SE FORTIFIER ET AGIR DANS LE PASSÉ MAINTENANT ET DANS LE FUTUR<

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« Fortifiez-vous et agissez, et l’Eternel sera avec l’homme de bien. »

2 Chroniques 19 : 11.

Il est reconnu ici que Dieu surveille les affaires de ceux qui Le servent et tous ceux qui agissent selon la justice peuvent finalement s’attendre à une bénédiction de la part de Dieu. Toutes les religions païennes, aussi bien que la religion chrétienne — la religion de la Bible — conduisent le dévot à s’attendre à la bénédiction divine. Mais aucune autre religion ne met en avant, comme le fait la Bible, un Dieu juste. Aucune autre religion n’est fondée sur le principe de la justice. C’est la raison pour laquelle la Bible a fortement influé en faveur de la liberté. Partout où elle est allée, elle a été « La liberté éclairant le monde. »

Il n’y a aucune partialité chez le Créateur — aucune distinction de classe chez Lui — ni haute ni basse, ni riche ni pauvre, ni noble ni paysan. C’est pour cette raison que lorsque les Israélites avaient à l’esprit les enseignements du Seigneur, ils étaient un peuple aimant la liberté. Dans la mesure où ils tombaient dans l’idolâtrie, ils perdaient cet esprit.

LA BIBLE APPORTE L’ESPRIT DE LA LIBERTÉ

Avec l’esprit de liberté, viendra bien sûr l’esprit d’héroïsme. C’est pourquoi la Bible est à l’origine de la vaillance des membres de l’église primitive dans leur résistance à la persécution. Plus tard, quand on prêta attention aux traditions humaines et aux philosophies païennes, en lieu et place des paroles de Jésus et des écrits des Apôtres et des prophètes, l’esprit de soumission, l’esprit d’esclavage, l’esprit de crainte, l’esprit d’ignorance prévalut proportionnellement et introduisit les Âges des Ténèbres. Avec l’influence bénie émanant de la Parole de Dieu, nous voyons que se manifeste davantage, depuis la période de la Réformation, l’esprit de liberté. Partout où se répandit la Bible, l’esprit de liberté est apparu. Là où la Bible n’est pas allée, l’esprit de liberté n’a pas prévalu.

Les soi-disant pays chrétiens où la Bible a été ignorée – la Russie, l’Espagne, le Portugal et de grandes régions de France, de Pologne, etc.… en témoignent. Partout où se trouve la Bible, la liberté se manifeste de plus en plus. Même là où le peuple ne reconnaît pas la Bible, l’esprit de ses enseignements a eu son effet. Il devient évident que tous les hommes ne sont qu’une seule chair et un seul sang ; ils forment une même fraternité. Dieu créa d’un seul sang tous les peuples qui demeurent sur la face de la terre entière (Actes 17 : 26). Il y a, bien sûr, des avantages liés à la naissance, à l’éducation, etc.… Diverses circonstances influent sur les conditions. Mais toute l’humanité est responsable devant le Créateur, qui est le grand Juge de tous. Il doit être regardé comme Celui qui récompensera et Celui qui punira.

CONDUITE SPECIALE SOUS L’ALLIANCE LA LOI

Notre texte exprime les paroles du grand roi de Juda devenu réformateur. Il constata que divers degrés d’injustice s’étaient introduits dans les coutumes du peuple sous les rois précédents. En nommant des officiers et des juges, le Roi Josaphat les exhorta à donner leur avis en fonction des principes de la justice. Il déclara : « Fortifiez-vous et agissez, et l’Eternel sera avec l’homme de bien. » Le Seigneur bénirait ceux qui seraient fidèles. Il approuverait le bon travail qu’ils effectueraient, s’ils le faisaient loyalement.

Nous devons nous rappeler qu’un arrangement spécial existait entre Dieu et le peuple d’Israël. Dans le cadre de cet arrangement, le Seigneur devait bénir les Israélites dans la mesure où ils seraient fidèles envers Lui et envers les principes régissant son gouvernement. Nous ne devons pas par conséquent appliquer ces paroles sans discrimination à d’autres nations, si certains, parmi ces autres nations, essayèrent d’entreprendre un certain genre de réforme. Dieu ne s’engagea pas à traiter avec d’autres nations à ce moment-là. Il les laissa tirer leurs leçons de leur gestion personnelle.

TEXTE NON APPLICABLE AUX NATIONS D’AUJOURD’HUI

Dieu n’intervint que lorsqu’il aurait été nuisible de permettre à certains peuples de poursuivre leur mauvaise voie plus avant, comme, par exemple, dans le cas des Ninivites, des Sodomites ou des Amalécites. Nous ne pourrions pas dire qu’il serait possible de mettre ce texte en application aujourd’hui et que, s’il se trouvait, dans des organismes publics, quelques bonnes personnes qui s’emploieraient courageusement à renverser tout ce qui est mal et à relever ce qui est droit, Dieu leur permettrait d’accomplir leur travail avec succès. Dieu ne traite pas du tout avec les nations.

