J’ai demandé au Seigneur un miracle, et je l’ai eu. Pour cette raison, je pense personnellement que le message que je vais vous présenter aujourd’hui est probablement le plus important de tous ceux que j’ai jamais pu prononcer. Mon exposé ne sera peut-être pas perçu comme tel, mais j’espère qu’il le sera.
C’était en octobre de l’année dernière (2014), à la fin de la convention de Columbus. Une sœur retournait chez elle, et en me disant au revoir, elle me dit : « Que diriez-vous d’un exposé pratique sur la prière ? » J’ai gardé cela en mémoire car je lui répondis : « Bien sûr, dès que je l’aurai conçu ». Cela m’a vraiment amené à réfléchir : quelle réponse donner à quelqu’un quand la prière est une connexion avec le Seigneur ?
Commençons par un grand nombre d’examens et d’expérimentations. Et cela dans l’esprit de Malachie 3 : 10, dans l’intention de mettre l’Éternel à l’épreuve.
Une pensée parmi d’autres qui m’a inspiré est que nos propres expériences peuvent aussi être utilisées pour aider d’autres saints. J’espère donc que ce que je dirai aujourd’hui sur la prière vous sera peut-être utile à vous aussi.
Pour des raisons de temps, nous prendrons pour acquis la prière de louange et d’actions de grâce que nous offrons tous. Nous allons plutôt nous concentrer sur les prières de requête (de demande), lorsque nous demandons quelque chose au Seigneur.
Notre sujet s’intitule « Promesses et prières ». Nous aimerions lier ces deux mots très étroitement l’un à l’autre, comme nous le verrons au fur et à mesure.
Commençons par faire deux remarques. Ces deux points sont essentiels pour obtenir une réponse appropriée aux requêtes faites en prière.
1- Le premier point est que nous devons croire, dès le départ, que nous allons recevoir une réponse. On peut appeler cela la foi.
2- Le second point est que nous devons savoir pourquoi nous croyons que nous recevrons une réponse. C’est ce qui fait le premier point : la foi et pas seulement l’espoir.
Examinons les Écritures qui montrent que la conviction est nécessaire à la prière.
Nous avons les paroles de l’Apôtre Paul en Hébreux 11 : 6 : « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »
Ce texte est en soi la preuve que si nous nous adressons à Dieu avec une demande, nous devons croire que nous serons récompensés pour cette demande.
Matthieu 21 : 22 : « Tout ce que vous demanderez […] par la prière, vous le recevrez ». Ce n’est pas tout à fait ce qui est dit, mais plus exactement : « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez ». Matthieu 9 : 29 : « Qu’il vous soit fait selon votre foi ».
Nous voudrions examiner maintenant dans le verset 13 du Psaume 27 la signification d’un mot qui ajoutera une clarté supplémentaire à ce que nous disons. « Que deviendrais-je si je n’avais pas l’assurance d’expérimenter la bonté de l’Éternel au pays des vivants ? » (Semeur).
Nous remarquons ici que notre force dans le Seigneur dépend de notre capacité à voir la bonté du Seigneur dans notre vie actuelle. En d’autres termes, nous devons croire et voir des réponses à nos prières. David résume ensuite la situation au verset 14 : « Attends-toi donc à l’Éternel ! Sois fort ! Affermis ton courage ! Oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Semeur).
Le mot « attendre » ne signifie pas s’asseoir et attendre. Le mot « attendre » signifie « s’attendre à ». Croyez, et espérez en l’Éternel : « Affermis ton courage ! Oui, attends-toi à l’Éternel ! »
Les réponses à nos prières sont véritablement perçues par nos croyances, notre foi, notre attente réelle de trouver les réponses à notre demande.
Jacques 1 : 5-7 : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, [il parle de la demande d’un seul élément] qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur ».
Croyons-nous à la Parole de Dieu ? Avant d’adresser une demande en prière, nous devons croire que nous recevrons une réponse à celle-ci. Voyons si nous croyons cela. Les textes suivants affirment que nos prières seront exaucées. Si nous croyons à la Parole du Seigneur, nous devons croire ces textes.
Proverbe 10 : 24 : « Ce que le juste désire lui sera accordé » (Semeur). Nous sommes justifiés par notre Seigneur, nous sommes donc justes aux yeux de Dieu. « Ce que le juste désire lui sera accordé ». Croyons-nous cela ?
Matthieu 7 : 7, 8 : « Demandez, et vous recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et l’on ouvre à celui qui frappe. » (Semeur). Croyons-nous cela ? Si nous ne le croyons pas, alors cela ne s’applique pas à nous !
