NÉHÉMİE 8 : 8-18
Texte d’or : « Bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent. »
Luc 11 : 28 – Darby.
Néhémie était gouverneur de Jérusalem. Après la réparation des murs du Temple, mentionnée dans notre dernière leçon, il ne considéra pas cette grande œuvre comme la fin de sa mission, mais plutôt son commencement. La muraille était nécessaire d’abord pour la sécurité du peuple, pour réveiller son esprit national, pour ranimer ses espoirs à l’égard du royaume de Dieu promis, pour lui donner une démonstration pratique de la faveur de Dieu à son égard dans la réalisation de cette œuvre, et pour l’amener ainsi à se confier dans l’accomplissement d’autres promesses de la Parole encore à venir.
Par la providence du Seigneur, le travail fut accompli juste au bon moment pour permettre de passer le reste de la semaine chez eux, puis d’organiser un rassemblement général pour célébrer la Nouvelle Année. L’année civile Juive commence au septième mois, cette année le 30 Septembre, mais avec quelques jours de décalage avant ou après, par rapport à cette date, car les calculs étaient faits en fonction du temps lunaire. Par la providence Divine, les intérêts nationaux étaient associés aux intérêts religieux des Juifs. Ils étaient le peuple de Dieu, et tous leurs espoirs politiques et nationaux étaient associés aux promesses divines. Par conséquent, un regain d’intérêt pour leur ville, leur nation et leurs espoirs nationaux signifiait aussi un regain de leur respect pour Dieu, de leurs sentiments religieux, de leur désir d’honorer le Seigneur et de Lui obéir, d’observer les fêtes qu’Il avait ordonnées.
Avant tout, Néhémie était manifestement un homme prudent en la matière. En effet, noussavons que c’est la manière générale dont le Seigneur choisit ceux qu’Il peut utiliser à son service. Il choisit des personnes qui conviennent et ajoute ensuite sa bénédiction pour faciliter le résultat qu’Il désire — comme, par exemple, lorsqu’Il donna des instructions à Moïse concernant les dispositifs complexes pour la structure du Tabernacle, le Seigneur dit : « Choisis parmi les enfants d’İsraël des ouvriers habiles et je mettrai mon esprit sur eux ». L’idée est que le Seigneur utilise aussi peu le miraculeux que nécessaire — Il profite des conditions telles qu’elles sont, dans la mesure du possible, et les utilise. Alors que les Écritures déclarent, et que de toute évidence, peu de grands, peu d’instruits, peu desages, peu de nobles selon le cours de ce monde sont choisis par le Seigneur pourêtre ses serviteurs spéciaux, nous devons supposer que le Seigneur choisit autant denobles, de grands et d’instruits qu’Il peut en trouver dans une bonne condition de cœur.
L’AMOUR ET LA DÉVOTİON EN PRİORİTÉ.
Nous ne devons pas penser que le Seigneur ne prête aucun intérêt aux aptitudes, mais plutôt constater que le Seigneur met en avant les qualités d’honnêteté, d’humilité, d’obéissance et d’amour, et que ces choses étant présentes chez plusieurs, ceux qui possèdent le plus grand nombre d’autres qualifications auront la préférence. Par exemple, nous pouvons supposer que les douze apôtres choisis représentaient à tous égards les meilleurs candidats pour le dessein du Seigneur, mais par la suite, lorsque Saul de Tarse, instruit, doué et riche, s’est consacré en disant :« Seigneur, que veux-tu que je fasse ? », le Seigneur a voulu se servir de lui, et ses talents particuliers, ajoutés à sa profonde consécration, à son humilité et à son zèle, lui ont permis d’occuper une place de premier plan parmi les apôtres.
Néhémie, l’homme de la situation, amené à gouverner les Juifs à ce moment important, a manifesté son humilité et son zèle de diverses manières. En convoquant une assemblée générale des İsraélites pour la célébration du Nouvel An, appelée Fête des Trompettes, il n’a pas ignoré les membres les plus dignes du peuple du Seigneur et n’a pas cherché à s’octroyer tous les honneurs. Au contraire, il reconnut Esdras le Scribe, membre de la famille des sacrificateurs, comme plus apte que lui à prendre une part prépondérante dans l’œuvre d’éducation du peuple à connaître le Seigneur par sa Loi. Le rôle important et principal d’Esdras fut la cérémonie de la lecture de la Loi et sa présentation à l’attention du peuple. À sa droite se trouvaient sept des hommes les plus éminents, à sa gauche six autres, et la lecture fut faite au fur et à mesure, avec la participation probable d’un grand nombre de ces quatorze personnes, si ce n’est de toutes.
