RAPPORT DE LA 13EME CONFERENCE INTERNATIONALE NOWY SACZ (POLOGNE) DU 6 AU 11 AOUT 2006

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Par la grâce de Dieu et les efforts des frères polo­nais, la 13ème Conférence Internationale des Etudiants de la Bible s’est déroulée, cette année, dans un nou­veau site au sud-est de la Pologne, à Nowy Sacz, dans un gymnase spacieux un peu en dehors de la ville, donc dans un environnement calme.

Elle a permis la réunion de 943 participants (chiffre nettement supérieur aux inscriptions enregistrées), s’expliquantpar la présence de frères et desœurs po­lonais, venus des régions proches.

Les pays les plus représentés ont été : la Pologne, la Roumanie, la Moldavie, l’Ukraine et associées à l’Ukraine : la Lituanie et la Russie, les USA, la France, l’Allemagne, et en plus petit nombre : les Indes (12), l’Australie (6), l’Autriche, l’Angleterre, le Canada, la Finlande, la Hollande.

L’ouverture de la Conférence a été faite le samedi soir par la chorale qui s’était entraînée quelques jours auparavant et qui était dirigée par le frère W. A..

Le déroulement du programme a été respecté : ex­posés, chants, témoignages, services du soir, tout cela dans une ambiance fraternelle.

Pour avoir un aperçu plus large des exposés, nous citerons les extraits mentionnés par le frère D. K. dans son discoursde clôture.

Fr. R. C. (Australie). Dieu nous a aimés.

Il nous a donné des yeux pour voir et nous extasier sur la beauté de sa création. Des oreilles, pour que nous puissions entendre les merveilleux sons de la nature et de la musique. Il nous a donné un esprit de recherche pour que nous puissions connaître son amour, ainsi qu’un cœur pour que nous puissions L’aimer.

Fr. T. M. (Etats Unis). Je suis l’Homme.

Frères et sœurs, est-ce que vous voyez ? Ce mira­cle ne s’est-il pas accompli avec vous ? Si vous répon­dez « oui », alors rendez gloire à Dieu. Remerciez également celui qui a ouvert vos yeux. Dites au monde : « Je suis cet homme », de façon qu’ils puis­sent voir la lumière dans vos yeux.

Fr. D. W. (France). Toute Ecriture est inspirée de Dieu.

Sans affaiblir l’intelligence, l’individualité, le style littéraire ou les sentiments personnels des écrivains sacrés, Dieu a dirigé miraculeusement la rédaction des Ecritures, de telle sorte qu’elles apportent aux hommes l’infaillible révélation divine avec une parfaite exactitude et d’une manière compréhensible.

Fr. R. S. (Inde). Les deux ressemblances.

Quelles merveilleuses promesses et espérance ! De nouveau, nous avons ici la preuve confirmant qu’étant dans la chair, les hommes n’ont pas atteint la ressem­blance, c’est-à-dire, l’image de Dieu mais que ce sera quelque chose qui pourra être atteint quand intervien­dra ce qui est parfait (…). Néanmoins, cette harmonie ne sera atteinte que par ceux qui, d’un regard furtif, saisiront la totalité du Plan de Dieu dévoilé, en se sou­venant que tout ce qui est accompli sur le plan charnel est un préparatif, et que cette vie dans la chair n’est seulement que la première étape du développement prévu.

Fr. M. K. (France). Le désert.

Quand nous quittons « l’Egypte », il arrive rarement que Dieu nous conduise par le chemin le plus direct et le plus court. Il connaît nos faiblesses et nous protège des ennemis. Il nous conduit au travers du désert pour nous éprouver, nous indiquer comment lutter et nous défendre. Souvent, nous ne comprenons pas ses voies. Nous avons l’impression qu’Il choisit pour nous un chemin compliqué et dangereux. Ce n’est que plus tard, il se peut après plusieurs années, que nous re­connaissons avec étonnement que le chemin par le­quel nous marchions, ainsi que les épreuves que nous rencontrions, étaient pour nous les plus utiles.

Fr. L. L. (Roumanie). Une question impor­tante.

Là où il n’y a pas de croissance physique, il y a du souci. Quand, en tant que parents, nous nous aperce­vons que l’enfant, après avoir grandi normalement, cesse de se développer, nous commençons à nous inquiéter fortement. Quelle douleur doit ressentir notre Père Céleste quand Il s’aperçoit d’un manque de dé­veloppement chez ses enfants !

Fr. T. A. (Etats Unis). Les deux prières d’Ezéchias.

Bien qu’Ezéchias fût un roi juste, Dieu permit qu’il rencontrât des difficultés dans sa vie pour éprouver sa confiance en Lui. Il en est de même pour nous, Dieu nous protège, mais nous éprouve aussi. Quelquefois, même lorsque nous nous comportons bien, Dieu nous envoie des soucis dans notre vie afin d’accomplir en nous une amélioration, pour nous aider à parvenir à l’âge mûr de Christ.

Fr. A. L. (Ukraine). Le jeûne et le jour agréable à Dieu.

Ainsi le jeûne, dans son fondement, (c’est-à-dire dans le renoncement à soi, le rejet de ce qui n’est pas indispensable), nous aide clairement à percevoir notre état spirituel ; c’est comme si il ouvrait nos yeux, dé­couvrait nos fautes, nous montrant ainsi quels sont les choses charnelles, les sentiments, les tentations qui sont les plus difficiles à rejeter.

Fr. T. N. (Finlande). Qui est mon frère ?

