Chers frères!
Je vous envoie ces quelques mots pour vous dire que nous sommes bien éprouvés, . . . je ne pourrai plus jamais aller au fond de la mine (houillère) quand je serai rétabli, et les hommes du jour ne gagne que par 3 frs. 25; ce n’est pas beaucoup avec des petits enfants. J’aimerais une place de représentant d’une grande maison de commerce de la Suisse. Pour le moment je n’ai rien pour élever ma famille; mais notre Père céleste n’abandonne pas ses enfants, puisqu’il dit: “Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez”que les frères de la Suisse prient pour moi et ma famille. Maintenant j’aimerais vous dire une chose, Mr. V. de D. est venu me trouver et m’a tout de suite mis dans le nez que nous marchions contre lui [pasteur baptiste], que nous allions aux réunions des prophétiseurs (sic et des spirites [St. Paul dit: “Aspirez aux dons spirituels, mais surtout à celui de la prophétie . . . Je désire . . . encore plus que vous prophétisiez.” “A l’un est donné le don de la
237 Mai- Juin 1906
prophétie . . .” (1 Cor. 14: 1-5; 12 : 8-10) et Mr. V. s’en moque; ce n’est pas flatteur pour un pasteur! Puis, comment peut-il nous appeler spirites, nous, qui montrons par les Ecritures que Dieu seul possède l’immortalité, que l’homme meurt tout à fait, qu’il n’a pas conscience et dort profondément jusqu’à la résurrection; ce nom ne conviendrait-il pas mieux à eux-mêmes? — eux, les frères baptistes, qui, avec les catholiques, les darbystes, les mormons et presque toutes les sectes protestantes, croient que l’homme ne meurt pas à la mort, qu’il est immortel et partant qu’on pourrait communiquer avec les morts et qu’il pourrait y avoir du vrai dans les soi-disant revenants, qui pourtant ne sont que des farces de démons]; et que ce n’est pas bien; qu’ils vous tendent des pièges. Il m’a dit: qu’est-ce qu’ils vous ont donné depuis 9 mois que vous êtes malade, qui est venu vous voir? Je lui ai répondu de suite: je n’ai jamais rien demandé à mes frères de la Suisse; mais j’ai demandé les deux volumes de “l’Aurore du Millénium”, que je tâcherai de les payer quand je serais guéri, et on me les a envoyés ; et on m’envois encore le “Phare de Sion” que je lis toujours attentivement et qui me fait du bien. Et vous de votre côté, mon pasteur, lui dis-je, vous ne faites que de demander l’abonnement pour votre journal “l’Echo de la vérité”, voilà l’humanité que vous avez pour les pauvres; les frères du Phare [millénaire, qui illumine et trompette mille fois plus clairement que l’Echo, baptiste] sont généreux pour les pauvres; ils envoient leur journal gratuitement; mais vous, élevé dans la noblesse, vous ne savez pas ce que c’est d’une famille pauvre, etc. Mon père est aussi malade depuis 4 mois, il vous salue et tous les frères de Denain vous font bien des compliments; priez avec moi et pour ma famille.
L. L. S. (Nord.)
* * *
Chers frères en Jésus-Christ!
J’aurais dû vous écrire plutôt mais comme je suis très occupé maintenant (je travaille tous les jours jusqu’à 8 heures du soir) je remettais toujours; mais votre deuxième m’a décidé à le faire aujourd’hui. Je dois d’abord vous dire que j ai bien reçu la Bible de Lausanne que vous m’avez envoyée, ainsi que les journaux qui l’accompagnaient et que je distribue toujours avec plaisir. Je dois vous dire aussi qu’ici à Denain de tous ceux que vous, fr. W., avez vus quand vous êtes venu, tous lisent les journaux que je leur donne, mais tous ne comprennent pas que nous sommes au temps de la fin, comme l’indique si clairement l’Aurore du Millénium; excepté L. et principalement D. avec qui je puis en causer librement et avec la même conviction que c’est une bénédiction pour nous que ces volumes du Millénium nous ont été donnés; quant aux autres frères et chrétiens c’est difficile d’en causer avec eux quand on en parle un peu, la conversation est vite tournée vers un autre but; enfin que Dieu les éclaire tous quand il en sera temps, pour moi je suis heureux de ces révélations qui me font voir sous un nouveau jour la sainte parole de l’Eternel. Nous continuons à faire. des réunions tous les dimanches à Haveluy, mais simplement pour annoncer l’Evangile, il n’y est jamais question d’utres choses; et pourtant bien des passages de la Parole nous indiquent clairement, que les événements actuels et toute la marche de la société, que nous sommes dans les temps de la fin .
