu’elles étaient capables de faire est terminé, et Jérusalem n’est plus foulée aux pieds par les païens. Jésus a dit en effet « Et Jérusalem sera foulée aux pieds par les païens, jusqu’à ce que les temps des nations païennes soient accomplis ». Luc 21 : 24.

Si donc d’une part, dans le monde, nous voyons que Jésus arrache, démolit, abat, détruit, tout ce qui est contraire à la volonté divine, nous voyons d’autre part, dans le rétablissement progressif d’Israël, dans son refleurissement dans tous les domaines, dans l’art déployé par les Israélites pour défendre leur existence, dans l’art de rechercher la paix, dans leur connaissance et leur utilisation judicieuse du progrès et de la technique, l’œuvre du Seigneur Jésus qui, en ce qui concerne le « bâtir et planter », est en voie d’accomplissement en Israël.

Jésus, le Messie, protège aujourd’hui Israël contre tous ceux qui, directement ou indirectement, tentent de nuire à cette nation ; toutes les actions contraires au Plan divin sont vouées à l’échec et les desseins les mieux conçus ne peuvent et ne pourront résister à l’Eternel. Ps. 33 :10, 11 ; Esaïe 29 : 15-16.

On peut facilement se rendre à l’évidence que l’hostilité de certaines nations envers Israël est suscitée par Satan qui, sachant que le Royaume de Dieu doit commencer par Israël, voudrait anéantir la nation Juive afin d’empêcher l’établissement de ce Royaume.

«JE FERAI DE JERUSALEM UNE PIERRE PESANTE POUR TOUTES LES NATIONS »

Toujours selon les Saintes écritures, cette hostilité ne se bornera pas à la seule nation d’Israël. Jérusalem sera l’objet de la convoitise de toutes les nations, ainsi qu’il est écrit : « En ce jour-là je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour toutes les nations. Tous ceux qui voudront la soulever seront meurtris, et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle ». Zacharie 12 : 3.

« En ce jour-là l’Eternel protégera les habitants de Jérusalem, alors le plus faible parmi eux sera fort comme David, et la maison de David sera, aux yeux de tous, comme Dieu, comme l’ange de l’Eternel lui-même. Il arrivera, en ce jour-là, que je travaillerai à détruire toutes les nations qui viendront attaquer Jérusalem » . Zacharie 12 : 8-9.

« Je serai pour elle [Jérusalem], dit l’Eternel, comme une muraille de feu dont elle sera entourée, et je serai au milieu d’elle un sujet de gloire ». Zach. 2 : 5.

« En ce jour-là je ferai des Chefs de Juda comme un brasier allumé dans un tas de bois, comme une torche enflammée parmi les gerbes; ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples voisins, et Jérusalem restera solidement bâtie à sa place, à Jérusalem ». Zach. 12 : 6.

TOUS LES ENNEMIS D’ISRAEL SERONT COUVERTS DE HONTE

Aucune nation, si forte soit-elle, ne pourra donc plus jamais disperser la nation d’Israël. Le Prophète Michée déclare au chapitre 7 et aux versets 15 à 17 « Oui, comme au temps où tu sortis du pays d’Egypte, je te ferai voir des prodiges. Les nations les verront aussi, et elles seront couvertes de honte en dépit de toute leur puissance. Elles poseront la main sur leurs bouches, et leurs oreilles seront assourdies. Elles lècheront la poussière comme le serpent ; comme les reptiles du sol, elles sortiront effrayées de leur retraite… »

Le Prophète Sophonie confirme ces versets en disant : « En ce temps-là, j’anéantirai tous tes oppresseurs. Je délivrerai les boiteux et je recueillerai les exilés. Je comblerai mon peuple de gloire et d’honneur dans tous les pays où il a été couvert de honte. En ce temps-là, je vous ramènerai; en ce temps-là, je vous rassemblerai. Je vous couvrirai de louanges et de gloire parmi toutes les nations de la terre, quand je ramènerai vos captifs sous vos yeux, dit l’Eternel ». Soph. 3 :19-20.

Et le Prophète Amos déclare également au chapitre 9 et au verset 15 : « Je les replanterai dans leur terre, et ils ne seront plus jamais arrachés du pays que je leur ai donné dit l’Eternel, ton Dieu ».

