Question et Réponse CHRONOLOGIE. Octobre 1914, concernant le haut appel.

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CHRONOLOGIE. Octobre 1914, concernant le haut appel.

QUESTION : (1914) Cher frère Russell, s’il arrivait que le mois d’octobre de cette année venait à passer et que vous fussiez encore dans la chair, ne pensez-vous pas que ce serait un signe montrant que le Seigneur ne vous a pas compté parmi ceux de la classe du haut appel ?

REPONSE : Pas du tout. Notre compréhension, chers amis, concernant octobre 1914, est, selon notre meilleur avis, – avis formulé d’après le témoignage des Ecritures et sur la manière de lire la chronologie fournie par la Bible -, que le mois d’octobre 1914 marquera la fin du temps des Gentils.

Maintenant nous ne savons pas s’il en sera ainsi, car il y a une différence entre la foi et la connaissance. Actuellement nous ne connaissons qu’en partie ; sur tout sujet plus ou moins clairement compris, certains ont un avis plus précis, d’autres moins. Dieu ne désire pas que Son peuple dans le temps présent marche par la vue, mais au contraire par la foi. C’est là Son dessein. Aussi dans certaines choses ne nous a-t-Il pas donné de preuves formelles, afin que nous ne marchions pas par la vue. Par exemple, il nous est dit qu’une « couronne de vie » nous est réservée, mais vous ne l’avez jamais vue, si ce n’est par les yeux de la foi, et cependant c’est la chose même pour laquelle vous concourez et pour laquelle vous donnez votre vie, car si vous ne croyez pas pleinement à cette couronne de vie, vous ne sacrifieriez pas votre vie présente et ne rechercheriez pas à vivre dans le futur.

En matière de chronologie, nous rappelons ce que nous avons déjà dit dans les Etudes des Ecritures, que la chronologie est un sujet qui ne peut être positivement connu. Dans le deuxième volume, nous avons fait remarquer que la chronologie qui y est présentée est la meilleure, la plus exacte que nous sommes capables de déterminer d’après la Bible ; mais nous avons aussi signalé que la Bible ne prétend pas donner le jour, la semaine et le mois de façon chronologique, qu’elle fournit sommairement certaines périodes et que, par conséquent, il y aura toujours une occasion d’exercer la foi en ce qui concerne la chronologie. Nous avons dit qu’à notre avis cette chronologie était exacte, quoiqu’ il fût reconnu qu’elle ne pouvait être infaillible et, qu’elle pouvait varier d’une ou de plusieurs années, mais qu’elle semblait être confirmée et consolidée par le fait que certaines prophéties bibliques semblaient

s’accorder et s’engrener avec elle ; il nous apparaissait donc que Dieu voulait qu’elle fût utilisée, et je m’en sers dans ma foi et j’agis conformément à cette chronologie. Je crois que ces prophéties s’emboîtent dans la chronologie et que celle-ci est

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reliée à toute l’activité de Dieu. Cela semble être de tout temps une réalité, aussi je ne conçois pas comment cela pourrait si bien s’accorder, à moins que cela ne soit l’intention de Dieu, et s’il en est ainsi, ces choses étaient donc préparées pour nous exhorter et nous enseigner. C’est pourquoi j’ai laissé à chaque lecteur la responsabilité de réfléchir personnellement à cette question. La Bible nous enseigne toujours autant qu’auparavant ; j’ai simplement indiqué comment la chose se présentait à moi et je demandais à chacun d’user de son propre jugement.

Je pense toujours la même chose à propos de la chronologie ; je pense comme j’ai toujours pensé. Je ne vois pas du tout où il y aurait un défaut. Je ne connais pas de point où je pourrais mettre mon doigt et dire que c’est une erreur. Je ne connais pas de tel endroit. Toute la chronologie se présente à mes yeux aujourd’hui exactement comme il y a trente ans.

Mais, frère Russell, nous sommes déjà en 1914. Est-ce que toutes les choses, auxquelles vous vous attendiez pour cette date, se sont produites ?

Non, c’est vrai. Elles ne se sont pas toutes produites.

Comment expliquez-vous cela ?

