Questions et Réponses CHRONOLOGIE. Octobre 1914, concernant le haut appel. (Suite de la Réponse)

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CHRONOLOGIE. Octobre 1914, concernant le haut appel.

Qu’est-ce que cela signifie ? Dieu aurait-Il laissé le monde sous la domination des Gentils pendant un certain temps ? Oui. Comment le savez-vous ? Jésus l’a dit et vous pouvez en trouver la preuve dans la Bible. Dieu reprit le royaume à Sédécias et la couronne lui fut ôtée. Puis Dieu reconnut pour la première fois les gouvernements des Gentils. Prouvez cela. C’est chose assez facile.

Souvenez-vous de Nébucadnetsar, le roi de Babylone, quand, exerçant son pouvoir, il renversa Sédécias et détruisit totalement Jérusalem, emmenant beaucoup de ses habitants en captivité ; c’est alors que commença cette période – le renversement de la couronne – et cela nous montre clairement dans quelles mains alla l’autorité selon l’intention divine. Dieu en donna une vision avec sa signification. Je vous en rappellerai les faits. Dix-huit ans avant l’enlèvement du royaume à Sédécias, un jeune homme d’une noble famille juive fut fait prisonnier avec d’autres, et ce jeune homme était Daniel ; il fut placé parmi les sages de Babylone pour recevoir une éducation particulière et bénéficier de privilèges ; il se trouvait à Babylone depuis dix-huit années. Quand vint le temps représenté dans le rêve, le roi fit savoir qu’il avait eu un songe et il fit venir tous les sages le matin ; lorsqu’ils se présentèrent devant lui, il

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leur dit qu’il avait eu pendant la nuit un songe très intéressant et énigmatique, mais que, chose des plus énigmatiques, il avait oublié ce songe et il ne pouvait s’en souvenir ; il leur commanda donc de lui révéler le songe et de lui en donner l’interprétation. Les sages répondirent qu’aucun roi auparavant n’avait jamais exigé une pareille chose d’aucun de ses sages et que, s’il voulait bien leur raconter le songe, ils lui en donneraient l’explication. Le roi reprit la parole et leur dit qu’il voyait très bien comment quelqu’un pouvait lui donner l’explication du songe s’il le lui

racontait, mais que s’ils possédaient le pouvoir divin, ils seraient capables de lui faire connaître le rêve et son explication. « Si vous ne me faites pas connaître le songe, vous serez mis à mort comme des imposteurs, car vous certifiez être en communion avec les dieux, ce qui n’est pas vrai ». Ils furent effrayés, mais lorsque Daniel apprit la chose (il semble qu’il n’était pas avec eux en présence du roi), il dit au roi : « Pourquoi cette précipitation ? Que le roi daigne m’accorder un certain temps, car Quelqu’un est capable de répondre au roi, de lui dire le rêve et de lui en donner l’explication. C’est le Dieu que je sers, moi, Daniel ». « Très bien, je t’accorde ce délai ». Le moment venu, Daniel vint devant le roi et lui raconta le rêve que vous connaissez fort bien.

« O roi, tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense, et d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient d’airain ; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue, et les mit en pièces. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s’échappe d’une aire en été ; le vent les emporta, et nulle trace n’en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre ». (Dan. 2 : 31-35).

« Tu l’as bien raconté », dit le roi. « C’est exactement le rêve que j’ai fait. Donnes-en maintenant l’explication ». Daniel poursuivit : « C’est le Dieu des Cieux qui a révélé cette chose au roi ». Cela venait de Dieu. « C’est toi qui es la tête d’or », un roi au-dessus de rois. Tu es le premier représenté dans cette grande statue. Celle-ci représente tous les gouvernements de Gentils qui devaient dominer sur la terre. Cela représente l’intervalle compris entre le moment où Dieu mettrait fin au royaume typique et celui où Il le restaurerait. La description nous indique que la tête représentait le royaume de Babylone ; la Médo-perse le suivit, puis la Grèce, puis l’Empire romain représenté par les jambes et enfin le saint Empire romain représenté par les pieds de fer et d’argile. A ce propos, nous comprenons que le fer des pieds représente le pouvoir de l’état. L’Empire romain existe encore, mais non plus dans sa forme première. Il était en réalité une combinaison de l’église et de l’état qui, s’étant unis, cherchèrent à régner sur toute l’Europe et sur le monde. Mais, en règle générale, le fer (les pouvoirs civils) et l’argile (les pouvoirs ecclésiastiques) ne pouvaient parfaitement s’amalgamer. Tantôt c’est le fer qui a la supériorité, tantôt c’est l’argile. Habituellement, c’est le fer qui, de par sa solidité, l’emporte sur l’argile. L’argile, représentant le pouvoir ecclésiastique, dans cet amalgame, correspond, je dirais même, est une contrefaçon de la pierre. En d’autres termes, ce pouvoir, en association avec les pouvoirs civils, prétend avoir été le royaume de Dieu et certifie que la pierre elle-même, au lieu de frapper la statue et de la détruire, s’était approprié les traits de caractère divin et régnait.

