Chers frères et sœurs en Christ, chers amis de la vérité, la paix soit avec vous. C’est toujours triste lorsque la conférence prend fin, et comme il m’incombe de la terminer,j’aimerais vous dire que nous n’allons pas nous séparer pour longtemps, car Dieu voulant, nous allons nous revoir à la Pentecôte.
Concentrons-nous sur notre sujet dont le titre est tiré de Luc 24 : 28 et29 qui relatela rencontre de Jésus avec les deux disciples qui allaient à Emmaüs. Lisons ces deux versets : « Lorsqu’ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin. Mais ils le pressèrent, en disant : « Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il entra, pour rester avec eux. » Notre sujet s’intitulera ainsi :« Seigneur reste avec nous »
Ajoutons à lapensée des disciples celle prononcée par Pierre sur la montagne de la transfigurationen Matthieu 17 :4 :« Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous soyons ici ; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie. »
Pour nous aussi, il est bon que nous soyons ici, mais après mon exposé, il va falloir nous séparer, et prouver au Seigneur notre attachement à Lui les jours suivants.
Les paroles des disciples, Seigneur reste avec nous, ont leur significationnon seulement pendant l’heure qui va suivre, mais je pense que le souhait de nous tous est que le Seigneur reste avec nous lorsque nous quitterons ce lieu.
Il nous est parfois difficile de comprendre pourquoi nous avons un tel désir : Seigneur reste avec nous, accompagne-nous là où nous irons ; c’est le désir de nous tous, de chaque famille, de chaque assemblée- que le Seigneur demeure toujours près de nous.
Nous ne savons pas toujours expliquer ce ressenti au-dedans de nous, de sa présence à nos côtés, qu’Il nous bénit en accord avec sa promesse, bien que parfois nous nous trouvions dans des épreuves pénibles, douloureuses, difficiles à supporter, et que nous n’arrivons pas à expliquer disant : Pourquoi Seigneur ?
Rappelons la grande joie que fut pour notre Seigneur sa venue sur terre afin deracheter l’humanité : « Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » – Hébreux 12 : 2.
Quelqu’un pourrait dire : Comment peut-on se réjouir dans les souffrances ? L’apôtre nous y encourage fortement : « Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. »(1 Pierre 4 :13 ; 1 :8 ; 1 Jean 1 :4). Cette grande joie en vue est celle de notre participation prochaine au Royaume qui doit bientôt naître dans la douleur.
Pourquoi nous réjouir dans les épreuves ? Rappelons-nous des paroles de notre Seigneur en Jean 16 :21 :« La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde. » Après la douleur, il y a la joie qu’un être humain soit né.
Il en est de même de notre vie spirituelle : que tout ce que nous avons entendu pendant ces deux jours puisse porter des fruits bénéfiques à notre esprit, que ce soit agréable à Dieu afin que nous puissions arriver à la naissance de l’esprit.
La mise en pratique de ces choses provoque aussi des souffrances, des douleurs ; ne soyons donc pas surpris de rencontrer des moments pénibles dans notre vie et de penser alors« le Seigneur m’a abandonné ! »
La raison de telles épreuves est que Dieu nous aime, nous prépare à recevoir la gloire future dans son Royaume. Ne trouvons donc pas étrange de traverser des épreuves dans la vie. Le Seigneur ne nous quittera pas si nous ne Le quittons pas ! C’est la condition sine qua non. Le but de notre Seigneur est de cristalliser notre caractère, d’éprouver notre foi, et ensuite nous bénir.
Parfois nous aimerions que tout se passe selon notre propre volonté, mais du point de vue spirituel, tout devient différent. En Luc 24 :29 il est écrit que les disciples « forcèrent » (Darby) le Seigneur à rester avec eux car ils étaient abattus et cherchaient du réconfort.
Que faut-il faire pour que le Seigneur reste avec nous, nous conduise, et demeure dans notre cœur ? Rappelons-nous les paroles des disciples en Luc 24 :30-32 :« Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? »
Nos cœurs ne brûlaient-ils pas en nous pendant ces deux jours passés ensemble, alors que le Seigneur nous parlait par ses frères orateurs, nous expliquait les Écritures ? Le Seigneur ne nous ouvrait-Il pas nos cœurs de cette façon ? Maintenant tout dépend de nous, combien de bonnes paroles emmènerons-nous d’ici…
À quel moment nous sentons-nous le mieux parmi les frères ? N’est-ce pas lorsque règne entre nous la cordialité, la sincérité, la miséricorde, le pardon ? Jésus veut rester près de nous, nous bénir, nous aider, nous réconforter, nous donner de la joie, nous remonter l’esprit, mais de notre côté, nous devons créer des conditions pour qu’Il se sente bien parmi nous, qu’Il soit l’objet de notre méditation et de notre recherche !
