LA VİLLE DE DİEU

Listen to this article

« Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. » – Apocalypse 21 : 10.

La « ville de Dieu » joue un rôle prééminent dans le plan de Dieu pour l’humanité. Elle est déjà mentionnée dans le Psaume 46, particulièrement décrite dans les deux derniers chapitres de l’Apocalypse et citée dans d’autres livres des Écritures. On trouve une première allusion dans la Genèse. Plus tard, Paul donne une explication claire, il écrit : « C‘est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. » – Hébreux 11 : 8-10.

En Genèse 11 : 31, 32 et 12 : 1-8 nous lisons, qu’Abraham quitta la ville d’Ur en Chaldée, pour se rendre au pays de Canaan. Partirent avec lui, son père Térach, qui mourut en route, sa femme Saraï, son neveu Lot et sa famille. Abraham et Lot avaient des serviteurs et des servantes qui partirent également avec eux. Ils vivaient tous sous des tentes comme des nomades.

Il y avait souvent des tensions entre les bergers des troupeaux d’Abraham et ceux de Lot, si bien qu’Abraham se résolut à se séparer de son neveu, pour que chacun ait plus de place pour ses troupeaux et ses tentes. Abraham laissa le choix à Lot et celui-ci s’installa dans la fertile plaine du Jourdain. Il dressa ses tentes près de Sodome, une ville de la plaine. Plus tard, il s’installa directement dans la ville avec sa famille. Il avait ainsi trouvé une nouvelle ville. (Voir Genèse 13 : 1-13 et 14 : 12).

Cependant, Abraham resta sur les collines de Canaan et dans la plaine de Mamré. Les tentes servirent encore d’abri. Nulle part il est dit qu’il n’était pas satisfait de la situation bien qu’il cherchât une ville, selon les Écritures. D’après cette indication, nous comprenons qu’il s’agissait d’une ville spéciale, qu’il attendait patiemment. Abraham attendait une ville dont l’architecte et le constructeur était le Dieu tout-puissant. Il ne trouva pas cette ville, durant tout son séjour au pays de Canaan, mais sa foi était forte et il avait confiance dans le fait qu’il trouverait un jour cette ville.

Dans la Bible, une ville représente un gouvernement. Aujourd’hui encore, on cite la capitale d’un pays pour parler de son gouvernement ; ne l’oublions pas si nous voulons trouver la ville qu’Abraham attendait. Il imaginait un lieu terrestre, mais Paul renvoie le lecteur à une phase spirituelle. Il s’agit pourtant de la même « ville » ou du même gouvernement, qui aura des représentants terrestres, sur terre, et des souverains célestes au ciel. Lorsque Paul rapporta la scène impressionnante, où Moïse reçut les tables de la loi au mont Sinaï, il se référa à la phase céleste du royaume de Dieu. Il compara ce royaume à une « montagne », comme à beaucoup d’autres endroits dans les Écritures. Il dit aux disciples de Jésus de son époque, mais aussi à tous ceux du Seigneur jusqu’à la fin de l’âge de l’Évangile : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges. » (Hébreux 12 : 22). C’est la même ville de Dieu, qu’Abraham attendait ; mais il pensait à la phase terrestre, tandis que les disciples de Jésus cherchent la phase céleste, comme l’apôtre Paul le note : « Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. » – Hébreux 13 : 14.

Lot avait trouvé une ville, provisoirement ; il n’avait pas cherché une ville en particulier. Pour Abraham, c’était différent. Il ne trouva jamais dans ce monde la ville qu’il désirait ; et c’est pareil pour nous. Nous pouvons comparer nos expériences, en tant que pèlerins ou étrangers ou hôtes dans ce monde, à celles d’Abraham. Il vivait sous une tente et n’avait pas de domicile fixe, nous de même, nous ne possédons pas de résidence définitive. Mais nous cherchons une patrie qui sera éternelle. Abraham, avec une grande foi, cherchait la ville de Dieu ; nous aussi, nous essayons avec foi d’atteindre cette ville.

