UN SEUL CORPS, UN SEUL ESPRIT

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Verset mémoire : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ ». –Ephésiens 4 : 32 –

Texte choisi ; Ephésiens 4 : 1-16.

Au troisième chapitre de son épître aux Ephésiens, l’apôtre Paul attire l’attention des d’Ephèse sur le fait que Dieu lui avait révélé que les païens avaient part aux admirables richesses de Christ ; ce qui veut dire, qu’ils ont part aux promesses de Dieu, par Christ. Cet aspect du plan de Dieu avait été un mystère caché dans tous les âges, révélé par le Saint-Esprit venu sur les disciples de Jésus à la Pentecôte et depuis, sur les nouveaux disciples. L’apôtre Paul a également écrit que, par son sang, Christ a renversé le mur de séparation entre les Juifs et les païens : « Ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié. Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père dans un même Esprit. « Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu » (Ephésiens 2 : 15-19).

L’apôtre poursuit son exhortation à propos de l’unité des Juifs et des païens dans le corps de Christ : « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous » (Ephésiens 4 : 1-6).

Ces paroles ont plus de sens quand on sait qu’elles s’adressaient aux païens. Ceux-ci étaient rendus acceptables par un arrangement précédemment conclu, et ces paroles devaient leur servir de guide et d’encouragement. L’apôtre les enjoint à veiller particulièrement sur leur conduite dans le monde et entre eux, à marcher d’une manière digne de leur vocation céleste. Il les exhorte à se conduire avec humilité, avec soumission, sans esprit de vantardise, de rivalité ou de mépris, mais plutôt avec un esprit de douceur, de bonté, de patience, même s’ils sont insultés ou méprisés. Il leur conseillait également de se supporter les uns les autres avec charité.

L’apôtre leur conseille encore de s’efforcer d’établir la paix et l’harmonie entre eux, en accord avec l’enseignement et l’influence du Saint-Esprit. C’est l’esprit de vérité qui demeure dans leur coeur qui unit les chrétiens d’un lien fraternel en tant que membres de la famille de Dieu. Cette condition doit prévaloir, même s’il existe des différences d’opinions entre eux, et malgré des défauts qui peuvent porter à critique, défauts qu’un sérieux examen de conscience peut révéler à celui qui, le fait sans indulgence.

Malgré la différence qui existe entre Juifs et païens, l’apôtre Paul fait ressortir qu’il n’y a qu’une Eglise, qui est le corps, dont chaque disciple du Seigneur est un membre, Juif ou païen. Tous les membres du corps ont été appelés à une seule espérance ; c’est-à-dire à la perspective de faire partie de la postérité d’Abraham qui doit bénir toutes les familles de la terre (Galates 3 : 28,29). Ils ont un Seigneur qui est le Chef au-dessus de tous. Il n’y a qu’une foi, la foi inébranlable en son auteur et son but, et tous croient aux mêmes doctrines fondamentales de la vérité. Ils sont tous baptisés dans la mort de Christ (Romains 6 : 3-5). Pour toutes ces raisons, ils sont devenus adorateurs du seul Dieu, des fils du Père de tous.

Ces exhortations, bien que primitivement destinées à une situation bien que une situation particulière, s’appliquent à l’Eglise de tout l’âge de l’Evangile.