La lecture avait lieu sur la place du Temple. Le peuple, assis,occupant une grande surface, se levait à la lecture de la Loi et, après la lecture d’une partie, s’asseyait. Entre-temps, plusieurs Lévites, les instructeurs du peuple, avaient été répartis parmi eux. Ils leur expliquaient le sens des mots qu’ils avaient entendus, leur donnant la signification des paroles. Cela était probablement nécessaire pour deux raisons : premièrement, le peuple qui avait séjourné à Babylone avait une langue ou une oreille plus ou moins altérée, alors que la Loi était indubitablement écrite et lue en Hébreu classique ;deuxièmement, même s’ils avaient compris tous les mots, une explication particulière du sens ou de la signification est parfois à la fois utile et nécessaire. Cette lecture de la Loi par sections et son explication, à la fois du haut de l’estrade occupée par les quatorze officiants et son explication au peuple par les Lévites qui se trouvaient en leur milieu, dura tout un après-midi et une bonne partie de la matinée suivante. Il en résulta que le peuple comprit le message de Dieu.
« PRÊCHE LA PAROLE ».
Nous voyons ici la véritable essence de la prédication, comme l’a écrit l’Apôtre à Timothée :« Prêche la Parole » (2 Timothée 4 : 2). La difficulté d’une grande partie de la prédication de nos jours réside dans le fait que ce n’est pas la Parole de Dieu qui est prêchée, mais les traditions des anciens, ou plus fréquemment peut-être quelque chose qui n’a pas grand-chose à voir avec la religion du tout. La HauteCritique, les théories de l’évolution et l’agnosticisme général prévalent dans une si grande mesure, tant en chaire que sur les bancs, que la Parole de Dieu perd de son importance dans l’esprit de ceux qui sont nominalement le peuple de Dieu. Pourquoi étudieraient-ils le livre qu’ils n’acceptent plus comme divinement inspiré. L’ignorance des Écritures est en forte augmentation parmi ceux qui professent la piété. Il ne fait aucun doute que l’étude des Écritures dans les temps anciens présentait de grands avantages, même si l’ignorance, la superstition et la fausse théologie des âges des ténèbres donnaient une vision déformée de beaucoup de choses étudiées ; néanmoins, il y a cinquante ans, les Écritures étaient bien mieux connues de la masse de ceux qui professent la piété. Le recul est considérable. D’autre part, nous savons que ceux qui sont parvenus à la lumière de la vérité présente, et dont les yeux de la compréhension s’ouvrent largement à une plus grande appréciation des longueurs, largeurs, hauteurs et profondeurs du caractère et du plan divins, s’intéressent de plus en plus profondément à l’étude de la Parole. Cela ne manquera pas d’arriver. Aucune religion, aucune théorie ne peut être vraie ou utile si elle ne nous conduit pas au livre de Dieu et n’approfondit pas notre intérêt pour son message. Le chanoine Farrar rend un splendide hommage à la valeur de la Bible en tant qu’influence civilisatrice, en ces termes :
« C’est la Bible qui a donné du feu et de la noblesse à sa langue (l’Angleterre) ; c’estla Bible qui a transformé une oppression morte en une église vivante ; c’est la Biblequi a fait fuir le cauchemar de l’ignorance devant l’aube rose du progrès … C’est laBible qui a évité à l’Angleterre de sombrer comme une puissance de dixième ordre, vassale d’une Espagne cruelle, ignorante et superstitieuse, dont lesDominicains et les tyrans auraient transformé ses champs en abattoirs, comme ils onttransformé ceux des Pays-Bas, et auraient rendu ses villes puantes comme elle arendu Séville puante avec les bûchers de son Inquisition. »« Que l’Angleterre s’accrocheà sa Bible ouverte. »
« Et ce que la Bible a fait pour l’Angleterre, elle l’a fait pour les États-Unis d’Amérique.C’est la Bible qui a fait de l’Amérique ce qu’elle est. »
« MANGEZ DE CE QUİ EST GRAS ET BUVEZ DE CE QUİ EST DOUX, ET ENVOYEZ DES PORTİONS … » – Néhémie 8 : 10 – Darby.