Psaume 145 : 18, 19 : « L’Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent avec sincérité. Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, il entend leur cri et il les sauve. » Croyons-nous cela ? Il est important de le croire.
Psaume 84 : 12, 13 : « Car l’Éternel Dieu est pour nous comme un soleil, il est comme un bouclier. L’Éternel accorde bienveillance et gloire, il ne refuse aucun bien à ceux qui cheminent dans l’intégrité. Éternel, Seigneur des armées célestes, bienheureux est l’homme qui met sa confiance en toi. » (Semeur). Croyons-nous cela ? Ce sont des textes très explicites.
Psaume 34 : 10 : « Craignez donc l’Éternel, vous, membres de son peuple saint, car pour ceux qui le craignent, il n’y a pas de manque ! » (Semeur). Croyons-nous cela ?
Psaume 37 : 4 : « Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire. » Croyons-nous cela ?
Proverbe 15 : 8 : « La prière des hommes droits lui est agréable. » [ndlr : selon la Bible Anglaise « Il se réjouit de la prière du juste »]. Dans ce Proverbe, le Seigneur dit que non seulement Il répondra à notre prière, mais qu’Il s’en réjouira.
Éphésiens 3 : 20 : « Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons. » (Segond). Lorsque nous demandons, nous pouvons recevoir plus que ce que nous avons demandé. Y croyons-nous ? Il se peut que notre expérience soit trop petite, que nos prières ont peut-être été trop sommaires, que nous avons essayé d’en faire un peu trop par nos propres forces. Nous devrions peut-être demander beaucoup plus au Seigneur.
2 Chroniques 16 : 9 : « Car l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui. Tu as agi en insensé dans cette affaire, car dès à présent tu auras des guerres. » Ceci fait partie d’une réprimande envers le roi Asa. À un moment de sa carrière, Asa avait demandé avec insistance à l’Éternel de faire quelque chose, et Dieu répondit à sa demande. Plus tard, Asa compta sur lui-même, et l’Éternel le réprimanda.
Comprenons-nous ce que Dieu nous dit ici ? « Je cherche des occasions de répondre à votre demande. Pourquoi avez-vous voulu le faire vous-même ? ». C’est comme creuser une fondation avec une cuillère à café lorsque nous essayons de le faire nous-mêmes, alors que le Seigneur a une pelle à portée de main. La foi est un élément important. Nous ne recevrons pas si nous n’y croyons pas.
Je voudrais maintenant ajouter un bémol au texte que nous venons d’examiner. Une réserve particulière parce que nous avons parlé et examiné des textes concernant la prière et concernant notre premier point qui était de croire que nous recevrons. Mais notre deuxième point était que nous devrions savoir pourquoi nous croyons que nous allons recevoir ce que nous demandons.
Notre deuxième point, le bémol, est que la prière de demande ou requête doit être basée sur les promesses de la Parole de Dieu. C’est un point important.
Lorsque le Seigneur nous a donné des textes aussi directs, pour ainsi dire, lorsqu’Il nous a donné ces versets, nous avons considéré le point de vue : Je répondrai à tout ce que vous demanderez si vous croyez. Il sait que notre croyance doit être la foi et non l’espoir, et que le seul endroit où nous pouvons développer la vraie foi est sa Parole. Par conséquent, nous ne pouvons pas croire que nous recevrons, à moins de trouver une promesse qui dise : Vous recevrez ceci, si vous le demandez.
Le deuxième élément de la prière de requête est qu’elle soit assurée, confirmée par une promesse, ainsi nous savons que nous la recevrons parce que Dieu l’a promis. Les promesses de Dieu sont sans repentir.
« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1 : 3, 4). Un texte qui démontre la relation entre la prière et la promesse.
Voyons-nous la relation entre les promesses et le fait d’affermir notre appel et notre élection ? Dieu nous a donné des promesses à cette seule fin que nous profitions de ces promesses afin que par celles-ci nous soyons vainqueurs.
Jean 15 : 7 : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous [il y a une promesse], demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » Nous pouvons aussi obtenir un miracle.
Jacques 4 : 1-3 : « D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. »
Remarquons la condition que pose l’Apôtre Jacques. Il dit que lorsqu’ils demandaient, ils ne demandaient pas en fonction des promesses. Mais ils demandaient plutôt en rapport avec leur chair. Mais on ne trouve pas de promesse au profit de la chair. Par conséquent, ils demandaient mal et ne recevaient pas ; ou s’ils n’avaient pas reçu, c’est peut-être parce qu’ils n’avaient pas demandé. Ce qui montre que nous ne pouvons recevoir que si nous demandons correctement.
