LA FOI, LE GRAND RESSORT DE LA CONSÉCRATION

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« Retenons la confession de notre espérance sans chanceler, car celui qui a promis est fidèle. » – Hébreux 10 : 23.

L’Apôtre écrit ici à certains membres de l’Eglise primitive qui donnaient des preuves d’hésitation et n’arrivaient pas à se comporter correctement. Il leur dit que, bien qu’ils aient été fidèles à un certain moment, ils avaient apparemment tiédi, du moins, en ce qui concerne le Seigneur et la voie chrétienne. Il donne à entendre que la stabilité de la foi chez l’enfant de Dieu, et la fermeté avec laquelle il maintient sa profession de foi, ont beaucoup à faire avec la constance dans la vie chrétienne. Notre foi fut le grand ressort qui a conduit chacun de nous à se consacrer au Seigneur. Nous avons cru que Dieu avait pourvu au Rédempteur pour le pardon du péché. Nous avons cru que nous serions acceptables, que nos péchés seraient pardonnés, grâce au Seigneur Jésus Christ, et que nous deviendrions des fils de Dieu, héritiers de Dieu et cohéritiers avec le Seigneur Jésus. Ce fut ce qui, au début, nous incita à aller à Dieu. Cela servit un bon objectif, en nous conduisant à l’étape décisive.

L’apôtre Paul indique que ces chrétiens hébreux avaient fait une belle confession ; mais au moins certains d’entre eux devenaient plus ou moins indifférents. Il déclare que bien qu’avec le temps ils auraient dû être des maîtres, ils avaient à nouveau besoin d’être enseignés en ce qui concerne « les premiers rudiments des oracles de Dieu. » Ils avaient perdu une partie de leur foi, de leur assurance dans le Seigneur.

Nous savons tous, par expérience, que des choses portées à notre connaissance peuvent avec le temps devenir obscures et floues. Quand les choses spirituelles deviennent ainsi floues, quand nous ne pouvons plus saisir des vérités spirituelles comme nous le pouvions par le passé, quand nous sommes craintifs et que notre joie en Christ se fane, nous nous soustrayons au grand ressort de notre consécration. Nous perdons notre foi. Aussi, accrochons-nous solidement à cette ancre de nos âmes, de peur que nous ne dérivions et ne venions échouer sur les rochers. À moins de nous accrocher fermement à notre foi, nous perdrons tout ; car, « sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. » Sans la foi, il serait impossible de revêtir notre armure et d’aller combattre le bon combat. Nous ne sortirions jamais pour engager une bataille, à l’existence de laquelle nous ne croirions pas, ou qui, selon nous, n’apporterait pas des résultats ou une récompense en rapport avec les difficultés et la souffrance qu’elle impliquerait.

NOTRE RESPONSABILITÉ PERSONNELLE

L’argument de l’Apôtre est que nous devrions maintenir fermement la foi, grâce à laquelle débuta notre vie chrétienne et qui doit en être aussi le finisseur. Le Seigneur est capable de nous conduire à bonne fin et Il le fera, si nous faisons notre part. Mais les conditions, en vertu desquelles le Seigneur nous a acceptés, sont que nous devons avoir pour but de demeurer fidèles. Par conséquent, tout dépend du ferme maintien de cette foi que nous professons, sans hésiter, sans entretenir des doutes et des craintes ; et la base de notre foi en notre triomphe final est l’assurance que « celui qui a promis est fidèle ». Nous savons que la Bible mentionne des « excessivement grandes et précieuses promesses », qui nous sont destinées. Si le Seigneur nous dit qu’il n’y a rien en nous-mêmes, sur quoi nous pouvons compter, Il nous assure que sa grâce suffit, que sa force s’accomplit dans notre faiblesse. Nous devons seulement nous tenir à cette assurance. Si donc nous nous accrochons solidement à notre foi, nous pouvons obtenir tout ce que Dieu nous a promis. Il sera fidèle ; Il ne méconnaîtra pas ses promesses ; Il fera tout ce qu’Il a dit.

Si nous hésitons et vacillons, nous perdons soit notre foi, soit l’esprit d’obéissance et d’amour. En conséquence, si nous nous rendons compte que l’une ou l’autre de ces conditions existe en nous, nous devrions aller immédiatement à la Parole de Dieu et prier pour que notre foi, notre amour et notre zèle soient renouvelés. Nous devrions examiner nos cœurs jour après jour, pour nous assurer que nous sommes toujours fidèles au Seigneur, pour voir si nous cherchons à employer nos vies conformément à notre alliance, pour voir si nous sommes en train de développer les fruits et les grâces du Saint Esprit. Ainsi nous accomplirons nos vœux, et il nous sera accordé « une abondante entrée » dans « le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. »

WT1915 p5698

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