épreuves avant le temps de la grande détresse

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Auteur : David Sk. , Conférence de Pentecôte, le 22/06/2025, Vigy

– Sujet #04 –

Chers frères et sœurs, ami de la vérité. Que la paix de l’Eternel soit avec vous tous.

Vous l’avez sûrement remarqué : le monde traverse aujourd’hui une période de bouleversements profonds.
Tout semble aller de plus en plus vite et dans le mauvais sens.
Rien ne ressemble plus à « avant ».
Et on sent bien que rien ne redeviendra comme avant.
Personne n’est épargné.
Toutes les couches de la société sont touchées.
Même ceux qui semblaient protégés, les plus fortunés, les puissants.
Ils commencent à sentir le sol se dérober sous leurs pieds.

Mais nous, nous avons une chose précieuse : nous sommes entre les mains de Dieu.
L’éternel s’occupe de nous et accorde la protection a ceux qui se confient en lui.
Le monde, lui, commence à prendre conscience ; parfois confusément, que la situation empire.
Cette prise de conscience collective provoque un profond désarroi.
L’espérance en un avenir meilleur s’effrite.
Ce qui met en berne leur espérance en l’avenir.

Effectivement au vu des événements comme :
Cette guerre en Ukraine, qui n’en finit pas.
Cette guerre en Israël face au Hamas qui ne fait qu’angoisser le monde et ce récent conflit entre Israël et l’Iran fait craindre à l’humanité un embrassement mondial.
L’inflation grandissante qui touche tous les domaines de la vie quotidienne.
Une insécurité de chaque instant, grandissant, des violences et des personnes tue leur prochain sans raison apparente.
Des politiques dépasser, déconnecter face au grondement d’un peuple en colère.
La peur de l’avenir s’installe, et s’infiltre dans leurs cœurs.

Bien sûr, que nous vivons également ces événements, ces temps difficiles, qui sont bien réels.
Nous ressentons les effets de cette instabilité dans notre vie quotidienne.
Mais, ce qui nous distingue, c’est que nous savons que cela doit arriver.
Nous savons que ce n’est que le début.
Mais surtout, nous avons une espérance.
Une espérance solide.
Une espérance ancrée dans les promesses certaines de notre Père Céleste.

Et aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous un sujet important sur les épreuves que vont traverser les derniers membres de l’Église, juste avant le temps de détresse.
Dans la Bible, plusieurs personnages ont connu des situations extrêmes.
Parfois même chaotiques.
Et leur réaction n’a pas toujours été rationnelle face à cette épreuve inhabituelle.
Mais à travers leurs histoires, il y a des leçons précieuses pour nous.

Nous allons regarder ensemble quelques-uns de ces récits, dans l’Ancien et le Nouveau Testament, pour voir comment leurs expériences font écho, car il y a comme une similitude, une image de ce que les derniers membres sur terre, seront appelés à vivre.

Chers frères et sœurs le but n’est pas de faire peur ; mais il est important en tant que Chrétien, d’être lucide.
De ne pas être surpris ; mais conscient que certains nombres de changements se produise.
Car ils influencent nos vies, et ce sont des signes que nous devons reconnaître, car nous sommes justement très proches de ce temps de détresse finale.

Il viendra un moment où nos voisins, nos collègues, nos proches ; même ceux à qui nous avons déjà parlé de notre foi, commenceront à vaciller.
Jusqu’ici, ils nous ont peut-être tolérés, du moment qu’on ne parlait pas trop de spiritualité.
Ils nous voyaient comme différents, mais sans danger.

Mais quand les événements vont s’intensifier, ils seront déstabilisés.
Ils perdront leurs repères. Et, dans leur panique, ils chercheront un coupable.
Et ce sera peut-être nous.
Ils diront : « Vous qui croyez en Dieu, c’est de votre faute tout ça ! » Non pas parce qu’ils nous haïssent vraiment, mais parce qu’ils auront besoin de rejeter leur angoisse quelque part.
Et là, il nous faudra rester fermes et remplis d’amour, même quand l’incompréhension ou l’accusation pointeront vers nous.

Vous savez, dans un moment de panique, une personne qui se noie peut entraîner dans sa chute celui qui essaie de la sauver.
Cette réaction a un nom : la détresse émotionnelle.
C’est une spirale où l’esprit perd pied, et où la peur mène à des gestes irrationnels.

