« L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien. » – Psaume 23 : 1
Texte choisi : Psaume 23
Dans ce psaume, le prophète David appelle l’Éternel son berger. Et notre Seigneur ajoute qu’Il a confié la garde des brebis au Fils du Grand Berger. Jésus explique : « Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. » (Jean 10 : 2, 3). À propos du portier, l’idée semble être que seul le Père céleste peut attribuer un tel honneur. L’apôtre Paul nous le confirme : « Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé de Dieu, comme le fut Aaron. Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ! » – Hébreux 5 : 4, 5.
Oui, l’Éternel est mon berger et je ne manquerai de rien !
Les vraies brebis suivront leur berger et lui feront entièrement confiance. Les vraies brebis du Seigneur prêtent l’oreille aux choses célestes plus volontiers qu’aux choses terrestres, et leurs désirs sont assouvis lorsqu’elles comprennent les promesses divines, grâce à leur foi. Elles savent qu’elles doivent subir des épreuves, mais elles savent aussi qu’elles sont protégées par la faveur divine. Elles bénéficient également de périodes de repos décrites comme étant « la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence. » (Philippiens 4 : 7). Toutes les brebis du Seigneur ont trouvé de tels verts pâturages spirituellement rafraîchissants, dans l’étude, la confiance dans la Parole de Dieu, le zèle et la prière.
Les eaux tranquilles sont le contraire des torrents qui dévalent des montagnes. Ceux qui connaissent les habitudes des brebis racontent qu’elles craignent les eaux agitées ; elles ont peur d’être emportées ; au bord des eaux calmes, elles peuvent se désaltérer sans crainte. Si nous nous appliquons cette idée, nous constatons que le « Bon Berger » nous éloigne des tentations terrestres, de la renommée, du pouvoir, et de toutes ces choses que les hommes apprécient en général. Il nous dirige plutôt vers les vérités spirituelles qui apportent la paix et le rafraîchissement de l’âme, et qu’on ne peut puiser à aucune autre source. Les eaux de la vérité et de la grâce sont vivifiantes et comparables aux eaux tranquilles. Le prophète David explique que nous ne pouvons pas trouver ces eaux par nous-mêmes, mais seulement en étant dirigés par l’Esprit.
« Il restaure mon âme »
Le prophète ne parle pas ici de stimuler le corps ou de la santé physique, mais de rafraîchir notre âme, par la justification et par notre engagement au service de Christ. Toute l’humanité a été condamnée à mourir en Adam ; mais qu’en est-il des brebis de l’Âge de l’Évangile ? Par la foi dans le sang versé de Christ, elles sont prêtes à Le suivre, elles ont obtenu le droit à la vie qu’elles déposent en Christ, elles sont engendrées à une nouvelle nature. L’apôtre Paul confirme : « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. » – Romains 5 : 8, 9.
L’humanité marche encore dans la vallée de l’ombre de la mort. Le seul moyen d’y échapper durant l’Âge de l’Évangile, est de devenir disciples de Christ. N’est-ce pas un miracle que ceux-ci cheminent dans la vallée de l’ombre de la mort et qu’ils se réjouissent et ne craignent pas le mal ?
« Ta houlette et ton bâton me rassurent »
De même que le bâton du berger aide les brebis en cas de besoin, les protège des ennemis, et les rappelle aussi à l’ordre lorsqu’elles sont dissipées, de même les véritables brebis apprennent à aimer les préceptes du Grand Berger, et elles sont consolées. Connaître les leçons divines, être persuadé de sa sollicitude, nous est représenté dans le souper du Seigneur, riche de vérités divines. Nos têtes sont ointes du Saint Esprit et notre coupe de joie déborde.
En Jean 10 : 16, Jésus prolonge son office de berger : « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. » Ce qui signifie qu’à la fin de l’Âge de l’Évangile, lorsque tous les disciples de Jésus seront rassemblés, Christ et son Église béniront le monde sous la direction de la Nouvelle Alliance. Alors, tous ceux qui le voudront et qui Lui obéiront, feront partie de ce troupeau de brebis du Grand Berger.
TA – Novembre 1981