Il se peut que j’aie espéré plus qu’il ne le fallait. Je ne vois absolument rien qui puisse m’indiquer que la chronologie est erronée ou que ce à quoi nous nous attendions est faux. Chaque jour je grandis dans la conviction que le grand Divin Plan des Ages est l’unique plan pouvant être un Plan divin et qu’aucun être humain ne pourrait composer un tel plan. Quand nous comparons le Plan de Dieu, tel qu’il se trouve dans la Bible, avec les plans et les théories des hommes, combien insensées et absurdes apparaissent toutes les théories humaines !

Souvenez-vous des pensées qui nous ont été données à propos de la doctrine de l’élection. Je n’ai pas besoin d’en choisir une. Prenez toutes les croyances qui sont arrivées jusqu’à nous ; aucun homme intelligent dans le monde ne penserait prendre la défense de l’une quelconque de ces croyances. Pour la lumière de nos jours, elles sont toutes trop absurdes ; mais lorsque nous considérons le Plan des Ages, tout autre enseignement sur la terre est couvert de honte et peut se cacher. Que cela plaise à quelqu’un ou non, c’est ainsi. Le Grand Plan montre la connaissance de Dieu des affaires de l’univers. Dieu a préparé un « Agneau immolé dès avant la fondation du monde ». Dieu a permis le péché, la chute. Pourquoi Dieu a permis le péché ; Son dessein qui consiste à racheter les humains déchus au temps convenable ; les temps de rétablissement qui doivent arriver au temps convenable ; dans l’intervalle Dieu sélectionnerait une Eglise pour la faire cohéritière de Christ dans l’oeuvre du Royaume ; tout cela est montré dans ce Grand Plan. Vous ne pourriez me faire croire qu’un être humain pût fabriquer un tel plan. Je vois des humains faire des efforts futiles pour créer des plans. Depuis plus de 6000 ans les hommes créent des plans pour Dieu, mais ceux-ci sont tous absurdes ; ceux qui ne sont pas absurdes sont diaboliques.

Ainsi donc, rien de ce qui pourrait survenir en 1914 ou en quelque autre temps ne saurait changer ma pensée à l’égard du grand Divin Plan des Âges.

Qu’en est-il de la pensée selon laquelle le temps est proche où le Royaume doit être établi ?

Je pense si souvent au fait que chaque indication supplémentaire montre qu’il est proche, à la porte même, que je ne peux en douter. Que le point culminant soit atteint en 1914, 1915 ou bien en quelque autre année, il est proche, à la porte même. Quand je considère le récit que la Bible nous fournit et qui nous apprend, comme je le comprends et comme nous l’avons présenté et vous l’avez lu, que nous sommes depuis 1874 dans le temps de la Moisson, dans la Moisson de la Chrétienté, je suis étonné de voir combien chaque trait caractéristique de ce travail semble être vrai et nous démontre que nous sommes dans la moisson et que le travail progresse. Quarante ans de cette moisson se sont écoulés ou le seront d’ici quelques mois. Qu’avons-nous observé ? En accord avec la Bible, nous avons compris que durant ce temps de moisson le grand Chef Moissonneur devait

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être présent, non reconnu par le monde, mais reconnu par Ses brebis, le discernement de Sa présence passant progressivement de l’une à l’autre, et cela s’est passé ainsi. Au sujet de la Parousia, de la Présence, Jésus prédit qu’elle serait ignorée du monde, lorsqu’Il nous annonça qu’Il viendrait « comme un voleur dans la nuit », et les Apôtres déclarèrent qu’elle prendrait le monde par surprise, que les hommes ne sauraient pas à quelle heure le Seigneur viendrait, mais que « vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur », parce que vous êtes des enfants de la lumière et du jour et que, par conséquent, Dieu vous éclairerait suffisamment sur ce point, vous donnerait suffisamment d’information, afin que vous ne fussiez pas dans les ténèbres avec le monde concernant la présence du Seigneur. Quelles en sont quelques-unes des preuves ?