Il arriva la même chose à Jésus. Il n’avait aucun endroit sur terre qu’Il aurait pu désigner comme son domicile. Il dit un jour à un scribe : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » (Matthieu 8 : 20). Plus tard, Il expliqua à ses disciples : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. » – Jean 14 : 2, 3.

Si nous accédons à cette « place », nous aurons une résidence permanente, où nous nous sentirons chez nous, de siècles en siècles, durant toute l’éternité. Nous aurons trouvé la ville de Dieu. Cette ville offre abri et protection, comme les villes anciennes protégées par des douves et des murailles – à la différence des tentes des nomades.

Une ville était un endroit fortifié et protégé. Mais, cela signifie plus encore. Elle représente un État, quand il s’agit de la capitale. Babylone était l’une des grandes villes du passé, Athènes une autre, Rome une troisième. Elles représentaient chacune leur pays. L’influence et la puissance de l’État étaient déterminées par la capitale.

La Bible nous renseigne peu sur les villes les plus anciennes. Nous ne savons rien d’autre sur la ville bâtie par Caïn que ce qui est écrit en Genèse 4 : 17. Nous n’avons pas plus de renseignements sur les villes de Nimrod, dont l’une se serait trouvée sur l’emplacement de la future Babylone (Genèse 10 : 10). Au temps de sa splendeur, Babylone aurait été entourée de murailles gigantesques, sur une longueur supposée de 96 km. La ville était réputée pour ses belles portes en fer et ses jardins suspendus. Babylone représentait tout le royaume babylonien. La plupart des gens étaient attachés à la ville, même s’ils habitaient à la campagne et ne vivaient pas dans son luxe ; un luxe qui rejaillissait sur eux, et dont ils étaient néanmoins fiers. Babylone était le siège du pouvoir et un axe commercial.

Il en est de même d’autres villes. Lorsque les hommes se multiplièrent, ils construisirent des villes. Et ces villes devinrent le centre de la puissance du peuple et le siège du gouvernement de la région environnante. Les ennemis ne pouvaient pas parler de victoire, quand ils avaient vaincu la population de la campagne. La victoire était totale seulement quand la ville était prise. À ce moment-là, on pouvait parler de la conquête du pays. C’est pourquoi, les villes étaient si bien défendues. Les remparts étaient constitués de hauts et larges murs.

Rappelons-nous de la maxime de Salomon, qui comparait une telle ville avec la fermeté de caractère de l’homme : « Comme une ville forcée et sans murailles, ainsi est l’homme qui n’est pas maître de lui-même. » (Proverbes 25 : 28). L’ennemi entre facilement dans une ville sans murailles. Les ennemis du croyant (sa chair faible, les tentations du monde, de Satan et de ses puissances mauvaises) peuvent remporter rapidement la victoire et dominer l’homme qui n’ajoute pas la maîtrise de soi comme rempart.

Dieu utilisa aussi des villes comme symbole de puissances souveraines. Cela est maintes fois confirmé dans les Saintes Écritures. Babylone a ici une signification spéciale. C’était une ville prestigieuse, luxueuse et riche. Ses jardins suspendus font partie des sept merveilles du monde. Le royaume sur lequel elle régnait était très vaste pour l’époque. De nombreux peuples et provinces dépendaient d’elle. Ce n’est pas étonnant que cette ville merveilleuse et prospère ait été choisie comme symbole. Que représentait-elle ? Une autorité ou un système – ainsi que la richesse et le prestige, le commerce, une culture développée, faisant travailler les meilleurs artistes. Et quel était ce système ? Comment pourrions-nous oublier qu’il ne peut s’agir que du grand système de l’église nominale ? Où trouver un tel luxe, une telle magnificence, durant les siècles du Moyen Âge, sinon autrefois à Babylone ? Où y avait-il une telle puissance dominant plusieurs pays ? C’était un système qui paraissait béni, comme Babylone autrefois.