1 Jean 3 : 22 : « Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui [Est-ce que nous le croyons ?], parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable ». Ici encore nous voyons le rapport aux promesses, à ce qui est mentionné dans la Parole divine.
Pensons maintenant à l’importance de ceci dans notre vie d’étude et de prière. La relation entre celles-ci est qu’on ne peut séparer l’étude de la prière. Chacune renforcera l’autre. Nous étudions, nous trouvons une promesse, et nous la demandons au Seigneur. Nous y croyons et Il nous l’accorde.
Qu’est-ce que cela va réaliser ? Cela va nous inciter à étudier davantage, à trouver d’autres promesses et à prier davantage afin de recevoir ces promesses pour nous-même. Et lorsque nous verrons des réponses à ces promesses, nous étudierons encore plus. Ainsi, la relation entre l’étude et la prière sera si vitale que notre communication avec le Seigneur sera un désir et un plaisir quotidien, à chaque heure et à chaque instant.
Examinons quelques textes de l’Ancien Testament, qui semblent démontrer les points que nous avons abordés. Au passage, j’aimerais ajouter une petite suggestion qu’un frère avait faite au début de cette année, et qui a grandement contribué aux nombreuses idées que j’ai trouvées en relation avec ce sujet. Il avait dit qu’on pouvait lire la Bible en une année en lisant cinq pages par jour. Et ce faisant, ce que j’ai trouvé en relation avec la prière a été extrêmement inspirant et utile, sans parler des nombreux points pour ce sujet qui aurait été difficile à composer sans cela.
C’était à la suite d’une réunion de témoignages. Les réunions de témoignages sont de grandes bénédictions.
Néhémie 1 : 5 : « Je suppliai : Ah ! Éternel, Dieu du ciel, Dieu grand et redoutable, toi qui restes fidèle à ton alliance et qui conserves ta bienveillance à ceux qui t’aiment et qui obéissent à tes commandements » (Semeur). Remarquons cette prière de Néhémie qui commence par déclarer : Je sais que tu gardes ta parole. Il avait foi.
Néhémie 1 : 8-11 : « Souviens-toi de cette parole que tu donnas ordre à Moïse, ton serviteur, de prononcer. Lorsque vous pécherez, je vous disperserai parmi les peuples ; mais si vous revenez à moi, et si vous observez mes commandements et les mettez en pratique, alors, quand vous seriez exilés à l’extrémité du ciel, de là je vous rassemblerai et je vous ramènerai dans le lieu que j’ai choisi pour y faire résider mon nom. Ils sont tes serviteurs et ton peuple, que tu as rachetés par ta grande puissance et par ta main forte. Ah ! Seigneur, que ton oreille soit attentive à la prière de ton serviteur, et à la prière de tes serviteurs qui veulent craindre ton nom ! Donne aujourd’hui du succès à ton serviteur, et fais-lui trouver grâce devant cet homme ! J’étais alors échanson du roi. »
Remarquons-nous que la prière de Néhémie était basée sur une promesse ? Il dit : J’ai lu ce que Moïse a écrit. Seigneur tu as promis cela, et je crois que tu tiens ton alliance. Et Néhémie fut exaucé.
Esdras 8 : 22, 23, 31 : « J’aurais eu honte de demander au roi une escorte et des cavaliers pour nous protéger contre l’ennemi pendant la route, car nous avions dit au roi : La main de notre Dieu est pour leur bien sur tous ceux qui le cherchent, mais sa force et sa colère sont sur tous ceux qui l’abandonnent. C’est à cause de cela que nous jeûnâmes et que nous invoquâmes notre Dieu. Et il nous exauça. Nous partîmes du fleuve d’Ahava pour nous rendre à Jérusalem, le douzième jour du premier mois. La main de notre Dieu fut sur nous et nous préserva des attaques de l’ennemi et de toute embûche pendant la route. »
Remarquons la merveilleuse disposition d’esprit d’Esdras, à l’opposé de ce que fit le roi Asa. Il ne voulut pas demander au roi de le protéger. Il se disait : Comment puis-je aller voir le roi et lui dire : J’ai besoin de quelqu’un pour me protéger quand j’irai à Jérusalem – alors que je lui ai déjà déclaré que mon Dieu me protègera. Il a donc prié le Seigneur : Seigneur, tu as promis – et le Seigneur tint sa promesse. Et Esdras n’eut pas besoin d’une armée avec lui.
