« MARCHEZ COMME DES ENFANTS DE LUMİÈRE »

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Éphésiens 5 : 6-21

Texte d’Or : « Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit. » – Éphésiens 5 : 18.

Comme le choix du Texte d’Or le laisse entendre, l’Étude Internationale de l’École du Dimanche appelle cette leçon une Leçon de Tempérance. Nous ne le traiterons cependant pas particulièrement de ce point de vue, car nous ne considérons pas que c’était la pensée de l’Apôtre, si ce n’est dans le sens que la tempérance et l’abstinence du mal sous toutes ses formes sont les prescriptions des Saintes Écritures pour tous ceux qui ont pris le nom de Christ. Ainsi, le Texte d’Or nous montre correctement qu’il y a un esprit du monde et un autre, l’esprit du Seigneur ; l’un est un esprit d’erreur, l’autre l’esprit de vérité. Nous ne devons plus marcher dans les ténèbres comme les autres — dans le péché, les excès, l’ivrognerie, les débauches de toutes sortes ; la course du Chrétien est tout le contraire de cela, car il a tourné le dos à toutes ces expériences et il marche à la lumière de la lampe, vers les choses parfaites, les choses qui lui sont proposées dans la Parole et le plan divin. Au lieu d’avoir besoin de boissons alcoolisées pour se rafraîchir, il a l’Esprit du Seigneur, l’Esprit saint, qui l’exalte, qui triomphe de l’esprit de morosité et de crainte. Il fait pour lui beaucoup plus que ce que les boissons alcoolisées pourraient faire pour l’homme naturel en effaçant les souvenirs désagréables et procurant le bonheur.

LES SEPT VOİES DE CETTE ÉPÎTRE

L’Épître aux Éphésiens est l’un des livres les plus grandioses de la Bible. Profondément spirituelle, elle ne s’adresse qu’aux consacrés. Sa pensée centrale est la nouvelle création ; en consacrant leur humanité justifiée, les justifiés sont engendrés du saint Esprit pour devenir de nouvelles créatures en Christ lorsqu’ils sont acceptés par le Seigneur. Pour eux, les choses anciennes sont passées — les espérances terrestres, les buts et ambitions terrestres ; Ils ont abandonné leurs droits terrestres, et à leur place, des perspectives célestes ont été reçues par la foi et sont attendues dans l’espoir de les obtenir lors de la première résurrection. La première partie du livre des Éphésiens traite de la théorie, de la philosophie du passage de l’humain au spirituel, de l’humanité à l’appartenance à la nouvelle création. Les derniers chapitres du livre nous montrent l’effet de ce changement, non seulement sur les sentiments de la nouvelle créature, la nouvelle volonté, mais aussi l’effet du changement sur le corps mortel, que le nouvel esprit est censé, par la suite, tenir en échec, gouverner, contrôler avec de plus en plus de détermination et de force à mesure qu’il se fortifie dans le Seigneur et dans la puissance de sa force. La nouvelle créature doit maintenir sous contrôle l’ancienne créature, le corps, mort, enseveli. Notre leçon se rapporte particulièrement à cette phase du sujet — la bataille et la victoire de la nouvelle créature et sa préservation, qui dépend du maintien de sa domination sur la chair.