Je réponds : Jésus Lui-même nous a dit quel serait le travail particulier qu’Il accomplirait à Sa seconde venue et avant qu’Il rendit Sa présence évidente pour le monde. Avant qu’Il se manifestât au monde, Il serait présent et exécuterait en faveur de l’Eglise un travail qui serait celui-ci : Il raconta la parabole des talents et des mines, comment Il distribua à Ses serviteurs certaines mines et certains talents et partit dans un pays lointain, au ciel même, pour se faire investir de la puissance et de l’autorité royales. A Son retour, Il appellerait d’abord Ses serviteurs et leur demanderait des comptes. En a-t-il été ainsi durant les quarante ans écoulés ? Oui. Il y a eu un règlement de comptes avec les serviteurs du Seigneur qui leur fit rendre compte de la manière dont ils ont utilisé les talents et bénédictions qui leur avaient été données et profité des occasions qui s’étaient présentées à eux ; dans la mesure où ils les reçurent et les utilisèrent fidèlement, dans la même mesure ils sont entrés dans les joies de leur Seigneur. Je ne veux pas dire que vous et moi sommes déjà complètement entrés dans les joies de notre Seigneur. Non, il y a plus. C’est la participation que nous aurons au gouvernement de deux villes, de cinq villes, etc., qui sera l’entrée dans la joie au sens le plus complet. Tous ceux qui auront été trouvés fidèles dans cette moisson, qui auront été trouvés fidèles dans l’utilisation des talents qu’ils ont reçus, seront élevés et recevront la haute récompense d’être unis à Christ, d’être héritiers avec Lui, quand le Maître les appellera. Ceux-là apprennent maintenant à connaître l’amour de Dieu qui surpasse l’entendement. Cela s’est poursuivi ainsi pendant quarante ans.

La Bible enseigne qu’au temps où une telle bénédiction se répandrait sur les fidèles du Seigneur il se trouverait une autre classe – une classe nominale – avec laquelle les choses ne seraient pas aussi favorables, et je crois qu’il en a été ainsi. Je

crois que cette classe de personnes est ce que la Bible appelle une vomissure de la bouche du Seigneur ; certaines personnes, qui n’ont pas été fidèles au Seigneur, ont été vomies de Sa bouche. Ce travail de séparation s’est poursuivi comme un travail de séparation du blé et de l’ivraie, l’ivraie devant être liée en bottes pour être brûlée.

Je ne vais pas essayer d’entrer dans les détails ; je touche simplement des points connus de chacun d’entre nous ; je fais cela simplement dans le but de stimuler vos pensées mêmes par un rappel, plutôt que par le développement d’idées neuves. Nous avons expliqué tout cela par écrit et c’est ce que vous avez déjà lu. Nous nous bornons simplement à vous le rappeler. J’ai cru en toutes ces choses pendant plus de quarante ans et je crois toujours en elles.

Quel sera dans l’ordre le point suivant ? La Bible nous dit que ce sera l’Epiphanie de Jésus. Qu’est-ce que cela ? C’est une clarté vive. Qui doit être révélé ? Celui que nous reconnaissons déjà. Nous reconnaissons déjà la présence de notre Sauveur, Celui qui est présent, le grand Moissonneur, mais le monde ne Le connaît pas. Il en est exactement comme lors de la première venue. Jésus était présent, mais les Juifs ne Le reconnurent pas. Jean-Baptiste a dit à son sujet : « Il en est un au milieu de vous que vous ne connaissez pas » (Jean 1 : 26). Nous croyons qu’il y en a Un qui est avec nous depuis quarante ans, Celui qui est Présent, le Roi nommé par Dieu, et le monde ne Le connaît pas. Il ne s’est pas encore révélé à lui. Il est venu « comme un voleur dans la nuit », préparant la classe de l’Épouse et rassemblant pour Lui-même un peuple particulier.

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Il rassemble les joyaux, surveille leur polissage final et les prépare afin de les enchâsser dans le grand diadème que Dieu a dans la main. Dieu prépare ces joyaux et leur placement dans la monture du diadème équivaut à l’installation des membres de l’Eglise dans le Royaume. Nous espérons que leur changement à la résurrection viendra bientôt pour le peuple du Seigneur et nous espérons y avoir part.