L’histoire nous en donne des exemples :

  • Quand le Titanic a sombré, beaucoup ont réagi de manière irrationnelle.
  • Pendant la Seconde Guerre mondiale, certains hommes, autrefois civilisés, ont commis l’innommable sous
    la pression et la peur.

Prenons maintenant quelques exemples bibliques et voyions comment des hommes fidèles ont traversé certains types d’épreuves.
Afin de comprendre comment ces récits nous préparent, nous éclairent, et nous fortifient.

Un premier exemple, c’est quand Jésus était face aux deux
brigands sur la croix, le premier dis en Luc chapitre 23 verset 39.
N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous!
On pourrait penser, à première vue, que ce brigand croyait en Jésus.
Qu’il avait la foi, qu’il espérait que Jésus puisse le sauver, lui et l’autre condamné.
Mais en réalité, pas du tout !
Ce qu’il exprime, c’est le désespoir de quelqu’un qui tente tout, absolument tout, pour échapper à une situation désespérée.
Ce n’est pas la parole d’un croyant, c’est celle d’un homme acculé, prêt à saisir la moindre chance.
Par ailleurs au verset 40 à 43 le deuxième briguant répondra au premier.
Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ?
Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal.
Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.
En fait le deuxième briquant avait plus de recul, il connaissait Jésus.
Il reconnaissait qu’ils avaient fait le mal.
Il ne cherchait pas d’excuse, il assumait ce qu’il avait fait.
A l’inverse, le premier briguant c’est moqué de Jésus sans aucune reconnaissance ni sincérité le provoquant avec arrogance par la tentation.
La réponse de Jésus au verset 44 est captivante.
Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
Noté bien « tu seras » sous-entendu que ne s’adressa qu’au deuxième briguant qui croyait en lui ; ignorant ainsi le premier briguant.

Un deuxième exemple que nous pouvons citer se trouve en Daniel chapitre 3 versets 1 et 2 que nous lisons :
Le roi Nebucadnetsar fit une statue d’or, haute de soixante coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone.
Le roi Nebucadnetsar fit convoquer les satrapes, les intendants et les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges, et tous les magistrats des provinces, pour qu’ils se rendissent à la dédicace de la statue qu’avait élevée le roi Nebucadnetsar.
Poursuivons versets 8 à 12
A cette occasion, et dans le même temps, quelques Chaldéens s’approchèrent et accusèrent les Juifs.
Ils prirent la parole et dirent au roi Nebucadnetsar: O roi, vis éternellement!
Tu as donné un ordre d’après lequel tous ceux qui entendraient le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d’instruments, devraient se prosterner et adorer la statue d’or,
et d’après lequel quiconque ne se prosternerait pas et n’adorerait pas serait jeté au milieu d’une fournaise ardente.
Or, il y a des Juifs à qui tu as remis l’intendance de la province de Babylone, Schadrac, Méschac et Abed Nego, hommes qui ne tiennent aucun compte de toi, ô roi; ils ne servent pas tes dieux, et ils n’adorent point la statue d’or que tu as élevée.
Leurs plus proches voisins, dénoncent, les trois jeunes Juifs de ne pas avoir obéi au roi.
Au vu des écritures, nous connaissons les bons caractères de Schadrac, Méschac et Abed Nego.
Nous pouvons être persuadés qu’ils vivaient en bon voisin ne causant aucun désagrément.
Leurs plus proches voisins savaient qu’ils avaient foi en Dieu et connaissaient bien leur bon caractère.
Le roi ne les connaissait pas, mais leurs voisins, s’ils étaient bons et compatissant, ils ne les auraient pas dénoncés.

Cette situation doit nous faire réfléchir.
Les temps changent et bons nombres de situations font que l’on peut avoir de plus en plus de difficulté de vivre chrétiennement dans un monde qui change et pas dans le bon sens.
Nos trois jeunes Juifs par peur ou pour ne pas se faire remarquer auraient pu se prosterner devant la statue.
Mais ils ne le firent pas, ils dirent même devant le roi au verset 18
sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée.
Leur foi était si forte, qu’ils n’avaient pas peur de mourir si telle aura été la volonté de Dieu.
Leur amour et obéissance à l’Eternel étaient sans faille.

