NOUVEAUTE DE VIE

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Jean 3:5-21

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » – Jean 3:16.

Le verset de base introduisant cette étude est sans doute le plus connu, mais probablement aussi le moins bien compris. Dans l’évangile de Jean (3:14, 15) Jésus indique que sa mission sur la terre était illustrée par une expérience du peuple d’Israël dans le désert. La nation avait murmuré contre Dieu et contre Moïse. Dieu leur envoya un fléau sous forme de serpents brûlants, et beaucoup d’Israélites moururent de leurs morsures. Les Israélites demandèrent à Moïse de prier l’Eternel d’éloigner d’eux ces serpents. L’Eternel répondit à Moïse de fabriquer un serpent, de le placer sur une perche et quiconque aurait été mordu et le regarderait conserverait la vie. Jésus dit : « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. » Ce serpent était un type de Jésus. Par là, Il indiquait de quelle mort Il devait mourir, et que grâce à sa mort, et s’ils croient en Lui, les pécheurs pourraient vivre (Jean 12:32, 33).

La première phrase du texte donne un aperçu du caractère de Dieu. Pour bien comprendre ce qu’impliquent les paroles : « Car Dieu a tant aimé le monde », il faut remonter à la création de l’homme. On sait qu’Adam avait été créé parfait, capable d’obéir aux lois de Dieu. Mais on sait aussi qu’il désobéit volontairement. L’apôtre Paul explique : « Ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. » (1 Timothée 2:14). Adam savait parfaitement qu’en transgressant l’ordre de Dieu, il allait mourir. Au livre de la Genèse (3:19) il est précisé qu’Adam devait retourner à la poussière d’où il avait été pris. Il n’existait pas de promesse de vie après la mort. Mourir c’était disparaître définitivement.

Toute la descendance d’Adam a subi la condamnation. La sentence était juste, Dieu n’aurait pu être mis en cause même s’Il avait prononcé une sentence définitive. Il est cependant important de remarquer que, dans sa prescience, l’Eternel avait prévu qu’Adam aurait pu trébucher lors de son épreuve au jardin d’Eden et qu’une condamnation globale vaudrait mieux pour Adam et sa descendance, chacun faisant l’expérience du mal, de la maladie et de la mort. Adam ignorait tout au moment de son épreuve. Après avoir fait cette expérience, lui-même et sa descendance, tous seront capables de juger raisonnablement et de choisir entre le péché et la justice, c’est-à-dire d’obéir ou de désobéir aux lois de Dieu en vigueur pendant le royaume de Christ.

Les lois de Dieu sont stables et ses jugements immuables. Dieu ne pouvait modérer ou atténuer l’effet de la sentence prononcée envers Adam. Le péché volontaire devait faire l’objet d’une sanction. Cependant, la loi parfaite et juste pouvait être satisfaite si un homme parfait prenait la place d’Adam dans la mort. Jésus fut cet homme parfait. Dans son existence préhumaine Il était un grand esprit appelé Logos. L’apôtre Paul écrit : « Lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi. » (et au temps fixé toute l’humanité) – Galates 4:4, 5.

Ce fut un grand sacrifice pour le Père céleste de donner son Fils unique. Il n’était pas obligé de le faire, ce fut une manifestation de son amour pour la race humaine. Dans sa prescience, Il voyait par anticipation tous les humains rétablis à la perfection à la fin de l’âge millénaire. L’apôtre Paul écrit : « Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous… Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. » (Romains 5:8, 18). C’est ce qui a fait dire à Jésus ces paroles admirables : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » – Jean 3:16, 17.

« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » – Luc 19:10.