Donner sans regret

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Auteur : David Su. , Conférence de Pentecôte, le 22/06/2025, Vigy

– Sujet #06 –

« QUE CHACUN DONNE CE QU’IL AURA DECIDE EN SON CŒUR SANS REGRET »
2 Corinthiens 9 :7

Chers frères et sœurs,
L’objet de notre méditation de ce jour est tiré du verset 7 en 2 Corinthiens 9 qui sera le titre de notre sujet :
« QUE CHACUN DONNE CE QU’IL AURA DECIDE EN SON CŒUR SANS REGRET »
Connaissez-vous Bronnie WARE ?
Outre le fait de posséder un prénom qui évoque une bonne pâtisserie au chocolat, Bronnie Ware est une infirmière australienne adepte de la méditation et poète à ses heures perdues.
Bronnie travaillait comme infirmière dans un service de soins palliatifs où elle a accompagné des mourants dans leurs derniers jours.
Elle n’était pas préparée à s’occuper de personnes en fin de vie mais elle assure qu’il lui a suffi de laisser parler son cœur pour … masser des pieds, préparer un thé l’après-midi et …s’arrêter pour de longues conversations.
Ecoutons là quelques instants parler de son métier :
« Mes patients sont ceux qui rentraient « à la maison » pour mourir. Nous avons souvent partagé des moments incroyables ensemble. J’étais avec eux pour les 3 à 12 dernières semaines de leur existence. Les gens grandissent énormément lorsqu’ils sont confrontés à leur propre mort. J’ai appris à ne jamais sous-estimer la capacité de croissance d’un être humain. Certains changements furent tout à fait phénoménaux. Chacun a expérimenté un éventail d’émotions, comme le déni, la colère, les remords, puis encore le déni et éventuellement l’acceptation. Tous sans exception ont trouvé la paix avant de partir.
C’est avec Ruth qu’elle a franchi le pas. Le ciel était bleu et Ruth agonisait. « Je pleurais, je ne savais pas quoi faire. » Elle décida de faire de son mieux. Puis il y a eu Stella, Cathy, Grâce, des dizaines de personnes accompagnées chez elles ou en soins palliatifs, pendant des semaines, plus rarement pendant des mois. Des heures de massage, de bavardages, de gestes aussi intimes que la toilette. Des vérités qui se disent, des regrets qui s’avouent…
Que regrette-t-on quand on s’en va ? La vie, certes. Mais aussi ?
En laissant la place à la seule expérience, aux seules paroles, Bronnie Ware a raconté ces regrets aux portes de la mort. Elle pensait dresser une liste longue comme le bras, mais finalement, les regrets se comptent sur les doigts … d’une seule main !
Quels pourraient bien être ces 5 regrets et en quoi l’expérience des mourants peut nous aider dans notre consécration au quotidien ?

Avant de voir quelles leçons nous pouvons tirer de toutes ces réflexions pour notre vie de chrétien, voyons ensemble les principales nuances d’un regret en lien avec notre sujet.
Les 3 principales nuances du regret sont :

  • la nuance affective –
  • 1a nuance de frustration –
  • La nuance morale ou de remords –

1) Dans la nuance affective : Il s’agit d’une TRISTESSE liée à une perte ou une absence 2)
Par exemple : « Elle regrette son défunt mari » ou « il regrette son pays natal. »
Ce sentiment est parfois teinté de nostalgie ou de mélancolie.
Un synonyme pourrait être le mot « PEINE ».
3) Dans la nuance de frustration 4)
C’est le regret lié à la déception d’un choix : On aurait voulu faire un autre choix. On pense qu’une autre décision aurait été meilleure. On regrette ce qu’on a fait ou pas fait, mais sans forcément se sentir fautif.
Exemple : « Il regrette de ne pas avoir accepté ce travail » ou « Je regrette de ne pas avoir voyagé plus jeune. »
En d’autres termes : « C’est dommage » mais ce n’est PAS une faute morale.
Des synonymes de cette nuance pourraient être les mots suivants : DECEPTION ou MECONTENTEMENT
Ces 2 premières nuances du regret suscitent un sentiment de tristesse ou de déception face à une situation passée mais sans notion de faute ou de culpabilité profonde.
5) La 3ème nuance est liée principalement à l’intensité émotionnelle et à la responsabilité morale : On se sent mal d’avoir fait (ou pas fait) quelque chose avec la notion de faute morale. On a mauvaise conscience, on souffre d’avoir mal agi. 6)
Par exemple : « Je regrette d’avoir menti à mon ami » ou  » J’ai des remords d’avoir blessé quelqu’un. » ou « d’avoir trahi mon ami. »
On se sent responsable et honteux ; on éprouve un sentiment de contrariété et de culpabilité.
Il s’agit par conséquent d’un sentiment plus fort et douloureux que les 2 premières nuances car le regret est en lien avec une faute morale qui s’accompagne souvent de culpabilité.
Des synonymes pourraient être les mots : REMORDS ou CULPABILITE.
Un des exemples parmi les plus tristement célèbres reste la trahison de Judas en livrant Jésus aux chefs des prêtres comme nous le lisons en Mathieu 17 :3 « En voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait trahi, fut pris de remords : il alla rapporter aux chefs des prêtres et aux responsables du peuple les trente pièces d’argent 4 et leur dit : J’ai péché en livrant un innocent à la mort ! »
—————————
Revenons à notre liste des 5 regrets les plus souvent exprimés par les personnes en fin de vie et essayons de considérer toutes ces réflexions à l’aune de notre vie de chrétien.
Commençons par le 5ème regret exprimé le plus souvent :