Dire que nous aimons le Seigneur ne suffit pas, nous devons aussi prouver que nous L’aimons, et cela est plus difficile, car l’argent devient souvent un obstacle. Dans la manne du 15 juillet, nous lisons :
« Dans l’exercice de notre ministère auprès des autres, nous ne devons pas oublier que l’argent n’est pas la seule chose dont les gens ont le plus besoin : certains ont besoin d’amour et de sympathie et qui n’ont pas besoin d’argent. Notre Seigneur était un de ceux-là ; son propre cœur plein d’amour trouva comparativement peu de camaraderie dans les esprits plus ou moins bas des plus nobles même de la race déchue représentés parmises apôtres. »
Montrons notre attachement à Lui et notre amour ! Que l’on puisse dire de nous, comme Jésus l’a dit de la femme en Marc 14 :8 : « Elle a fait ce qu’elle a pu ».
La grande récompense exposée devant nous devrait nous stimuler à faire tous les efforts possibles pour y parvenir. Nous n’avons pas le privilège d’être en contact direct avec notre Seigneur, comme les disciples à l’époque, mais nous avons celui de déverser sur la tête des frères du Seigneur l’huile douce d’amour, de sympathie, de joie et de paix ; une agréable onction d’amour. Cela nous coûtera beaucoup de renoncements à nous-mêmes, mais ce geste sera précieux aux yeux de notre Rédempteur qui a dit que ce que nous faisons à ses frères, c’est comme si nous le faisions à Lui-même.
Et ce que nous faisons, faisons-le de bon cœur, pour le bien des frères, et non pour se faire valoir en s’affichant comme étant meilleur qu’on ne l’est réellement.
Les disciples dirent au voyageur : « Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin ».Je pense qu’il ne s’agit pas seulement du jour d’aujourd’hui qui décline, mais celui du jour agréable de notre salut dont le soir approche. Remarquons ce fabuleux jour du salut de l’Âge de l’Évangile qui touche à sa fin. Jésus prédit un tel jour en Jean 9 :4 :« Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. » Nous devons travailler afin que ce travail soit une bénédiction non seulement pour nous, mais aussi pour tous les frères tant que dure ce jour béni.
À quoi reconnaître la fin de ce jour du salut ? En 2 Timothée 3 :1, l’apôtre Paul nous parle du signe des temps :« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. » Ces temps difficiles seraient le résultat de ce qui est écrit au verset 2 :« Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux ».L’égoïsme aurait pour conséquence des temps difficiles.
Il est important de ne rien faire par esprit d’égoïsme, fusse même de proclamer l’évangile, cela est dangereux pour la nouvelle créature, comme le dit l’apôtre Paul :« Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute ; mais d’autres le prêchent avec des dispositions bienveillantes. »(Philippiens 1 :15). Soyons de ceux-là !
Au verset 5 il dit encore : « ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là. » (2 Timothée 3 : 5). Avoir l’apparence de la piété, se considérer comme pieux sans l’être, c’est être irréligieux, et être irréligieux c’est faire beaucoup de mal à soi-même, aux frères, à la vérité et à Dieu, comme Jésus le dit aux Pharisiens :« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! » Pourquoi ?« Parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. » (Matthieu 23 :13). Ce sont des paroles terribles à entendre !
Des paroles analogues sont rapportées en 2 Timothée 3 :7 :« apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité. » C’est le grand danger des temps actuels de vouloir attirer quelqu’un par des nouveautés non basées sur les Saintes Écritures ; et de nouveau nous prions : Seigneur reste avec nous, éclaire-nous pour que l’on sache si cela vient de Toi, si c’est Ta parole ou si quelqu’un veut nous éloigner de Toi.
En Matthieu 24 :12 Jésus nous avertit :« Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. » Jésus nous met en garde au sujet de l’iniquité qui va croître et nous conduire au refroidissement de l’amour.
Parfois, en posant une question usuelle, telle que : Quelle nouvelle chez vous ? Il peut se greffer de mauvaises réponses. Au lieu d’entendre des réponses concernant la vie chrétienne, l’édification spirituelle, l’enseignement que l’on peut tirer de la manne du jour ou l’accomplissement des prophéties, nous pouvons entendre des paroles négatives concernant d’autres personnes. En fin de compte, la réponse à la question est de la médisance.