NE CRAINS POINT ISRAEL, CAR JE SUIS TON DIEU

Certaines épreuves, permises par Dieu, avec mesure, attendent encore les Israélites, jusqu’à ce qu’ils soient amenés à regarder à Celui que leurs pères ont percé, comme étant le Rédempteur et le Libérateur envoyé de Dieu, mais le Prophète Esaïe nous rappelle les promesses faites à Israël et la protection de Dieu à son égard, concernant son existence actuelle et à venir

« Mais toi, O Israël, mon serviteur, toi Jacob que j’ai élu, race d’Abraham mon ami, toi que j’ai été prendre par la main aux extrémités de la terre et que j ‘ai appelé des nations les plus lointaines, toi à qui j’ai dit : « Tu es mon serviteur je t’ai choisi et je ne t’ai pas rejeté. Ne crains point, car je suis avec toi ; ne t’effraie pas, car Je suis ton Dieu ! Je t’affermis et j’arrive à ton aide; je te soutiens de ma droite vengeresse. Tous ceux qui s’irritent contre toi seront honteux et confus. Ils seront anéantis et périront, ceux qui s’élèvent contre toi. Tu les chercheras et tu ne les trouveras plus, ceux qui disputaient contre toi ; ceux qui te faisaient la guerre périront et seront anéantis. Car c’est moi l’Eternel, ton Dieu, qui te prends par la main et qui te dis : Ne crains point, vermisseau de Jacob, faible reste d’Israël : j‘arrive à ton secours, dit l’Eternel ; le Saint d’Israël est ton Rédempteur. — Esaïe 41 : 8 à 14.

APPEL AUX ISRAELITES A RETOURNER EN TERRE SAINTE

Selon les Saintes Ecritures, le jugement des nations a déjà commencé, des points de vue social et national. L’Egypte sera humiliée et deviendra une solitude. Les enfants d’Ammon (vraisemblablement la Jordanie) y sont nettement indiqués comme devant complètement cesser d’exister en tant que nation. Tous les autres pays arabes subiront l’opprobre et leurs fils viendront devant Israël, le front courbé, se prosterner jusqu’à la plante de leurs pieds. Ezéch. 25 : 2-7. Esaïe 60 : 14.

Beaucoup de peuples, au cours de ce 20ème siècle, et notamment depuis 1914, ont revendiqué leur indépendance, mais certains d’entre eux ne voudraient pas la donner à Israël.

Il n’y a, de nos jours, devant la puissance, l’agressivité de certaines nations, aucune difficulté pour toute personne connaissant le Plan de Dieu ainsi que la puissance heureusement limitée de Satan et de ses exécuteurs dans le monde, pour comprendre que sans Dieu, Israël serait de nouveau vaincu, massacré et dispersé.

Le seul refuge pour tout Israélite, dans ce monde de plus en plus mauvais et dangereux, est la Terre Promise. L’argent ne sauvera personne. L’avenir démontrera suivant les Prophéties, qu’en dehors de ce bercail qu’est la Terre Sainte et que Dieu a entouré d’une muraille de feu, aucun Israélite n’échappera aux calamités qui fondront sur les rebelles ou les désobéissants.

Nous encourageons donc très vivement et de tout cœur tous les Israélites sans exception, à retourner avec tous leurs biens, quels qu’ils soient, matériels ou intellectuels, dans la Terre Promise.

QU’ARRIVERA-T-IL AUX ISRAELITES REBELLES ET REVOLTES?

Nous adressant aux Israélites qui ne veulent pas, ou qui ne voudront pas retourner dans le pays de leurs pères, ou qui s’obstinent à vouloir rester parmi les nations de ce monde, nous ne pouvons qu’attirer leur attention sur les Saintes Ecritures, lesquelles nous apprennent que ni l’or, ni aucune force humaine ne pourra leur garantir la vie et la sécurité sur cette terre, hors des frontières d’Israël.