Les premiers mots de notre leçon (verset 6 – Darby), « Que personne ne vous séduise par de vaines paroles ; car, à cause de ces choses, la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance », ne doivent pas être compris comme signifiant que la colère de Dieu vient à cause de vaines paroles. Les choses qui amènent la colère sont mentionnées dans les versets précédents (versets 3 à 5), à savoir la fornication, l’impureté, la cupidité, la souillure, les propos insensés, les paroles indécentes ; car, comme l’explique l’Apôtre, ceux en qui ces caractéristiques sont dominantes, ou ceux chez qui ces caractéristiques rencontrent de la sympathie, ne peuvent avoir d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que nul ne vous trompe par de vaines paroles sur ce sujet, en vous disant que ces choses sont naturelles, convenables et excusables. Elles sont en effet devenues une seconde nature pour beaucoup parmi la race déchue, mais si ceux qui sont devenus de nouvelles créatures en Christ aiment les choses impures, s’ils sympathisent avec elles, les désirent ou plaisantent sur elles, ils sont loin de la condition qui convient aux saints. Une telle attitude mentale de leur part impliquerait qu’ils n’ont jamais été engendrés de l’Esprit de sainteté, ou alors qu’ils retournent comme une truie qui a été lavée pour se vautrer dans le bourbier. Ces choses sont typiques des enfants de la désobéissance, mais ne sont pas propres aux enfants de l’obéissance. L’Apôtre dit ailleurs : « Et quelques-uns de vous, vous étiez tels ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus » (1 Corinthiens 6 : 11 – Darby). Dans notre leçon (verset 7), il exhorte : « N’ayez donc aucune part avec eux », avec les enfants de la désobéissance ; « Autrefois vous étiez ténèbres, maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. »

« MARCHEZ COMME DES ENFANTS DE LUMİÈRE »

Il montre ensuite comment les enfants de lumière doivent marcher, en disant : Le fruit de l’Esprit, où qu’il se trouve, est la bonté, la justice et la vérité ― c’est pourquoi le saint Esprit n’incite jamais à la méchanceté, à l’injustice, à la fausseté. Quiconque a reçu l’Esprit saint, quiconque a été engendré par le Seigneur comme son enfant, voudra prouver, démontrer, connaître à fond ce qui est acceptable à l’Éternel, ce qui Lui plaira, non seulement ce qui ne mériterait pas une punition sévère de sa part, non seulement ce dont l’Éternel pourrait se contenter sans s’en offenser sérieusement, mais bien au-delà de tout cela ! Celui qui a véritablement l’esprit d’un fils doit désirer connaître la volonté du Père et prendre plaisir à l’accomplir, et cette volonté est en tout point pureté, bonté, justice, vérité, honnêteté. L’influence de cette détermination de la nouvelle créature à plaire à Dieu, à faire sa volonté, signifiera que sa vie, son cœur et, autant que possible, chaque acte et chaque parole de sa volonté seront en accord avec la bonté, avec les principes de justice que Dieu représente — en accord avec la vérité.

« N’AYEZ RİEN DE COMMUN AVEC LES ŒUVRES İNFRUCTUEUSES DES TÉNÈBRES, MAİS PLUTÔT REPRENEZ-LES AUSSİ »

Nous ne sommes pas seulement responsables de ce que nous pouvons faire et penser en tant que Nouvelles Créatures, mais notre responsabilité s’étend au-delà de nous-mêmes, aux frères, à tous ceux qui, dans tous les sens du terme, sont sous notre rayonnement. Les plaisanteries obscènes ne doivent certainement pas être encouragées, elles ne doivent pas provoquer le rire, mais plutôt appeler une réprimande douce et aimante. Frère, sœur, fixons notre attention sur les choses d’en haut — marchons dans la lumière, pensons et parlons de tout ce qui est pur, de tout ce qui est aimable, de tout ce qui est de bonne réputation. Rejetons de notre conversation et de nos pensées tout ce qui pourrait nous souiller et nous nuire mais aussi impacter les autres. Le fait de ne pas réprouver est d’une certaine manière une approbation du mal. Combien est agréable une parole dite à propos — combien elle est bénéfique ! Mais il est tout aussi important que la parole de réprimande soit donnée avec sagesse et amour, sinon elle peut faire du mal là où nous voulions faire du bien ; comme le disent les Écritures : « … Professant la vérité dans la charité … » – Éphésiens 4 : 15.