Je crois bien aller plusieurs fois à Douai cet été et j’y verrai aussi Mr. C. (colp. biblique) que vous n’avez pu voir; j’irai aussi à Maubeuge et ailleurs.
Je vous envoie en même temps que ma lettre un mandat de poste de 6 frs. en vous priant de m’envoyer au plutôt 10 volumes I à 50 cts. 5 f rs., pour le reste envoyez-moi quelques journaux de cette année ou de la fin de l’année dernière. Veuillez me dire aussi s’il vous reste des volumes Il et combien les vendez-vous? [oui, les vols. Il reliés coûtent fr. 1.35 aux abonnés du Phare; les vols. Il brochés sont épuisés].
Nous avons été à Saulzoir, petite commune qui se trouve à 15 km. d’ici, il y a là une salle de culte desservie par Mr. M., pasteur à Q., la réunion que nous y avons tenue a été bonne, j’y ai distribué quelques journaux et vendu 2 volumes; je crois qu’ils seront lus avec attention et qu’ils seront compris, car ils ont été reçus avec plaisir lorsque j’avais expliqué ce que ces volumes enseignaient. Quand j’aurai reçu les volumes que je vous demande aujourd’hui, j’irai à Quiévy avec Polard (nous allons ensemble à vélo), tour faire connaître ce que Dieu nous révèle dans sa parole.
Quelques mots de la grève qui est finie maintenant. Les mineurs ayant fait trêve seuls se sont tenus un mois tranquilles, mais au bout de ce temps, exaspérés des refus des Compagnies, ils se sont tournés du côté des autres corporations, ils sont venus en grand nombre empêcher les ouvriers d’entrer dans les ateliers, du même coup 6 mille ouvriers ont chômé; non content de cela ils ont saccagé des habitations, pillé des magasins; la nuit ils voyageaient dans la ville, faisant lever les habitants et de bon gré ou de force obligeaient les hommes à se joindre à eux ce qui fait que le matin il y avait toute une armée de manifestants. Alors ils marchaient vers les villages environnants pour arrêter le travail partout, mais des soldats envoyés en grand nombre sont tout de même arrivés à rétablir et à maintenir l’ordre; la ville doit être occupée militairement jusqu’au 20 mai environ.
C’était curieux de voir toute la masse effrayée et tremblante dans la crainte de ce qui allait arriver, et pourtant ce n’est que bien peu de chose en comparaison de la grande détresse finale qui doit arriver. Pour nous, nous devons être joyeux dans notre esprit, car ces choses ne peuvent que fortifier notre foi, puisque nous voyons que tout est en voie des accomplir comme notre Seigneur nous l’a prédit. Je finis chers frères et je vous serre la main en regrettant de ne pouvoir le faire effectivement.
Remercions Dieu qui nous éclaire et nous fortifie et que nous avons toute notre confiance en Lui.
Elie Vaucamps.
* * *
Chers frères
Merci infiniment pour le Phare que vous m’envoyez; que Dieu vous le récompense. C’est par soeur Mme. Quaile de Seloncouri que j’ai vu la première fois ce bon journal et combien j’aime le lire et il m’édifie. C’est dommage que nos pasteurs ne disent rien de ces précieuses choses de la venue du Seigneur, de la résurrection et du rétablissement de toutes choses . . . Je suis votre dévouée et reconnaissante soeur en Jésus, notre Roi et Sauveur.
Vve. Deloye. V. (Donbs.)
Merci, cher frère, pour les journaux et les 2 vols, de l’Aurore que j’ai bien reçus et que je lis avec tant d’édification. Que devez-vous penser que je ne vous aie pas écrit depuis votre départ de chez moi, étant absent . . . Je quitte Toul, mon adresse sera chez Eugène Huber à St. Dizier . . .
