COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE DE PAQUES 2008 A VIGY, LES 23 ET 24 MARS 2008

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COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE DE PAQUES 2008 A VIGY, LES 23 ET 24 MARS 2008

Nous avons eu le privilège de nous réunir à environ 150 personnes, pour une communion fraternelle de deux jours. Parmi les nombreux participants de France, se sont retrouvés également des participants de Polo­gne, d’Allemagne, de Belgique, de Suisse, de Molda­vie, une Conférence Européenne en sorte !

Le samedi 23, la Conférence a été dirigée par le frère R. L., qui invita les orateurs programmés suivants :

– Fr. B. B. – « La porte étroite et le chemin difficile ».

Luc 13 : 24 : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ». Matthieu 7 : 13 et 14 : « ….resserré est le chemin qui mène à la vie ». Jésus est cette porte. Après avoir entendu l’invitation, il faut accepter Christ ‘franchir la porte’ et suivre le ‘chemin étroit, resserré’ qui mène au ‘but céleste unique’. Il faut naître de nou­veau, selon les paroles de Jésus adressées à Nico­dème (Jean 3 : 3 à 6) par le baptême du Saint Esprit, progresser (1 Corinthiens 9 : 24 à 27), affermir notre vocation (2 Pierre 1 : 10), persévérer jusqu’à la fin et veiller comme indiqué dans la parabole des dix vierges (Matthieu 25 : 1 à 13), si l’on veut entrer dans le Royaume de notre Seigneur (2 Pierre 1 : 11). Cette porte n’est pas fermée actuellement, mais le sera un jour.

– Fr. F. O. – « Le sacrifice d’Isaac ».

Genèse 22 : 1 à 12 ; Le sacrifice d’Isaac est le symbole du sacrifice de Jésus. Abraham est l’image de Dieu, Isaac celle de Jésus. Isaac était fidèle à Abra­ham, Jésus fidèle à Dieu. Dans les deux cas, Dieu exi­gea ce qui était le plus cher. L’âne chargé de bois est l’image des humains chargés de maladies et de mort. Le transfert du bois sur le dos d’Isaac est l’image de la croix portée par Jésus durant les 3 ans et demi. Ils marchèrent tous les deux, Jésus a dit : « Moi et mon Père nous sommes un » (Jean 10 : 31 ; 17 : 21). Le secret a été tenu jusqu’au lieu du sacrifice ; concernant Jésus, le secret a été tenu jusqu’au Jourdain où l’alliance a été conclue avec Dieu, symbolisée par les liens sur Isaac. Nous entrons sous cette alliance (Ga­lates 4 : 28).

– Fr. L. R. – « Le plan de Dieu ».

Il s’agit du plan de Dieu vu au travers du Livre d’Esther. Une juive, Esther ‘Hadassa’ parvenue à la cour royale et son oncle Mardochée. Le roi Assuérus et la reine Vasthi disgraciée pour sa désobéissance qui représente Israël rejeté comme dans la parabole des vignerons infidèles (Matthieu 21 : 40 à 43). Le roi en­voie ses serviteurs rechercher des jeunes filles vierges dont Esther (qui signifie ‘étoile’) que l’on peut comparer  aux ‘vierges sages’ de la parabole de notre Seigneur et qui sont peu considérées par le monde (1 Corinthiens 1 : 26 à 31). La préparation d’Esther par Hégaï est une image du saint Esprit déversé sur les membres de l’Eglise en vue de la préparation comme épouse de Christ, que l’on retrouve dans la promesse aux sept églises citées en Apocalypse.

– Fr. J. S. – « Le Baptême ».

Sujet de circonstance pour un candidat au bap­tême : le frère J-P T.. C’est un enga­gement avec un point de non retour (Romains 12 : 1). Le baptême de Jean-Baptiste concernait uniquement les Juifs (Matthieu 3 : 6). Nous sommes concernés par le baptême en la mort de Christ (Romains 6 : 3 à 7) symbolisé par l’immersion, l’ensevelissement, c’est-à-dire mourir pour renaître (Colossiens 3 : 3 ; Romains 8 : 9 et 6 : 8). Le baptême dans la mort de Christ est individuel. Le baptême du saint Esprit a été global et unique à la Pentecôte (Psaume 133). L’engagement intérieur demande à être extériorisé pour l’entourage. Est-il raisonnable actuellement ? Rien ne s’y oppose. C’est un choix à faire pour une vie spirituelle en sacri­fice par le don de soi. Ce privilège est néanmoins limité dans le temps. Soyons persévérants (Apocalypse 2 : 10). Après les questions d’usage, le frère a été accueilli dans la famille de la foi que nous sommes. Que Dieu soit son protecteur.

Le Lundi 24 la Conférence a été dirigée par le fr. D. W. qui invita les orateurs programmés suivants :

– Fr. Z. R. – « La postérité d’Abraham ».