Comparons cela avec 2 Chroniques 16 : 7-9 : « Dans ce temps-là, Hanani, le prophète, alla auprès d’Asa, roi de Juda, et lui dit : Parce que tu t’es appuyé sur le roi de Syrie et que tu ne t’es pas appuyé sur l’Éternel, ton Dieu, l’armée du roi de Syrie s’est échappée de tes mains. Les Éthiopiens et les Libyens ne formaient-ils pas une grande armée, avec des chars et une multitude de cavaliers ? Et cependant l’Éternel les a livrés entre tes mains, parce que tu t’étais appuyé sur lui. [Cela fait référence à l’époque où Asa avait agi correctement]. Car l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui. Tu as agi en insensé dans cette affaire, car dès à présent tu auras des guerres. »
Ici encore, on trouve la nécessité de demander au Seigneur afin de recevoir. Si on ne le fait pas, nous sommes voués aux prophètes et à utiliser tout ce que nous pouvons par nos propres moyens. Prions davantage !
En 2 Chroniques 32 et 2 Rois 19, nous nous souvenons qu’Ézéchias avait reçu une menace des plus fâcheuses. Ézéchias savait qu’il ne pouvait pas défendre Jérusalem par ses propres moyens. Il alla non seulement consulter le Seigneur, mais il prit la lettre de menace et la présenta devant le Seigneur. Comme si le Seigneur ne pouvait pas savoir ce qu’elle contenait ! Il dit : Regarde, Seigneur, ce que dit cet homme contre ton peuple d’Israël. Ézéchias implorait. Nous mentionnons cette prière particulière dans un aspect précis. Quelque chose que nous avons essayé et qui nous a aidés.
Il est vraiment extraordinaire, lorsque nous trouvons une promesse, de prendre notre Bible et de la présenter lorsque nous prions le Seigneur, en disant : Seigneur, regarde ce que je viens de trouver comme promesse, j’y crois et elle s’applique à moi – comme Ézéchias qui a montré au Seigneur ce qui se passait, physiquement avec une lettre.
2 Chroniques 20 : 5-10, 15 : « Josaphat se présenta au milieu de l’assemblée de Juda et de Jérusalem, dans la maison de l’Éternel, devant le nouveau parvis. Et il dit : Éternel, Dieu de nos pères, n’es-tu pas Dieu dans les cieux, et n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? N’est-ce pas toi qui as en main la force et la puissance, et à qui nul ne peut résister ? N’est-ce pas toi, ô notre Dieu, qui as chassé les habitants de ce pays devant ton peuple d’Israël, et qui l’as donné pour toujours à la postérité d’Abraham qui t’aimait ? [Remarquons qu’il mentionne les promesses].
Ils l’ont habité, et ils t’y ont bâti un sanctuaire pour ton nom, en disant : S’il nous survient quelque calamité, l’épée, le jugement, la peste ou la famine, nous nous présenterons devant cette maison et devant toi, car ton nom est dans cette maison, nous crierons à toi du sein de notre détresse, et tu exauceras et tu sauveras ! Maintenant voici, les fils d’Ammon et de Moab et ceux de la montagne de Séir, chez lesquels tu n’as pas permis à Israël d’entrer quand il venait du pays d’Égypte, – car il s’est détourné d’eux et ne les a pas détruits »
« Et Jachaziel dit : Soyez attentifs, tout Juda et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat ! Ainsi vous parle l’Éternel : Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu. »
C’est encore une autre prière de l’Ancien Testament basée sur des promesses spécifiques. Elle fut exaucée, le Seigneur dit : « Ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Moi ». Je pense que nous savons qui gagne lorsque le Seigneur combat.
2 Chroniques 18 : 4-7 : « Puis Josaphat dit au roi d’Israël : Consulte maintenant, je te prie, la parole de l’Éternel. Le roi d’Israël assembla les prophètes, au nombre de quatre cents, et leur dit : Irons-nous attaquer Ramoth en Galaad, ou dois-je y renoncer ? Et ils répondirent : Monte, et Dieu la livrera entre les mains du roi. Mais Josaphat dit : N’y a-t-il plus ici aucun prophète de l’Éternel, par qui nous puissions le consulter ? Le roi d’Israël répondit à Josaphat : Il y a encore un homme par qui l’on pourrait consulter l’Éternel ; mais je le hais, car il ne me prophétise rien de bon, il ne prophétise jamais que du mal : c’est Michée, fils de Jimla. Et Josaphat dit : Que le roi ne parle pas ainsi ! »
Ce n’est pas une prière, mais nous mentionnons cette leçon, parce que très souvent nous trouvons des dizaines de versets dans les Écritures pour faire à notre idée et demander au Seigneur d’exaucer nos prières, et quelqu’un vient nous dire : Avez-vous aussi considéré ce verset dans les Écritures ? Nous pourrions dire : Non, ne me dites pas que celui-ci va à l’encontre de tous les autres !