J’espère vous revoir, que Dieu vous soit en aide, cher frère; des amitiés chrétiennes de ma femme et de moi, votre affectionné en Christ.
L’Heurette (colp. Biblique)
.
Cher frère!
Nous avons reçu votre carte avec beaucoup de plaisir, les livres et journaux de l’Aurore nous intéressent toujours beaucoup et nous éclaire toujours plus sur la parole de Dieu et sur sa venue [en Christ]; nous l’attendons toujours plus et nous veillons afin d’être prêts [pour entrer, avec lui, aux noces] et de lui être trouvés conformes. Les amitiés de vos tout dévoués en Jésus.
Famille Séquier. Valleraugue (Gard.)
Cher frère en Christ, notre bon Seigneur!
Merci pour votre carte qui nous parle des temps bénis; que le Seigneur veuille hâter ces temps; que sou Règne vienne
238 Mai- Juin 1906
et que sa volonté soit faite – . . Mars a été terrible prés de chez nous, 1200 morts à Courrières et depuis lors 70 à 80,000 hommes en grève (Nord et Pas-de-Calais). Les amis [critiqueurs et évolutionnistes] de Roubaix dont vous me parlez ne sont pas encore assagis, au contraire. L’église de Croix s’est séparé de Roubaix. Oui envoyez-moi des Phares de tous les numéros de cette année pour distribution. – – Salutations fraternelles.
- Delécaut.
Cher frère en Christ, notre cher Sauveur!
Merci pour votre bon signe de vie. – nous allons bien, excepté un propre frère qui ne vivra plus longtemps . . . j’ai bien prié pour lui, il est libre penseur; s’il ne peut avoir part au salut maintenant, qu’il l’ait au jour du jugement… J’ai été à Clairac, Laffargue est bien encouragé — il m’a dit de bien vous saluer — il agit pour faire connaître ces choses. Dégals, lui aussi, persévère dans ces choses [du Millénium]; mais nous n’en trouvons pas encore beaucoup qui -les comprennent; quelques-uns cependant font de l’avance. Nous croyons que la lumière se fera toujours plus, que Dieu agisse, qu’il en soit ainsi; c’est là notre prière en attendant que Jésus soit venu [tout à fait, après 1914] comme le Soleil de la justice pour éclairer toute la terre. — Oui, envoyez-moi des journaux pour distribuer, 4 Aurores I et II pour prêter à lire.
Recevez nos salutations en notre Sauveur.
Imbert, jardinier à B. (Lot et Garonne.)
Bien cher frère en Jésus-Christ!
J’ai reçu vos lignes et le colis que vous m’avez envoyé, merci bien pour cet envoi. J’ai distribué une grande partie des brochures et journaux; espérons qu’il en résultera du bien et que beaucoup se tiendront en sentinelle et ne seront pas surpris. Je crois que plus nous allons, plus l’Aurore devient brillante. Ma mère est repartie pour la Charente . . . Mr. H., pasteur, ainsi que mon beau-frère et sa famille, m’ont chargé de vous saluer, ils vous gardent un bon souvenir.
Je suis heureux que vous êtes encouragés (avec frère Ed. Pillichody), que le Seigneur bénisse votre travail et vos peines . . . Nos deux églises [l’église libre et l’église réformée ou ex-nationale] avaient essayé de s’unir, mais il n’y a pas eu moyen, chacune des deux parties veut garder ses principes ; pour nous c’était reculer que d’aller adhérer à leurs principes. Que le Seigneur soit avec vous. Votre tout dévoué
J. David à St. A. (Tam et Garonne).
Cher Monsieur et frère en Christ!
J’ai reçu le colis de livres, brochures et journaux. Je vous remercie beaucoup pour cet envoi, car je lis tout avec beaucoup d’intérêt et profit.
J’ai remis quelques journaux et brochures à mon frère du Clieylard et lui ai recommandé de les faire lire à ses amis et connaissances après les avoir lus lui-même. Si vous revenez dans nos parages vous nous ferez plaisir de venir nous voir, car nous serions heureux, ma femme et moi, de faire votre connaissance . . . Le jeune homme qui distribuait des Phares à St. Agrève est je suppose Mr. Elle Thérond dont vous me parlez. Je m’adresserai donc à lui, ai j’ai besoin d’autres livres ou brochures. Encore une fois merci et fraternelles salutations en Christ.