En ce qui concerne donc les révoltés et les rebelles contre Dieu (ceux qui s’unissent ou s’associent avec les nations qui luttent directement ou indirectement contre Israël), le Prophète Ezéchiel déclare très nettement au chapitre 20 et au verset 28 ce qui leur arrivera «Je séparerai de vous les rebelles et ceux qui se sont révoltés contre moi ; Je les ferai sortir du pays où Ils séjournent, mais Ils n’entreront pas dans le pays d’Israël ».

«JE N’EN LAISSERAI AUCUN EN ARRIERE»

Un autre sujet important est le retour des Juifs en Israël de certains pays où ils sont encore retenus.

Dans les Saintes Ecritures, il est clairement expliqué que tous les Juifs, qui le voudront, retourneront dans le pays de leurs ancêtres. Dieu n’en laissera séjourner aucun en pays d’exil et quel que soit ce pays et son obstination à ne pas vouloir libérer les Juifs de son territoire.

En effet, le prophète Ezéchiel nous dit au chapitre 39 et au verset 28 : « Et ils sauront que je suis l’Eternel, leur Dieu, qui les avait emmenés captifs parmi les nations, et qui les rassemble dans leur pays ; je ne laisserai chez elles aucun d’eux ».

Quelle que soit la force de ces nations, elles ne parviendront pas à retenir les Israélites chez elles. Les Saintes Ecritures nous disent que tous les Juifs ne retourneront pas en Israël (les rebelles et les révoltés), mais ceux qui en ont le désir ne seront pas retenus prisonniers. Dieu créera, sans nul doute, des circonstances qui seront favorables à leur retour et l’histoire ancienne, contenue dans la Bible, nous rappelle très bien ce qui arriva à l’obstiné Pharaon d’Egypte, lorsqu’il tenta d’empêcher les Israélites de sortir de son pays et comment les plaies tombèrent sur lui et sur son peuple, jusqu’à ce qu’il s’empressât de laisser partir la nation d’Israël.

Tous les observateurs de la scène politique savent pertinemment que l’antisémitisme existe encore dans certaines parties du monde, sous des masques ou visages divers. Le Judaïsme mondial et le Sionisme International y sont présentés comme des ennemis des peuples et comme des néocolonialistes. Après avoir perdu six millions des siens dans les chambres à gaz, Israël sert de nouveau de bouc émissaire. Une fois de plus, c’est lui qui est choisi pour cible par des pays hostiles et injustes.

Depuis lors, le « Sionisme » et « l’Etat d’Israël » sont continuellement l’objet d’une haine qui chaque jour se révèle de plus en plus odieuse et de plus en plus injuste. Mais, grâces à Dieu, qu’Israël ne craigne rien. Tous les ennemis d’Israël seront punis sans exception. Les événements passés, récents et actuels, dans certains pays et autour d’Israël, nous apportent journellement les preuves que Dieu agit en faveur de Son peuple, sous des formes variées que comprennent et voient clairement ceux qui sont éclairés par la Parole et l’Esprit de Dieu.

Ainsi donc, cette interdiction faite aux Juifs, par certains pays, de retourner dans leur patrie ne saurait toujours durer. Dieu interviendra, sans aucun doute, en temps voulu, pour faire cesser et changer ces conditions, et faire sortir le reste de Son peuple de ces pays.

CEUX QUI AIMENT ISRAEL SERONT BENIS

Quant à ceux qui aiment Israël ou qui aident Israël, le Prophète Esaïe déclare au chapitre 66 et à partir du verset 10: « Réjouissez-vous avec Jérusalem ; soyez dans l’allégresse à cause d’elle, vous tous qui l’aimez, Tressaillez de joie avec elle, vous tous qui pleurez sur elle… Je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la richesse des nations comme un torrent débordé; et vous vous nourrirez de leur lait, vous serez portés sur leurs bras et caressés sur leurs genoux, Je vous consolerai comme une mère console son enfant; et c’est dans Jérusalem que vous serez consolés… »

Sans aucun doute, les paroles prononcées par 1’Eternel à Abraham dans Genèse 12: 3 «Je bénirai ceux qui te béniront » sont toujours d’actualité et s’accompliront avec certitude en faveur de ceux qui aident et aiment Israël.

ISRAEL SERA-T-IL ENCORE ATTAQUE? LES HORDES DE GOG DE MAGOG (DE LEXTREME NORD) EZECHIEL 38.