Son attention tout entière est actuellement pour l’Eglise. Le monde d’aujourd’hui fait encore comme il a toujours fait, cherchant ce qu’il pourrait faire pour lui-même. Selon toute probabilité, ces réformateurs qui, aujourd’hui, voudraient s’engager dans des actions courageuses, s’attireraient une grande persécution s’ils essayaient d’intervenir contre les nombreux vices, dans leurs retranchements. Nous en avons un exemple à New York à l’heure actuelle (Ecrit en 1914, trad.). Il est difficile de toucher à un vice retranché. De temps en temps, le monde produit des hommes qui traitent ce genre de choses d’une noble manière. Il y a des hommes nobles à l’intérieur et en dehors de l’église. Mais nous ne pouvons pas dire que le Seigneur serait avec eux tous.

C’est une erreur de dire que les gouvernements actuels sont sous la grâce de Dieu. La Bible indique que les gouvernements de cette époque sont sous l’influence du prince de ce monde, et qu’il domine à l’heure actuelle. Mais quand le Messie saisira sa grande puissance et régnera, alors Satan sera lié. Alors aussi, toutes les influences mauvaises seront placées sous le contrôle du Royaume du Messie. À partir de ce moment-là, les saints œuvreront avec courage dans le royaume millénaire du Messie ; ils régneront afin de détruire le péché, jusqu’à ce que finalement le Christ ait accompli le travail qui aura pour but de faire appliquer la volonté de Dieu sur la terre, comme elle l’est au ciel.

A L’ÉGLISE DE JUGER COURAGEUSEMENT DANS L’ÂGE PROCHAIN

Le point que nous remarquons est que notre texte s’appliquait aux juifs, parce qu’ils étaient le peuple typique de Dieu. Le roi d’Israël employa ces mots en s’adressant à ceux qu’il nomma juges à son époque. L’église est maintenant en préparation pour le travail de jugement qu’elle effectuera dans le royaume. Le Seigneur nous dit distinctement que nous ne devons pas juger avant le temps. C’est dans le royaume que nous jugerons. Ce sera alors notre rôle de juger. Il nous sera alors demandé de rendre un jugement juste et courageux, en totale harmonie avec les instructions du Seigneur.

L’Apôtre Paul déclare en effet : « Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? » (1 Corinthiens 6 : 2). Nous le savons. Nos expériences actuelles nous rendent aptes à juger le monde plus tard, afin que nous puissions le faire avec succès, courageusement, relevant tous les hommes qui le voudront jusqu’au niveau glorieux de la perfection. Tous les méchants seront retranchés. Alors tout genou fléchira et toute langue confessera le Père, Lui rendant gloire (Romains 14 : 11 – trad.), ainsi qu’au Fils.

L’ÉGLISE JUGE MAINTENANT SELON CERTAINES INDICATIONS

Les Ecritures nous informent que l’Eglise devrait maintenant juger ses membres selon certaines indications. Il ne nous appartient pas de juger le cœur des autres. Au contraire, il nous faut considérer les paroles de chacun comme exprimant sa condition de cœur. Mais nous devons juger la conduite de chacun. Si quelqu’un se conduit d’une manière immorale, ce serait le devoir de l’Eglise d’agir auprès de lui en rapport avec l’immoralité de sa conduite. L’Apôtre questionne : pourquoi devriez-vous recourir aux tribunaux pour régler devant des incroyants des affaires que vous avez avec des frères ? Si vous n’êtes pas préparés pour juger vous-mêmes de petites affaires, comment le serez-vous pour en juger de grandes ?

Dans notre jugement, nous devons nous rappeler les règles selon lesquelles le Seigneur voudrait que nous jugions. Il sera avec celui qui fera le bien, nous pouvons en être sûrs. Mais nous devons agir avec bonté, affectueusement. « Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ». Dans nos rapports mutuels, dans la mesure où nous exerçons un jugement dur et inflexible, dans la même proportion nous fixerions la mesure du jugement du Seigneur à notre égard. « Car on vous jugera du jugement dont vous jugez… » Le Seigneur nous jugera selon l’indulgence que nous témoignerons à l’égard des autres. Nous devons être bien disposés à l’égard des autres, et nous rappeler que tous ont besoin de miséricorde et de pardon, ce que nous-mêmes espérons pour nous.

Que celui qui a un devoir à accomplir ne soit pas craintif, mais courageux ; en effectuant des tâches désagréables, mais nécessaires, effectuons-les d’une manière aimable, à la fois juste et affectueuse. Ne craignons pas l’homme, mais craignons plutôt le Seigneur et efforçons-nous de Lui plaire.

WT1914 p.5413

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