Maintenant allons plus loin ; nous avons vu et avons espéré que les Juifs retourneraient en Palestine, et au début de ce temps de moisson aucun Juif dans le monde ne songeait à retourner en Palestine. Ils s’appuyaient tous sur leur propre chronologie qui diffère de la nôtre de quelques centaines d’années. On ne doit rien espérer avant la fin des 6.000 ans. Je crois qu’il reste encore 350 années selon leur chronologie. Durant les vingt dernières années, les Juifs se sont réveillés, délaissant leur chronologie, espérant la restauration d’Israël et espérant aussi que Dieu leur concéderait à nouveau une existence nationale – exactement ce qui, selon la Bible, doit maintenant s’accomplir. Nous nous attendons à voir plus clairement ces choses, peut-être plus clairement que nous ne les avons vues. Nous pensions qu’un plus grand nombre de Juifs s’en retourneraient, mais nous n’étions pas assez sages pour savoir combien s’en iraient. Le rassemblement des quatre coins du monde d’un certain nombre de Juifs parmi les plus sincères est suffisant pour nous faire voir qu’effectivement la Parole de Dieu s’accomplit. Il ne s’agit pas toujours des Juifs les plus riches, mais quelque dix-huit millionnaires vivent actuellement à Jérusalem. Dieu dit comment les Juifs y seront à nouveau rassemblés et qu’ils auront acquis des richesses considérables au bout de ce temps-là. Ce ne sera peut-être pas cette année-ci ni dans plusieurs années, mais toutes ces choses commencent à s’accomplir et ma foi dans leur réalisation finale reste ce qu’elle a toujours été.

Il y a autre chose. Que doit-il encore se passer en Octobre 1914 ? Vous pensez certainement que les temps des Gentils ne se termineront pas à cette date ? Je ne connais rien de la sorte. Je ne sais pas s’ils ne se termineront pas.

Vous ne le savez pas. Personne d’autre ne peut dire qu’ils ne se termineront pas à cette date. Attendons et nous verrons.

Qu’entend-on par cela finalement ? dira quelqu’un.

J’admettrai, chers amis, qu’environ les trois-quarts de l’assistance savent exactement ce qu’on entend par l’expression « Temps des Gentils » et n’ont pas besoin que je leur donne d’explication plus détaillée, mais à cause du quart restant, je dirai que jadis Dieu donna un royaume à Israël ; ce royaume typifiait le Royaume du Messie et fut reconnu comme tel pour la première fois dans son représentant, le roi David, à propos duquel nous lisons qu’il fut assis sur le trône du royaume de l’Eternel. Actuellement, bon nombre de royaumes prétendent être des royaumes de l’Eternel, mais leur affirmation ne repose pas sur l’autorité de la Bible. David s’assit sur le trône du royaume de l’Eternel et Dieu déclara que de sa postérité il y aurait toujours quelqu’un qui serait assis sur ce trône, qu’Il ne laisserait jamais inoccupé ce trône – le trône de Dieu. Et il a tenu Sa promesse. Salomon s’assit sur le trône de l’Eternel à la place de son père David. Puis suivirent les fils de Salomon jusqu’à … Sédécias, dernier roi de la lignée de David à s’asseoir sur le trône de Juda pour régner sur le peuple de Dieu en tant que représentant du royaume de Dieu. Qu’arriva-t-il alors ? Durant son règne, Dieu lui dit : « Et toi, profane, méchant, prince d’Israël, dont le jour arrive au temps où l’iniquité est à son terme ! Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : la tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n’aura lieu qu’à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai » (Ezéchiel 21 : 30-32).

Avez-vous saisi la pensée ? Le royaume-type dura de David à Sédécias puis il fut supprimé de la terre et il ne devait être rétabli que lorsque le Messie, lors de Son règne, le remplacerait par le véritable Royaume de Dieu. Et il en a été ainsi. Cette prophétie n’est pas un échec. Les Juifs ont-ils eu un roi depuis ?