  1. « Je regrette de ne pas m’être accordé le droit d’être plus heureux et de cultiver le bonheur »
    La vie avait endurci Rosemary, une femme de tête intimidante, qui s’étonnait de voire Bronnie heureuse : « pourquoi es-tu heureuse ? Comment fais-tu pour être heureuse ? » Rosemary avait réussi sa vie, elle avait oublié le bonheur en route. Elle se l’est autorisé peu avant sa mort. Sentiment étrange auquel elle prit goût. Elle riait. « Quel temps j’ai perdu ! C’est dommage ! »
    « Le nombre de personnes qui m’ont exprimé ce regret est surprenant. De très nombreuses personnes ont vécu sans réaliser que le bonheur est aussi une affaire de choix. Ils s’étaient laissé enfermer dans des vieux modèles et habitudes routinières. La peur du changement les avait conduits à faire croire aux autres et à eux-mêmes, qu’ils étaient satisfaits de leur vie, et heureux de leur existence, quant au fond d’eux-mêmes, ils rêvaient de pouvoir à nouveau rire sans encombre. »
    La première leçon de ce 5ème regret le plus exprimé chez les personnes mourantes est que « le bonheur est un choix. »
    OUI, s’autoriser à être plus heureux est un choix même chez le chrétien.
    En dehors des épreuves de la vie auxquelles personne n’échappe (maladie, deuils, difficultés relationnelles …), nous sommes souvent responsables de notre bonheur ou de notre malheur qui dépend en bonne partie de notre manière de réagir aux différents événements de la vie et de nos bonnes ou mauvaises décisions prises souvent avec sagesse et réflexion et parfois de manière hâtive, voire impulsive.
    Le bonheur est avant tout un état d’esprit, une manière de voir les choses !
    C’est tout le sens de la fameuse expression de « voir un verre à moitié plein ou à moitié vide ».
    N’avons-nous jamais été surpris de voir des personnes handicapées se montrer plus heureuse que nous alors que nous ne souffrons d’aucun handicap ?
    Pour un chrétien consacré, la décision de se baptiser est un choix personnel qui devrait nous rendre heureux comme la réaction de l’eunuque face à Philippe qui lui explique « la bonne nouvelle de Jésus » : (Actes 8 : 32 à 39)
    Cet eunuque, ministre et surintendant de tous les trésors de la reine d’Ethiopie s’en retournait dans son pays et ne comprenait pas le passage de l’Ecriture suivant : « Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; Et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, Il n’a point ouvert la bouche. 34 L’eunuque dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi ? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre ? 35 Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. 36 Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? 37 Philippe dit : Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. 38 Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. 39 Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route. »
    Ce serait un contre-sens tragique de considérer sa consécration comme un sacrifice douloureux qui ne nous apporterait que peine, tristesse et désagrément.
    Au contraire, nous devrions exulter de joie et manifester une profonde gratitude et reconnaissance envers notre bon Père Céleste et notre Seigneur Jésus de nous avoir appelé des ténèbres à l’admirable lumière de la vérité comme l’exprime l’apôtre Pierre en 1 Pierre 2 :9,10 « 9 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, 10 vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. »
    Jésus en personne s’est réjoui intérieurement en comprenant la manière dont Dieu choisit tous ses enfants.comme nous le lisons en Luc 10 :21
    « En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit, et il dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi. »
    Apprécions-nous toujours à sa juste valeur cette grâce imméritée du Haut Appel comme Jude dans la conclusion majestueuse de son épître en Jude 24 et 25 ?
    « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensible et dans l’allégresse, 25 à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! »
    C’est la même volonté qui anime l’apôtre Paul quand il déclare en 1 Thessaloniciens 5 : 16 à 18 « 16 Soyez toujours dans la joie. 17 Priez sans cesse. 18 Remerciez Dieu en toute circonstance : TELLE est pour vous la volonté que Dieu a exprimée en Jésus-Christ. »
    Ou en Philippiens 4 :4 « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. »
    Comme aimait à le répéter notre frère Félix : « Un chrétien triste est un triste chrétien. »
    N’oublions jamais que Dieu ne force personne : il invite à le suivre mais il ne peut accepter et engendrer une personne de son Saint Esprit que si elle est volontaire et sincère dans sa démarche comme cela est écrit en Jacques 4 :8 « Approchez-vous de Dieu, ET il s’approchera de vous. »
    Il ne peut en être autrement car on peut tromper tout le monde et même s’abuser soi-même mais on ne peut pas tromper Dieu car Jean 6 :44 déclare que : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. »
    Gardons notre pleine et entière confiance en Dieu sans jamais nous décourager comme nous y exhorte l’apôtre Paul en 2 Corinthiens 4 :16,17 « 16 Voilà pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si notre être extérieur se détériore peu à peu, intérieurement, nous sommes renouvelés de jour en jour. 17 En effet, nos détresses présentes sont passagères et légères par rapport au poids insurpassable de gloire éternelle qu’elles nous préparent. »
    Et restons fermes dans notre foi comme Paul dans la tempête alors que tout le monde à bord du bateau est plongé dans l’angoisse comme cela est écrit en Actes 27 :22 à 25
    « 22 Maintenant je vous exhorte à prendre courage ; car aucun de vous ne périra, et il n’y aura de perte que celle du navire. 23 Un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers m’est apparu cette nuit, 24 et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César, et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. 25 C’est pourquoi, ô hommes, rassurez-vous, car j’ai cette confiance en Dieu qu’il en sera comme il m’a été dit. »

