Compte rendu de la Conférence de Pentecôte Vigy, 26 et 27 Mai 2012

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Cette conférence, comme d’habitude, s’est déroulée dans une bonne ambiance fraternelle. Une centaine de participants ont pu apprécier les bénédictions découlant des exhortations prononcées par les orateurs.

Elle a débuté le samedi 26 Mai à 15h sous la présidence du fr. Régis Liberda qui appela les orateurs prévus selon le programme.

Le fr. Frédéric Lecroart : « Le trésor caché dans un champ ».

Jésus parlait à la foule en paraboles mais sans les expliquer (Matthieu  13 : 3, 34, 35). Par contre, en s’adressant aux disciples, Il leur donna certaines explications (Matthieu 13 : 36, 51).

On dénombre 8 paraboles concernant le Royaume des Cieux dont 4 s’adressent à la foule, et 4 aux disciples.

1ère Parabole : La parabole du semeur (Matthieu 13 : 1-19). Elle s’adresse à chaque individu, personnellement, « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende » (v. 9). L’explication est aussi très claire (v. 19-23). L’annonce de l’approche du Royaume des Cieux devait être aussi faite par les apôtres (Matthieu 10 : 5-27).

2ème Parabole : La bonne semence et l’ivraie (Matthieu 13 : 24-30). L’explication différée fut donnée aux apôtres uniquement (v. 36 à 43).

3ème Parabole : Le grain de sénevé (Matthieu 13 : 31, 32).

4ème Parabole : Le levain (Matthieu 13 : 33). Le levain ajouté à la farine et à l’eau fait monter la pâte. Jésus, dans les reproches adressés aux Pharisiens les compare au levain, comme élément négatif (Luc 12 : 1 ; 2 Pierre 2 : 1).

5ème Parabole : Le trésor caché dans un champ (Matthieu 13 : 44). Adressée aux disciples uniquement. Cette Bonne Nouvelle du Royaume est mentionnée seulement dans le Nouveau Testament sous l’autorité de Christ. « Il n’y aura ni deuil, ni cri, ni douleur » – dans ce Royaume (Apocalypse 21 : 4). Actuellement cet Évangile est voilé pour les incrédules (2 Corinthiens 4 : 3, 4), mais dévoilé pour les disciples (Éphésiens 3 : 8, 9). « Connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Colossiens 2 : 2, 3 ; Éphésiens 1 : 17, 18). Dieu « a voulu faire connaître la richesse de sa gloire » (Romains 9 : 23).

6ème Parabole : la perle de grand prix (Matthieu 13 : 45, 46). « La sagesse est plus précieuse que les perles » (Proverbes 3 : 15 ; 8 : 11). « Nous portons ce trésor dans des vases de terre »  (2 Corinthiens 4 : 7). « Ne jetez pas vos perles devant les pourceaux »  (Matthieu 7 : 6). Dans la vision de la Nouvelle Jérusalem «  les 12 portes étaient 12 perles »  (Apocalypse 21 : 21).

La 7ème Parabole : le filet rempli et la 8ème Le maître de maison, n’ont pas été traitées.

Le fr. Franciszek Olejarz (Pologne) : « M’aimes-tu ? ».

Après la mort de Jésus, les apôtres, déconcertés, retournèrent à leur occupation première : la pêche. Comment annoncer le Royaume alors que le Roi n’était plus là ? – « Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël » (Luc : 24 : 21).

Ce doute peut se manifester parmi certains d’entre nous ; ne perdons pas courage, réagissons ! Ayons en mémoire la manière dont le Seigneur s’est adressé à Simon (Pierre) après une pêche infructueuse, rendue exceptionnelle à la suite des paroles du Seigneur : « Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher… L’ayant jeté ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait » (Luc 5 : 1 à 11). Pierre se sentit mal à l’aise (v. 8) : « Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur ». Jésus le réconforta (v. 10) : « Ne crains point ; désormais tu seras pêcheur d’hommes ». Une scène similaire eut lieu après la résurrection de Jésus. Le Seigneur s’adressa de nouveau à Pierre. Par trois fois Il lui posa la même question : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci ? » (Jean 21 : 15-17). Pourquoi trois fois de suite ? N’est-ce pas à cause de son reniement ? Jésus, avant son arrestation, avait dit à Simon : « Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois » (Matthieu 26 : 33-35). « Aussitôt le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite » (v. 74 et 75).