Il est très important de prendre en considération les textes qui sont défavorables à notre point de vue ainsi que ceux qui le favorisent, sinon nous n’obtiendrons pas les promesses qui nous sont faites.
Une autre leçon que nous pourrions en tirer est la suivante : « Ne vous fiez pas à la pensée des hommes, consultez les Écritures ! ». S’il y a quatre cents frères qui nous disent que notre voie est bonne et que nous ne pouvons pas la justifier par une promesse, alors nous pouvons très bien être dans l’erreur.
2 Chroniques 1 : 10-12 : Prière de Salomon. « Accorde-moi donc de la sagesse et de l’intelligence, afin que je sache me conduire à la tête de ce peuple ! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si grand ? Dieu dit à Salomon : Puisque c’est là ce qui est dans ton cœur, puisque tu ne demandes ni des richesses, ni des biens, ni de la gloire, ni la mort de tes ennemis, ni même une longue vie, et que tu demandes pour toi de la sagesse et de l’intelligence afin de juger mon peuple sur lequel je t’ai fait régner, la sagesse et l’intelligence te sont accordées. Je te donnerai, en outre, des richesses, des biens et de la gloire, comme n’en a jamais eu aucun roi avant toi et comme n’en aura aucun après toi. »
Salomon pria très sagement. Prier avec sagesse, cela signifie que nous devons prier sur des promesses spécifiques du Seigneur. De même que Salomon reçut beaucoup, beaucoup plus que ce qu’il demandait, ainsi fera-t-Il pour nous.
Et Il le promet en Matthieu 6 : 33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »
Nous rappelons-nous de ce qui est écrit dans l’épître de Jacques ? Si nous prions pour notre chair, nous prions mal, nous ne recevrons pas. Salomon n’a pas prié pour sa chair, et le reste lui a été abondamment assuré.
2 Samuel 7 : 25-29 : Prière de David. « Maintenant, Éternel Dieu, fais subsister jusque dans l’éternité la parole que tu as prononcée sur ton serviteur et sur sa maison, et agis selon ta parole. Que ton nom soit à jamais glorifié, et que l’on dise : L’Éternel des armées est le Dieu d’Israël ! Et que la maison de ton serviteur David soit affermie devant toi ! Car toi-même, Éternel des armées, Dieu d’Israël, tu t’es révélé à ton serviteur, en disant : Je te fonderai une maison ! C’est pourquoi ton serviteur a pris courage pour t’adresser cette prière.
Maintenant, Seigneur Éternel, tu es Dieu, et tes paroles sont vérité, et tu as annoncé cette grâce à ton serviteur. Veuille donc bénir la maison de ton serviteur, afin qu’elle subsiste à toujours devant toi ! Car c’est toi, Seigneur Éternel, qui a parlé, et par ta bénédiction la maison de ton serviteur sera bénie éternellement. »
Quelle belle prière ! Elle est basée spécifiquement sur une promesse, et la foi en cette promesse. Il y a là une leçon très importante. N’importe qui dans le monde pourrait lire ce texte et dire que c’est la prière la plus présomptueuse qui ait jamais été offerte. David demandait : « Seigneur, établis-moi et ma famille pour toujours ». Mais ce n’était pas une prière orgueilleuse. C’était une prière basée sur la promesse de Dieu. Et David n’était pas un homme orgueilleux.
La leçon à tirer est de revendiquer les promesses de Dieu, même si elles peuvent sembler présomptueuses, tant que notre cœur est humble. Dieu dit qu’Il le glorifiera. La pensée est presque démesurée, et pourtant David a prié avec humilité parce que Dieu avait promis et parce que David a cru à ces promesses.
En résumé, si nous adressons une prière de requête :
1- Exposons au Seigneur sa promesse, revendiquons-la pour nous.
2- Soyons sûr de la recevoir. Croyons ce que Dieu a dit.
Nous aimerions maintenant examiner brièvement le thème de l’importunité dans la prière en relation avec ce qui a déjà été exposé.
En Luc 11 : 5-10 et Luc 18 : 1-8, le Seigneur donne deux paraboles sur l’importunité, l’une sur l’ami importun, et l’autre sur la veuve importune. Et dans les deux cas, Il les relie à la prière. Une prière qui se répète. Comment pouvons-nous harmoniser cela avec Matthieu 6 : 7 : « En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. » ?
Ici, le Seigneur nous donne deux paraboles, disant : Priez, priez, et priez encore et encore. Et pourtant, en Matthieu, Il dit : Ne faites pas comme les païens en pensant que vous l’obtiendrez parce que vous le répétez sans cesse. Mais en Matthieu, Il ajoute un adjectif : Ne faites pas de vaines répétitions.