Aussi étonnant que cela puisse paraître aux yeux du monde, Israël sera encore attaqué dans un avenir qui n’est plus très éloigné. D’après les Saints Ecrits, sa prospérité doit aller croissant ; il doit parvenir à une certaine sécurité et il s’enrichira même au point que ses richesses deviendront l’objet de la convoitise de certains peuples. De plus, la haine, la jalousie, et le désir de vengeance de plusieurs nations existeront encore. Mais leur persistance à vouloir détruire ou à aider à détruire ce que Dieu reconstruit, replante et rebâtit, trouvera sa fin dans leur défaite totale et dans leur humiliation la plus complète.

« Malheur — dit le Prophète Esaïe (chapitre 5: 20-21) — à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres; qui font doux ce qui est amer et amer ce qui est doux ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs propres yeux et intelligents à leur propre sens ! »

Dieu ne permettra pas qu’impunément l’on vienne et l’on revienne sans crainte aux frontières d’Israël pour faire du tort à son peuple.

Les Saintes Ecritures, par les paroles du Prophète Ezéchiel nous annoncent que des peuples nombreux, en plus de ceux entourant Israël, et situés au Nord du pays d’Israël, appelés Gog de Magog (le pays de Magog était, dit-on, situé au Nord de la mer Caspienne, vers l’Oural) viendront pour attaquer Israël et pour s’emparer des villes maintenant repeuplées.

Voici ce que nous lisons au chapitre 38 du livre de ce Prophète: « La parole de l’Eternel me fut adressée en ces termes: « Fils d’homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, prince souverain de Mésec et de Tubal (voir Ezéchiel 27: 13. Ces noms propres semblent désigner des peuplades païennes du Nord de l’Asie, entre autres des Scythes, et sans doute, ici, aux yeux du Prophète, des noms symboliques de puissances à venir, hostiles au règne de Dieu — Note Synodale) et prophétise contre lui. Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: « Je me tourne maintenant contre toi, ô GOG, prince souverain de Mésec et de Tubal. Je vais te traîner après moi. Je te mettrai des crochets aux mâchoires, et je te ferai sortir de ton pays, toi et toute ton armée… tous munis de boucliers et de casques. Gomer et toutes ses troupes, la maison de Togarma de l’extrême Nord avec toutes ses bandes, tous ces peuples sans nombre seront tes auxiliaires… Sois leur chef suprême… A la fin des temps, tu iras dans un pays dont les habitants seront délivrés du joug de l’épée et rassemblés du sein de plusieurs nations; tu viendras sur les montagnes d’Israël, longtemps désertes, mais où vivent maintenant en sécurité les habitants du pays, ramenés du sein des autres nations. Tu te précipiteras, tu fondras sur eux comme l’ouragan; comme une nuée tu couvriras le pays, toi, toutes tes troupes et les peuples nombreux qui seront avec toi. » , «Tu formeras des desseins criminels», «Tu succomberas sur les montagnes d’Israël ».

Nous lisons encore à partir du verset 10: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel; «En ces jours-là (à la fin de ces temps actuels), des pensées s’élèveront dans ton cœur, et tu formeras des desseins criminels. Tu diras: Je veux marcher contre ce pays aux villes ouvertes; je surprendrai des gens tranquilles… tu te mettras en campagne, pour piller et prendre du butin; pour étendre la main sur ces ruines maintenant repeuplées, et sur un peuple ramené du sein des nations… ».

«Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Tu apprendras, en ce jour-là, qu’Israël, mon peuple, habite son pays en toute sécurité… »

« Mais, en ce jour-là, au jour où Gog marchera contre le pays d’Israël, dit le Seigneur, l’Eternel, la colère me montera au visage. Je le dis dans ma jalousie, dans l’ardeur de mon courroux: oui, en ce jour-là, un tremblement formidable se fera sentir dans le pays d’Israël… Les montagnes s ‘écrouleront, les rochers tomberont, et toutes les murailles seront renversées. J’appellerai l’épée contre Gog sur toutes mes montagnes dit le Seigneur, l’Eternel. Chacun tournera son épée contre son compagnon, et j’exercerai mes jugements contre Gog par la peste et par le sang. Je ferai tomber sur Gog, sur ses troupes et sur les peuples nombreux qui l’accompagneront, des torrents de pluies, des grêlons, du feu et du soufre. C’est ainsi que je manifesterai ma gloire et ma sainteté, et que je me ferai connaître aux yeux de nations nombreuses. Et elles sauront que je suis l’Eternel.