Le mot ‘amour’ en grec se décline sous deux formes :

– ‘Phileo’ ou  amour devoir, par obligation, et

– ‘Agapao’ ou amour au plus haut degré envers le Créateur.

En Matthieu 10 : 37 nous lisons : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ». En Jean 12 : 25 : « Celui qui aime sa vie la perdra ». Rappelons-nous que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné  son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16). Et  en Jean 16 : 27, nous avons la certitude que « le Père lui- même nous aime, parce que vous m’avez aimé ». Nous devons, à notre tour, manifester cet amour envers tous, même envers nos ennemis « Mais moi je vous dis : « Aimez vos ennemis » (Matthieu 5 : 44).

Cet amour, au plus haut degré, doit être prodigué :

1- Aux ‘agneaux’ : à ceux qui sont récemment parvenus à la Vérité

2- Aux ‘brebis’ : aux personnes adultes, mûres en discernement.

3- Aux ‘brebis’ : aux personnes faibles nécessitant une aide.

Le fr. Jean Piorkowski : « Lettres aux sept églises d’Asie ».

« Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises » (Apocalypse 1 : 11).

Le livre de l’Apocalypse ou de la Révélation a été écrit par l’apôtre Jean, exilé sur l’ile de Patmos, vers les années 95, 96 de notre ère. L’exhortation s’adresse aux 7 Églises d’Asie (aujourd’hui, l’ouest de la Turquie). Pourquoi ce choix de sept églises seulement, de moindre importance ou même inconnues, alors que d’autres étaient déjà constituées depuis longtemps ? (Jérusalem, Samarie, Damas, Antioche, Corinthe, Rome, etc.). Le chiffre 7 correspond à la plénitude (7 chandeliers, 7 étoiles, 7 anges).

Première lettre à l’Église d’Éphèse – signifie ‘premier, désirable’ (Apocalypse 2 : 1 à 7).

Cette église fut fondée par Paul durant son 2ème voyage. C’est la capitale de la province d’Asie pouvant ainsi représenter sa prépondérance sur les autres églises en raison des apôtres, instructeurs choisis. Le Seigneur révèle ses erreurs. L’acceptation d’un autre Évangile (2 Corinthiens 11 : 4, 13-15), des faux prophètes (2 Pierre 2 : 1) des faux Christ (Matthieu 24 : 24). Il reproche le manque de foi et un amour qui se refroidit (Manne du 8 avril), et les exhorte à un retour aux premières œuvres.

2ème lettre à l’Église de Smyrne – signifie ‘amère’ (Apocalypse 2 : 8 à 11).

C’est la période des épreuves amères, des persécutions païennes. « On vous outragera… » (Matthieu 5 : 11, 12). « Ne soyez pas surpris….. » (1 Pierre 4 : 12, 13). Il en sera de même pour les derniers membres de l’Église de l’âge de l’Évangile.

3ème lettre à Pergame – signifie ‘hauteur, élévation’ (Apocalypse 2 : 12 à 17). Alliance du pouvoir civil et du pouvoir religieux amenant la formation du système Papal. Révélation des dangers des faux instructeurs, les Nicolaïtes, l’attrait des richesses terrestres. Malheur aux riches (Luc 6 : 24, Matthieu 6 : 24). Aujourd’hui, le bien-être mène à une tentation plus forte. Exhortation à se détourner des idoles actuelles.

4ème lettre  à Thyatire ‒ signifie ‘odeur d’affliction’. (Apocalypse 2 : 18  à 29). C’est la période des persécutions papales. Référence à Jézabel, aux faux prophètes correspondant à la Papauté qui a persécuté les véritables chrétiens qui ont dû fuir et se cacher. Citons la période de l’Inquisition en France jusqu’au 18ème siècle. « Le frère livrera son frère à la mort… Vous serez haïs de tous à cause de mon nom… » (Matthieu 10 : 21, 22 ; 24 : 9). Ce même esprit opère encore aujourd’hui. Il exhorte les membres à retenir jusqu’à la fin ce qu’ils avaient reçu.