Apparemment, nous pouvons répéter de manière fructueuse ou nous pouvons répéter de manière vaine. Quelle est la différence ?
Si nous adressons constamment la même prière au Seigneur mais que nous la renforçons chaque fois avec de nouvelles promesses, nous ne répétons pas en vain des mots, mais nous l’accentuons avec d’autres promesses. Ainsi aujourd’hui, nous avons demandé telle chose spécifique basée sur telle promesse, et le lendemain, nous demandons la même chose basée sur une autre promesse, et le troisième jour, la même chose basée sur une autre promesse encore. Le Seigneur sait que nous le voulons vraiment, le Seigneur sait que nous grandissons et que nous allons l’obtenir parce que nous saurons pourquoi nous l’aurons obtenue. Nous l’apprécierons beaucoup plus si nous savons combien de promesses se rapportent à notre requête. Nous saurons comment recevoir et appliquer la réponse à notre prière si nous savons combien de promesses ont été faites concernant celle-ci.
Nous pensons que c’est dans cet esprit que l’Apôtre Paul dit en 1 Thessaloniciens 5 : 17 : « Priez sans cesse ». Ou peut-être qu’une meilleure façon de l’exprimer est : Ne cessez pas de prier.
Nous avons déjà passé en revue les deux éléments de base des prières de demande, et avec le temps qui nous reste, nous aimerions voir comment ces deux éléments sont liés à d’autres caractéristiques de la prière. En réalité, nous n’avons rien dit d’autre, si ce n’est : Trouvons une promesse, revendiquons-la et croyons-la. C’est la leçon que nous voulons faire passer, rien d’autre. Parce que c’est efficace, c’est infaillible.
Voyons maintenant ce qui se passe lorsque cela fonctionne. Nous aimerions examiner l’effet d’une bonne vie de prière sur notre développement spirituel. Que se passe-t-il lorsque nos prières sont entendues, en dehors du fait que nous obtenons une réponse ? Il y a des bénéfices secondaires, avec peut-être comme bénéfice principal, lorsque nos prières sont entendues, celui de développer la confiance dans notre relation à Dieu.
Psaume 66 : 18-20 : « Si j’avais gardé dans mon cœur des intentions coupables, le Seigneur ne m’aurait pas écouté. [Si nous suivons une mauvaise voie, notre prière ne sera pas exaucée]. Mais Dieu m’a entendu et il a été attentif à ma prière. Béni soit Dieu, car il n’a pas repoussé ma prière, il me conserve son amour. » (Semeur).
Nous constatons qu’il existe un lien de connexion pour évaluer notre relation avec Dieu. Nous renforçons notre confiance en Dieu lorsque nos prières sont entendues. Si nos prières sont entendues, nous avons un amour croissant pour Dieu, et cela augmente notre désir de prier davantage.
Permettez-moi de lire un autre texte en rapport avec notre confiance en Dieu lorsque nos prières sont exaucées. 1 Jean 5 : 13-15 : « Je vous ai écrit cela, pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au Fils de Dieu. Et voici quelle assurance nous avons devant Dieu : si nous demandons quelque chose qui est conforme à sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, nous savons aussi que l’objet de nos demandes nous est acquis. » (Semeur).
C’est encore un texte qui souligne l’assurance que Dieu nous entend, et que nous sommes ses fils.
Dans le Psaume 116 : 1, 2, nous voyons que les prières entendues engendrent un amour pour Dieu et un désir de prier. « Oui, j’aime l’Éternel car il m’entend lorsque je le supplie : il m’a prêté l’oreille ; je l’invoquerai donc tous les jours de ma vie. » (Semeur).
Un amour croissant, une demande croissante. Si nos prières sont entendues, nous avons la force nécessaire dans nos heures les plus sombres. Psaume 119 : 49, 50 : « Rappelle-toi ce que tu as dit à ton serviteur et qui m’a donné l’espérance [Remarquons que l’espoir est basé sur la promesse]. Dans ma misère, mon réconfort c’est que ta parole me fera vivre. » (Semeur). Nous ne serons pas délaissés dans l’heure la plus sombre, nous serons fortifiés parce que nous avons appris à prier. Nous avons vu et nous avons confiance dans la volonté du Seigneur à notre égard.
En Philippiens 4 : 6, 7, nous apprenons que si nos prières sont entendues, nous avons une paix qu’aucun homme ne peut comprendre. « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus–Christ. »
Nous voyons ici le lien. La paix de Dieu qui dépasse toute compréhension est liée au fait de faire connaître nos demandes à Dieu et de savoir qu’Il les écoute
Jean 16 : 24 nous montre que si nos prières sont entendues, nous avons une disposition joyeuse. C’est quelque chose dont nous avons tous besoin ces jours-ci. « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. »
Abordons maintenant quelques autres points.