LES CHOSES QUİ SONT FAİTES EN SECRET

« Car c’est même une honte de parler de ces choses qu’ils font en secret. » — qui se font dans l’obscurité (Éphésiens 5 : 12 – KJV). L’Apôtre laisse entendre que le monde entier est plongé dans les ténèbres, dans le méchant et dans le péché, et que le peuple du Seigneur, qui fait partie de la nouvelle création, a accepté d’être dirigé dans la direction opposée ; ses membres sont des enfants de lumière et doivent marcher dans la lumière, faire briller la lumière de la vérité, permettre à l’Esprit saint de briller pour réprouver le monde, réprimer les ténèbres, et établir une norme de justice en harmonie avec l’exemple du Seigneur.

L’Apôtre nous rappelle ici la déclaration prophétique : « Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi. » (Éphésiens 5 : 14 – Darby). Telle doit être notre attitude envers tous ceux qui ne sont pas encore régénérés. Le monde vit dans le méchant, dans le péché, dans les ténèbres. Au lieu de les accompagner dans les œuvres des ténèbres, de partager leurs plaisanteries ignobles, nous devons plutôt les réprimander et les orienter selon l’Écriture ci-dessus, pour qu’ils se réveillent de leur torpeur, de leur sommeil, qu’ils reconnaissent les conditions à leur vrai point de vue et que, se réveillant, ils se rendent compte qu’ils sont pécheurs, que le salaire du péché c’est la mort, et que la tendance du péché mène vers le bas — qu’ils devraient se lever d’entre les morts, se séparer du monde, non seulement dans leur conduite, mais dans leur conversation et leurs sympathies, que tout cela soit tourné vers le Seigneur, la vérité, la lumière. C’est à ceux qui se séparent ainsi du monde et de son esprit que le Seigneur a promis d’accorder la lumière, un peu et encore un peu et encore un peu plus, car le chemin des justifiés, le chemin de ceux qui suivent les traces de Jésus, brillera de plus en plus jusqu’à ce que le jour soit accompli.

LES SEPT FAÇONS DE MARCHER

La marche du Chrétien signifie bien sûr sa ligne de conduite, y compris ses pensées, ses paroles et ses actes. L’Apôtre indique très clairement ce que doit être ce travail ou cette course du chrétien, en le décrivant sous sept aspects différents.

(1) La nouvelle créature ne devrait pas marcher dans la même direction que le monde, ni en accord avec le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les enfants de la désobéissance (Éphésiens 2 : 3). Telle est la marche du monde, la marche des méchants, la marche des enfants de colère ; c’est tout le contraire de la marche des enfants de lumière.

(2) La nouvelle création doit marcher dans les bonnes œuvres ― « car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elle » – Éphésiens 2 : 10 – Darby.

(3) La nouvelle création doit « marcher d’une manière digne de l’appel » selon lequel elle a été appelée (Éphésiens 4 : 1 – Darby). Leur appel est le plus élevé de tous ; ils sont les représentants du Seigneur et Maître ; ils portent son nom, et doivent chercher en tout point à Le glorifier et ne jamais Le déshonorer. Ce que nous faisons, ce que nous disons, ce que nous pensons — en fait, même notre apparence extérieure et notre comportement, ainsi que l’endroit où nous sommes vus, tout cela rejaillit plus ou moins sur le grand Roi, dont nous sommes les ambassadeurs. Nous sommes appelés à être des serviteurs de Dieu, et aucune activité parallèle terrestre ne devrait pouvoir, dans quelque mesure que ce soit, entraver ou restreindre l’influence ou le service que nous avons entrepris en tant qu’enfants de Dieu, cohéritiers de Jésus-Christ notre Seigneur et membres en perspective de la classe de son épouse, la classe du royaume.

