LES VETEMENTS

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« Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent sur eux leurs vêtements, et le firent asseoir dessus. La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d’autres coupèrent des branches d’arbres, et en jonchèrent la route. Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! » (Matthieu 21:7-9).

Dans les Ecritures nous trouvons les expressions suivantes : ils ont lavé, déchiré, étendu leurs vêtements. Concentrons nos réflexions sur ces expressions.

Les vêtements permettent de nous habiller de différentes manières, de nous couvrir et chacun attache plus ou moins d’importance à ses habits.

Si ceux qui assument aujourd’hui des fonctions importantes s’habillent avec décence et élégance, en général l’aspect de l’habillement ne témoigne plus de l’aisance ou de la position sociale. De nos jours les rois et les présidents s’habillent comme de simples ouvriers ce qui nous montre que les habits n’ont plus autant d’importance qu’auparavant.

En Europe, au 16ème ou au 19ème siècle, l’habit caractérisait la personne, il était donc aisé de reconnaître la position sociale d’une personne en fonction de ses habits. Le paysan portait de simples habits, la noblesse un manteau et une ceinture, et les rois de longs vêtements de pourpre, brodés d’or. Les habits de la noblesse se différenciaient de ceux des pauvres et ceux-ci ne pouvaient les imiter. Cette différence était visible de tout le monde.

En Israël, dans certaines circonstances, les vêtements devaient être lavés. Une personne qui s’était souillée auprès d’un mort, devait impérativement laver ses vêtements et ceci dans le but de se purifier. Dieu, donnant la loi au peuple d’Israël, dit à Moïse : « Va vers le peuple ; sanctifie-les aujourd’hui et demain, qu’ils lavent leurs vêtements. Qu’ils soient prêts pour le troisième jour  » (Exode 19:10, 11). L’objectif de la loi fut de réconcilier, chaque jour, les Juifs avec Dieu, de les maintenir dans la pureté physique et morale. Cette pratique pourrait nous paraître illusoire, mais si Dieu l’a prescrite c’est qu’elle avait une certaine signification.

Nous avons lu que la foule étendit ses vêtements sur le chemin afin que Jésus, acclamé comme Roi d’Israël, puisse marcher sur eux lors de son entrée triomphale à Jérusalem. L’ânesse, sur laquelle était assis notre Seigneur, piétinant de ses sabots les vêtements, pouvait soit les déchirer soit les détruire. Quel était le sens de cette pratique ? Les vêtements avaient une grande signification car ils exprimaient la condition intérieure de ceux qui les portaient. Le peuple voulait ainsi montrer son acceptation et sa soumission à l’égard du Seigneur, en manifestant tout ce qu’il pouvait faire de mieux pour Lui.

De cette même façon, lors de notre baptême, nous manifestons extérieurement nos sentiments intérieurs. Mais cette condition de cœur du peuple d’Israël fut de courte durée, car quelques jours plus tard, ceux qui avaient crié hosanna, en manifestant à notre Seigneur combien ils L’aimaient, criaient alors : crucifie-Le.

Si les vêtements exprimaient les sentiments intérieurs de l’homme, pourquoi la loi exigeait-elle de les laver, et dans quel but ? A l’époque, laver ses vêtements demandait un effort, un travail, ce n’était pas comme de nos jours avec le confort et l’automatisme. L’action de les laver témoignait du désir d’être propre physiquement et moralement. La loi étant l’ombre des choses à venir, quelle leçon pouvons-nous en tirer ? Si nous commettons une erreur dans notre vie, la Parole de Dieu nous reproche cette mauvaise conduite, car nous devenons impurs. Notre conscience ne nous laisse pas de repos. Que faisons-nous dans la plupart des cas ? Nous nous justifions auprès de ceux qui nous entourent en disant : je ne voulais pas faire cela ; c’est Satan qui en a été la cause. Parfois, nous allons même jusqu’à dire : ce frère ou cette sœur a fait des choses bien plus graves encore.

Ainsi, nous responsabilisons les circonstances et nous nous considérons comme simple victime. C’est en nous justifiant que nous lavons symboliquement nos vêtements. Si nous parvenions à nous discerner nous-mêmes, nous tirerions profit des leçons de la vie, sans pour autant vouloir à tout prix nous justifier.