Ch., Instituteur. (Haute Loire.)
Cher frère en Jésus-Christ!
J’ai fait une visite à Sauner, aux amis Loubier; j’ai été surpris d’y voir les 2 volumes de l’Aurore et le Phare, ils les ont tous lus avec beaucoup de plaisir. . . C’est des braves amis, mais ils ont très peu de lumière, vu que ce sont des catholiques, ils ont besoin d’encouragement. .Je suis toujours bien déterminé à suivre ce glorieux plan des âges, je le trouve partout dans la Bible. Ma femme se joint à moi pour vous envoyer nos bonnes salutations. Féaz, colp. biblique. (Puy-de-Dôme).
Cher frère en notre Seigneur !
C’est avec plaisir que je vais profiter d’un petit moment de repos pour vous remercier de vos gentilles lignes et aussi du petit colis de journaux. . Je les ai distribués aussitôt et à des amis qui ont été très heureux de les distribuer dans leur salle de conférence d’Alfortville,. croyez que je ne les garde pas longtemps. J’ai reçu très peu de traités, je n’ai pu en satisfaire que nos plus proches amis, et de Paris il y en a qui attendent. Il faut que je vous dise que Mr. Bourrier [dir. du ”Chrétien Français”] m’a dit qu’il avait encore quelques ouvrages du Millénium que j’aurai vite placés; car j’en ai promis pas mal et nous avons prêté le nôtre, ce qui fait que nous en sommes privés.
J’espère vous écrire de nouveau et vous raconter les impressions de nos amis sur notre chère cause, car c’est avec un bonheur singulier que nous lisons le Phare de Sion. Quel splendide travail que cette précision des enseignements de la Bible au sujet des actualités de nos jours ! Nous voyons tous les jours et grâce à la lumière du Phare quelque chose de nouveau qui se réalise, les plus indifférents et même les plus ignorants sont bien obligés de reconnaître que le Phare dit vrai. Nous espérons que Dieu bénira les travaux de notre frère Russell et que par ce journal la lumière de l’Evangile se répandra en apportant chacun notre petite pierre.
Lorsqu’il vous plaira de nous envoyer quelques traités, c’est toujours avec un immense plaisir, que je les distribuerai.
Ma soeur à qui j’ai envoyé un Phare l’a fait lire à une amie diaconesse en retraite, à Nyons (Drôme), laquelle se joint à elle pour me faire une grande péroraison . . . Ma soeur dit qu’avec ma petite secte baptiste elle me plaint et craint de me voir endormir dans ce fanatisme, que je ferais bien mieux de chercher à m’éclairer par le spiritisme [consulter ceux qui évoquent les morts. — Esaïe 8:19] – . .. Je lui ai répondu suffisamment, je crois, pour lui faire comprendre son erreur et lui ai bien assuré que rien n’ébranlerai ma foi en notre Seigneur Jésus-Christ.
Je lui ai cité 1 Cor. 6 10 et lui ai bien signalé que le V. II il répondait à ma conviction. Je lui envoie le Phare sur le spiritisme, traitait bien à propos et justement cette secte de spirites, enfin Mr. W. vous pouvez croire que cela me fait de la peine de penser que ma sœur est si loin de la bonne route… je voudrais la détourner, envoyez-lui ce que vous pouvez traitant ce sujet, que Dieu aide! . . . Nos plus sincères salutations en notre Seigneur, votre sœur et frère
Reculet à Sèvres.
Cher Monsieur et frère en notre Seigneur!