On lit en Amos 9 :13 (Bible Annotée) que « le laboureur joindra (atteindra – version Martin) le moissonneur » ; le laboureur c’est la grande tribulation que l’on voit déjà venir de tous côtés par des signes très forts montrant qu’elle va remplacer le moissonneur – notre Seigneur qui rassemble les moissonneurs, qui n’ont pas encore terminé leur travail de ramassage du froment alors que la tribulation est déjà commencée.
Lors de la moisson s’effectuent aussi le vannage et le criblage du blé ; nous ne devons pas douter que la moisson arrive à sa fin malgré l’essor du christianisme en Asie et en Afrique où des assemblées se forment encore aujourd’hui.
Manne du 9 août –« Si la lumière qui est en toi est [devient] ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » – Matthieu 6 : 23.
La « moisson » est l’époque où l’on vanne le « froment », c’est un temps de criblage, de séparation. Il appartient donc à chacun de nous de prouver nos caractères, de « tenir ferme après avoir tout surmonté. » Les épreuves de cette moisson doivent être semblables à celles de la « moisson type », la moisson judaïque. L’une est la croix, une autre la présence de Christ, une autre l’humilité, une autre l’amour. Les Juifs furent réprouvés parce qu’ils ne connurent pas le temps de leur visitation.
L’humilité et l’amour sont deux épreuves auxquelles nous sommes soumis, car si nous avons de l’humilité et de l’amour, nous ne traiterons pas négligemment une autre personne, mais comme le dit l’apôtre Paul en Philippiens 2 :3 :« Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. »
Ainsi, parfois, nos discussions n’en sont pas vraiment lorsque les intervenants ne s’écoutent pas mutuellement. Prendre la parole pour discréditer son interlocuteur, chercher à le déstabiliser, vouloir avoir le dernier mot pour conclure avec ses propres idées n’est pas un véritable échange, mais manifeste un manque d’humilité. Nous voyons que de tels comportements montrent que notre amour est mis à l’épreuve. L’amour épargne beaucoup de problèmes.
Dieu par Michée (3 :12), de même que notre Seigneur (Luc 19 :44), annoncent la désolation sur Israël pour ne pas avoir connu le temps de leur visitation. Cette foi en la présence de Christ est doublement efficace et sûre à ceux qui ont accepté la lumière de la vérité présente afin de ne pas retomber dans les ténèbres du dehors, ce qui impliquerait l’infidélité.
Aujourd’hui, certains de ceux qui tombent dans les ténèbres du dehors disent qu’une nouvelle lumière brille en eux ; c’est le danger du temps présent. Prions donc le Seigneur de rester avec nous, afin que nous puissions résister à l’épreuve de temps, comme le mentionne le prophète Ésaïe :« On me crie de Séir : Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? La sentinelle répond : Le matin vient, et la nuit aussi » – Ésaïe 21 :11, 12.
Le matin vient et la nuit aussi. C’est le matin de la nouvelle période de temps, et en même temps la nuit de la grande tribulation ; aussi, nous ne devons pas rester seuls. Nous chantons dans un cantique« Non jamais tout seul »,le Seigneur ne nous quittera pas si nous cherchons à rester près de Lui par la prière.
Le Seigneur l’a prédit en Luc 17 : 26-30, et en Matthieu 24 : 37-39 :« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr. »
Pourquoi Dieu mit-Il fin à cet ordre des choses ? Parce que « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. » – Genèse 6 :5.
Quel péché était appelé le péché de Sodome ?« Et l’Éternel dit : Le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru, et leur péché est énorme. C’est pourquoi je vais descendre, et je verrai s’ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu’à moi ; et si cela n’est pas, je le saurai. » (Genèse 18 :20, 21). Le cri est monté jusqu’au ciel, et Dieu envoya des anges pour détruire la ville.
On peut encore citer un texte à ce sujet en Ézéchiel 16 :49, 50 :« Voici quel a été le crime de Sodome, ta sœur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j’ai vu cela. » J’ai dû les faire disparaître dit le Seigneur ! Et cela malgré l’intervention d’Abraham pour ne pas détruire le juste avec l’injuste. Il s’est avéré qu’aucun juste n’a été détruit, Lot fut le seul juste qui sortit avec sa femme et ses filles.