Comment ça se passe pour nous ?
Avons cette force, cette foi ?
Tant que tout va bien avec nos voisins on ne s’en souci pas. Mais si les choses viennent à changer, comment
réagirons nous ?
Quand le monde sera acculé, la liberté d’expression réprimée, et que l’on nous demandera de prendre position !
Regarder par exemple ce qui se passe actuellement en France face aux attentats et actes antisémite.
Une division qui se répercute partout où de plus en plus nous pourrions être pointés du doigt par rapport à notre soutien ou conviction religieuse face à l’avenir du peuple juif.
Ce n’est qu’un exemple, à ce jour rien de grave.
Mais rapidement, pourrais venir un temps ; où se réunir sera dangereux, voire impossible, où nos libertés seront entravées, et certaines persécutions fessant parti de passé resurgir.

Alors qu’elle est la meilleure attitude ?
Ça dépend, je pense qu’il faut trouver un juste-milieu pour ne pas provoquer ou être l’objet affrontement.
La réserve et la prudence sont de mise.

J’ai deux petits exemples :
Face à la guerre en Ukraine les frères ne connaissant pas toujours si leur interlocuteur est pro-russe ou pro-ukrainien.
Un frère leur a conseillé de ne pas chercher querelle et d’éviter le sujet restant le plus neutre possible.
Je pense que c’était une sage décision.
Le deuxième exemple était face à une crise économique ou des personnes désemparer discutaient.
Un frère, pensant bien faire, a saisi cette situation comme une opportunité pour parler de la vérité.
Et c’est vrai que, parfois, dans les moments de détresse, les gens sont plus réceptifs.
Ils cherchent un peu d’espoir, une lumière dans l’obscurité.
Mais malheureusement, une fois que la situation s’est apaisée, que tout redevint normale, ces mêmes personnes se moquèrent de ce frère, et tournèrent en dérision ses paroles.
Ce qui semblait une ouverture du cœur n’était en fait qu’un leurre, un intérêt passager motivé par la peur et non par la foi.
Vous voyez ce n’est pas toujours simple, parce que face au précipice, nos amis, et nous entourage useront des artifices du malin pour se sortir d’affaire.

Lisons maintenant en Matthieu chapitre 26 versets 59 à 61 pour illustrer une triste situation qu’a connu Jésus
Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir.
Mais ils n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés. Enfin, il en vint deux, qui dirent:
Celui-ci a dit: Je puis détruire le temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours.
Le faux témoignage :
C’était un faux procès, il fallait donc trouver des faux témoins !
Nous lisons que le but du procès était de trouver de faux témoins pour faire mourir Jésus.
Grave sentence basée sur un faux procès fait en catimini dans la nuit.
Les Pharisiens avaient peur de perdre le contrôle à cause de Jésus et ne voulaient rien perdre dans leur ordre des choses, et leurs privilèges.
Instruisant ce procès ; en Jean chapitre 18 verset 14 nous lisons.
Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs: Il est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple.
Et même en Jean chapitre 11 verset 50 il avait dit auparavant :
vous ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas.
Inconsciemment, disant cela, Caïphe disait vrai.
Mais c’est au sens figuré, car Jésus devait bien mourir pour que toute la race humaine puisse vivre.

N’ayons pas peur, mais à l’heure où approche la grande détresse, il est écrit en Luc chapitre 21 verset 26
les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre; car les puissances des cieux seront ébranlées.
Il y aura toujours de mauvaises langues, comme au temps de Jésus, pour parler contre nous.
Des gens qui reprendront nos paroles, mais en les déformant, en les tordant, en y ajoutant des mensonges.
Et quand les choses tourneront mal, ils chercheront un coupable, et ce coupable, ce sera souvent celui qui a simplement prêché la vérité.
Comme pour Jésus, tout se fera la nuit en cachette sous-entendu qu’il profiteront de l’obscurantisme des incrédules.

Un exemple : rappelons-nous l’empereur Néron qui n’a pas su gérer un feu qui s’est déclenché sur Rome.