Les Israélites avaient également l’habitude de déchirer leurs vêtements (Matthieu 26:63-65). « Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ». Pourquoi déchira-t-il ses vêtements ? Il semble que la réponse de notre Seigneur l’irrita, il déchira donc ses vêtements en signe de protestation.

Nous avons une expression similaire dans le livre d’Esther, lorsque Haman, animé d’une vengeance impitoyable, demanda au roi Assuérus de rendre un décret en vue d’exterminer tous les Juifs de son royaume. Esther 4:1 : « Mardochée, ayant appris tout ce qui se passait, déchira ses vêtements, s’enveloppa d’un sac et se couvrit de cendre. Puis il alla au milieu de la ville en poussant avec force des cris amers ». Mardochée était consterné par le décret royal, car sa vie et celle du peuple étaient menacées. Ainsi en signe de désespoir, il déchira ses vêtements.

Nous trouvons souvent cette pratique dans l’Ancien Testament. En quoi consistait-elle ? Selon certaines sources, une personne qui n’acceptait pas une situation donnée, ou un événement quelconque, déchirait ses vêtements de la largeur de la paume de sa main au niveau de sa poitrine. La déchirure était ainsi visible de toute personne. Elle laissait apparaître en partie son intérieur, en signe de mécontentement ou de tristesse. Les vêtements symbolisaient les sentiments intérieurs de l’homme.

Une situation semblable est décrite dans le Nouveau Testament. Actes 14:11-15 : « A la vue de ce que Paul avait fait, la foule éleva la voix, et dit en langue lycaonienne : Les dieux sous une forme humaine sont descendus vers nous. Ils appelaient Barnabas Jupiter, et Paul Mercure, parce que c’était lui qui portait la parole. Le prêtre de Jupiter, dont le temple était à l’entrée de la ville, amena des taureaux avec des bandelettes vers les portes, et voulait, de même que la foule, offrir un sacrifice. Les apôtres Barnabas et Paul, ayant appris cela, déchirèrent leurs vêtements, et se précipitèrent au milieu de la foule, en s’écriant : O hommes, pourquoi agissez-vous de la sorte ? Nous aussi, nous sommes des hommes de la même nature que vous ». Les apôtres s’opposèrent à ce que la foule disait et en signe de mécontentement et de protestation, ils déchirèrent leurs vêtements.

Aujourd’hui les méthodes ont bien changé. Si quelqu’un veut manifester son mécontentement, il excite son entourage en signe de protestation, déclenche une grève, et se cache bien souvent dans l’ombre de ceux qui défilent. Dans le passé, ceux qui déchiraient leurs vêtements montraient par cela leur forte personnalité, voulant ainsi dire : je m’oppose, je proteste.

Notre Seigneur n’a en aucun cas utilisé cette pratique, or c’est de Lui qu’il nous appartient de prendre exemple. Notre Seigneur était-Il toujours satisfait du comportement de ceux qui Le côtoyaient ? N’avait-il pas des moments de mécontentement, ou d’irritation ? Selon toute vraisemblance Il en eut, ne serait-ce que lorsqu’Il chassa les vendeurs du temple, ou lorsque les Pharisiens dirent de Lui : « Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul« . Nous comprenons que des limites ont été franchies mais notre Seigneur, par son comportement, nous montra une leçon plus précieuse.

Celui qui déchirait ses vêtements, manifestait non seulement son mécontentement, mais reconnaissait également par ce geste son impuissance à changer une situation donnée. Mardochée savait-il qu’un changement de situation pouvait intervenir ? Un ordre royal pouvait-il être modifié ? Il était impuissant face à cette situation. Au temps de Jésus, le Souverain Sacrificateur pouvait-il changer quelque chose, lorsque le Seigneur déclara que « Vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu« . Il déchira ses vêtements, mais ne pouvait rien faire.

Il serait intéressant de nous poser la question suivante : Serait-il raisonnable de déchirer nos vêtements, lorsque nous sommes mécontents, irrités ou impuissants ? Le prophète Joël répond sur la façon de nous conduire (Joël 2:12-14) : « Maintenant encore, dit l’Eternel, revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations ! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, et revenez à l’Eternel, votre Dieu ; Car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et il se repent des maux qu’il envoie. Qui sait s’il ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s’il ne laissera pas après lui la bénédiction, des offrandes et des libations pour l’Eternel, votre Dieu ? » Ne prenons pas l’habitude de dramatiser les situations, mais ouvrons nos cœurs devant le Seigneur. « Déchargeons-nous sur lui de tous nos soucis, car lui-même prend soin de nous ».