Il s’agissait manifestement de la première présentation de la Loi au peuple depuis son retour de captivité. De toute évidence, Esdras avait accordé son attention à la restructuration de la Loi et à l’instruction des sacrificateurs et des Lévites à ce sujet, mais il n’avait pas jusqu’à présent fait en sorte qu’elle soit promulguée parmi le peuple. Il est tout à fait possible que Néhémie, en tant que gouverneur, ait fait preuve d’une grande perspicacité et compris qu’expliquer au peuple le message de Dieu lui serait utile ; qu’il ne suffisait pas que les sacrificateurs et les Lévites soient instruits de la loi et qu’ils en parlent au peuple, mais qu’il fallait que le peuple lui-même comprenne le message divin. Il en va de même aujourd’hui. Il ne faut pas que d’autres tentent de révéler le plan de Dieuafin d’avoir du poids et de l’influence, ignorant sa Parole. Ceux qui reçoivent le message doivent savoir qu’il est bien plus qu’un message d’homme, ils doivent avoir la preuve qu’il vient de Dieu.
Lorsque la Loi fut lue et expliquée au peuple, celui-ci comprit immédiatement qu’il avait été châtié et plongé dans les difficultés à cause de sa négligence des institutions divines, et il pleura ; mais Néhémie et ceux qui dirigeaient les services sous sa direction dirent au peuple de ne pas pleurer, de ne pas se lamenter, mais au contraire de se réjouir et de rendre grâce à Dieu de ce qu’il était enfin conscient de la situation réelle, que ses difficultés étaient dues à sa désobéissance, et qu’il avait commencé à se réformer et à recevoir la bénédiction de Dieu dans sa volonté, dans son effort à obéir à ses lois. Il y a un temps pour pleurer, lorsque le péché et l’opposition prévalent ;mais quand vient la repentance, quand la contrition pour le péché a conduit à la réforme, il est temps de cesser les pleurs, de peur qu’il n’en résulte un découragement total. Ils s’étaient réunis pour remercier Dieu de leur avoir rendu sa faveur, d’avoir réalisé qu’Il les avait châtiés et L’en remercier, pour prendre courage, pour recommencer à marcher dans sa voie, en écoutant sa loi afin de l’observer et avoir ensuite sa bénédiction et sa faveur. Le message était le suivant :« Ce jour est saint à l’Éternel, votre Dieu ; ne menez pas deuil et ne pleurez pas ! Allez, mangez de ce qui est gras, buvez de ce qui est doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien de préparé, car ce jour est saint, consacré à notre Seigneur. Et ne vous affligez pas, … » – Néhémie 8 : 9, 10 – Darby.
« CAR LA JOİE DE L’ÉTERNEL EST VOTRE FORCE. »
L’İsraël spirituel peut en tirer une excellente leçon :« Pourquoi les enfants du roi seraient-ils dans le deuil toute leur vie ? » Il était convenable que nous pleurions à cause dupéché, que nous réalisions le besoin d’un Sauveur, que nous nous attachions à Lui parla foi ; mais une fois que nous avons accepté le Seigneur et réalisé le pardon de nos péchés, le temps du deuil est passé, le temps de la joie et de l’allégresse a commencé. C’est tellement vrai que l’Apôtre nous exhorte à nous réjouir en toutes choses, même dans les tribulations, sachant que, puisque nous nous sommes donnés à Dieu et qu’Il nous a acceptés comme ses enfants, nous a oints de son esprit, nous adoptant dans sa famille, faisant de nous des héritiers avec Christ des glorieuses promesses à accomplir, nos cœurs devraient être tellement remplis d’allégresse que toutes les épreuves et difficultés du chemin devraient sembler insignifiantes.
