Matthieu 27 :46
Nous commémorons la mort de notre cher Rédempteur et Seigneur Jésus-Christ.
Il est donc convenable que durant cette courte méditation, nous nous transportions en pensées au temps où Jésus, après avoir été flagellé d’une manière ignominieuse, jugé et condamné à mourir sur la croix, fut conduit par les soldats romains, avec deux brigands et une foule furieuse, décharnée, sur la colline en dehors de la ville, lieu appelé Golgotha. C’est à cet endroit que s’est déroulé et accompli le drame bouleversant de la crucifixion de l’homme le plus innocent, le plus honnête, le plus honorable et le plus respectable.
Regardons-Le en esprit ; fatigué par une nuit éprouvante, épuisé par une perte de sang due à la couronne d’épines et à la flagellation – Jésus ! Comme II va d’un pas chancelant, pliant sous le poids de la lourde croix sur laquelle, sous peu, II sera suspendu et achèvera Sa vie.
Qui comprendra l’ampleur, l’intensité des souffrances, du mépris, de l’humiliation subis par le Seigneur dans les derniers moments de Sa vie.
Si, en quelque temps que ce fût, quelqu’un a été dans sa vie injustement soupçonné au sujet d’un mal important et condamné par l’opinion publique, par ses amis même, celui-là, dans une certaine mesure, a pu goûter, bien imparfaitement, combien cette coupe est amère de supporter des insultes et des condamnations injustifiées.
La mesure totale des souffrances de notre Seigneur, personne n’est capable de la ressentir ni de la comprendre, car personne de la descendance d’Adam n’est comparable au Seigneur. Il n’y a personne qui soit saint, sans péché, séparé des pécheurs comme notre Seigneur. -Hébreux 7 :26.
Remarquons également ceci : II s’est soumis volontairement à ces expériences sévères et rigoureuses, ayant pourtant la possibilité et la puissance de les éviter.
Il s’est volontairement abaissé, humilié, et ce, jusqu’à la mort de la croix ; II l’a accomplie de son plein gré pour toi, pour moi, et pour tous les enfants d’Adam.
Oui, II a été blessé pour NOS transgressions, brisé pour NOS iniquités. Tous, nous étions comme des brebis égarées, et l’Eternel a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous. – Esaïe 53 :4-6.
C’est pourquoi, voyant notre Seigneur outragé, maltraité, pendu sur cette croix ignominieuse, entendant ce cri pénétrant jusqu’au fond du cœur : ” Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? “, prenons conscience que tout ce qu’il a passé, enduré, c’est pour nos fautes, et que, volontairement. II a accepté cela pour être propitiation (satisfaction de la justice divine) pour nos pèches ainsi que pour ceux du monde entier.
Oh ! Quelle manifestation sublime d’un amour sans limite, d’un sacrifice de soi-même, d’une consécration personnelle en faveur des autres, nous voyons dans ce drame qui eût lieu environ dix-neuf siècles de cela !
Pour nous, chers frères et sœurs, qui désirons être des disciples du Seigneur, cette vision n’est pas seulement un sujet de contemplation et de glorification.
Outre l’admiration et l’adoration, cette scène doit être pour nous une source d’inspiration, de stimulation à l’amour, au sacrifice de soi, de consécration en faveur des autres.
Nous avons accepté l’invitation du Seigneur à boire à Sa coupe d’amertume et de souffrances, pour suivre son exemple et donner notre vie pour les frères, afin que dans l’avenir, nous puissions également participer à Sa coupe de joie, de gloire dans Son Royaume.
Que cette commémoration de la mort de notre Seigneur éveille en nous l’appréciation convenable de ce que le Seigneur a fait pour nous et qu’ainsi, elle nous donne la force, le zèle, le courage, l’énergie dans l’accomplissement des conditions de notre vœu de consécration, afin d’être de dignes imitateurs de Celui qui a donné Sa vie pour nous !
( traduit du polonais )