5ème lettre à Sardes ‒ Signifie ‘ce qu’il en reste’. (Apocalypse 3 : 1-6). Période juste avant la Réforme. Il resta très peu de véritables fidèles et des enseignements du Seigneur et des Apôtres. Exhortation à tenir ferme dans une situation de faiblesse. « Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance » (Hébreux 6 : 11 ; 3 : 14). Manne du 16 octobre.

6ème lettre à Philadelphie – Signifie ’amour fraternel’ (Apocalypse 3 : 7-13). Époque de la Réforme, allant de Luther jusqu’au retour du Seigneur. Par manque d’endurance dans les épreuves et la recherche de la Vérité, beaucoup de réformateurs reproduisirent les mêmes erreurs que l’église ‘mère’. Il y eut encore des persécutions (Actes 14 : 22 ; 2 Timothée 3 : 12)  En France, on se souvient de la nuit de la Saint Barthélémy. Aujourd’hui apparaissent de nombreuses sectes dangereuses d’où l’exhortation à garder ce que nous avons appris.

7ème lettre à Laodicée – Signifie ‘Justice pour le peuple’ et ‘châtiment’. (Apocalypse 3 : 14-22). C’est l’époque de la seconde présence du Seigneur qui juge, châtie et applique la justice. Jugement de la chrétienté – séparation du blé et de l’ivraie,  jugement de Babylone et des nations, temps de détresse et de rétribution pour tous les méchants et les hautains. Une période de tentation intense : abandon de la foi, reniement de la Rançon, il n’y a plus d’esprit de sacrifice et du renoncement à soi. Seuls, les véritables consacrés résisteront. (Manne du 3 Décembre).

Le lendemain, dimanche 27 mai, la journée fut présidée par le frère André Lecroart qui invita les frères orateurs suivants :

Le fr. Jérôme Gruhn : « L’Image de l’Épouse de l’Agneau ».

L’image est inspirée du livre des Cantiques des Cantiques où Salomon exprime les louanges de la Sulamithe. « Une seule est ma colombe, ma parfaite ; elle est l’unique de ma mère, la préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles la voient, et la disent heureuse ; les reines et les concubines aussi, et elles la louent » (Cantiques 6 : 8, 9). Nous avons là  une représentation symbolique de l’Époux – Emmanuel -, notre Seigneur, l’Agneau  et de l’Épouse, l’Église.

Pour plaire à Dieu les membres de l’Époux ont d’abord été rachetés (1 Corinthiens 6 : 19, 20) et ils s’engagent à accomplir sa volonté. En ce temps de la fin les membres de l’Église se trouvent en exil dans le désert des peuples où ils ne sont pas reconnus. « Si vous trouvez mon bien-aimé que lui direz-vous ? Que je suis malade d’amour » (Cantiques 5 : 8). Je suis à mon Bien-aimé, Christ, et j’attends d’être uni à Lui. « Puis un des sept anges… m’adressant la parole me dit : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau » (Apocalypse 21 : 9, 10), tandis que Babylone, la grande prostituée, sera rejetée « Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée » (Apocalypse 17 : 1-4).

L’Époux, notre Seigneur a été méprisé (Esaïe 53 : 3), de même que les membres de son Corps qui ont été et seront persécutés par l’adversaire Satan « le père du mensonge » (Jean 8 : 44, 45) – celui qui trône à Rome au-dessus de Babylone.

L’union de Christ avec son Épouse sera manifestée après la première résurrection des membres de l’Église, quand auront lieu les Noces de l’Agneau (Apocalypse 19 : 6-9) dont une image nous est présentée au Psaume 45 (v14 et 15). Cohéritiers avec le Seigneur ils règneront avec Lui (Apocalypse 2 : 26, 27) dans un « Nouveau ciel et une Nouvelle terre » (Apocalypse   21 : 1-5).

Le fr. Franciszek Olejasz : « L’influence du Saint Esprit ».