Les grands rois européens d’aujourd’hui, pratiquement la totalité d’entre eux, prétendent que leurs royaumes sont le royaume de Dieu tandis qu’ils sont des puissances civiles. D’un côté, ils cherchent à gouverner avec les rois de la terre, et d’un autre côté, ils prétendent représenter le royaume de Dieu. Ce sont de tels royaumes qui proclament que l’empereur Joseph règne par autorité divine, tout comme l’empereur Guillaume, le Tsar de Russie, etc.

Nous vivons dans le temps de ces rois représentés par les pieds et plus particulièrement par les orteils. Quelle est dans l’ordre la chose qui vient ensuite ?

Selon la Bible, la chose qui vient ensuite est celle-ci : toute la statue doit être réduite en fragments et devenir « comme la balle qui s’échappe d’une aire en été », et elle doit disparaître totalement. La Bible dit : choisissez qui vous voulez servir et qui vous voulez croire. Je pense que nous avons appris à mettre notre confiance en la Parole de Dieu. Nous croyons ce qu’elle nous dit sans prêter attention à ce qu’elle peut dire à quelqu’un d’autre.

La Parole de Dieu nous dit qu’ensuite et dans l’ordre a lieu le frappement de la statue par la pierre et qu’après avoir frappé, la pierre remplira toute la terre. Je crois précisément ce qu’enseigne la Bible. Cela ne devrait pas faire de différence pour vous sur ce que je crois de l’une ou de l’autre chose, mais ce qui importe pour vous, c’est ce que dit la Bible. Nous sommes conduits par la Parole de Dieu et non les uns par les autres. Nous avons eu suffisamment de fâcheuses expériences en essayant d’imiter les hommes. Nous ne devons pas nous modeler sur les hommes, mais sur Dieu. Ces choses sont sûres. C’est l’Eternel qui l’a dit. Qu’importe que le frappement de la statue arrive ou non en 1915 ! Dieu seul le sait ; mais selon la Bible, pour autant que je le sache, nous devrions nous attendre à ce que la statue soit frappée dans les pieds en ce temps-là. Pourquoi en 1915 et non en 1914 ? Parce qu’à ces gouvernements païens, représentés dans la statue par Babylone, la Médo-Perse, etc., il fut donné d’occuper une place pendant un temps déterminé, se situant entre le moment où la couronne fut ôtée à Sédécias et celui où le Royaume du Messie serait établi. Ils doivent disposer de tout ce temps-là. C’est comme quelque chose qu’on vous donnerait à bail. Si vous contractiez un bail expirant en Octobre 1914, alors, aussitôt que le bail viendrait à expiration, ce serait le temps pour vous de quitter les lieux. Supposez que vous ne sachiez pas que votre bail était expiré ; il durait depuis longtemps et vous aviez oublié qu’il était fixé au 1er octobre 1914. Vous construisiez, vous plantiez, vous arrangiez votre maison comme si vous vous attendiez à y rester pour toujours. Or voilà que votre bail est expiré ; à quoi devriez-vous vous attendre alors ? A recevoir une intimation de vider les lieux. Supposez que vous ne partiez pas. Vous seriez mis dehors.

A propos des temps des Gentils, nous voyons que Dieu donna un bail aux Gentils lorsqu’Il reprit le royaume à l’Israël typique. Il dit aux Gentils : Je vais vous donner le bail ou la possibilité de diriger les affaires du monde et je verrai si vous pouvez apporter à l’humanité des choses telles qu’elles aboutissent à la paix.