Au bout de six jours, tout a été consumé.
Pour redorer sa réputation, il finance la reconstruction à la hâte dans un style plus majestueux.
Mais la population désorientée veut des responsables face à cet incendie qu’on essaie de leur faire oublier.
Les rumeurs se tournent vers Néron qui pour se défendre va profiter de ce qu’il appelle « ces nouveaux Juifs qui se disent Chrétien ».
Il ne les aime pas, il n’aime pas leur prosélytisme et profite de les accusés devant le peuple, les condamnant aux arènes pour être brûlé vif, crucifier ou jetés aux lions.
Cette persécution des chrétiens n’a été qu’une diversion pour apaiser la colère du peuple.

En revenant à Jésus, face à des accusations mensongères, son meurtrier Caïphe, n’avait aucune sympathie,
aucune compassion, aucune appréciation de la valeur de la vie humaine.
Jésus va avoir une attitude particulière.
Nous lisons en Matthieu chapitre 26 verset 62 et début du 63
Le souverain sacrificateur se leva, et lui dit: Ne réponds-tu rien? Qu’est-ce que ces hommes déposent contre toi?
Jésus garda le silence.
Jésus est resté silencieux jusqu’à la mort.
Pourtant lui, il avait la capacité et un art oratoire de se délivrer lui-même rien qu’avec son discours.
Il s’est contenté de se taire, de laisser les choses se dérouler.
Jésus nous donne une nouvelle leçon, que face à des situations anarchiques où la raison n’a plus sa place, il vaut mieux se taire pour le bien de tous.
Même si notre intérieur révolté veut se défendre.
Il y a des moments où il faut apprendre à se taire et ne pas donner raison au malin.
Notre humilité doit prendre le dessus.

Un autre signe qui sera encore plus douloureux avant la détresse, c’est la trahison, et plus dure encore si la trahison peut provenir de nos frères.
Un des premiers exemples qui nous vient sûrement en tête est Judas, celui qui a partagé ces moments de leçons, d’intimité, avec le Seigneur et les apôtres.
C’est toujours plus douloureux quand ce sont nos proches, nos amis, nos frères qui nous dénoncent.
Souvent, c’est de l’intérieur que viennent les trahisons.
Comme pour un couple qui divorce, souvent, les moments les plus intimes sont dévoilés par un des conjoints et qui le diffuse à qui veux entendre.
Pourquoi cette trahison arrive ?
Parce que la personne veut faire du mal, éprise de Jalousie ou qu’elle veut se venger de quelque chose ou même pour se démarquer et se donner de l’importance aux yeux des autres en dévoilant un secret.

Un bel exemple se trouve en David qui fut trahi par un ami intime, pour qui il avait de l’estime, et qui était de bon conseil.
Un homme qu’il connaissait depuis longtemps, un homme à présent âgé, mais dont il avait le respect par ses sages recommandations, comme d’un père à son fils.
Cet homme était Achitophel.
Il trahit David en manipulant d’Absalon, l’un des fils de David.
Il lui conseillera d’abuser des concubines de son père pour le déshonorer et demanda une armée pour tuer David.
Désemparer David déclarera en Psaume chapitre 41 verset 9
Celui-là même avec qui j’étais en paix, Qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, Lève le talon contre moi.
Vous voyez, à nouveau comme pour notre Seigneur la trahison est venue de l’intérieur.
Quel était le mobile ?
Nous apprenons respectivement en 1 Samuel chapitre 23 verset 34 que Eliam était le fils d’Achitophel et nous lisons en 1 Samuel chapitre 11 verset 3.
David fit demander qui était cette femme, et on lui dit: N’est-ce pas Bath Schéba, fille d’Éliam, femme d’Urie, le Héthien?
Achitophel était donc le grand-père de Bath Schéba et n’a sûrement pas accepter le comportement de David qui fit tuer Urie, le Héthien pour obtenir Bath Schéba.
Le mobile est donc la vengeance.
Cela lui sembla légitime, du moins, c’est ce qu’on voit dans le monde.
Mais David était l’oint de l’Eternel, David a fait des erreurs, mais c’était une affaire entre Dieu et David.
David a regretté amèrement.
Il a pleuré et a eu sa punition.
Puis il retrouva grâce aux yeux de l’Eternel.
Nous lisons en 2 Samuel chapitre12 versets 13-14
David dit à Nathan: J’ai péché contre l’Éternel! Et Nathan dit à David: L’Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras point.
Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l’Éternel, en commettant cette action, le fils qui t’est né mourra.
Nous savons que David passa dans sa vie, par beaucoup d’angoisse.
De la part de ses ennemies, mais aussi des angoisses de son âme, des combats avec son esprit, douleur, tristesse, des remords, mais il priait toujours ardemment l’Eternel pour qu’il lui pardonne ses péchés afin que la paix de l’Eternel revienne et remplisse son cœur.
Il ne pouvait pas se tranquilliser tant qu’il n’obtient pas cette miséricorde.
Il passa beaucoup d’épreuves, mais la pire, c’est le péché quand il fut coupé de la grâce de Dieu.
Il souffrait beaucoup du fait de cette perte de bénédiction, que l’Eternel n’agissait plus avec lui comme auparavant.
C’est pour cela qu’il priait ardemment l’Eternel
Quand Dieu revient vers lui ; lui manifestant à nouveau sa grâce.
Au moment où David la ressentit, il s’en réjouissait et était à nouveau heureux.