Nous trouvons une image du Saint Esprit dans le rôle qu’avait Éliézer, serviteur d’Abraham. Jésus annonça l’envoi d’un « Consolateur » (Jean 15 : 26, 27). Cela se réalisa le jour de la Pentecôte (Actes 2 : 1-4). Ce « Consolateur » – le Saint Esprit – n’est pas un être, mais une influence divine, l’Esprit divin de vérité, de bon sens, de sainteté. C’est une grâce qui nous a été réservée (1 Pierre 1 : 10). Notre Seigneur reçut cet Esprit sans mesure lors de son baptême (Jean 3 : 34). « Pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe » (Luc 3 : 21, 22). Si à l’âge de 12 ans Jésus chercha déjà à s’informer auprès des sacrificateurs quant à sa mission, là, au Jourdain, Il reçut la compréhension de l’œuvre à accomplir et de son existence pré-humaine.

A la Pentecôte les apôtres reçurent des dons particuliers émanant du Saint-Esprit (1 Corinthiens 12 : 4). Dons  reçus de sa plénitude : « Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce » (Jean 1 : 16).

Une 1ère grâce Lui a été accordée dans la « résurrection » et une 2ème grâce dans sa « montée au ciel » (Matthieu 28 : 18 ; Philippiens 2 : 8, 9).

Pour nous, une première grâce est nécessaire «  la justification » (Romains 3 : 22). Celle-ci nous permet d’accéder à la 2ème grâce qu’est « l’appel céleste » (Hébreux 3 :1 ; 2 Timothée 2 : 11).

En Jésus nous nous édifions par la richesse de sa grâce (Éphésiens 1 : 19) qui nous mènera à la vie éternelle, à l’immortalité. Efforçons-nous « de ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain » (2 Corinthiens 6 : 1). Le monde, dans le futur, bénéficiera d’une seule grâce : la possibilité d’obtenir la vie éternelle sur terre, résultat de la Rançon de Jésus. Pour nous, ayons en mémoire que la fidélité vaut mieux que les sacrifices. Ne négligeons pas nos assemblées. Souvenons-nous de nos premiers jours (Hébreux 10 : 32). C’est grâce au « Consolateur », le Saint-Esprit envoyé le jour de la Pentecôte (Jean 14 : 26) qui nous conduit dans toute la vérité (Jean 16 : 12, 13) que nous pouvons espérer nous retrouver auprès de notre Seigneur, si toutefois nous cultivons avec foi les fruits de l’Esprit (Galates 5 : 22).

Le fr. Daniel Wozniak : « La foi ».

« Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère » (Hébreux 11 : 1).

Avoir la foi c’est avoir la certitude des choses qu’on ne voit pas, telles que l’existence de Dieu et des esprits dans le ciel et de leur activité. Est-ce suffisant ? « Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable » (Hébreux 11 : 2).

L’apôtre Paul, dans ce chapitre 11 aux Hébreux, cite un grand nombre de personnages renommés pour leur foi, en voici quelques-uns :

Abel « Dieu porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande » (Genèse 4 : 4) – un premier-né de son troupeau – alors que Caïn offrit des fruits de la terre. Il s’irrita contre Abel jusqu’à lui ôter la vie (v. 5-8).

Hénoc – Il est dit de lui qu’« Hénoc marcha avec Dieu » (Genèse 5 : 21 – 24). Il était considéré comme un prophète (Jude 14). Recherchons la faveur de Dieu et non celle des hommes (Galates 1 : 10 ; Jacques 4 : 4). Cela demande une lutte constante  (Éphésiens 6 : 12, 13).

Noé – Divinement averti, il obéit, en vertu de sa foi, aux instructions concernant le déluge. (Genèse 6-8). Comme Noé, « Marchons par la foi et non par la vue » (2 Corinthiens 5 : 6-10).

Abraham – Pour la même raison, sur instruction de Dieu, Abraham quitta son pays pour un pays inconnu (Genèse 12 : 1). La promesse se réalisa par sa postérité, Isaac puis Jacob. Jusqu’au pays de Canaan.