Le premier est celui d’implorer sur la base de notre justification, et cela a été sous-entendu : si nous sommes justes aux yeux de Dieu, Il répondra à nos prières. Mais il n’est pas inutile de le souligner.
Premièrement, cela augmente notre appréciation de notre robe de justice, implorant toujours sur la base de notre justification. Faisons-le sous sa forme la plus simple. Normalement, lorsque nous prions, nous le faisons « au nom de Jésus », c’est-à-dire que nous implorons sur la base de notre justification, nous ne demandons rien de nous-mêmes. Nous demandons parce que nous sommes justifiés en Lui. Cela augmente notre appréciation de la robe de justice. Cela démontre à Dieu que nous reconnaissons que nous avons besoin de Lui. C’est ce qui se passait dans l’Ancien Testament, non seulement dans les demandes adressées à Dieu, mais aussi dans les demandes adressées aux hommes.
Il y a plusieurs passages dans l’Ancien Testament, dont Nombres 11 : 15, où l’on prie quelque chose du genre : Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais ceci et cela. C’est une supplication sur une base de justification. Sachant que nous ne pouvons recevoir que si nous avons trouvé grâce à ses yeux.
Jean 16 : 23-27 est le parallèle dans le Nouveau Testament où il nous est dit de prier au nom de Jésus : « En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. Je vous ai dit ces choses en paraboles. L’heure vient où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où je vous parlerai ouvertement du Père. En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous ; car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu. »
Notre justification est donc un élément important de notre prière.
Un autre point sur la question : juste une petite mise en garde à propos des prières irréfléchies. Lorsque nous nous rendons compte que notre relation de prière avec le Seigneur est extrêmement vitale, nous devons commencer à réaliser que nous devons faire attention à nos pensées mêmes.
En 2 Corinthiens 10 : 5 l’Apôtre dit : « nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. »
Ce n’est pas seulement pour le développement de notre caractère, mais parce que la relation avec Dieu par la prière est de transmettre nos pensées. Et si Dieu est constamment en relation de prière avec nous et que nous transmettons une mauvaise pensée, celle-ci peut devenir une prière.
Par exemple, nous pouvons penser : je vais faire ceci, mais cela ne donnera aucun résultat. Avons-nous déjà pensé ainsi ? Cela peut être reçu comme une prière. Si notre vie de prière avec le Seigneur est bonne, ce genre de chose montre ce que nous croyons. Cela veut dire que nous ne pensons pas qu’il y aura un résultat, nous ne croyons pas qu’il y en aura un, pouvons-nous donc en recevoir un ? Certainement pas.
Passons au point suivant avec quelques exemples d’applications. Nous allons mentionner cela pour donner quelques idées sur la façon dont nous pourrions appliquer l’idée de trouver une promesse, puis de la demander ensuite au Seigneur par la prière.
Prenons tout d’abord l’exemple suivant : imaginons que vous vous trouviez dans un endroit plutôt isolé dans le pays avec une petite assemblée, et peu de communion ; que les quelques frères ont dans les quatre-vingt-dix ans et ne peuvent plus se déplacer, avec pour conséquence très peu d’occasions de communion avec eux. Vous pourriez vous asseoir et dire : Peut-être que le Seigneur nous enverra quelqu’un un jour. Non ! C’est à cela que sert la prière.
Vous commencez donc à chercher dans les Écritures, et vous vous dites : Puis-je trouver une promesse qui m’aidera dans ce cas ? Et vous tombez sur Matthieu 13, ou peut-être sur Apocalypse 14 qui déclarent en substance : Cette moisson se poursuit jusqu’à ce que Babylone soit tombée et anéantie. Et vous vous dites : La moisson est toujours en cours, ce qui signifie qu’il y a encore du blé. Votre première prière au Seigneur est alors la suivante : Seigneur, j’ai cherché la communion et tes Écritures disent que la moisson continue ; peut-être te plaira-t-Il de faire de moi un instrument puisque la Parabole dit que le moissonneur ira chercher le blé, et que je prétends être un moissonneur, Seigneur laisse-moi trouver du blé. C’est un début.
Et vous priez de cette façon en demandant en fonction de cela. Comme cela tarde encore, vous cherchez davantage. Vous tombez sur Jean 21 : 20, pensant que cela ne semble pas s’appliquer, alors que cela est peut-être approprié. Jean est appelé le disciple bien-aimé, et vous pensez alors que Jésus avait des compagnons si spéciaux qu’ils ont suscité son intérêt particulier. Et puis vous pensez également à l’Apôtre Paul qui avait Tite et Timothée.