Nous pouvons dire ici que certaines de ces nations païennes ont merveilleusement bien agi. Je félicite beaucoup d’entre elles pour avoir fait magnifiquement tout ce dont nous pouvions espérer d’elles ; étant toutes d’un caractère bestial, elles ont agi de leur mieux. Qui pourrait tirer la perfection d’une chose impure ? Nous qui nous approchons de la clôture des temps des Gentils, de ces 2520 années, ayant commencé en 606 av. J.-C. et devant se terminer en Octobre 1914, qu’en pensons-nous aujourd’hui ? Les nations ont-elles amené la justice éternelle ? Non. Ont-elles apporté le bonheur au monde ? Non. Sont-elles parvenues à assouvir le désir de tous les peuples ? Non. Que devons-nous espérer ? Ce que Dieu a promis d’apporter ; le Royaume du Messie apportera au genre humain ce qui fait l’objet « du désir de toutes les nations ».

Quelques-unes de ces nations sont-elles prêtes à déménager ? Je n’en ai pas entendu parler. Ne savent-elles pas que les temps des Gentils sont terminés ? Je suppose que non. La vérité a-t-elle été prêchée dans le monde entier ? Oui, mais elle

parait être aux gens une folie. Si l’empereur entendait parler de quelque chose sur les temps des nations, il en rirait. La réaction du roi d’Angleterre, comme celle du Tsar, serait identique. Même l’empereur Guillaume éclaterait de rire à la pensée que Dieu puisse avoir quelque chose à faire avec un meilleur gouvernement que le sien. Comment Dieu pourrait-Il en offrir un meilleur ? Il pourrait naturellement venir à la pensée de ces messieurs que Dieu pût difficilement choisir un meilleur roi ou dirigeant que celui qui est maintenant en fonction. Tous ces hommes sont imparfaits et sont tous plus ou moins victimes d’une illusion et des fausses doctrines du passé ; ils sont tellement désorientés et si faibles qu’ils ne pourraient faire pis s’ils ne savaient pas comment agir.

Leur bail va expirer et Dieu, qui le leur avait donné, va reprendre les choses sous Son autorité pour placer le Royaume entre les mains du Messie, Royaume pour lequel Jésus nous a appris à prier : « Que Ton règne vienne. Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».

A quoi vous attendez-vous donc pour Octobre 1914, frère Russell ? Je m’attends à ce qu’Octobre vienne et que les rois de la terre – les Gentils – ne sachent pas que leur bail a expiré. A quoi ensuite ? A ce que, comme un coup de tonnerre éclate dans un ciel serein, les événements commencent à montrer à ces rois qu’un nouveau Souverain prend possession du monde. De quelle manière cela arrivera-t-il ? Je n’en connais pas les détails, mais simplement les grandes lignes. La première chose dans l’ordre sera la manifestation du Royaume de Dieu. De quelle façon ? Par la révélation, en se faisant connaître. Qu’entendez-vous par cela ? Je veux dire l’Epiphanie. Ce Roi est présent et Il le sera encore pendant un millier d’années. Sa parousia ne se terminera pas après que ces quarante années se seront écoulées.

Personne, hormis nous, n’a encore été mis au courant de ces choses : « Vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur ».

Ensuite, dans l’ordre, viendra la révélation (l’apokalupsis). Comment cela se fera-t-il ? « J’ai mon idée », dira quelqu’un. « Selon mon idée, Il viendra, s’assoira sur la voûte des cieux et tout oeil Le verra ; tous tomberont à terre, pleureront et se lamenteront ». Pas le moins du monde. La façon dont la Bible traite ce sujet est la suivante, chers frères : « Il se révèlera en flammes de feu, exerçant la vengeance ». Qu’est-ce que cela signifie ? Un grand système de jugements commencera en ce temps-là. Les flammes de feu sont la manifestation extérieure du jugement. Pourquoi parlez-vous d’un feu ? Parce que la Bible utilise ce terme comme symbole comme lorsqu’ elle nous dit que nous devons être soumis à des épreuves ardentes et que l’or doit être épuré par le feu. Ces paroles : « Il se révèlera au milieu des flammes de feu, exerçant la vengeance », s’adressent au monde, et non à l’Eglise. Est-ce que cela arrivera après Octobre 1914 ? Oui. Combien de temps cela prendra-t-il ? Je ne sais pas. Ne pouvez-vous pas conjecturer ? Conjecturer est très dangereux, et s’il m’arrive de le faire, je vous en donne la raison. Dans le cas présent, nous avons le parallèle de la fin de l’âge judaïque. La ville fut détruite en l’an 70 de notre ère. La fin de l’âge évangélique et le baptême de détresse viendront ; les éléments embrasés se dissoudront ; les éléments du capitalisme, comme tous les autres, et le monde entier seront pareils à une fournaise ; la main de tout homme se retournera contre son prochain. Telle en est la description biblique. Le feu s’abattra sur les hommes d’une manière naturelle. Ils auront eux-mêmes allumé ce feu. Cela arrivera parce