Si le peuple de Dieu n’est invité ni à laver, ni à déchirer ses vêtements, dans ce cas essayons de voir ce que l’apôtre nous suggère dans la vie de tous les jours (1 Timothée 2:9, 10) « Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu ». L’apôtre Pierre ajoute : (1 Pierre 3:3, 4) [version Bible de Poznan] « Que leur parure ne soit pas ce qui est extérieur, une belle coiffure, des ornements d’or, la recherche d’une belle coupe pour ses habits, mais intérieure et indestructible, où se cache un cœur doux, un esprit paisible, si hautement appréciés par Dieu ». La décence ne concerne pas seulement les femmes, mais également les hommes.

Nous voyons que notre aspect extérieur doit refléter nos sentiments intérieurs, indestructibles, que nous ne devons pas extérioriser d’une manière extravagante ou criante. Nous devons donc veiller à ne pas nous orner extérieurement d’habits somptueux. Mais quelqu’un dira peut-être : Pourquoi ne pourrais-je pas avoir un ornement intérieur puis extérieur ? Lisons une citation du Volume 6 MMIL pages 657 et 658 : « Les raisons pour lesquelles les Nouvelles-Créatures ne devraient pas parer leur corps mortel avec prodigalité et d’une manière extravagante : 

1)- Toute parure personnelle extravagante conduit naturellement à plus ou moins d’orgueil, et nous savons tous qu’aimer à se faire valoir, à paraître devant les autres constitue une tentation particulière pour notre chair déchue, et très défavorable au développement de l’esprit de douceur et d’humilité. C’est pourquoi, tout ce qui favoriserait l’orgueil et empêcherait le développement de l’humilité serait contraire aux intérêts de la Nouvelle-Création.

2)- La grande majorité de la famille humaine est privée de toute parure extérieure luxueuse par le fait de sa pauvreté, et aussi longtemps que ces gens sont dirigés par l’entendement naturel, il est certain qu’ils regarderont les riches avec envie, et en particulier ceux qui font ostensiblement étalage de leurs richesses. L’esprit d’amour engagerait donc la Nouvelle-Création à prendre en considération les conditions et les sentiments des autres, afin de ne pas provoquer leur convoitise, leur envie, etc., ni d’éveiller en eux des comparaisons susceptibles de faire paraître plus amers leur vie et leur sort.

3)- Chaque membre de la Nouvelle-Création a consacré son tout à l’Eternel et à son service ; il emploie tout ce qu’il peut acquérir comme biens de ce monde sans en abuser, mais en accord avec l’exemple de celui qui est devenu notre Rédempteur, notre Conducteur et Seigneur. Le modèle qui nous est offert est celui du sacrifice – non seulement de l’influence et du temps, mais aussi des moyens, de la richesse etc. » (fin de citation).

« Que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau » (Matthieu 24:18). Par le manteau, notre Seigneur nous montre ici ce que nous ne devons pas chercher à acquérir dans notre vie. Si nous sommes sur le toit et avons une vue des choses célestes par la foi, dans ce cas nous ne devrions plus être tentés de descendre à Babylone, pour y chercher notre manteau [une couverture, comme des titres, le respect du monde, ou ce qui est précieux dans l’esprit humain]. Notre parure doit être différente et intérieure.

Apocalypse 16:15 : « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte ! ». Apocalypse 3:4-5 : « Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes. Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges ». Le fait de ne pas souiller ses vêtements sous-entend les avoir possédés, et les maintenir intacts (v.4). Le verset 5 nous dit : « Celui qui vaincra sera revêtu de vêtements blancs ».

Une question se pose donc : Possédons-nous déjà ces vêtements ou alors, les recevrons-nous ultérieurement comme vainqueurs ? Il est question ici de deux vêtements distincts. Le livre de l’Apocalypse est prophétique, et ne nous parle pas de vêtements littéraux, mais de conditions invisibles à l’œil humain. Comme pécheurs, nous ne pourrions jamais nous approcher de Dieu, s’il n’y avait la Robe de Justice de notre Seigneur, pour couvrir nos faiblesses.