(4) Les membres de la nouvelle création ne doivent pas « marcher comme le reste des nations marche » (selon Éphésiens 4 : 17 – Darby). Nous ne devons pas seulement nous abstenir des péchés et des immoralités grossières de l’homme naturel, mais nous devons permettre à ce principe ou à cet esprit d’envahir tous les domaines de la vie. Nous devons nous abstenir de suivre les modes insensées et mondaines, et de nous laisser influencer par un esprit mondain ; nous devons avoir l’Esprit du Seigneur, l’esprit de sobre bon sens pour nous guider dans nos joies, dans nos peines, dans nos célébrations de mariage, dans nos services funèbres — en fait, tout ce que nous faisons, nous devons le faire pour la gloire de Dieu, et nous ne devons pas être influencés par l’esprit du monde, mais au contraire, nous devons donner un bon exemple au monde dans tous les domaines — dans la douceur, la bienveillance, la patience, la fidélité au Seigneur et à nos obligations. La marche du monde se fait sur le chemin large et spacieux ; la marche de l’Église se fait sur le chemin étroit. Au fur et à mesure que nous progressons dans l’expérience Chrétienne, nous constatons que ce chemin s’éloigne de plus en plus du chemin large et spacieux que le monde emprunte, et quiconque essaie de suivre le rythme du monde sera susceptible, à bien des égards, de quitter le chemin étroit ou de se pénaliser en tant que nouvelle créature.

(5) Les membres de la nouvelle création doivent « marcher (vivre) dans l’amour » (Éphésiens 5 : 2 – Darby). Leurs paroles, leurs actes, tout ce à quoi ils sont associés, doivent être régis par cette loi de la nouvelle création — l’amour. « L’amour est … l’accomplissement de la loi » (Romains 13 : 10). « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » (Jean 13 : 34). Conformément à cette loi d’amour et au glorieux exemple de notre Seigneur, l’Apôtre dit que nous devons nous aimer les uns les autres au point d’être prêts à donner notre vie pour les frères. Nous devons être prêts à renoncer à quelques mois, quelques années ; nous devons être prêts à chaque fois que nous pouvons trouver une occasion de servir un frère, en particulier dans le sens de ses intérêts spirituels ou supérieurs en tant que nouvelle créature. Cet esprit d’amour doit gouverner notre conduite envers tous ; nous devons aimer notre prochain et chercher à lui faire du bien, à lui rendre service. « L’amour ne fait point de mal au prochain » (Romains 13 : 10), il ne profite pas de son prochain pour le tromper, le défavoriser de quelque manière que ce soit. L’amour n’incite pas son possesseur à dire du mal de son prochain, mais le conduit à se souvenir de l’injonction Scripturale : « Ne médire de personne » (Tite 3 : 2). L’amour fait cela par principe, parce que c’est juste ; mais plus encore, l’amour s’implique tellement que le frère qui l’exerce ne veut rien faire qui puisse nuire aux intérêts de l’autre, à son bien-être, mais plutôt faire quelque chose pour son honneur et sa bénédiction. Au fur et à mesure que l’amour progresse, il nous amène finalement à cette condition bénie où nous pouvons aimer nos ennemis et nous réjouir du privilège de faire du bien à ceux qui nous maltraitent et nous persécutent.

(6) Les membres de la nouvelle création sont également instruits de marcher comme des enfants de lumière ; leur ligne de conduite doit toujours être axée sur les choses qui sont justes, pures, aimables, nobles, généreuses, les choses qui sont en harmonie avec le caractère divin et la Parole, les choses qui s’avèrent être la plus grande bénédiction pour le prochain et les amis. En tant qu’enfants de lumière, ils ressentiront chaque jour et chaque année des progrès ; leur lumière brillera de plus en plus clairement et accomplira le plus grand bien ; ils n’en auront pas honte, mais la placeront sur un chandelier, où elle pourra éclairer tous ceux qui sont dans la maison, tous les membres de la maison de la foi. « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, en sorte qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » – Matthieu 5 : 16 – Darby.