Les envoyés de Dieu poussèrent leurs investigations, en ce sens, en posant des questions à Lot : « Les hommes dirent à Lot : Qui as-tu encore ici ? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t’appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu. Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l’Éternel. L’Éternel nous a envoyés pour le détruire. » (Genèse 19 :12,13). Juste avant cela, Lot avait invité ces deux personnages dans sa maison sans savoir que c’étaient des anges, lorsque les gens de la ville vinrent pour abuser d’eux–c’était un grand péché que Dieu ne tolère pas, qu’un homme couche avec un homme.
À ce propos, aujourd’hui dans certains pays on a voté des lois permettant cette abomination. Lot alla aussitôt voir ses gendres :« Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles : Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu ; car l’Éternel va détruire la ville, mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter. » (Genèse 19 :14). L’humanité d’aujourd’hui ressemble aux gendres de Lot lorsqu’on leur parle de ce qui doit arriver.
Il n’est pas profitable de dire aux gens d’aujourd’hui que Dieu va mettre fin aux choses actuelles en faisant venir la grande tribulation (Ndlr : la 3ème phase de la détresse) dans laquelle tous les systèmes ecclésiastiques et nominaux seront détruits. Entendant cela, beaucoup de gens diraient comme les gendres de Lot : « Ces gens plaisantent ! ». Une autre chose dangereuse à ne pas faire est de regarder en arrière sur les choses que l’on quitte,nous rappelant ce qu’il advint à la femme de Lot (v26).
Ceci peut nous illustrer ceux qui veulent obtenir le royaume, et ceux qui passent à côté, comme la femme de Lot qui regarda en arrière, et devint une statue de sel. Quant à nous, nous devons entièrement nous débarrasser de l’esprit de ce monde, ne pas regretter les choses que nous avons quittées. Pour beaucoup suivre Jésus de cette façon semble ridicule, ils se plaisent dans « Sodome » car il y a toutes les conditions requises pour s’enrichir et arriver à ses fins.
L’apôtre Pierre parle de cela en 2 Pierre 3 : 3, 4 :« sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. »
Il semblait aux sodomites que Dieu ne puisse pas détruire la ville, que tout ce qui existait depuis le début durerait encore, mais il est important pour nous d’avoir foi aux paroles de notre Seigneur qui dit en Luc 12 :31 :« Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »Le plus grand but de notre vie est de chercher d’abord le royaume de Dieu, sachant que tout le reste nous sera donné en plus.
Comment chercher le Royaume de Dieu, et que faire pour y participer ? Nous n’allons pas le chercher sur la terre maintenant, espérant le trouver quelque part. Nous devons tout faire pour suivre les traces de Jésus, prier qu’Il nous guide et qu’Il nous conduise, Le suivre là où Il nous conduira afin d’arriver là où Il est, et être avec Lui dans sa gloire. Nous avons l’assurance de la part du Père au verset 32 :« Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. »
Dieu nous en a donné l’assurance, mais sous certaines conditions, comme il est dit aussi en Matthieu 6 :33, 34 :« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. »
Notre combat aujourd’hui s’est légèrement modifié par rapport à ce qu’il était au début de cet âge, mais c’est toujours un combat, une lutte, indifféremment des attaques de l’ennemi ! Nous avons combattu au début de notre course, qu’il en soit encore ainsi aujourd’hui, mais que ce ne soit pas un combat les uns contre les autres mais contre les faiblesses de notre chair : « Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. » (Galates 5 :15). Faire du mal les uns aux autres, n’est pas considéré par Dieu comme une victoire de notre esprit sur notre corps.
Nous lisons en Colossiens 2 : 6-8 :« Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. »
Que signifie : « Marchez en Lui » ? Nous entendons dire que l’évangile doit être annoncé selon les opportunités, et que notre prochain attend de nous des paroles d’édification, de consolation dans les épreuves, tout ce qui peut l’aider à comprendre les Écritures. L’Évangile reste toujours le même, et dans ce passage l’apôtre nous exhorte : « comme vous avez reçu le Seigneur, marchez en Lui ».
L’Évangile, la Vérité divine ne sont pas des gants que l’on peut changer selon le goût et l’habit que l’on porte, ou se maquiller selon la situation comme cela devient à la mode ; certains aiment ainsi se distinguer et briller devant les autres, mais ce n’est pas annoncer l’Évangile. Dans nos pays actuels pour devenir président, ministre ou député, les candidats se sentent obligés d’avoir un tel comportement pour briller devant le monde, se faire remarquer, et pouvoir être élu.