qu’ils ne vivent pas conformément à ce qui leur a été octroyé. La Bible indique que cette situation se serait présentée depuis longtemps si Dieu ne l’avait pas retenue. Au temps convenable, Dieu ne retiendra plus les quatre vents et la conflagration sera générale, rapide et terrible. Parlant de ce temps, Jésus a dit : « Et si ces jours n’étaient abrégés, nulle chair ne serait sauvée ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés ». (Matth. 24 : 22).

Pourquoi à cause des élus ? Que pouvons-nous dire d’eux ? Les élus vont établir le Royaume et mettre un terme à cela. Ils interviendront pour faire sortir l’ordre de la confusion.

Combien de temps dura la détresse qui s’abattit sur les Juifs pour les détruire ? Un an environ. Lorsque ces quarante années seront terminées, à quoi pouvons-nous nous attendre ? Peut-être à ce qu’une année suffise pour cette détresse. Dieu seul le sait. Nous émettons simplement une opinion. Aussi je m’attends à ce que 1915 soit une année particulièrement difficile.

Où l’Eglise se trouvera-t-elle alors ? Une partie de la question est ici. Je vais en donner une explication large et en même temps je répondrai à une demi-douzaine d’autres questions qui pourraient être posées. Que dirons-nous de

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l’Eglise ? Je ne sais pas. Je peux seulement conjecturer et, comme je l’ai dit auparavant, les conjectures sont hasardeuses. Notre supposition serait, comme nous l’avons toujours compris, que lorsqu’il apparaîtra, lorsqu’Il se manifestera dans les flammes de feu, nous apparaîtrons avec Lui. Cela voudrait dire que nous serions pris d’ici là.

Un autre texte des Ecritures dit : « Veillez…, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses » (Luc 21 : 36). Cela implique, nous le pensons, que nous ne serons plus ici. C’est une supposition. Nous n’en sommes pas sûrs. Nous pourrions supposer tout naturellement que le rassemblement de l’Eglise se fera avant la fin ou à la fin des temps des Gentils, mais nous n’en sommes pas certains. Nous attirons votre attention sur un des Psaumes et sur la déclaration qui y est émise : Que les saints triomphent dans la gloire, qu’ils poussent des cris de joie sur leur couche ! Que les louanges de Dieu soient dans leur bouche, et le glaive à deux tranchants dans leur main, pour exercer la vengeance sur les nations, pour châtier les peuples, pour lier leurs rois avec des chaînes et leurs grands avec des ceps de fer, pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit ! C’est une gloire pour tous ses fidèles ». (Ps. 149 : 5-9).

Dans une récente « Tour », chers amis, nous avons signalé certaines de ces choses qui donnent à entendre que les saints entreront dans une certaine sorte de gloire de ce côté-ci du voile. Nous n’en sommes pas sûrs. Nous ne souhaitons pas prophétiser. Nous essayons simplement de comprendre une prophétie. Notre pensée a toujours été que nous n’aurions rien à voir avec le jugement du monde, jusqu’à ce que nous soyons passés au-delà du voile; mais ici il semble être indiqué qu’un certain travail serait à effectuer de ce côté-ci du voile, car la couche semble représenter le repos, et l’épée, la Bible, qui est la Parole de Dieu. Nous nous sommes dit que, bien que nous puissions avoir les louanges de Dieu dans la bouche de l’autre côté du voile, nous n’aurons pas besoin d’être sur un lit de repos ni de posséder l’épée de l’Esprit. De l’autre côté nous aurons quelque chose de plus parfait. Ces choses-là sont à utiliser ici, dans les conditions actuelles. Par conséquent il y a dans ce Psaume quelque chose qui indique, me semble-t-il, que la

