TU ES OBSERVÉ

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 » Nous sommes en spectacle au monde, aux anges et aux hommes « 

(1 Corint. 4:9)

 Où que tu ailles, quoi que tu fasses, que ce soit au travail, en mangeant et buvant, en luttant avec les difficultés de la vie, dans diverses argumentations, dans toutes les activités de la vie tu es observé. Les gens t’observent. Quand tu marches dans la rue, ils te regardent, te jugent, les uns avec approbation, les autres avec désapprobation. Certains comme s’ils ne te voyaient absolument pas, cependant parfois ils jettent furtivement leur regard sur toi et se font une opinion de toi. Tu es plus observé en détail par tes amis les frères et beaucoup plus par ta famille.

Tu penses quelquefois  » si je pouvais au moins être bien compris par quelqu’un « . Ne t’inquiètes pas, les gens te comprennent, peut-être mieux que tu ne le supposes. Ils te jugent en fonction de tes paroles et de tes actes. Et cela n’est-il pas jusqu’à un certain point une appréciation logique ? Est-ce que tes paroles et tes actes n’écrivent pas ton histoire la plus véridique de toi-même, celle dont tu es l’auteur durant ta vie depuis le berceau jusqu’au tombeau ?

C’est une chose raisonnable, de juger quelqu’un selon ses œuvres ; car c’est ce que tu fais, les choses que tu aimes, par tes paroles et par ‘l’extériorisation de tes sentiments et désirs que tu te révèles.

Dans tes actions, tes paroles et ton comportement se manifeste ta valeur réelle morale et avec autant de certitude que l’éclosion du poussin d’un œuf, et de la fleur d’un bouton.

 Ces manifestations extérieures sont une partie de toi-même et tu ne peux pas t’y dérober. C’est de cette façon que tu es observé et jugé par les gens, les amis, les frères et ta famille.

Il existe encore un autre œil, à l’intérieur de toi-même, qui t’observe même mieux et plus scrupuleusement que les yeux de tes amis. C’est l’œil de la conscience qui regarde même dans tes affaires secrètes ainsi que dans tes pensées, qui pèse, juge les secrets de ton âme, qui s’efforce de te conduire vertueusement dans la vérité et la justice.

Tu es béni si cet œil est en toi, sain, vigilant, car si tu te laisses guider par lui, tu vivras dans la crainte de Dieu, et tu seras un exemple pour tous ceux qui t’observent extérieurement. Mais malheur à toi si tu as obscurci, aveuglé par le levain du péché volontaire, de l’orgueil ou de l’égoïsme cet œil intérieur de la conscience.

Dans ce cas il te manque le meilleur ami, gardien et conseiller. Tu ne te rendras pas compte de quelle façon tu commenceras à céder à tes bas penchants et mauvais désirs et en fin de compte tu te mettras à haïr des frères, particulièrement ceux dont l’importance ou la valeur morale surpassent les tiennes. Cette haine aveuglera les yeux de ton entendement, au point que tu perdras la possibilité d’un raisonnement logique, juste et tu ne sauras plus où tu vas ni jusqu’où (2 Pierre 1:9).

Si tu te comptes parmi les élus, rappelle-toi que tu es encore observé, d’une manière particulière par l’Eternel Tout-Puissant avec qui tu as accompli le vœu de consécration. Lui, II voit si ton désir d’être son fils est sincère ou simplement un simulacre, si c’est du cœur ou simplement un semblant.

Si dans toute ta sincérité tu t’efforces de servir Dieu et accomplir sa volonté dans toute la mesure de tes possibilités et que malgré cela tu sens en toi certaines faiblesses et certains manquements qui t’occasionnent du trouble et provoquent de l’inquiétude, ne te décourage pas, car pour réconforter, cette classe de personnes, il est écrit :  » Voici l’œil de l’Eternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent en sa bonté » (Psaume 33 :18).

Straz 2-1934.