Laisse-toi trouver

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Auteur : Jonathan B. , Conférence de Buhl, le 14/09/2025, Alsace

– Sujet #01 –

Laisse-toi trouver

Chère frères et sœurs, avant de commencer j’aimerai qu’on voie quelques histoires de la Bible avec les enfants, pour leur transmettre ce qui est important pour nous, mais aussi attiser leur curiosité et leur sens de la réflexion.

J’ai pris ces paraboles avec les enfants, car elles ont de nombreuses leçons à nous donner.

A la première lecture, la première explication et interprétation, et le premier message que voulait donner notre Seigneur Jésus, c’est que quelques soit votre situation, Dieu est toujours prêt à venir nous chercher, à nous récupérer. Il est prêt à fournir des efforts pour nous, il nous aime et prend soin de nous, c’est Lui qui a envoyé son fils unique afin de nous sauver de la mort et nous offrir la vie éternelle.

C’est à nous d’être comme la brebis, prêt à se laisser porter, de nous laisser trouver par Lui.  

Car Il est toujours prêt à nous recevoir de nouveau.

Il y a également un message de tolérance, à ne pas faire attention à l’état de la personne mais que chacun est important aux yeux de Dieu.

Et ceci est très important. Chacun d’entre nous à de l’importance aux yeux de Dieu, quelques que soit sa vie, sa situation, sa présence ou non ici, ses péchés. Dieu attend que ceux qui sont loin, qui sont égarés reviennent à Lui.

Dieu ne regarde pas les personnes comme étant un nombre, un numéro de série ou une statistique, il voit chacun individuellement.

Il nous regarde tous, chacun à son niveau, avec sa vision et compréhension parfaite de nous-même.

En Jean 10 verset 3, une autre parabole où nous sommes comparés à des brebis, il nous est rappelé que le berger connait chaque brebis par son nom et que les brebis connaissent sa voix.

Jésus est venu chercher ceux qui sont indignes, rejetés ou oubliés. Et il veut leur montrer leur valeur qu’ils ont aux yeux de Dieu.

Si quelqu’un se sent perdus, pas à sa place, qu’il se sent oublié et loin de Dieu, notre Seigneur Jésus est venu chercher toute ces personnes-là, qui sont prêtes à se laisser porter par Jésus et revenir à Lui.

Et comme le berger qui a dû partir et cherche, la détermination de Jésus pour venir nous chercher est là. A nous d’ouvrir notre cœur pour nous laisser trouver et porter par Lui.

Est-ce que le berger a dit à la brebis perdu « débrouille-toi » ?

Non, il est allé la chercher et la prise sur ces épaules !

6 Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ;

C’est ce qu’avait prophétisé le prophète Esaïe en Esaïe 53 :4

Mais il y en a un qui est venu porter nos iniquités. Qui est venu nous trouver et c’est à Lui que nous souhaitons rendre gloire.

Tout le chapitre 53 d’Esaïe est prophétique sur Jésus et a annoncé son sacrifice et le fait qu’il prenne nos péchés.

En Tite chapitre 3 verset 3 à 7 il peut lire :

3 Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l’envie, dignes d’être haïs, et nous haïssant les uns les autres.

4 Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, 5 il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, 6 qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, 7 afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle.

Nous étions égarés, Il nous a sauvé, Il nous a accordé son Saint-Esprit afin que nous puissions devenir héritier ses promesses.

Nous devons laisser Jésus venir nous toucher, nous prendre sur ses épaules.

Et Jésus et prêt à venir cherche chacun d’entre nous, lorsqu’un lépreux est venu supplier Jésus d’être sauvé. Qu’a-t-il fait ? Cela est noté en Marc 1 :40

Un lépreux vint à lui; et, se jetant à genoux, il lui dit d’un ton suppliant : Si tu le veux, tu peux me rendre pur. 41 Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. 42 Aussitôt la lèpre le quitta, et il fut purifié.

Jésus le toucha, il brisa l’isolement physique du lépreux, il montra qu’il peut rendre pur même ce qui est impur.

Ce lépreux n’a surement pas eu de contact physique depuis bien longtemps, et pourtant Jésus lui donna de l’affection, du réconfort. Ce que le monde était incapable de lui donner. Car tel est le sauveur que nous avons.

Alors, il y a bien sûr la brebis égarée, mais il y a également les 99 autres brebis, laissé dans un endroit en sécurité.

L’explication traditionnel est que ces brebis sont les croyants qui sont proches du berger. Et j’approuve cette explication.

Mais dans le contexte de la parabole, cette parabole est destinée aux pharisiens et saducéens qui était proche de la loi, ils devaient être proche de Dieu en théorie bien qu’éloigné dans leur cœur.

Les pharisiens ne sentaient pas qu’ils avaient un besoin de repentance, à leurs yeux ils étaient déjà juste et sur le bon chemin.

Avaient-ils compassion pour la brebis perdue ? Avaient-ils compassion pour ceux qui avaient besoin d’être trouvé et sauvé par Jésus ?

Etaient-ils dans la joie du berger qui alla chercher ses amis et voisins pour célébrer le retour de la brebis perdu ?