Sara ‒ Épouse d’Abraham, était stérile. A un âge avancé, elle crut en la promesse d’avoir un fils dans sa vieillesse. Elle enfanta Isaac (Hébreux 11 : 11).

Moïse – Il se laissa guider par la foi dans sa mission de libération du peuple hébreu du joug de Pharaon (Hébreux 11 : 23-29).

Rahab ‒ Une femme Cananéenne, une prostituée, reconnue pour sa foi en protégeant deux Hébreux venus espionner le pays de Canaan avant d’y entrer (Hébreux 11 : 31 ; Josué 2 : 8, 9). Nous retrouvons le nom de Rahab dans la généalogie de Jésus-Christ en Matthieu 1 : 5, 6.

D’autres personnages sont mentionnés dans ce chapitre 11 aux Hébreux. Tous ont prouvé leur foi en Dieu. La leçon à retenir pour nous est de conserver une foi inébranlable qui devra être accompagnée par des œuvres pour être agréables à Dieu et dignes à ses yeux.

Le fr. Francis Gikière : « Assurons-nous d’être approuvés de Dieu ». (2 Pierre 1 : 5-7).

La croissance et le développement demandent des efforts continuels. Citons par exemple : le papillon sortant de sa chrysalide ou bien le cultivateur bien avisé qui forme, soigne et taille ses arbres fruitiers de manière qu’ils développent des fruits et non pas seulement des branches et des feuilles.

Il en est de même du chrétien : l’embryon de Nouvelle Nature doit être cultivé et demande des efforts pour se développer. L’apôtre Pierre nous exhorte à ce développement progressif, il cite :

La foi ‒ Sans la foi nous ne pouvons pas plaire à Dieu (Hébreux 11 : 6).

La vertuNous devons marcher dans l’intégrité, nous abstenir du mal, être fermes (Psaume 15 : 2 à 5).

La connaissance ‒ « L’homme ne vivra pas de pain seulement » (Matthieu 4 : 4) C’est par l’action du Saint Esprit que nous sommes dirigés dans les études des Saintes Écritures.

La tempérance – La modération dans tous les domaines, même dans le manger et le boire. La culture de la maîtrise de soi, un zèle grandissant.

La patience – La douceur, le calme, à exercer à l’égard des plus faibles ainsi que dans la croissance en connaissance (Jacques 1 : 4).

La piété – Le respect et la dignité envers Dieu (Matthieu 22 : 21). Accomplir la volonté de Dieu. Une affection fraternelle. « Faisons du bien à tous » (Galates 6 :10).

L’amour – L’amour nous engage à rendre service, il encourage, console, il comble les autres de douceur et de gentillesse. (1 Corinthiens 13 : 5, 6). Sans l’amour, l’étude des Saintes Écritures est sans valeur. Cherchons à vivre selon l’esprit  – « Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (Romains 8 : 13). Ne semons pas pour la chair (Galates 6 : 7, 8), sinon nous serons comparés à de l’ivraie. Ne soyons pas présomptueux à l’image de Satan (Esaïe 14 : 13, 14). Tenons notre esprit en éveil constant et nous sortirons vainqueurs.

Dimanche, avant le repas de midi, la chorale avec ses 35 participants, sous la direction du fr. Henri Peau, nous a fait passer un moment agréable en chantant quelques cantiques, d’autant plus qu’elle était accompagnée de plusieurs instruments de musique : un piano, un violon et un violoncelle. Autre particularité : le repas du midi a été servi dans la même salle de réunion, le restaurant habituel recevait de très nombreuses personnes de passage ce jour.

Nous remercions notre Père céleste et notre Seigneur Jésus-Christ de nous avoir accordé ces deux journées de festin spirituel, et aussi tous les participants qui ont permis de créer cette bonne ambiance fraternelle. Un grand merci à tous ceux qui ont participé à l’organisation de cette rencontre et à la Direction du Centre qui nous a accueillis dans ses locaux.

Nous remercions tous ceux qui nous ont adressé leurs salutations et de la part de tous les participants  nous leur adressons en retour nos salutations fraternelles.

Pour l’A.E.B : Romain Mlotkiewicz

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