Abordons maintenant, le 4ème regret parmi les 5 les plus cités.

  1. « Je regrette de n’être pas resté en contact avec mes amis »
    Doris est morte de solitude en maison de retraite. Sa fille vivait au Japon, elle s’avouait « affamée de relations humaines. » Sur internet, Bronnie retrouva la trace d’un vieil ami à elle. Doris est partie en riant.
    Bronnie constate que « de très nombreux malades n’ont pris conscience de la valeur de leurs anciennes amitiés que quelques semaines avant leur mort, quand il était déjà trop tard pour retrouver ces amis perdus de vue. Bon nombre d’entre eux avaient été à un tel point absorbé dans les péripéties de leur vie qu’ils avaient peu à peu laissé les amitiés sincères passer en arrière-plan, voire disparaitre de leur horizon. Très nombreux ont été ceux qui regrettaient de ne pas avoir accordé à leurs vrais amis le temps et l’effort que ceux-ci méritaient. Quand on est en train de mourir, on regrette amèrement ses amis. »
    Quand on sait que l’on n’en a plus pour très longtemps à vivre, le temps est venu de mettre un peu d’ordre dans sa vie en songeant à son testament mais dans les derniers jours, ce qui compte le plus, c’est l’amour et la présence de tous ceux qui ont compté dans notre vie : être entouré par sa famille et ses amis. Qui parmi nous ne voudrait pas être entourés de tous ses proches bien aimés ?
    Avoir des amis auprès de soi présuppose d’avoir chéri sa famille et les personnes auxquelles on tient tout au long de notre vie en les entourant de notre attention et bienveillance sincères à travers une écoute mutuelle et une confiance réciproque.
    Ne laissons pas s’étioler ces liens et ces amitiés précieuses. Entretenir une amitié requiert du temps, de la générosité et quelques efforts mais le jeu en vaut bien la chandelle.
    Gardons-nous des interprétations hâtives : ce n’est pas parce que notre proche ou notre ami ne nous a pas rappelé au téléphone sur le champ qu’il nous snobe pour autant ou que l’on doive se sentir brimé.
    Il en va de même parmi les frères et sœurs. Ce n’est pas nous qui les avons choisis mais c’est Dieu et notre Seigneur qui les ont choisis en personne pour concourir pour le prix du Haut-Appel en les exhortant tous à s’aimer et s’entraider pour obtenir la couronne de vie comme nous le lisons en Jean 15 :16 à 19
    « 16 Ce n’est PAS VOUS qui m’avez choisi. Non, c’est MOI qui vous ai choisis ; je vous ai donné mission d’aller, de porter du fruit qui soit durable. Alors le Père vous accordera tout ce que vous lui demanderez en mon nom. 17 Voici donc ce que je vous commande : aimez-vous les uns les autres. 19 Vous n’appartenez pas au monde parce que JE VOUS ai choisis du milieu du monde ; c’est pourquoi il vous poursuit de sa haine. »
    En Jean 6 : 64 à 70, Jésus s’adressant aux nombreux disciples qui le suivaient leur dit :« 64 Hélas, il y en a parmi vous qui ne croient pas. En effet, dès le début Jésus savait quels étaient ceux qui ne croyaient PAS, et qui était celui qui allait le trahir. 65 Aussi ajouta-t-il : C’est bien pour cela que je vous ai dit : PERSONNE ne peut venir à moi si cela ne lui est accordé par le Père. 66 A partir de ce moment-là, beaucoup de ses disciples l’abandonnèrent et cessèrent de l’accompagner. 67 Alors Jésus, se tournant vers les Douze, leur demanda : Et vous, ne voulez-vous pas aussi partir ? 68 Mais Simon Pierre lui répondit : Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. 69 Nous, nous avons mis toute notre confiance en toi et nous savons que tu es le Saint, envoyé de Dieu. 70 N’est-ce pas MOI qui vous ai choisis tous les douze ? reprit Jésus. »
    Une des plus belles paraboles qui nous montre à quel point chaque enfant choisi personnellement par Dieu et Jésus lui est précieux est assurément celle de la brebis perdue en Luc 15 : 3 à 7
    « 3 Mais Jésus leur dit cette parabole : 4 Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? 5 Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, 6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. 7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. »
    Reconnaissons oh combien « il est agréable, qu’il est doux Pour des frères de demeurer ensemble ! » comme le rappelle le Psaumes 133 :1
    Par conséquent, « Ne prenons pas, comme certains, l’habitude de délaisser nos réunions. Au contraire, encourageons-nous mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez se rapprocher le jour du Seigneur. » ( Hébreux 10 :25)
    Et n’oublions jamais que nous avons tous sans exception au moins le meilleur de tous les amis en la personne de notre sauveur Jésus Christ qui est mort volontairement pour racheter toute l’humanité du péché et de la mort comme nous le lisons en Jean 15 :13 à 15 : « 13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. 14 Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. 15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. »
    Juste avant de monter au ciel, n’a-t-il pas dit à ses proches disciples en Matthieu 28 :20 « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » ?

Voici maintenant le regret qui arrive en 3ème position :