(7) La nouvelle création doit « marcher avec circonspection (sagesse) » (Éphésiens 5 : 15 – KJV). Ce mot circonspection signifie regarder attentivement tout autour de soi à chaque pas. Le Chrétien ne peut pas être une personne négligente. Lorsqu’il regarde autour de lui et se rend compte des divers pièges et embûches, non seulement il cherchera à tracer des chemins droits pour ses pieds, de peur que ce qui est boiteux ne soit détourné du chemin, mais en plus il cherchera l’aide, la direction et le conseil divins pour ne pas commettre d’erreurs, et que chaque pas sur le chemin de la vie soit tel qu’il ait l’approbation divine et glorifie Dieu dans son corps et son esprit qui appartiennent à Dieu. Cette circonspection dans notre marche en tant que nouvelles créatures est d’autant plus nécessaire que notre adversaire, le diable, est particulièrement sur le qui-vive pour nous piéger. Il est permis que nos épreuves soient d’autant plus sévères que nous nous approchons du but de notre caractère. Nous devons également marcher avec circonspection parce que nous professons être de la nouvelle création, engendrés du saint Esprit et non du monde, mais séparés de lui ; et parce que nos lumières ainsi brillantes réprimandent plus ou moins le monde. C’est pourquoi, au lieu de sympathiser avec nous, le monde nous hait, et veille soit à voir quelle faute il peut trouver dans notre course, soit à nous faire trébucher et tomber, tantôt par une impulsion malveillante, tantôt par sympathie ; comme l’a dit l’Apôtre Pierre en s’adressant à notre Seigneur : Loin de toi, Seigneur, de Te sacrifier ainsi et de mourir. Marcher avec circonspection, c’est prendre note de ces divers obstacles, de ces pierres d’achoppement et de ces pièges ; c’est écouter les instructions de la Parole du Seigneur et les directives de l’Esprit saint ; c’est donc marcher avec prudence ; et c’est développer ainsi le caractère le plus agréable à notre Seigneur et Tête. L’Apôtre dit que cette circonspection est nécessaire pour que nous marchions « non comme des insensés, mais comme des sages » (Éphésiens 5 : 15). Il y a une sagesse du monde qui est folie pour Dieu, et il y a une sagesse de Dieu qui est folie pour le monde. La sagesse de Dieu doit être la nôtre, et nous devons en donner l’exemple dans toutes les affaires de la vie. C’est pourquoi les fidèles, les nouvelles créatures en Christ, devraient être les personnes les plus exemplaires, les plus remarquables du monde entier, les plus sages dans la gestion de leurs affaires, les plus sages dans l’éducation de leurs enfants, les plus raisonnables dans leur façon de manger, de boire et de s’habiller. Non pas que le monde approuvera toujours, mais la fin donnera raison à la voie que la Parole du Seigneur indique, et que les sages de la nouvelle création, marchant avec circonspection, prendront.

RACHETANT LE TEMPS

Cela signifie racheter le temps comme si le temps était déjà hypothéqué. Et il l’est, les soucis de cette vie, ses besoins, les coutumes du monde, nos tendances déchues, tout cela absorberait chaque heure de vie dans les affaires de cette vie, alors que, en tant que nouvelles créatures, nos nouveaux espoirs, buts et efforts sont convenablement centrés sur les choses d’en haut, les affaires célestes, les affaires du Roi. Où pouvons-nous trouver le temps nécessaire pour étudier et nous rafraîchir en nous rappelant les bénédictions, les promesses et les faveurs qui nous reviennent en tant que nouvelles créatures ? Et où pouvons-nous trouver le temps d’annoncer ces bonnes nouvelles aux autres ? Si nous laissons l’esprit du monde nous diriger, nous n’aurons le temps pour aucune de ces choses et nous échouerons, mais en tant qu’enfants sages et pas insensés du Seigneur, nous percevrons et apprécierons la plus grande importance des choses célestes, nous serons prêts à sacrifier nos intérêts, nos traditions et nos ambitions terrestres en faveur des choses célestes. Ainsi, nous pouvons récupérer ou racheter le temps que nous avions dédié auparavant aux choses du monde, afin de le consacrer désormais pour nous et les autres membres de la nouvelle création, ainsi qu’au service de notre Seigneur et Maître, à qui nous avons tout consacré, et nous trouvons cela être si peu de chose compte tenu de ce qui est nécessaire pour subvenir honnêtement aux besoins de la vie présente.