Vos aimables lignes m’annoncent de bien bonnes choses, un vrai régal spirituel. J’en suis bien contente. Je veux vous faire part d’une joie toute récente: Je m’efforce de répandre la lumière autour de moi, par mes paroles et par ma joie fraternelles. Or je viens d’amener à la connaissance des vérités du Millénium toute une famille de vrais Israélites. Lecteurs assidus des Ecritures, mais n’y comprenant que peu de choses. C’est en pleurant de joie qu’ils viennent de me remercier de les avoir initiés à ces belles espérances; le père, la mère et la fille me disent qu’ils me trouvent bienheureuse de recevoir ces journaux. Ils sont de pauvres ouvriers et travaillent tous, ce sont de bien braves gens. Je leur ai dit que vous consentiriez à les abonner gratuitement au Phare, le voulez-vous [oui, avec plaisir], ils seront de puissants auxiliaires de la vérité, car ils sont très estimés dans notre village et ils veulent faire des prosélytes [pour le Seigneur]. Ils ont une jeune fille alitée et très malade de la poitrine, un petit mot de sympathie les charmera et leur fera du bien
Je vous remercie beaucoup de tout ce que vous m’envoyez. Je ne serai pas inactive, soyez tranquille. Quand on a saisi de si consolantes vérités, l’Esprit vous pousse à les répandre autour de soi. Je vous envoie mon petit travail (de traduction) et je me suis mise à l’oeuvre pour ce que vous m’avez envoyé l’autre jour.
J’ai reçu une bonne et longue lettre du cher pasteur Russell qui m’encourage de tout cœur. Cela fait du bien d’avoir la sympathie d’un tel homme . . . Je m’efforce, et il m’encourage aussi dans cette voie, d’amener des disciples à notre Maître. Je profite pour cela de mes petits voyages et j’ai eu le bonheur d’amener à la connaissance une catholique à l’esprit droit. C’était dans une gare. Elle m’avait entendu réfuter les argumente d’un athée. Elle vint me féliciter, j’en profitai pour lui expliquer la vérité. Du reste, j’y ai maintenant consacré ma vie, mon temps et mon intelligence, don de Celui que je sers. Les frères Offier et Russier (d’Uzès) vont bien, ainsi que les leurs. Mr. Ollier fait des disciples [c. à d., il nous envoie de temps à autre des adresses de nouveaux abonnés]. Voulez-vous envoyer quelques bonnes brochures à M. de R.,
239 Mai- Juin 1906
pasteur de l’église libre de R. Il a acheté les deux premiers volumes de l’Aurore. C’est un croyant . Que Dieu vous bénisse.
Salutations en Christ, aussi de mon cher mari, votre soeur.
A. Cava2llier. (Gard)
Cher frère en Christ!
Ci-joint un petit mandat de 5 frs., pour prendre une petite part à l’œuvre bénie de l’Aurore du Millénium. Je vous remercie de m’envoyer régulièrement le Phare de la Tour de Sion et suis heureuse d’en faire part à d’autres. Beaucoup lisent et ne sont pas convaincus — il faut continuer à semer quelques grains porteront fruits — je me demande comment ils sont si lents à croire et à comprendre?
Je regrette que vous n’ayez pas passé à Besançon lors de votre retour en Suisse, j’espère que vous y reviendrez, Dieu voulant. L’hiver a passé péniblement avec mes deux grands deuils, mais Dieu m’a tout de même épargnée dans mon épreuve, elle aurait pu être plus complète encore. Priez pour que Dieu me fasse accepter ce qu’il trouve bon et m’accorde de posséder sa parfaite patience, son grand amour, sa justice et son dévouement afin que mon éducation avance pour mon propre salut et pour celui de mon entourage. — Recevez l’expression de ma reconnaissance pour la nourriture spirituelle que Dieu m’a accordée par votre entremise dévouée. Votre soeur en Christ. Madame B. Russ.
Monsieur l’administrateur du Phare pour la France!
Avant pris connaissance de votre excellent journal par un ami débiteur [frère Elie Neboit de St. Etienne] et étant très satisfait, émerveillé même, de la manière dont les sujets bibliques sont traités si profondément vrais et pratiques, je vous prie d’abonner encore pour 1906, ces 4 adresses suivantes. — Voici 5 Irs. par mandat.
je tiens à faire de la propagande auprès d’autres frères chrétiens pour faire connaitre ces précieuses vérités. Je suis à votre disposition pour les distributions et même pour payer le port pour ne pas trop être à votre charge. J’ai distribué des Phares à plusieurs amis, et je me propose bien de continuer à faire connaitre ces profondes vérités, qui regardent notre avenir éternel. aussi ici dans la Haute—Loire où est ma nouvelle adresse
Recevez cher Monsieur mes fraternelles salutations en J.-Ch., notre Sauveur, votre tout dévoué A. Chastanier.