Est-ce que tu apprécies suffisamment la bénédic­tion que notre Père nous accorde en donnant des frè­res et sœurs en Christ avec lesquels nous pouvons marcher sur le chemin étroit ? Combien de fois remer­cies-tu Dieu pour la communion dont tu bénéficies ? Apprécies-tu vraiment ce grand privilège de commu­nion avec les frères et sœurs ?

Fr. V. B. (Moldavie). L’amour.

Comment pouvons-nous donner notre vie pour les frères ? Uniquement en consacrant notre temps au service des frères, chaque heure, chaque jour, chaque année, nous préoccupant de leur vie spirituelle et même de leurs besoins matériels de base, lorsqu’ils sont dans le besoin ou en difficulté.

Fr. J. G. (France). Notre union en Christ.

Notre unité d’esprit n’est pas seulement une unité de compréhension en ce qui concerne les doctrines fondamentales du plan de Dieu se rapportant à l’Eglise et au monde, mais c’est aussi une unité de service, une coopération dans le Ministère de réconciliation. L’onction de l’Esprit établit cette unité.

Fr. D. C. (Roumanie). La reconnaissance.

Au commencement, la reconnaissance est un sen­timent qui se révèle comme une réaction momentanée lors d’un événement agréable. Avec le temps, la re­connaissance devrait devenir un sentiment qui dure en nous d’une manière fixe et constante. Ce que Dieu fait pour nous dure éternellement, de même, son amour est éternel. C’est pourquoi, la reconnaissance devrait se transformer en un état constant dans notre cœur.

Fr. W. B. (Pologne). Et cet évangile du Royaume sera prêché.

Accomplissons de bonnes œuvres quand nous en avons l’opportunité. Soyons disposés amicalement, aimablement et avec compréhension envers tout le monde. Utilisons toute possibilité de prononcer une bonne et douce parole. Montrons notre bienveillance et notre sourire. Soyons gentils envers ceux avec qui nous avons des contacts quotidiens et envers ceux que nous rencontrons par hasard. Ils reconnaîtront tout de suite que nous sommes des personnes particulières, disposées amicalement envers eux. Eux seuls vou­dront nous connaître plus intimement et connaître les motifs de notre comportement.

Fr. E. M. (Inde). Les sept yeux de Jé­hovah.

Les sept yeux représentent, pour nous, la parfaite sagesse de Dieu qui nous est dévoilée dans l’incommensurable et merveilleux Plan des Ages qui englobe tout, et dans lequel Il nous invite, afin que l’on y prenne part. Avec de tels yeux notre Père Céleste nous observe, nous conduit et nous protège au cours de l’âge présent.

Fr. F. P. (Inde). Le filet de pêche.

La parabole du « filet » est un des « secrets du Royaume ». Jésus a dit à ses disciples, « Je vous ferai pêcheurs d’hommes ». Les poissons pêchés deman­dent à être triés. Le critère de choix est mentionné dans les paroles du sermon sur le Mont des Béatitu­des. Les bons poissons sont ceux qui sont justes. Dieu nous a appelés à être ses élus et ses fidèles disciples.

Fr. L. P. (Pologne).Si le Seigneur est avec nous, alors pourquoi tout cela nous est-il ar­rivé ?

La toison tantôt humide, tantôt sèche, nous repré­sente le peuple d’Israël. Dans la première figure, quand toute la terre était sèche et seule la toison était humide, est montrée l’époque des actions humaines, quand toutes les nations, hormis Israël, étaient sans Dieu et n’étaient pas en communion avec Lui. Il fut un temps où Dieu, d’une manière particulière, bénissait le peuple d’Israël en lui donnant son commandement, la Loi. Il conclut une alliance et s’engagea à bénir Israël s’il Lui demeurait fidèle.

Fr. M. S. (Pologne). La postérité de Jacob, hier et aujourd’hui.

Les Juifs qui ont entendu et accepté le Haut Appel ont été engendrés du saint Esprit et sont devenus des Israélites spirituels. Ils furent les premiers des 144000.

Fr. E. K. (Etats Unis). Un sacrificateur à perpétuité.

Notre Seigneur s’est rendu digne de la fonction sa­cerdotale en ayant démontré son obéissance par ses souffrances. Au cours de son service terrestre Jésus a appris ce que signifie être fidèle à la volonté de Dieu, face aux épreuves, aux souffrances et aux tentations de l’Adversaire, supportant l’ignominie et l’indignité de la crucifixion.

Fr. S. P. (Inde). Les demeures de Jé­hovah.

Le plus excitant dans ce temple est que la gloire du Seigneur (Dieu) s’y trouve. C’est pourquoi, cette ville s’appelle « Adonaj Szamah » (Le Seigneur est pré­sent). La connaissance de sa gloire dans le Temple remplira toute la terre comme les eaux remplissent le fond de la mer. Et il gouvernera de son trône dans le Temple sur toute la terre.

Fr. F. O. (Pologne). Je lève mes yeux vers les montagnes.

La montagne du Royaume de Christ deviendra la plus haute montagne et apportera la prospérité, la paix et la sécurité à toute l’humanité. Mais avant que cela arrive, avant que les bénédictions se déversent sur l’humanité, nous pouvons aujourd’hui déjà profiter de cette action salvatrice, si nous nous approchons de la montagne du Seigneur.

Oui, cette communion fraternelle nous a comblés de joie et le moment de la séparation, comme lors des précédentes conférences, a été très émouvant. Nous remercions de tout cœur notre Père céleste pour sa divine protection, en ayant une pensée pour tous ceux et celles qui, pour différentes raisons, n’ont pas pu as­sister à ce festin spirituel.

L’annonce a été faite pour un prochain rendez-vous dans deux ans (en 2008) avec une option pour le site de Nowy Sacz, si telle sera la volonté de Dieu.

Pour l’A.E.B. Fr. R. M.

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