Babylone avait encore d’autres caractéristiques. Elle s’adonnait à l’adoration de statues en or, en pierre et en bois, dans lesquelles il n’y avait pas de vie. Elle s’était érigée des idoles, au lieu de n’adorer, en esprit et en vérité, que le véritable Dieu vivant. Les responsables se livraient même à la débauche et à la méchanceté. Et ils jugeaient et condamnaient ceux qui étaient purs et justes devant Dieu. Malheureusement, le symbole était aussi valable pour le futur grand système du Moyen Âge.

Par ailleurs, Dieu avait choisi Jérusalem comme ville symbolique. Cette petite ville du pays de Canaan représente la ville de Dieu. Jérusalem était la capitale de la Judée. L’appel à observer les commandements de Dieu concernant le sabbat et toutes les autres lois de l’Éternel partait de là.

La ville était bâtie sur quatre collines : Sion, Acra, Morija et Bezetha. Le mont Sion était le plus connu et Jérusalem était souvent appelée Sion. Comparée à Babylone, c’était une petite ville, sans envergure, seulement connue pour être située en Israël. Ses murailles n’étaient pas particulièrement hautes et ne faisaient que 6,4 km de long. Jérusalem a si souvent été conquise par des ennemis, que le plus cher désir des Juifs était de rester maître de cette ville. Dieu avait donné aux Israélites, non seulement le pays de Canaan mais aussi la ville de Jérusalem. Ils devaient garder les deux et devenir une grande nation, s’ils observaient les lois de Dieu.

C’est étrange que Dieu ait justement choisi cette ville pour symboliser le but grandiose de son plan. C’est pourtant ce qu’Il a fait ! Jérusalem est, non seulement l’espoir du peuple naturel d’Israël, mais sert aussi de type pour l’Israël spirituel, l’Église, les Élus. Elle représente une alliance entre Dieu et les hommes, bien nommée « alliance de grâce ».

En Galates 4, Paul décrit différentes alliances dont les types sont les femmes d’Abraham, Agar et Sara. Jérusalem est citée dans le même contexte. Nous lisons : « Ces choses sont allégoriques ; car ces femmes sont deux alliances. L’une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c’est Agar, – car Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie, – et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère. » (Galates 4 : 24-26). Paul décrit ici Agar comme représentant l’alliance de la loi. Les Israélites auraient pu, grâce à cette alliance, entrer dans la vie éternelle, s’ils n’avaient pas été imparfaits : « Si vous faites ces choses, vous vivrez. » C’est pourquoi cette alliance symbolisée par Agar est appelée la mère de la Jérusalem naturelle, littérale (les Israélites). Sara par contre, typifie une alliance postérieure, l’alliance de la grâce [ou « alliance du sacrifice » – NDLR]. Sous cette alliance, les véritables disciples de Jésus, l’Israël spirituel, peuvent accéder à la vie éternelle. Ici aussi, Jérusalem est une image, celle de « la Jérusalem d’en haut ».

La Jérusalem naturelle est une image de l’alliance de la loi. Esclaves du péché, les Israélites ne pouvaient pas observer la loi, ni se libérer des liens de la mort.

La Jérusalem céleste, composée de Jésus-Christ et de l’Église glorifiés, aura à conduire les affaires des hommes sur terre et à régner. Les futurs gouvernants se préparent ici-bas sur terre pour cette fonction. Ils ne sont pas soumis à la loi, comme leur Tête – Jésus-Christ qui, étant parfait, fut capable d’observer la loi parfaitement. Ses disciples par contre se trouvent sous l’alliance de la grâce ; en effet, ils bénéficient actuellement du sacrifice de Jésus qui leur est imputé, dans la mesure où ils sacrifient définitivement leur vie humaine et s’engagent sur le chemin de la Jérusalem céleste. C’est un chemin de sacrifice, de renoncement et de victoires, car la chair imparfaite, les tentations du monde et les pièges de Satan se dressent contre eux. Pourtant, ils sont capables de poursuivre leur chemin, fidèlement, avec foi et confiance en Dieu et avec l’aide de leur Seigneur Jésus-Christ ; car le sacrifice de Jésus couvre leurs péchés involontaires, qu’ils commettent encore à cause de leur imperfection adamique et qu’ils regrettent sincèrement. C’est ainsi qu’ils sont sauvés par grâce et qu’ils ont accès à la vie éternelle, qu’ils seront cohéritiers avec Christ et co-souverains de la Jérusalem spirituelle, la Jérusalem d’en-haut.