  1. « Je regrette de ne pas avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments par peur des conflits.
    Joszef, 94 ans est revenu d’Auschwitz fermé comme une huitre. Il a travaillé dur toute sa vie. « J’ai voulu offrir le meilleur à ma famille. Mais du coup, je ne les connais pas et ils ne me connaissent pas. »
    Jude, boudée par sa mère depuis son mariage (une « mésalliance ») décrochera son téléphone avant de s’en aller : « Dites aux gens que vous les aimez. Peu importe s’ils ne réagissent pas comme vous le souhaitez. Ce qui importe, c’est que vous l’ayez dit. Cela vaut bien mieux que de vivre avec la culpabilité quand l’autre meurt. » Au téléphone, sa mère lui dira tout son amour.
    « De très nombreuses personnes m’ont dit avoir réprimé ou caché leurs sentiments afin d’éviter des conflits et pour préserver la paix avec leur entourage. En conséquence, ils se sont installés dans une existence médiocre et n’ont jamais pu se révéler vraiment ni réaliser tout leur potentiel. L’amertume et le ressentiment qui en a résulté a été la cause de bon nombre de maladies qui ont fini par les amener dans mon service de mourants. »
    Nous vivons dans une société où les conventions sociales laissent peu de place à l’expression de nos véritables sentiments. La fragilité ou la vulnérabilité sont souvent perçues comme une faiblesse qu’il faut dissimuler.
    Dans notre société, le consensus social est très fort : on est prié de paraître plutôt que de montrer qui on est véritablement.
    Dans de trop nombreuses familles, parler entre soi n’est pas chose aisée.
    A défaut de pouvoir exprimer ce que l’on ressent vraiment, on peut être amené à développer différents troubles psychosomatiques ou psychiatriques plus ou moins graves qui amènent à se tourner vers le milieu de la santé pour les soigner.
    Pourtant, le simple fait de communiquer en parlant avec franchise en toute confiance, permettrait d’avoir des relations beaucoup plus saines et profitables. Cessons de nous mentir à nous-même et de nous inquiéter de ce que les autres vont penser de nous. Il est primordial de reconnaître et d’exprimer ses sentiments avec franchise.
    D’un point de vue chrétien, avoir le courage d‘exprimer ses sentiments peut consister à :
  • Se confier mutuellement ses péchés comme l’exprime Jacques 5 :16 « Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Quand un juste prie, sa prière a une grande efficacité. » –
  • Ramener dans le droit chemin quelqu’un qui s’égare ou qui a commis une faute comme cela est écrit en Galates 6 :1,2 « 1 Frères, si quelqu’un s’est laissé surprendre par quelque faute, vous qui vous laissez conduire par l’Esprit, ramenez-le dans le droit chemin avec un esprit de douceur. Et toi qui interviens, fais attention de ne pas te laisser toi-même tenter. 2 Aidez-vous les uns les autres à porter vos fardeaux. De cette manière, vous accomplirez la loi du Christ. » –
    Lisons un autre passage très réconfortant sur ce même sujet en Jacques 5 :19,20 « 19 Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’égare loin de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, 20 sachez que celui qui ramène un pécheur de la voie où il s’égarait le sauvera de la mort et permettra le pardon d’un grand nombre de péchés. »