Quelle leçon de tout cela ?

David était l’oint de l’Eternel et des erreurs de David, Achitophel n’avait pas le droit de faire justice lui-même
en se vengeant.
Rappelez-vous quand Saul poursuit David pour le tuer. David eut l’occasion de la tuer dans la caverne.
Mais il ne le fit pas, car Saul était également l’oint de l’Eternel.
Que ce soit Judas ou Achitophel, Dieu a déjoué leur plan et ils sont tous deux morts en se suicidant.
Oui, cette fin de temps, ce début de temps de détresse, va nous mettre dans des situations contradictoires nous mettant en porte-à-faux, et notre juste comportement qui sera en opposition avec le monde.
David est une image de l’église combattante.
Nous ne serons pas épargnés, nous devons garder la foi qu’avait David et se soucier d’être toujours en communion avec l’Eternel.

Il y a peu de temps encore, l’on disait que les textes de loi, de justice, étaient souvent issus de la bible.
Même si elles n’étaient pas toujours respectées, les gouvernements qui appliquaient cela étaient bénis bénéficiant d’une certaine stabilité sociale et politique.
Aujourd’hui en peu de temps nos lois ont changé.
L’homophobie, ou plus exactement être contre la légalisation de l’homosexualité est devenue répréhensible, alors que c’est un péché.
Le génocide juif, l’antisémitisme sont protégés par nos lois, mais jusqu’à quand ?
Nos politiques nous montrent bien leur limite.
Nos lois sont de plus en plus votées pour apaiser et satisfaire l’opinons publique en dérive ; alors qu’elle devrait protéger les plus faibles, être équitable et avec justice remettre les insoumis dans le chemin droit.
Curieux, mais même aujourd’hui en politique les insoumis trouve une légitimité.
Le monde change, et pas dans le bon sens.

Observez ces paradoxes dans notre société.
Les gens structurés, obéissant au système économique sont
spoliés de leur droit au profit d’anarchistes d’un nouveau genre à qui l’on donne raison.
Notre vieux système est au bord d’une implosion qui va remettre nos règles, nos codes et nos acquis en question.
Une opposition contre le monde religieux sera possible, interdisant de se réunir, de diffuser la vérité, de parler de la vérité comme si c’était une nouvelle loi.
Et ceux qui pourrons nous trahir, ce ne sera pas forcément le monde qui nous connaît peu, mais peut-être certain de nos frères qui auront perdu pied, perdu leur repère, issue d’une foi faible face à au début de ces nouveaux tourments.

Encore une fois, le but n’est pas de vous faire peur, mais d’en prendre conscience et d’être sur nos gardes, prenant suffisante de recul avec humilité.
L’adversaire sera sans pitié dans ce temps final avec les derniers membres de l’Eglise.
1 Pierre chapitre 5 verset 8
Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
Si de telles choses doivent nous arriver rappellerons-nous que c’est l’Eternel qui le permet pour nous éprouver.
Mais n’ayons jamais à l’esprit la vengeance, c’est l’affaire de l’Eternel, ne soyons pas comme Achitophel et continuons comme nous l’avons appris à aimer les frères.
Etant prêts à donner notre vie pour les frères.