Quiconque peut exercer la vraie foi dans le Seigneur et dans sa Parole peut se réjouir ; ceux qui ne peuvent pas exercer la foi ne peuvent pas avoir de joie et être dans l’allégresse dans ce temps présent, mais doivent attendre pour obtenir bientôt leur part. Dieu cherche maintenant ceux qui peuvent Lui faire fermement confiance, quoi qu’il arrive ; Il cherche ceux qui marcheront par la foi, et non par la vue. Ceux qui ne peuvent pas marcher par la foi maintenant auront l’occasion de marcher par la vue très prochainement, lorsque le Royaume sera établi. Ils auront certes une belle part, mais la part que Dieu a spécialement prévue pour les fidèles, c’est le cohéritage avec son Fils dans le royaume. Nous donc, qui avons accepté le Seigneur et sa Parole, rejetons tout ce qui est doute et crainte, et vivons dans la joie, jour après jour, en cherchant à marcher sur les traces de Celui qui nous a aimés et rachetés avecson précieux sang.La joie du Seigneur est notre force, la joie que Dieu donne, la joie de savoir que Dieu est notre forteresse, qu’aucun mal ne peut nous arriversans qu’Il le sache, et qu’Il a promis que toutes choses concourront au bien de ceuxqui L’aiment, de tout leur cœur, de toute leur pensée, de toute leur âme et de touteleur force.
Ce message énoncé par les conducteurs, prononcé depuis la tribune principale,fut répété au peuple par les Lévites qui se trouvaient au milieu de lui. Les larmesétaient séchées et l’assemblée se retira pour se réjouir de l’ouverture d’une nouvelleannée qui symbolisait pour eux un nouveau départ dans les voies du Seigneur, et danssa faveur. La lecture de la Loi, le deuxième jour (v. 13), semble s’adresserprincipalement aux sacrificateurs, aux Lévites et aux chefs des diverses familles ― ils’agit sans doute de quelques-unes des dispositions spéciales de la loi, qui lesconcernaient, étant chargés de certaines responsabilités au sein du peuple du Seigneur. C’est au cours de cette lecture que l’on s’aperçut que, pendant une longue période, cet aspect de la loi avait été entièrement négligé, à savoir :
LA FÊTE DES TABERNACLES.
Ils ont découvert que la loi prescrivait qu’à cette époque de l’année, du quinzième au vingt-deuxième jour du septième mois, les İsraélites devaient habiter pendant une semaine dans des cabanes construites avec des branches d’arbres, et célébrer cette semaine comme une fête particulière d’action de grâces au Seigneur. Il s’agissait d’une fête des récoltes ou de la moisson. Notre Journée Américaine de Thanksgiving y ressemble dans une certaine mesure. Ils devaient vivre pendant une semaine dans ces cabanes pour se rappeler qu’ils avaient été un peuple sans habitation, lorsque Dieu les avait délivrés d’Égypte et les avait conduits vers Canaan. Le souvenir annuel de cette expérience devrait faire naître dans leur cœur la gratitude envers Dieu, qui leur avait donné la terre promise, dont ils dépendaient pour leur existence nationale et leur libération de l’esclavage, et qui avait promis de les amener à hériter pleinement de toutes les choses glorieuses contenues dans la grande promesse, l’Alliance liée par serment faite à Abraham, selon laquelle toutes les familles de la terre seraient bénies par sa descendance.
Nos Conventions générales de trois jours s’inspirent quelque peu du modèle de la Fête des Tabernacles, mais à un niveau plus élevé, adapté à nous en tant qu’İsraélites spirituels. Cette année, nous avons eu de telles Saintes Convocations en Juin à Chattanooga (Tennessee), en Juillet à Niagara Falls (New York), en Septembre à Denver (Colorado) et à Portland (Oregon), ainsi qu’une en Allemagne à Elberfeld, une à Londres (Angleterre), une à Glasgow (Écosse) et une à Stockholm (Suède). Ces divers rassemblements du peuple du Seigneur en différents lieux sont rendus nécessaires en raison de l’étendue géographique où réside l’İsraël spirituel. Nous ne vivons pas dans des tentes ou des cabanes, mais notre absence de notre lieu de résidence pendant quelques jours rend nécessaire des habitations temporaires ou tabernacles. Nous sommes absents pendant un certain temps des commodités et du confort de nos maisons, mais ces conditions peuvent nous être très favorables, car elles nous rappellent qu’ici nous n’avons pas de cité permanente, que nous ne devons pas nous attacher à des maisons, à des terres ou à toute autre chose terrestre, maisnous rappeler que notre citoyenneté est dans les cieux, que notre séjour actuel se dirige vers la Jérusalem céleste, le royaume, et que tout actuellement doit être considéré comme étant une condition temporaire ou tabernacle dans l’attente des conditions éternelles que Dieu nous a promises.