Vous commencez à penser aux exemples à travers l’histoire, vous réalisez que Dieu a toujours pourvu à la communion pour son peuple. Vous vous dites : Le Seigneur pourvoira peut-être aussi à un disciple bien-aimé pour être mon compagnon de service. Et vous ajoutez cela à votre prière initiale où vous disiez qu’il y a encore du blé et de l’ivraie dans la moisson qui se poursuit.
Puis vous trouvez Malachie 3 : 16, qui déclare : « Mais ceux qui sont fidèles à l’Éternel se sont [souvent] entretenus les uns avec les autres » (Semeur). Et vous priez alors : Seigneur, je ne peux pas parler souvent avec eux car ils ne sont pas là. Aide-moi, alors que j’essaie de trouver du blé.
Psaume 127 : 3-5 : ces versets dans leur application spirituelle déclarent que les enfants sont une récompense du Seigneur. Vous pouvez demander alors : Seigneur, j’aimerai avoir des enfants spirituels. Il n’est pas présomptueux de demander cela, les Écritures le suggèrent. Le Seigneur l’a exprimé de telle manière, mais ceci est sous-entendu, tout le monde peut le comprendre.
À cela, vous invoquez votre justification. Vous ajoutez les promesses générales où le Seigneur a promis de répondre au désir de votre cœur. Et vous savez quoi ? Vous trouverez du blé ! Le croyons-nous ? J’espère que oui. Je l’espère vraiment. C’est pour cela que nous sommes ici.
Peut-être que l’application des Écritures a révélé une autre expérience. Vous avez peut-être beaucoup d’occasions de rendre témoignage parmi ceux qui ne font que lire sans cesse les Écritures. Vous voulez être un bon représentant du Seigneur, mais ils ne vous laissent jamais placer une parole sensée de plus. Eux, ne font qu’émettre des interprétations aberrantes de l’Écriture, et cela se produit constamment. Mais il y a l’Apôtre Jacques qui dit : Dieu te donnera la sagesse si tu la demandes (1 : 5). Et il y a aussi le Psaume 10 : 2, le Psaume 33 : 10, et Proverbe 1 : 31 où le Seigneur dit : Je vais prendre vos ennemis à leur propre piège qu’ils ont conçu. Présentez cela au Seigneur. Et vous savez que la prochaine fois, si vous croyez cela, lorsque vous témoignerez auprès de ces personnes, elles seront tellement prises au piège que leur présentation paraîtra évidente à tout le monde dans la pièce, peut-être aussi à elles-mêmes. Parce que le Seigneur avait promis de les prendre à leur propre piège.
Bon, assez de faits, passons chacun à la pratique. Je suis sûr que vos expériences vous donnent de nombreux sujets de prière.
Nous aimerions conclure et résumer par une citation que nous trouvons très belle : Prier, ce n’est pas surmonter la réticence de Dieu, c’est se saisir de sa bonne disposition. Cela résume toutes les Écritures sur le sujet. Et cela se fait en trois étapes :
1- Étayer notre prière avec des promesses, des exhortations, des instructions, etc.
2- Croire totalement, sans douter. Pas de « si » mais « quand ».
3- Répéter, montrer au Seigneur notre sincérité. Si nous le voulons vraiment, nous n’hésiterons pas à le demander plus d’une fois.
Enfin, frères, assurons toutes choses, car ce que Dieu a promis, Il l’accomplira.
Nous terminerons par le Psaume 20 que nous ne commenterons pas, car la signification de ce Psaume pour notre vie de prière devrait être évidente.
« Que l’Éternel t’exauce au jour de la détresse, que le nom du Dieu de Jacob te protège !
Que du sanctuaire il t’envoie du secours, que de Sion il te soutienne !
Qu’il se souvienne de toutes tes offrandes, et qu’il agrée tes holocaustes !
Qu’il te donne ce que ton cœur désire, et qu’il accomplisse tous tes desseins !
Nous nous réjouirons de ton salut, nous lèverons l’étendard au nom de notre Dieu ; L’Éternel exaucera tous tes vœux.
Je sais déjà que l’Éternel sauve son oint ; Il l’exaucera des cieux, de sa sainte demeure, par le secours puissant de sa droite.
Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le nom de l’Éternel, notre Dieu.
Eux, ils plient, et ils tombent ; nous, nous tenons ferme, et restons debout.
Éternel, sauve le roi ! Qu’il nous exauce, quand nous l’invoquons ! »
Fr. David DORAN (USA – 2015)