Nous savons que le tabernacle est aussi un type de la mission de médiation que Jésus et l’Église glorifiée vont accomplir. Ces médiateurs seront entre Dieu et les hommes, comme Moïse fut autrefois le médiateur entre le peuple d’Israël et Dieu. Le tabernacle était sous une tente, c’était aussi un type. Cela montrait que la médiation ne durerait pas toujours, que c’était un arrangement provisoire. De même qu’une tente peut être démontée, ainsi la médiation de Christ aura une fin, quand tous les hommes auront atteint la perfection. Alors, chaque personne pourra faire face à son Dieu, le Tout-Puissant et n’aura plus besoin d’un médiateur. L’œuvre du médiateur sera terminée, la terre sera un paradis de paix et chaque humain sera un roi.

Nous sommes heureux et reconnaissants, parce que Dieu nous a permis de connaître ses arrangements et d’entrevoir la glorieuse issue de son plan. Nous connaissons la bénédiction que son royaume apportera à tous, lorsque les souffrances et la mort prendront fin. Et ce royaume s’appelle la ville de Dieu ; nous en trouvons la description en Apocalypse 21 : 10-27. Toutes ses caractéristiques ont une signification. Ainsi, la ville a douze fondements qui portent le nom des douze apôtres (v.14). Il y a aussi douze portes (v.12) qui représentent les Anciens Dignes issus des douze tribus d’Israël.

Voir aussi Apocalypse 7 : 3-8 ; Jésus avait dit à ses disciples, qu’ils occuperaient une position glorieuse à la résurrection. « Jésus leur répondit : je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël. » – Matthieu 19 : 28.

Les mesures de la ville, sa hauteur, sa largeur et sa longueur, qui sont celles d’un cube parfait, ont le nombre « douze » comme base. Chaque mesure est de 12 000 stades et l’épaisseur des murs de 144 coudées. En Apocalypse 7 : 4, le nombre des élus est de 144 000.

La description de la ville est particulièrement merveilleuse. Les matériaux de construction se composent de métal précieux, de pierres précieuses de la terre, qui nous rappellent que l’Église est composée de trésors terrestres. Comme toutes les belles choses de notre terre sont admirées, le royaume de Dieu, symbolisé par cette ville, apparaîtra merveilleux à tous les hommes. Il comblera tous les vœux de vie, de paix, de justice et d’amour de tous les hommes. Ce nouveau gouvernement fera de la terre un lieu de bien-être pour tous les hommes, un vrai paradis.

La ville de Dieu possède des murailles, des portes, des éclairages comme les villes de l’Antiquité. Ésaïe fait une description semblable de la ville (Ésaïe 60 : 1-14), « Tu donneras à tes murs le nom de salut, et à tes portes celui de gloire. » (v. 18). Oui, celui qui est dans cette ville, trouvera certainement le salut éternel. Tous ceux qui entreront par ses portes, glorifieront et loueront Dieu.

Il n’y a pas de temple dans cette ville, car : « Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau. » – Apocalypse 21 : 22.

Tous les hommes auront accès à cette ville de médiation. Les représentants terrestres du royaume de Dieu les aideront à trouver le bon chemin pour l’atteindre. Ils noueront ainsi une relation sincère avec cette ville, même si Jésus et les siens resteront invisibles à leurs yeux. Une véritable relation s’établira par la connaissance, la foi et la confiance. Et la majorité des gens se laisseront diriger vers la vie éternelle par la ville de Dieu.