Nous lisons au chapitre 39 du Livre d’Ezéchiel, du verset 2 au verset 13, au sujet de GOG: « Je t’entraînerai; je te ferai venir de l’extrême Nord et je te conduirai sur les montagnes d’Israël… Tu succomberas sur les montagnes d’Israël, toi et toutes tes troupes, ainsi que les peuples qui t’accompagneront. Je te livrerai en pâture aux oiseaux de proie, aux oiseaux de toute espèce et aux bêtes des champs… Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne laisserai plus profaner mon saint nom. Et les nations sauront que je suis l’Eternel ».

Israël mettra sept mois pour enterrer les hordes de Gog, et pour purifier le pays.

« En ce jour-là j’assignerai à Gog un lieu de sépulture en Israël, dans la vallée des passants, à l’orient de la mer (la mer morte) ; et ce lieu de sépulture fermera la route aux voyageurs. C’est là qu’on enterrera Gog et toute sa multitude; et l’on appellera cette vallée la vallée des hordes de GOG. La maison d’Israël devra passer sept mois à les enterrer, afin de purifier le pays. Tous les habitants du pays les enterreront, et ce sera pour eux un jour glorieux, le jour où je manifesterai ma gloire, dit le Seigneur, l’Eternel. »

LA DETRESSE DE JACOB (Jérémie 30 7-8)

Les Israélites reconnaîtront Jésus comme étant le Messie.

Lorsque les hordes de Gog, arrivées aux frontières d’Israël s’élanceront pour envahir tout le pays d’Israël, les Israélites, malgré tous leurs efforts, ne pourront les contenir. Le Prophète Zacharie, au chapitre 14, relate cette dernière invasion, qui sera telle qu’Israël poussera un grand cri de détresse et implorera son Dieu pour en être délivré. Ce sera, comme le dit le Prophète Jérémie, un temps d’angoisse pour Jacob: «Malheur! cette journée est terrible, et il n’y en a jamais eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob! Mais il en sera délivré. En ce jour-là, dit l’Eternel des Armées, je briserai ton joug et l’enlèverai de ton cou; je romprai tes liens, et les étrangers ne t’asserviront plus.» Jérémie 30: 7-8.

Cette prophétie correspond à celle qui est mentionnée au chapitre 38 d’Ezéchiel, où il est question de la destruction des hordes de Gog, et à celle qui est contenue dans les versets 12 à 15 du chapitre 14 du Livre de Zacharie, et dans laquelle le Prophète cite les plaies qui frapperont ceux qui attaqueront Jérusalem.

Oui, lorsque les Israélites se verront dans l’impuissance devant les hordes de Gog et devant les peuples méchants qui l’accompagneront, leur seule ressource sera de faire appel à leur Créateur.

C’est au cours de cette détresse que Dieu interviendra. Ils bondiront de joie lorsqu’ils se verront délivrés de leurs ennemis pour toujours. Et cette délivrance que Dieu accomplira en leur faveur par Jésus-Christ, le Messie, qu’ils reconnaîtront alors, sera telle que le monde entier en sera frappé de crainte, de stupeur et d’étonnement. Ils béniront et célèbreront dès lors le Christ, le Messie, Celui qui sera venu au nom du Seigneur

Dieu, selon ce qui est écrit : « Dorénavant, vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ». Matthieu 23 : 39.

JERUSALEM, CAPITALE DU MONDE

Alors s’accompliront, par la volonté du Dieu Tout-Puissant, du Créateur, d’autres prophéties annoncées par le prophète Esaïe sur le règne Millénaire de Jésus le Messie.

«Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne (le Royaume) du temple de l’Eternel sera établie au sommet des autres montagnes et s’élèvera au-dessus des collines. Toutes les nations y afflueront et des peuples nombreux viendront et diront: « Venez, montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob; il nous instruira dans ses voies et nous marcherons dans ses sentiers. Car c’est de Sion (phase céleste du Royaume) que viendra la Loi; c’est de Jérusalem (capitale de la phase terrestre du Royaume) que sortira la Parole de l’Eternel >. Esaïe 2 : 2-3.