« C’EST POURQUOI NE SOYEZ PAS SANS İNTELLİGENCE, MAİS COMPRENEZ QUELLE EST LA VOLONTÉ DU SEİGNEUR » – Éphésiens 5 : 17 – Darby.

Combien parmi le peuple du Seigneur sont insensés ! Combien permettent à l’esprit du monde d’entrer au point de les empêcher d’apprécier la vraie sagesse et la course appropriée, la marche convenable dans la vie ! Il est temps pour nous de cesser cette folie d’essayer de faire tout comme fait le monde et d’être tout ce qu’il approuvera ! Il est temps pour nous de décider que, par la grâce de Dieu, nous serons appréciés de notre Père céleste, que cela nous rende impopulaires ou non auprès de tous les autres dans le monde. Il sera plus doux, finalement, d’entendre sa voix dire : « C’est bien, bon et fidèle serviteur … entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25 : 21, 23), que d’avoir le « c’est bien » du monde ainsi que ses applaudissements, et de manquer la glorieuse bénédiction à laquelle nous avons été appelés !

« PLUTÔT DES LOUANGES ET DES ACTİONS DE GRÂCES »

Au lieu de nous enivrer de l’esprit du monde et de ses ambitions, de sa soif d’argent, d’apparence et de parure extérieure, nous devons être remplis de l’Esprit du Seigneur, de telle sorte que notre principale joie, notre principale bénédiction, soit de rendre grâce au Seigneur pour sa bonté, de maintenir une communion de cœur avec Lui, et de surcroît être en communion les uns avec les autres, avec ceux qui sont dans la vérité, dans le Seigneur. Nous devons nous exhorter les uns les autres par des psaumes, des hymnes et des chants spirituels, faisant ainsi résonner dans nos cœurs des mélodies pour le Seigneur. Le peuple du Seigneur ne doit pas être morose, maussade, malheureux, toujours en larmes. Telle n’est pas la volonté de Dieu à leur égard ; ils doivent en revanche être continuellement dans l’allégresse, pleins de joie, sur la base de leur foi en la Parole de Dieu qu’ils absorbent et dont ils se nourrissent tous continuellement, et de leur communion avec le Seigneur, laquelle sera en permanence un motif de louange et d’action de grâce. De plus, leur communion fraternelle, sera plus douce que toute camaraderie terrestre ou égoïste, plus précieuse que toute relation sensuelle ; l’exaltation du nouvel esprit se renforçant continuellement et devenant plus semblable à Dieu, cherchant à s’édifier mutuellement dans la très sainte foi et en ressemblance de caractère de notre Rédempteur. L’Apôtre dit que nous devons rendre à Dieu, le Père, des actions de grâces pour toutes choses au nom de notre Seigneur Jésus-Christ ; des actions de grâces pour les épreuves, pour les nuages comme pour les bénédictions et le soleil ; rendre grâce pour les choses qui semblent être des adversités, sachant que Dieu est capable de faire concourir toutes choses pour notre bien, qu’Il a promis de le faire, et que toute la gestion des besoins et du bien-être se trouve entre les mains de notre Rédempteur, qui est trop sage pour se tromper et trop aimant pour être malveillant, et qui ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces. Nous pouvons donc nous réjouir !

Nous sommes également exhortés à la soumission mutuelle dans la crainte du Seigneur, à ne pas être autoritaires, à ne pas être trop péremptoires, à ne pas insister que notre volonté soit faite sur la terre ou dans le ciel, mais plutôt à désirer que la volonté du Seigneur soit ainsi accomplie, et à chercher à reconnaître ses indications et ses moyens providentiels dans et par les autres ainsi que par nous-mêmes, et surtout à prendre note des instructions de sa Parole.

WT1908 p4188

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