NOTRE FÊTE EST SPİRİTUELLE.
Pendant les sept jours, les Juifs se sont réjouis et ont eu une fête de bonne communion fraternelle les uns avec les autres, logeant dans ces cabanes. Le peuple tout entier, pour un temps au moins, fut sur un pied d’égalité. Les cabanes étaient dressées à l’intérieur de la ville ou à l’extérieur des murs, selon ce qui convenait, et beaucoup d’entre elles se trouvaient sur les toits généralement plats des maisons. Ce n’était pas une fête de la sensualité ni une occasion de relâchement moral, mais, bien au contraire, un temps d’étude de la Bible. La lecture du livre de la loi et son exposé étaient les principaux centres d’intérêt, et le peuple ne pleurait plus et ne se repentait plus à sa lecture, mais au contraire, se réjouissant que la faveur du Seigneur soit avec eux, ils étudiaient la Parole en vue de la mettre en pratique selon leurs capacités.
Cela correspond également bien à nos Conventions, dans lesquelles l’étude de la Bible occupe la première place et en est l’intérêt principal. Ces rassemblements, ces fêtes spirituelles dans des tabernacles temporaires, loin de notre domicile, s’avèrent très utiles au peuple du Seigneur. C’est pourquoi ils sont de plus en plus appréciés par ceux qui accordent la priorité aux questions spirituelles. Nous vivons une époque où tous sont très occupés, où les affaires, l’argent, sont placés au premier rang par tous les peuples civilisés. Si les gens du monde peuvent prendre des vacances pour s’adonner à la chasse, à la pêche et à d’autres soi-disant « sports », pourquoi le peuple du Seigneur ne pourrait-il pas prendre ses rafraîchissements et ses loisirs spirituels et cultiver chez ses enfants un désir de plus en plus grand pour les choses spirituelles ? Car ces réunions devraient être, dans la mesure du possible, des réunions de famille, et le plaisir d’une sortie, d’un changement d’environnement et d’un repos du travail ordinaire devrait être associé avec le plaisir le plus élevé que nous connaissions, celui de rencontrer le Seigneur et ceux qui sont à Lui, le plaisir d’étudier la Parole divine et de nous aider les uns les autres à avancer et à nous élever dans la voie céleste.
Nous exhortons tous les amis de la vérité présente d’avoir à l’esprit, dans la mesure du possible, de passer une semaine par an, à l’écart des affaires et du travail ordinaires, pour participer à quelque chose qui ressemble à la Fête Juive des Tabernacles, mais sur un plan plus élevé et spirituel. Nous pensons qu’à l’avenir les Conventions Générales pourront se tenir dans des conditions qui permettront aux amis qui le désirent de rester plus longtemps que les trois jours, de s’engager dans une étude et une réflexion tranquilles sur les sujets discutés pendant ces trois jours, un temps de repos à l’écart du monde et de son affairement, en accordant une attention particulière à la nourriture spirituelle selon l’exemple de notre Seigneur et de ses disciples.
ÉCOUTANT ET OBÉİSSANT.
Nous ne devrions pas oublier notre Texte d’Or. Il est important que nous entendions laParole du Seigneur, que nous sondions les Écritures, que nous les maîtrisions bien, que nous soyons capables de donner une réponse à celui qui nousdemande raison de l’espérance qui est en nous, et nous avons besoin de plus quetout cela. Nous devons obéir à la Parole, et la mettre en pratique dans la mesure de noscapacités. Certes, nous ne pouvons pas atteindre les exigences de la perfection, carla loi de Dieu est parfaite, mais nous pouvons avoir une attitude de cœur parfaite, etrien de moins que cela ne sera acceptable pour le Seigneur. Nous pouvons Lui montreret, dans une certaine mesure, montrer aux autres l’effort de notre vie dans le sens dela justice et tous les fruits et les grâces du saint Esprit. Si nous avions toute laconnaissance et le zèle et que nous n’avions pas l’esprit d’obéissance, cela témoignerait d’un manque d’esprit d’amour et démontrerait que nous ne sommes pas dignes de la faveur et des bénédictions divines promises à ceux qui sont correctement exercés par le message d’en haut.
WT1905 p3676