Monsieur le Rédacteur du Phare de Sion à Yverdon!
D’après l’annonce parue à la 8ème page de votre journal je viens vous prier de m’accorder l’abonnement gratuit ainsi que l’envoi d une brochure “Enfer” que vous offrez aussi gratuitement; ce ne sera toutefois que momentané, espérant bien que des jours plus favorables viendront bientôt pour nous, je serai alors trop heureuse d’envoyer le montant de l’abonnement.
J’ai lu, grâce à une amie chrétienne le No. 1 de la 2ème année et il m’a fort intéressée que je désire vivement continuer une lecture qui nous ouvre des horizons si nouveaux sur des préjugés plusieurs fois séculaires.
Veuillez agréer Monsieur le Rédacteur l’expression de ma reconnaissance et mes remerciements anticipés
Mme L. V. à Paris.
Cher frère en la foi
Merci pour votre lettre et votre envoi de bonnes choses que sont les Phares et les brochures, n’ayez de crainte sur leur emploi. J’ai un grand besoin de faire connaître cette espérance qui nous donne la paix déjà en ce temps présent. Et votre allusion à l’espoir formulé par vous de me voir devenir Sa lumière dans une ville aussi ténèbres que l’est la Ville—Lumière pourra peut-être se réaliser d’une manière sérieuse. Ce qu’il me faut c’est une connaissance très serrée de ce que nous apporte l’AURORE, pour cela je vous assure que je vais travailler ardemment ce que vous m’avez si fraternellement mis à disposition ; puis je veux essayer de répandre cette parole, qui est la Parole de la vie, chez nos malheureux assombris, il y a tant de joie et de, paix.
Vous nous montrez une religion raisonnable dans sa possibilité d’arriver au but, que nous sentons inévitable “la perfection” ; merci de ce que vous justifiez votre sous-titre, car vous fûtes un réel guide pour moi qui étudie la Bible. Le 1er volume de l’Aurore du Millénium fut trouvé par moi chez un brocanteur, son titre m’avait élus, sa lecture a fait plus . . . Il me faudra au ‘moins un mois pour apprendre du volume Il et me fortifier
J’ai fait la connaissance de Mr. ét Mad. Reculet, je suis bien aise de ce rapprochement; ces personnes ont l’air d’avoir bâti sur le roc et de s’y maintenir; je tâcherai aussi de voir les autres. — Je me conformerai à votre manière de faire [en prenant les églises une à une] quant à la distribution. Je suis de plus en plus édifié par la lecture des Phares; oserais-je vous demander une collection complète des “Phares” pour mon usage
Je pensais que vous recevez la “Cloche”: M. Paul Passy est un brave chrétien, il est sincère et sa vie est édifiante. Bien cher frère, ma chère compagne vous adresse ses salutations bien fraternelles, ainsi qu’à Mad. XV., jointes aux miennes.
Boulet.
Cher frère! Je reçois toujours tes lettres, cartes et envois, merci. Je n’ai pas fait beaucoup de distribution au commencement de cette année, à cause du mauvais temps et parce que plusieurs pasteurs ont déjà abandonné leurs postes, depuis la Séparation; quelques églises sont fermées. Mais maintenant je me rattrape J’ai été à Valence et me suis bien réjoui avec M. Bonnet.
J’ai eu aussi la visite de l’ami et frère Féaz; j’ai été bien réjoui en voyant son amour pour la vérité, comme il a fait des progrès dans la lumière depuis l’année passée. Nous avons fait ensemble une grande distribution de Phares à Lamastre. Nous pensons aller à Desaigne et puis 2—3 jours dans la Haute-Loire.
Féaz m’a payé son abonnement
Que le Seigneur nous bénisse et nous donne les forces pour persévérer jusqu’à la fin, afin d’être vainqueurs.
Salutations bien cordiales de Féaz, de moi et de toute ma famille, aussi de soeur Mme Dannequin aux Ollières, que je viens de voir: salutations à tous les frères.
Ton bien affectionné en Lui.
Elie Thérond.