Lisons les paroles édifiantes sur cette période, dont Dieu parle par ses prophètes : « Celui-ci n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » (Jérémie 31 : 34). « Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. » (Habacuc 2 : 14). Paul dit : « Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » (1 Timothée 2 : 3-4). Tous ces fidèles hommes de Dieu témoignent unanimement que tous les humains connaîtront Dieu. Alors, il n’y aura plus d’enseignements trompeurs, plus de description malveillante du caractère divin, tel que le système religieux le présente de nos jours aux incroyants, en parlant des tourments de l’enfer, ou du purgatoire.

Le Dieu tout-puissant et l’Agneau (Jésus-Christ) seront la lumière de la ville. Cette lumière brillera sur tous les hommes. « La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire et l’agneau est son flambeau. » (Apocalypse 21 : 23). « Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour, ni la lune qui t’éclairera de sa lueur ; mais l’Éternel sera ta lumière à toujours, ton Dieu sera ta gloire. » (Ésaïe 60 : 19). Rappelons-nous que beaucoup de choses dans les Saintes Écritures sont symboliques. Le soleil est l’image de la nouvelle alliance, la lune de l’alliance de la loi. Ésaïe dit encore : « Ton soleil ne se couchera plus, et ta lune ne s’obscurcira plus ; car l’Éternel sera ta lumière à toujours, et les jours de ton deuil seront passés. » (v. 20). Les deux grandes alliances, l’alliance de la loi et la nouvelle alliance conduiront l’humanité à la connaissance de Dieu. Quand tous les hommes seront éclairés par le Saint Esprit, ces alliances auront accompli leur mission.

Les versets 24 à 27 en Apocalypse 21 décrivent ceux que la lumière de la ville de Dieu éclaire et qui entrent – symboliquement – dans la ville et cherchent le contact, qui sont reconnus et reçoivent ses bénédictions : « Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau. » « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » (Apocalypse 22 : 14, 15). En Ésaïe, il est expliqué comment entrer dans la ville : « Tes portes seront toujours ouvertes, elles ne seront fermées ni jour ni nuit, afin de laisser entrer chez toi les trésors des nations, et leurs rois avec leur suite. Car la nation et le royaume qui ne te serviront pas périront. Ces nations-là seront exterminées. » – Ésaïe 60 : 11, 12.

Tout le monde, dans le royaume de Dieu, devra obéir à ses justes lois. Le but est que tous les hommes aient la possibilité de vivre ensemble dans la justice et la paix. À la résurrection, chacun aura l’occasion d’être amené à la ressemblance de Dieu, comme autrefois Adam fut créé à l’image de Dieu. Tout au long du royaume, les hommes avanceront sur la noble route de la sainteté et se perfectionneront de plus en plus. La lumière de la vérité et de la connaissance les conduira, jusqu’à ce qu’ils atteignent leur but. Quelles merveilleuses conditions il y aura sur terre ! « Il n’y aura plus que des justes parmi ton peuple, ils posséderont à toujours le pays ; c’est le rejeton que j’ai planté, l’œuvre de mes mains, pour servir à ma gloire. » – Ésaïe 60 : 21.

Symboliquement, une ville représente un lieu sûr et éternel dans le royaume de Dieu. Abraham, lorsqu’il ressuscitera de la mort, trouvera alors une demeure permanente dans ce royaume, lorsqu’il obtiendra sa récompense pour sa fidélité et sa grande foi, au niveau terrestre du royaume. Avec les autres Dignes de l’Ancien Testament fidèles à Dieu, il sera introduit comme porte-parole terrestre de la Jérusalem céleste, pour aider le peuple d’Israël – et tous les autres peuples – à se préparer à la vie éternelle sur terre. Louons notre grand Dieu et remercions-Le pour son plan de rédemption, dont la réalisation est déjà bien avancée.

TA – Octobre 1980