Ou étaient-ils dans la critique et le murmure, ce qui a fait réagir Jésus.

C’est pour cela que Jésus continua avec une troisième parabole, la troisième parabole pour répondre aux accusations des pharisiens et saducéens et c’est celle du fils prodigue.

Et les pharisiens n’arrivaient pas à éprouver de la joie que Jésus alla cherche ceux qui étaient perdu. Comme le frère aîné n’arrivait pas à éprouver de la joie au retour de son cadet.

J’aimerai encore ramener à votre esprit un fait sur cette parabole, qu’on connait tous plus ou moins.

Quel était les intentions du fils prodige lorsqu’il était affamé ?

Qu’est ce qui la pousser à revenir vers son père ?

Était-ce l’amour pour son père, ou bien sa fidélité pour son père ?

C’est surtout le fait de trouver une solution à son problème, problème qu’était la faim.

Et ce Jésus, est la solution à notre faim car il est le pain de vie. Lorsqu’il dit à la foule qu’il faudra qu’ils mangent son corps et boivent son sang, la foule est partie et les douze sont resté.

Il leur a demandé s’ils voulaient partir aussi.

Jean chapitre 6 verset 67 et 68

67 Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? 68 Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. 69 Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.

Les apôtres ne comprenaient surement pas tout. Mais ils savaient que Jésus est la seule solution à leur problème.

En 1 Timothée 2:3-4 nous pouvons lire

Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité

Dieu veut que chacun homme, chaque femme soient sauvés.

Et si on lit la suite, les versets 5 et 6

5 Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, 6 qui s’est donné lui-même en rançon pour tous.

Il n’y a qu’un seul bon berger, un seul médiateur entre les hommes et Dieu, et cette personne c’est Jésus Christ. Le chemin du salut passe par Lui.

Lorsque la brebis est rentrée avec le berger que se passe-t-il ?

C’est une question qu’on peut tous se poser.

Que se passe-t-il dans ma vie un fois que j’ai rencontré Jésus ? Qu’est-ce que cela a changé ?

Est-ce qu’on est dans la joie, tel que propose dans les trois paraboles ?

Ou bien se retrouve-t-on encore parfois, à certain moment, à errer ?

Pour avancer dans la réflexion, j’aimerai lire un passage du prophète Asaph, prophète dont je vous ai déjà parlé par e passé. Qui était le chef des chœurs et de la louange sous le roi David.

Et j’aimerai qu’on regarde les interrogations qu’il s’est posé dans le Psaume 73 verset 1 et 2.

1 Psaume d’Asaph. Oui, Dieu est bon pour Israël, Pour ceux qui ont le cœur pur.

2 Toutefois, mon pied allait fléchir, Mes pas étaient sur le point de glisser ;

Donc Dieu est bon mais mon pied chancelle, est ce qu’il ne nous arrive pas d’être dans une situation où l’on se sent vacillant ? Théoriquement nous devrions être dans la joie, la reconnaissance, la confiance et la foi d’un secours et support.

Il s’agissait un prophète, en charge de la louange devant le tabernacle. Qui devait être proche de Dieu et son métier c’était de louer Dieu, il devait louer Dieu toute la journée, c’était ça son métier.

Et pourtant Asaph, nous fait part de ce qui le faisait douter, ce qui provoquai une crise dans sa foi en observant le monde.

Lisons la suite.

3 Car je portais envie aux insensés, En voyant le bonheur des méchants.

4 Rien ne les tourmente jusqu’à leur mort, Et leur corps est chargé d’embonpoint ; 5 Ils n’ont aucune part aux souffrances humaines, Ils ne sont point frappés comme le reste des hommes. 6 Aussi l’orgueil leur sert de collier, La violence est le vêtement qui les enveloppe ; 7 L’iniquité sort de leurs entrailles, Les pensées de leur cœur se font jour. 8 Ils raillent, et parlent méchamment d’opprimer ; Ils profèrent des discours hautains, 9 Ils élèvent leur bouche jusqu’aux cieux, Et leur langue se promène sur la terre.

10 Voilà pourquoi son peuple se tourne de leur côté, Il avale l’eau abondamment, 11 Et il dit : Comment Dieu saurait-il, Comment le Très-Haut connaîtrait-il ? 12 Ainsi sont les méchants : Toujours heureux, ils accroissent leurs richesses.

On voit cette racine d’amertume qui pousse dans son cœur, cette légère jalousie qui entache son jugement. On voit le danger de se comparer aux autres.

Comment se fait-il que le Seigneur Jésus soit aussi venu mourir pour eux.

Surtout a des gens qui se moquent, qui raillent et qui dénigre Dieu.

Jésus est venu pour mourir pour tous, afin de donner à chacun l’opportunité d’accéder à la vie éternelle. Cependant son seul sacrifice n’offre pas la vie à tous, encore faut-il choisir de le suivre.

Mais comme Asaph, on peut parfois se demande quel est le sens que je donne à tout cela ?

Verset 13

13 C’est donc en vain que j’ai purifié mon cœur, Et que j’ai lavé mes mains dans l’innocence : 14 Chaque jour je suis frappé, Tous les matins mon châtiment est là.