récompense, dont il est fait mention, peut s’obtenir ici. De quoi s’agit-il ? Apparemment, le verset suivant dit qu’lls prendront part avec tous les saints à l’exécution du jugement qui est écrit. Que cela signifierait-il ? Il semblerait que certains membres du peuple de Dieu pourraient rester de ce côté-ci du voile tandis que les autres seraient de l’autre côté, que les deux parties formeraient un seul corps complet, agréable au Seigneur, et pourraient être engagés dans un certain travail en commun, les uns là-haut et nous ici. C’est une pensée que nous pourrions adopter. C’est une possibilité ; je me contente de garder ouverts les yeux de la foi et de la compréhension afin de voir. Je ne prétends pas qu’il en est ainsi, mais dans notre position actuelle nous ne pouvons pas le savoir. Notre foi est forte, mais je ne sais pas si toutes nos espérances concernant les changements se réaliseront pour le ler octobre 1914 ou un an plus tard. Cependant je crois que la volonté de Dieu vous concernant, quelle qu’elle soit, est aussi la vôtre. La volonté de Dieu à mon égard, quelle qu’elle soit, est aussi la mienne. Et si Dieu a prévu quelque chose qui dépasse ce que j’avais pensé, je serai très heureux de voir Sa volonté s’accomplir. Ne le seriez-vous pas aussi ? Je suis certain que oui.

Je crois que, parmi les chers amis présents à cette Convention, il y en a dont la foi est chancelante et qui ont envie de tout vendre. J’aimerais les trouver. Combien voulez-vous pour ce que vous avez reçu ? Comptez tout ce que vous avez reçu. Que voulez-vous pour cela ? Dites-le. Voulez-vous 1.000 dollars ? (De l’auditoire) Non. Voulez-vous 1.000.000 de dollars ? Non. Voulez-vous le monde entier ? Non. Non. Vous possédez en tout cas un grand capital. Quoi qu’il arrive, vous avez de toute façon un bon capital. Vous avez saisi et vous appréciez ce que Jésus nous a dit à propos de la perle d’un grand prix – une perle inestimable. Vendez tout ce que vous possédez pour obtenir cette perle. Vous avez vendu jadis votre propre volonté, et vous n’avez plus rien à dire. Que le Plan de Dieu se réalise en Octobre 1914 ou en 1940, ce n’est plus du tout de votre ressort. Vous avez tout consacré au Seigneur.

Tout Lui appartient. Content quel que soit mon destin, Car Dieu m’est un guide certain.

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CARTE DES AGES. La signification des niveaux L et K sur la Carte.

QUESTION : (1912-Z) Décrivant la Carte, vous dites (Vol. 1 français, page 250) : « Lorsque, dans la résurrection, ceux-ci seront nés d’entre les morts, ils auront la nature et la forme divines ! ». Harmonisez cette affirmation, s’il vous plaît, avec un autre passage qui se trouve à la page 281 (Vol.1 français) et qui se lit ainsi : « Nous ne savons pas combien de temps après leur « changement » ou perfectionnement en êtres spirituels (degré L) ceux-ci, comme une troupe entière et complète, seront glorifiés (degré K) avec le Seigneur, et unis avec Lui en puissance et en grande gloire ».

REPONSE : Les deux citations sont en parfait accord. La difficulté pour celui qui a posé la question est de comprendre la signification des degrés « L » et « K » sur la Carte. Le degré « L » représente la gloire personnelle de notre Seigneur et de l’Eglise, atteinte par la puissance de la Première Résurrection, par leur changement de la nature humaine à la nature divine. Nous comprenons que tous les membres de

l’Eglise subiront un tel changement, de l’état mortel à l’état immortel, de la nature humaine à la nature divine, de la faiblesse à la puissance, du déshonneur à la gloire, de la condition animale à la condition spirituelle (1 Cor. 15 : 44), avant d’être introduits dans la gloire résultant de la puissance et du règne et représentée par le degré « K ». En d’autres termes, la première citation se rapporte à l’élévation personnelle de tous les engendrés de l’Esprit, de la classe des vainqueurs, au degré « L », lors de la Première Résurrection, et la seconde citation se réfère à leur élévation au degré « K », laquelle se fera quand l’Epoux céleste présentera Son Epouse complète, sans défaut et sans tache, au Père Céleste, comme cela est décrit dans le Psaume 45.

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LA GRANDE MULTITUDE. Son changement.

QUESTION : (1913) A quel moment à peu près la classe de la grande Multitude sera-t-elle glorifiée ?

REPONSE : Je pense qu’elle le sera peu après la glorification du petit Troupeau et après que le grand temps de détresse sera venu sur le monde en général. Les membres de la grande Multitude seront parmi les premiers à avoir part à ce grand temps de détresse ; après qu’ils auront tous fini de le traverser, ils seront glorifiés et amenés en la présence du grand Roi, comme cela est décrit dans le Psaume 45.

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