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Aucun que Dieu reconnut. Qu’en est-il des Macchabées, d’Hérode, etc. ? Les Macchabées ne descendaient pas de la lignée reconnue par Dieu ; quant à la famille d’Hérode, non seulement elle ne provenait pas de la lignée de David, mais elle n’était pas juive du tout ; elle était issue de la postérité d’Esaü. Il s’est révélé que depuis Sédécias jusqu’à nos jours, il n’y a pas eu de roi descendant de la famille de David, le prochain appelé à régner étant le Messie. Qu’en est-il ? Nous croyons que la période comprise entre la fin de leur royaume et la venue du Messie fut mentionnée lorsque Dieu leur dit par l’intermédiaire de Moïse qu’Il ferait d’eux une ruine et qu’Il les punirait sept fois – sept années. Non pas sept années littérales, car leur punition se prolongea bien au-delà de sept années. Qu’est-ce que cela signifie ? Serait-ce sept fois plus qu’ils n’auraient dû l’être ? Non. Qu’est-ce que cela signifie, alors ? Nous croyons que Moïse voulut dire que Dieu les punirait durant sept années symboliques pour leurs péchés. Combien d’années cela fait-il ? D’après la Bible, une année symbolique compte 360 années – 360 jours formant une année lunaire et un jour représentant une année (Ezéch. 4 : 6), une année symbolique équivaut donc à 360 années. Qu’est-ce que cela donne ? Les sept fois correspondraient à sept fois 360 années, soit 2520 ans. Où commenceraient-ils ? Ils commenceraient au moment

précis où Dieu ôta la couronne et le diadème à Sédécias. Où se limiteraient-ils ? Au moment où le Messie prendrait possession de Son royaume. Quand cela arrivera-t-il ? Selon notre compréhension, mes chers frères et soeurs, Sédécias perdit sa couronne en l’an 606 avant J.-C., et, pour autant que nous le sachions et croyions, partant de cette date – 606 avant J.-C. – jusqu’à l’expiration des 2520 ans, nous obtenons Octobre 1914. Maintenant si quelqu’un d’autre peut changer cela, qu’il le fasse. Nous n’avons trouvé personne qui en soit capable. Nous ne disons pas que c’est une vérité infaillible, toutefois rien ne la contredit et nous voyons qu’Octobre 1914 sera le temps convenable où Christ recevra Son autorité dans le monde. C’est peut-être inexact, cependant je ne pense pas me tromper de beaucoup. Une inexactitude me paraît peu probable. Ces années-là furent celles de la punition des Juifs pour leurs péchés. Elles ne se rapportent pas à l’autre châtiment, au grand châtiment qu’ils reçurent par la perte de leur existence nationale quand ils rejetèrent Jésus ; cette existence nationale, ils ne l’obtinrent plus depuis l’an 70. Ils ne la recevront que le jour où ils diront avec joie : « Béni soit Celui qui vient au nom de l’Eternel [Jéhovah] ». Ils se réjouiront à Sa vue. Comment le savez-vous ? C’est la Bible qui le dit. La Bible dit que la nation juive serait baptisée par le feu (Matth. 3 : 11) pour son affliction. « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, Celui qu’ils ont percé » (Zach. 12 : 10). Ils Le verront avec les yeux de l’entendement, comme vous L’avez vu vous-mêmes. L’avez-vous vu ? Oui. Avez-vous regardé à Lui ? Oui. Le Juif ne le pourrait-il pas, lui aussi ? Si, et nous croyons qu’il est sur le point de le faire. Nous comprenons que l’une des premières choses du nouvel ordre de choses sera l’octroi aux Israélites de leur part de bénédictions et l’ouverture de leurs yeux, afin qu’ils reconnaissent Celui qu’ils ont rejeté il y a de cela plus de dix-huit siècles.

Regardons d’un autre point de vue ; Jésus prophétisa que « Jérusalem serait foulée aux pieds par les Gentils jusqu’à ce que les temps des Gentils soient accomplis » (Luc 21 : 24). Jérusalem était-elle foulée de Son jour ? Oui. Les Juifs n’étaient-ils pas sous la domination de Rome ? Oui, absolument. Si donc Jérusalem devait être foulée par les Gentils jusqu’à ce que les temps des Gentils fussent terminés, cela n’implique-t-il pas qu’il y a effectivement des temps des Gentils ? Oui.

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(A suivre)

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