Il y a une remise en question personnel. Pourquoi je me suis consacré, pourquoi j’essaie de suivre le Christ ? A quoi bon ? Qu’est-ce que cela m’apporte ?

Est-ce que la brebis égarée n’est pas tenté de suivre ces propres voies de nouveau ?

Et dans les prochains versets il va chercher une solution.

15 Si je disais : Je veux parler comme eux, Voici, je trahirais la race de tes enfants.

16 Quand j’ai réfléchi là-dessus pour m’éclairer, La difficulté fut grande à mes yeux,

Parfois la facilité serait de faire comme eux, parler comme eux, se comporter comme eux.

On voit la difficulté, on a souvent tendance à sous-estimé les épreuves et tentations de chacun. Se concentrant sur les notre qui se transforme en montage. Mais il n’y a pas de petite tentation, et ces réflexions sont importantes à avoir.

Comme Asaph, parfois la solution est difficile à trouver. On a beau cherche de midi à quatorze heures et cela n’est pas productif et se creuser la tête. On se sent juste plus embrouillé.

Ou bien, on trouve des fausses croyances, des fausses explications avec lesquelles on cherche à se convaincre. Asaph est conscient qu’en suivant la voie des hommes mauvais il trahirai Dieu.

Puis vint ensuite la solution.

17 Jusqu’à ce que j’eusse pénétré dans les sanctuaires de Dieu, Et que j’eusse pris garde au sort final des méchants.

Le changement de perspective ne vient pas d’une réponse intellectuelle ou philosophique, mais d’une rencontre avec Dieu.

Ce qui a de la valeur c’est ma relation avec Dieu. Cela est plus important que la prospérité terrestre.

Et c’est dans cette relation qu’il faut chercher le refuge.

A partir du verset 21, il fait son auto-analyse.

21 Lorsque mon cœur s’aigrissait, Et que je me sentais percé dans les entrailles, 22 J’étais stupide et sans intelligence, J’étais à ton égard comme les bêtes.

23 Cependant je suis toujours avec toi, Tu m’as saisi la main droite; 24 Tu me conduiras par ton conseil, Puis tu me recevras dans la gloire. 25 Quel autre ai-je au ciel que toi! Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi.

Quel autre ciel ? Ou comme dirait Pierre, où irons-nous ? Quel autre salut que celui apporté par Jésus-Christ.

26 Ma chair et mon cœur peuvent se consumer : Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage. 27 Car voici, ceux qui s’éloignent de toi périssent ; Tu anéantis tous ceux qui te sont infidèles. 28 Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien : Je place mon refuge dans le Seigneur, l’Eternel, Afin de raconter toutes tes œuvres.

Voilà la conclusion de ce psaume, m’approcher de Dieu c’est cela mon bien et si je m’en éloigne je péris. C’est cela qui me vivifie, qui me fait sortir de mes tentations. Qui me donne de l’espérance.

Ce qui est intéressant dans ce Psaume, c’est qu’Asaph ne cache pas ses envies, ni ses doutes, ni sa remise en question de sa pureté. C’est avec toute honnêteté qui se présente à Dieu, avec ses faiblesses. Il ne fait pas semblant que tout va bien.

Et Asaph vient avec sincérité. Dans ces Psaumes, il y a beaucoup de questionnement, et dans nos vies nous ne devons pas avoir peur de nous poser des questions, même si elles semblent gênantes ou pas à propos.

On est comme lui, on observe le monde qui nous entoure, alors qu’au lieu de regarder le monde nous devrions fixer notre regarde sur le Christ.

Il le dit lui-même au verset 21 mon cœur s’aigrissait. Donc une forme d’aigreur, d’amertume commençait à l’accaparer lorsqu’il pensait à un certain sujet. La jalousie a toujours été un poison pour l’âme. On se focalise sur les autres et on perd pied car on ne se concentre plus sur notre relation avec Dieu.

Et dans la relation avec Dieu, au verset 23 il a dit Tu m’as saisi la main droite, tu me conduira.

Comme le berger à saisit la brebis égarée pour la conduire au troupeau.

Et à partir de ce moment-là, plus rien d’autre n’a d’importance. La richesse des autres, leur succès, car il a trouvé en Dieu un refuge. Il a trouvé en Dieu son bonheur et il ne prend plaisir qu’en Lui. La valeur des choses est inversée, la souffrance devient supportable, le bonheur n’est plus conditionné par des éléments extérieurs mais par la relation avec Dieu.

Asaph a vu l’instant présent. Mais il a également vu la finalité, ce qu’il allait advenir des méchants et la sentence qui leur est réservé. Il a vu au-delà de sa mort, il attend que Dieu l’accueil dans la gloire. Il avait déjà cette espérance d’éternité.

Et c’est avec cette espérance chère frère et sœur, que je veux vous laisser, afin que vous cherchiez Dieu et vous vous laissiez trouver par Lui, et que vous marchiez avec notre bon berger qu’est Jésus Christ. Car Il est toujours prêt à venir nous trouver et que vous vous laissiez porter par Lui.

Amen.