«Lève-toi, Jérusalem! fais éclater ta splendeur! Car ta lumière est apparue, et la gloire de l’Eternel s’est levée sur toi. Oui, les ténèbres couvrent la terre et l’obscurité couvre les peuples; mais sur toi se lèvera l’Eternel, et sur toi resplendira sa gloire. Les nations seront attirées par ta lumière et les rois par l’éclat de tes rayons.» Esaïe 60 : 1-3.

(Cette dernière phrase désigne visiblement Israël spirituel, le Soleil de Justice et aussi ses représentants terrestres, les Israélites selon la chair rétablis dans les faveurs divines).

« Alors que tu étais délaissée, haïe et solitaire, je ferai de toi un sujet d’orgueil à jamais, la joie des générations futures.» Esaïe 60 : 14-15.

« On n’entendra plus parler de violences dans ton pays, ni de ravages ou de ruines dans tes frontières; mais tu appelleras tes murailles «Salut», et tes portes « Louanges ». Tu n’auras plus le soleil pour lumière pendant le jour, et la lune ne t’éclairera plus de sa lueur; mais l’Eternel sera pour toi une lumière éternelle, et ton Dieu sera ta gloire ». Esaïe 60 : 18-19.

Jérusalem sera la capitale terrestre du Royaume de Dieu. Le Paradis terrestre sera rétabli sous le règne de Jésus-Christ, le Messie, l’Oint, le Fils de Dieu. Les humains seront réveillés du sommeil de la mort ainsi que le prédisent les Saintes Ecritures; l’œuvre du rétablissement de toutes choses (Actes 3 : 21) s’accomplira pleinement et durera jusqu’à la fin de l’Age Millénaire. Le Royaume de Dieu se composera de deux domaines, le domaine spirituel ou céleste, le Christ et son Eglise, et le domaine humain ou terrestre, Israël et les Anciens Dignes (les Princes) qui seront les représentants terrestres de ce Royaume.

En vérité ce sera un beau jour, le jour où les yeux aveuglés de l’esprit s’ouvriront, le jour ou beaucoup d’humains se tourneront vers la justice et l’équité; ce sera véritablement un jour de conversion et de réveil dans les voies de la vérité et non plus dans les vieux chemins de la crainte et des erreurs.

Ce sera le temps dont a parlé le Prophète, lorsqu’il a parlé « d’une nation enfantée d’un seul coup» (Esaïe 66: 8). Israël sera cette nation-là. Tout d’abord, Israël spirituel, la « nation sainte », et ensuite, Israël selon la chair, le représentant terrestre d’Israël spirituel. C’est d’Israël que resplendira la lumière qui amènera les humains humiliés et contrits à fléchir les genoux; même les armées de GOG et les pécheurs d’Israël qui seront morts pendant la bataille du grand Jour sortiront du sépulcre au temps marqué; mais ce ne sera plus une armée d’anarchistes et de révoltés, tous seront alors des humains humiliés et repentants, remplis de honte et de confusion à l’aveuglante lumière de ce jour-là.

Il en sera de même pour tous les arabes qui, séduits par l’Adversaire, le Diable, se sont acharnés à vouloir détruire Israël. Dieu sera également miséricordieux envers eux en accordant, à ceux qui la voudront et la rechercheront, la vie éternelle sur la terre.

Leur haine, leur animosité actuelle envers le peuple d’Israël, disparaîtra. Tous les hommes deviendront frères. La joie et la paix régneront dans tous les cœurs sous le glorieux règne de Christ.

Durant ce temps de rétablissement, ceux qui ne voudront pas faire le bien et qui aimeront le péché seront détruits. Les obéissants, les bons, par contre, obtiendront la vie éternelle. A la fin de ce temps de rétablissement, Jésus-Christ remettra tout entre les mains du Père Céleste, qui éprouvera une dernière fois l’humanité rétablie à la perfection, après quoi la mort ne sera plus, et Dieu sera tout en tous. 1 Corinthiens 15 : 28.

P.S. 1971-43