Un rappel des événements ‘clés’ dans le déroule­ment du Plan de Dieu. Abraham arrive en Canaan (Genèse chapitres 11 et 12), historique rappelé par le diacre Etienne (Actes chapitre 7). Après la séparation d’avec Lot, Dieu conclut une alliance avec Abraham dont le signe a été la circoncision (Genèse chapitre 17). Ensuite est né Isaac par Sara dont la postérité fu­ture est décrite par le prophète (Esaïe 54 : 1 à 8). A la mort de Sara, le serviteur Eliezer contribua à la ren­contre d’Isaac avec Rebecca (Genèse chapitre 24). Isaac sera le seul héritier de la promesse avec qui Dieu renouvela l’alliance au Mont Sinaï (Exode 19 : 1 à 24). Après la période des juges, Israël fut gouverné par des rois : Saül, David, Salomon… Pour son idolâtrie il sera puni et envahi par les Syriens puis les Babyloniens. Ce qui nous amène à Christ par qui la promesse s’accomplit (Romains 9 : 1 à 13 ; Galates 4 : 24 à 31). Israël naturel reviendra en harmonie avec Dieu sous la Nouvelle Alliance imagée par Kétura. Les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront alors établis (Apoca­lypse 21 : 1 à 7).

– Fr. H. R. – « L’invitation ».

Quatre questions nous interpellent : Quelle sorte d’invitation ? Par qui ? Pour quel but ? Quel en sera le profit ? (Matthieu 11 : 28 à 30). L’invitation est faite par notre Seigneur à tous les humains et dépend de leur propre volonté (Matthieu 24 : 35). Les paroles provien­nent de Dieu (Matthieu 17 : 7 à 8). Elles ne préservent pas des épreuves (Jean 15 : 20), mais procurent de la joie (1 Pierre 4 : 13), si toutefois nous travaillons (1 Co­rinthiens 15 : 9 et 10), avec humilité (Marc 10 : 43), étant rachetés à grand prix (1 Corinthiens 7 : 23), soyons donc sobres (1 Pierre 1 : 13) et non hautains (Proverbes 16 : 5), car Dieu résiste aux orgueilleux (Jacques 4 : 6). Prenons exemple sur notre Seigneur et considérons les autres au-dessus de nous-mêmes (Philippiens 2 : 3). Si quelqu’un est en Christ il est une Nouvelle Créature (2 Corinthiens 5 : 17), il se glorifiera des afflictions (Romains 5 : 3), il agira avec persévé­rance (Hébreux 10 : 36) et avec foi (1 Jean 5 : 4). Mannes du 23 et du 29 Novembre.

– Fr. F. O. – « Où est le roi ? »

A la naissance de Jésus les mages posèrent cette question au roi Hérode : Où est le roi des Juifs ? Pour­quoi les Pharisiens, qui étaient au courant, ne Le cher­chèrent-ils pas ? Le peuple Juif était bien en attente d’un Messie (Luc 3 : 15). Plus tard, Jean-Baptiste leur rappela que le royaume des cieux était proche (Mat­thieu 3 : 2). Puis Jésus, dès le début de sa mission, commença à prêcher l’arrivée de ce royaume (Matthieu 4 : 17 ; 10 : 7). Le royaume était un sujet important en ce temps. Et pour nous, quelles sont les attentes ac­tuelles ? Est-il en vigueur ou doit-il arriver ? Jésus dis­pose du royaume en notre faveur (Luc 22 : 29 et 30 ; 12 : 32). Pour y participer il faut naître de nouveau d’eau et d’esprit (Jean 3 : 1 à 7). Jésus fut acclamé roi à sa première présence (Luc 19 : 38) et tout pouvoir Lui a été donné à la résurrection (Matthieu 28 : 18). Il annonça qu’Il partait pour un temps mais qu’Il revien­drait. (Jean 14 : 28 ; Apocalypse 16 : 15). Le monde entier est pour la paix mais se comporte comme au temps de Noé (Luc 3 : 20 ; 14 : 14). Nous sommes le sel de la terre, la lumière du monde et comme les ma­ges offrons à notre Roi ce qui est le plus cher.

– Fr. M. K. – « La persévérance dans la prière ».

Seigneur, enseigne-nous à prier (Manne du 10 Juin). La prière peut renfermer des louanges, une ado­ration, des remerciements, des confessions de péchés, une requête pour soi ou pour les autres. Demandez et vous recevrez (Matthieu 21 : 22 ; 7 : 7 à 11). Deman­dez le saint Esprit (Matthieu 11 : 13). Demandez avec persistance (Matthieu 11 : 5 à 13). Exemple du juge inique (Luc 18 : 1 à 7). Quelquefois Dieu ne répond pas de suite à nos requêtes. Il entend nos prières comme Il a entendu les cris d’Israël soumis à l’esclavage (Exode 3 : 9). Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse (2 Pierre 3 : 9). Ne soyons pas surpris comme les vierges folles de la parabole (Matthieu 25 : 1 à 13). Prions que ton rè­gne vienne !

Le Dimanche, en début d’après-midi, le secrétaire D. W. a exposé les directives discutées lors de la réunion des Anciens et des Diacres du 8 Mars et a fait approuver, par les participants, les décisions pri­ses pour l’année 2008. A noter que cette conférence a été agrémentée par la chorale dirigée par le fr. H. P. avec environ 40 participants le Dimanche et envi­ron 30 le Lundi. De nombreuses salutations ont été transmises de la part des frères et sœurs non présents mais de tout cœur avec nous.

Une fois de plus ces moments furent bénis et nous remercions l’Eternel et notre Seigneur pour la protec­tion ressentie.

Fr. R. M.


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