Cette Robe, qui couvre nos faiblesses naturelles actuelles, nous donne la possibilité de devenir des vierges pures, et nous permet d’être en harmonie avec Dieu. Cette Robe est attribuée à ceux qui acceptent de devenir l’Epouse de Christ, elle ne nous appartient pas, mais nous la portons jusqu’à la transformation de nos corps dans la première résurrection.

Nous pouvons remarquer la différence entre l’attribution de la Robe de Christ que nous portons actuellement, et la Robe qui sera reçue à la fin de notre course, et qui sera la Robe de la justice personnelle. Pour recevoir cette dernière, dont il est question dans le verset 5, nous devons impérativement broder la Robe qui nous est accordée actuellement. Broder la Robe des noces, est le devoir principal, l’occupation prioritaire de la fiancée qui attend les noces. Notre broderie n’est pas toujours habile, à cause de nos maladresses, de nos imperfections humaines, et des influences de la chair, du monde et de Satan. Cette broderie symbolique est le fruit d’un travail ininterrompu et béni.

Chacun de nos efforts renforce notre caractère, et nous rapproche de la communion et de l’harmonie avec Dieu. Lorsque viendra le temps de l’inspection des invités aux noces, le Seigneur accordera son approbation même à nos efforts imparfaits, et les acceptera comme s’ils étaient parfaits. Nous avons l’espérance de recevoir des corps parfaits à la résurrection. Nous aurons ainsi des caractères idéaux, brodés avec perfection, et décrits en Apocalypse 3:5 : « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ».

En quoi consiste la broderie de la Robe qui nous est attribuée actuellement ? Si nous considérons que le vêtement est symbolique, alors la broderie l’est également, comme cela est décrit en 2 Pierre 1:5-11 : « A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée ».

Cette broderie symbolique consiste à développer les fruits de l’Esprit. Ces fruits sont décrits par l’Apôtre Paul aux Galates 5:22 : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses ». Plus vite nous nous efforcerons de développer ces fruits, plus rapidement notre Robe sera brodée. Cette Robe ne nous a rien coûté, nous n’avons rien fait pour que Jésus meure pour nous, et c’est la raison pour laquelle la majorité des personnes ne parvient pas à l’apprécier à sa juste valeur. Ce privilège ne se reproduira plus jamais. Aujourd’hui, Dieu se propose de regarder l’homme égaré, comme un juste et cela est rendu accessible par l’imputation des mérites de notre Seigneur.

La Robe que nous avons reçue est parfaitement blanche et cet état complique tous nos contacts avec le monde, car il est difficile de la maintenir dans sa pureté. « Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ». Notre Seigneur insiste ici sur le fait que personne ne pourra parvenir au but du haut appel, sans qu’il ait gardé sa Robe dans toute sa splendeur.

Cette Robe est aujourd’hui indispensable. Sans elle, nous ne pourrions jamais participer aux noces. Elle doit rester intacte, tous les écarts de la pureté absolue du cœur, d’intentions et de comportement, souillent cette Robe, mais personne d’entre nous ne peut avoir la prétention de ne l’avoir jamais tachée. Esaïe 64 : 5 « Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé ». Combien donc nous avons besoin des mérites de notre Seigneur.

Lorsqu’il est question de la Grande Multitude, il est dit que ses membres ont blanchi leurs robes.  Comment ? Cela nous est montré dans le bouc d’Azazel qui fut conduit dans le désert. Pouvait-il s’y opposer ? Ce qui lui arriva, le fut contre sa volonté et la mort était la conséquence de sa condition de désert.

2 Corinthiens 7:1 : « Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu ». L’humanité quant à elle parviendra à la perfection par le moyen des bonnes actions. Dans le Millenium, chacun aura personnellement à déployer des efforts pour avancer vers la perfection. En échange de leurs bonnes œuvres, ils recevront la vie à la fin de l’âge.

Qu’il soit rendu grâce à Dieu pour le privilège particulier que nous avons aujourd’hui de préserver notre Robe de toute souillure, et de préserver sa blancheur. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ». Ephésiens 5:26, 27 : « Afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible ».

Brodons notre Robe, et ne prenons jamais le risque de la déchirer lorsque nous nous trouvons dans des situations difficiles. Cherchons l’aide de notre Seigneur. Si nous faiblissons n’essayons pas de nous justifier, mais disons comme David : « j’ai péché ». Déposons nos vêtements sous les pieds de notre Seigneur présent. Hosanna, Seigneur ! Aide-nous, Amen.

Fr. E. S.