Prenons maintenant un autre exemple en faisant un parallèle sur la chute de Babylone qui nous est raconté dans le chapitre 5 de Daniel.
Le frère Russel nous laisse d’intéressantes informations dans la Watch Tower de juillet 1899 à partir de la page 173.
Babylone était la capitale de l’empire universel babylonien. On dit qu’elle était la plus grande ville du monde,
immense et imprenable.
Le grand fleuve Euphrate faisait une boucle et coulait au travers de la ville.
La ville était magnifique, il y avait des temples de grande taille et d’une splendeur inégalée, décorés d’or, d’argent et de pierres précieuses et des centaines de statues de dieux en or et en argent.
Il y avait de nombreux jardins magnifiques, dont celui connu sous le nom des « Jardins suspendus de Babylone », l’une des sept merveilles du monde.
Leurs fleurs colorées pendaient et retombaient en cascade d’un niveau à l’autre avec un effet spectaculaire resplendissants de couleurs et dont l’arôme délicieux des fleurs flottait dans l’air.
Convoitant les immenses richesses de Babylone, les Mèdes et les Perses avaient consolidé leurs forces sous la direction de Cyrus, un Perse, depuis plusieurs mois et ils assiégeaient la ville.
Mais les habitants de Babylone se sentaient en sécurité derrière leurs immenses murs.
Ils avaient, dans l’enceinte de la ville, de l’eau de l’Euphrate, pâturages et culture qui fournissaient une nourriture abondante étant ainsi amplement approvisionnés.
Ils pouvaient voir les troupes ennemies à une distance considérable.
Elles semblaient être en train de creuser et d’ériger une sorte de mur de terre, près du fleuve, mais ne s’approchant même pas de la ville.
Le roi de Babylone Belshatsar amusé par ces silhouettes au loin, qui fouillaient dans la terre, considérait ce siège comme un échec total.
Il décide donc de célébrer l’occasion en donnant un somptueux festin.
Il y avait de la nourriture et du vin en abondance.
On portait des toasts et on buvait à la gloire des dieux de Babylone.
Dans la grande salle de bal du palais, le roi Belshatsar, avec ses nombreux fils, ses femmes et ses concubines et un millier de membres de la noblesse de Babylone avec leurs dames festoyait.
Les plats furent successivement servis sur d’énormes plateaux.
Le vin coulait à flots.

Ils méprisaient le Dieu d’Israël en remplissant de vin les vases qui furent volés dans le temple de Dieu à Jérusalem.
Ils se moquaient du Dieu d’Israël comme pour montrer la supériorité des divinités de Babylone.
Pourtant, Balthasar, petit fils de Nebucadnetsar, successeur au trône, était soigneusement instruit de l’histoire de l’empire et des actes de ses ancêtres.
Donc lorsqu’il défia et blasphéma Dieu, il le fit volontairement et délibérément.
Pourtant, il devait savoir ce que Nebucanstsar avait dit.
Lisons-le en Daniel chapitre 3 verset 29
tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu’il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d’immondices, parce qu’il n’y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui.
Mais, Belsatsar profane publiquement les vases sacrés du temple de Dieu, à la louange des idoles.
Soudain, la lumière de la pièce s’affaiblit tel que l’on put voire une main écrire quelque chose sur le mur.
Daniel chapitre 5 verset 5 et 6 nous lisons
En ce moment, apparurent les doigts d’une main d’homme, et ils écrivirent, en face du chandelier, sur la chaux de la muraille du palais royal. Le roi vit cette extrémité de main qui écrivait.
Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent; les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se heurtèrent l’un contre l’autre.
Belshatsar était terrifié ; mais la reine se souvint de Daniel désormais âgé d’environ 90 ans, mais qui saura interpréter ce mystère.
Daniel fut introduit auprès du roi et le roi lui dit verset 16
si tu peux lire cette écriture et m’en donner l’explication, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or à ton cou, et tu auras la troisième place dans le gouvernement du royaume.
Verset 17
Daniel répondit en présence du roi: Garde tes dons, et accorde à un autre tes présents; je lirai néanmoins l’écriture au roi, et je lui en donnerai l’explication.
Verset 22 à 28
Et toi, Belschatsar, son fils, tu n’as pas humilié ton coeur, quoique tu susses toutes ces choses.
Tu t’es élevé contre le Seigneur des cieux; les vases de sa maison ont été apportés devant toi, et vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines; tu as loué les dieux d’argent, d’or, d’airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient point, qui n’entendent point, et qui ne savent rien, et tu n’as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies.
C’est pourquoi il a envoyé cette extrémité de main qui a tracé cette écriture.
Voici l’écriture qui a été tracée: Compté, compté, pesé, et divisé.
Et voici l’explication de ces mots. Compté: Dieu a compté ton règne, et y a mis fin.
Pesé: Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger.
Divisé: Ton royaume sera divisé, et donne aux Mèdes et aux Perses.
Après l’explication donnée par Daniel, les convives auraient dû être encore plus effrayés maintenant qu’il connaissait la signification des mots écrit par Dieu.
Mais n’en tenant pas compte : la fête continua.
Ils ont changé les vêtements de Daniel, lui donnent un vêtement écarlate avec une chaîne d’or.
Et cette nuit même dans l’instant d’après, le roi fut tué et Babylone tomba.
En effet, l’armée de Sirius ayant détourné l’Euphrate, ils entrèrent dans Babylone à pied sec sans avoir même à lutter créant l’effet de surprise.