Devant Dieu, c’est totalement différent, comme Jésus l’a dit : celui qui veut être grand, doit devenir le serviteur de ses frères, ne pas regretter les choses qu’il aquittées, à l’exemple de l’apôtre Paul qui dit avoir regardé toutes choses comme une perte et de la boue afin de gagner Christ. – Philippiens 3 :8.
On lit en Colossiens 2 :6 :« Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ,[cru en Christ– en polonais]marchez en lui ». Le grand danger actuel, est de s’écarter de la voie tracée par notre Seigneur et les apôtres, ne pas marcher comme eux, mais vouloir faire des miracles pour ramener à tout prix et par tous les moyens la jeunesse à une foi éphémère en Dieu qui fait plus de mal que de bien. Notre Seigneur l’a prédit en Matthieu 24 :24, 25 :« Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. Voici, je vous l’ai annoncé d’avance. »Oui, Jésus nous l’a annoncé d’avance !
Beaucoup de choses peuvent nous attirer vers Dieu, et je n’ai rien contre cela si c’est pour la bonne cause, sauf si on essaie d’attirer vers une idole, vers soi ou un groupe par de vains discours, et non vers Dieu. Chanter en langues étrangères si quelqu’un comprend, je n’ai rien contre, mais en faire un spectacle en y ajoutant des danses, etc…, pour attirer les jeunes, cela devient dangereux pour nous. Prenons modèle sur notre Seigneur et sur les apôtres chez qui ces pratiques n’étaient pas utilisées.
Pour éviter ces dérives, prions : « Seigneur reste avec nous, conseille-nous, instruit-nous, car je crains de regarder sur ce qui se passe. » Il dépend de chacun de nous que le Seigneur veuille demeurer près de nous. Il est important d’écouter et de mettre en pratique les paroles de Jésus qui nous dit : « Recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. »– Matthieu 11 :29.
Le Seigneur a promis que là où deux ou trois s’assemblent en son nom, Il sera au milieu d’eux. (Matthieu 18 :20). Plus nous voyons ce jour approcher (Hébreux 10 : 25), marquant la fin de l’âge, plus nous devrions nous tenir ensemble, à l’exemple de Jésus,dont c’était la coutume d’aller régulièrement à la synagogue.- Luc 4 :16.
Chers frères et sœurs, invitons notre Seigneur à rester toujours présent près de nous, dans nos réunions, et ayons du respect pour Lui, sachant que de cette façon Il sera avec nous et nous bénira. Mais si notre état d’esprit est mauvais, le Seigneur nous quittera.
« Seigneur demeure près de nous » particulièrement lorsque le jour décline, ce jour merveilleux, ce jour agréable, ce jour de salut, et que jamais dans notre cœur ne vienne cette pensée que la communion fraternelle nous est inutile, pensant que nous pouvons aussi bien étudier seul. Cela voudrait-il dire que la communion avec notre Seigneur nous est inutile aussi ?
Rappelons-nous les paroles de notre Seigneur : « sans moi vous ne pouvez rien faire »(Jean 15 :5). Que notre prière soit toujours : Seigneur reste toujours près de nous, et pour cela, créons dans notre cœur et autour de nous les conditions nécessaires pour que notre Seigneur se sente bien avec nous, non seulement lors de cette conférence, mais aussi après celle-ci, dans nos familles, dans nos réunions, mais encore, en étant un exemple à ceux que nous côtoyons partout où nous allons.
Car là où il y a de la fausseté, de la méfiance, des soupçons, de l’orgueil …le Seigneur ne voudra pas habiter ; créons donc cette atmosphère qui Lui plaira pour demeurer avec nous. L’apôtre Jean nous prévient :« Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. »(2 Jean 8).Ce qui signifierait avoir travaillé en vain.
En résumé : Soyons forts, gardons en nous ce qui plaît à Dieu. Créons autour de nous une atmosphère qui plaise au Seigneur. Ne nous laissons pas séduire par des « nouveautés » qui pourraient nous écarter de la communion fraternelle ou de la communion avec notre Seigneur, mais qu’en demeurant fermes dans cette communion, nous développions un caractère semblable au sien. Et étant ainsi agréables aux yeux de Dieu, nous obtenions une pleine récompense : la participation dans la première résurrection à la gloire, à l’honneur, et à l’immortalité – ce que je souhaite à tous, et que je désire vivement. Concluons avec ces paroles : « Seigneur, reste toujours avec nous. »Amen !
Fr. Paul Brychcy – Vigy le 2 avril 2018.