Cher frère! Je te prie de m’envoyer quelques volumes reliés; j’ai des volumes I et pas de II. Dernièrement un ami m’en parlait . . . et j’ai dû lui donner le seul que je possédais encore. Veuillez joindre quelques Phares de cette année et quelques brochures; j’ai donné à cet ami une collection de ceux que je possédais, ça lui a fait plaisir. Maintenant je suis le traitement Kuhue [“Nouvelle science naturelle de guérir” — par des bains, le régime végétarien et le grand air], je suis toujours plein de douleurs et de lassitude peut— être serai-je mieux d’ici quelques temps.
Les grands d’Israël [du temple baptiste de D.] venait nous visiter tous les 15 jours, mais maintenant, ils se relâchent, ils vont venir 4 fois en 5 mois, ils ne savent plus à quoi s’en tenir. Nous avons eu les grèves dans notre région [de Fîmes] et ça devenait fort menaçant; si ce mouvement se renouvelle dans l’avenir il pourrait être triste et désolant pour ceux qui ne connaissent pas l’arrivée de Celui qui vient.
Reçois nos salutations fraternelles.
Aug. Gallez.
Voilà une partie des lettres intéressantes que nous avons reçues ce printemps; faute de place, nous ne pouvons en citer davantage. Nous en avons aussi reçu d’encourageantes de Suisse, d’Italie, des frères Chevalier de Bordeaux, de G. R. et Dussaut de Nantes, de fils d’Alsace établie en France (des f r. Huber, Ludwig et Gasser) et d’autres, ainsi que de Belgique, principalement des frères J. B. Tilmant, Félix Pétré, Jonet et d’autres. Prions pour les frères.
240 Mai- Juin 1906
Un signe de vie des amis de San Francisco.
Cher frère Russell à Alleghany, Pa.
Je viens de recevoir vos aimables lignes et m’empresse de vous assurer de nouveau que nous sommes sains et saufs, tous les chers frères de l’assemblée de San Francisco et des environs — la plupart ont même pu assister, le 29 avril à notre réunion habituelle. Nous pouvons sûrement nous réjouir en ce que tous nous avons été si miraculeusement épargnés et que (sauf dans un seul ças, où un des nôtres a perdu de ses proches) nous n’avons rien perdu que quelques heures de dérangements.
Au nom de l’assemblée, j’aimerais vous remercier pour l’intérêt bienveillant et fraternel que vous portez à notre bien-être et je dirais que présentement nous n’avons pas besoin d’être assistés, matériellement ou financièrement; mais si cela devenait nécessaire je suis à disposition et ferai volontiers part aux frères de tout ce que je recevrai de vos mains et coeurs si généreux, pour le moment nous sommes pourvus de tout. Il était dans mon intention de vous tenir au courant plus vite au sujet du bien-être de notre église; mais j’étais d’abord très occupé il fallait que j’écrive plusieurs lettres, comme réponses aux nombreuses questions de différents parts, et que je cherche ceux des nôtres qui demeuraient à San-Francisco, veuillez me pardonner cette négligence.
Ce désastre a jeté hors d’emploi des milliers de gens, y compris moi-même — non seulement de ceux de la ville frappée, mais de ceux qui résidaient dans les lieux environnants la baie; et ce qu’il en résultera nous ne le verrons que par l’attente et l’exercice de la patience et de la foi en Dieu. Il n’y a que ceux qui ont été témoins des effets de la catastrophe qui peuvent concevoir combien la destruction fut complète d’une ville qui était à un niveau moral bien bas, tous admettront. Nous deux Owen, nous avons contemplé les ruines de la ville d’une colline qui nous donna une vue complète tant des parties brûlées, que de celles non détruites. J’estime que 2/3 de la ville sont détruits, tandis que frère Owen pense 4/5 mais dans chaque estimation le mal est grand. Impossible de se faire une juste idée des privations et de la gêne par lesquelles plusieurs durent et doivent encore passer.
Nous pouvons, nous tous qui sommes ici, remercier Dieu pour cette leçon avec son bon but et ses effets fortifiants qu’elle a exercés sur chacun de nous, comme c’est le cas avec toutes les expériences de la vie, et, comme vous le dites, qui nous aident à reconnaître en cela le Royaume très proche qui seul mettra fin à de telles calamités et afflictions.
Votre frère et serviteur en Christ.
H. M. Fitch. — Californie.