La Watch Tower citée précédemment nous donne l’explication suivante :
Les vases profanés du temple semblent représenter les vérités précieuses de la révélation divine, mais aussi le peuple consacré du Seigneur.
Les vases d’or peuvent nous représenter le petit troupeau, et les vases d’argent et de bronze la grande multitude.
La troisième place du royaume obtenu figurativement par Daniel représente le petit troupeau dans cette image.
Car l’église aura achevé sa course avant la destruction finale de Babylone.
Nous ne serons plus de ce côté-ci du voile lorsque la destruction finale de Babylone aura lieu.
Daniel reçoit une robe écarlate.
L’écarlate représente la mort par sacrifice.
Nous avons une indication que le petit troupeau terminera là sa course.
La chaîne d’or représentant leur fidélité et leur récompense à la nature spirituelle.

Si effectivement ces vases furent souillées nous nous souvenons que Cyrus permis aux peuples juifs de retourné dans leur pays restituant ces vases consacrés qui seront honorés et restaurés dans le Temple, car non seulement les vérités de la révélation divine seront toutes prises en charge par notre Seigneur, mais aussi que tous ceux qui sont à lui seront glorifiés dans le Temple spirituel qu’il élèvera sous peu.

La grande fête qui a précédé la chute de Babylone semble bien correspondre à la grande union des dénominations attendue prochainement et à la période de réjouissance qui l’accompagnera.
Ici encore, nous avons une image du pouvoir civil et des dénominations, civil et religieux, qui s’unissent.
En effet, les autorités gouvernementales de ce monde voient venir un temps de crise, de détresse, un temps où ce qu’elles cherchent à préserver, leur pouvoir, leur influence, qu’elle soit politique ou religieuse semble menacé de disparition.
Alors, pour maintenir leur contrôle, elles essaient de gagner la sympathie du peuple par des mesures sociales populaires.
C’est ce populisme que nous voyons aujourd’hui : on promet, on distribue, quitte à s’endetter toujours plus.
Tout cela dans le but de maintenir une paix fragile, artificielle.
Car ce qu’ils veulent, avant tout, c’est conserver leur position, leur pouvoir le plus longtemps possible.
Ils cherchent comment préserver un statu quo, comme s’ils espéraient retrouver le confort et la stabilité d’un passé révolu.
Mais le monde change.
Le chaos, l’anarchie, les tensions grandissantes, notamment causés par des groupes religieux extrémistes et radicaux, deviennent pour ces mêmes dirigeants une nouvelle source d’inquiétude.
Depuis peu face à la guerre israélo-palestinienne, le monde cherche une coopération d’envergure mondiale pour une auto-préservation.

Oui, l’Église va traverser des temps difficiles. Mais nous n’y sommes pas encore.
Aujourd’hui encore, il y a encore de grandes opportunités qui s’offrent à nous.
Faites entendre votre voix, faites preuve de diligence en servant Dieu, en prêchant la vérité et en vous entraidant les uns les autres.
Mettons à profit le temps dont nous disposons. Encourageons-nous.
Ne nous laissons pas entraîner par l’angoisse qui gagne le monde.
Mais relevons nos têtes car notre délivrance approche.
Que l’Eternel vous bénisse tous.
Amen.