  • Apprendre à pardonner –
    Ephésiens 4 :32 « Soyez bons et compréhensifs les uns envers les autres. Pardonnez-vous réciproquement comme Dieu vous a pardonné en Christ. »
    Ce n’est pas toujours aussi simple qu’on le voudrait mais réconfortons-nous en citant les paroles de l’apôtre Pierre en 1 Pierre 2 :19 à 21 :
    « 19 En effet, c’est un privilège que de supporter des souffrances imméritées, par motif de conscience envers Dieu. 20 Quelle gloire y a-t-il, en effet, à endurer un châtiment pour avoir commis une faute ? Mais si vous endurez la souffrance tout en ayant fait le bien, c’est là un privilège devant Dieu. 21 C’est à cela que Dieu vous a appelés, car le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces. »
    Avoir le courage d’exprimer ses sentiments, c’est peut consister aussi à
  • oser dire à notre frère que l’on ne partage pas son point de vue sur une prophétie ou que l’on ne souhaite pas passer un temps excessif sur des aspects que l’on n’estime pas indispensable pour son propre développement spirituel car ce que le Seigneur regarde en premier chez nous, ce n’est pas ce que l’on pense mais ce que l’on fait. –
    Appliquons sans réserve ce conseil plein de bon sens de l’apôtre Paul écrit en 1 Thessaloniciens 5 : 19 à 21: « 19 N’empêchez pas l’Esprit de vous éclairer : 20 ne méprisez pas les prophéties ; 21 au contraire, examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » sous-entendu , ce qui nous semble profitable pour notre développement spirituel.
    Quand l’apôtre Paul déclare en 1 Corinthiens 6 :12 que « tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit. », on peut aussi comprendre par-là que chacun de nous se doit de rester vigilant et critique en choisissant de manière légitime de ne pas passer un temps excessif sur des discussions ou des réflexions qu’il estime peu utiles au développement du fruit de l’esprit qu’il nous est demandé de développer.
    Gardons toujours en mémoire la mise en garde que nous a laissée l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 13 :2,3 « 2 Supposons que j’aie le don de prophétie, que je comprenne tous les mystères et que je possède toute la connaissance, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. »
    Nous arrivons déjà à l’avant-dernier regret cité qui arrive en 2ème position dans la liste de Bronnie.
    2 « Je regrette d’avoir consacré autant de temps dans ma vie à mon travail »
    John avait 90 ans. C’était un gentleman féru d’informatique. John et Brpnnie admiraient ensemble le coucher du soleil quand sa carapace s’est craquelée. « Quel imbécile j’ai été. J’ai trop travaillé et aujourd’hui, je meurs tout seul dans mon coin. » John avait eu 5 enfants : une femme adorable, Margaret, qui collectionnait les brochures de voyage et le suppliait de décrocher. Il avait les moyens de prendre une retraite dorée, mais il continuait. Il me dit que ce n’est pas le travail qu’il appréciait, mais le statut qu’il lui procurait. » Il avait fini par promettre à Margaret d’arrêter dans un an. Elle s’était métamorphosée, surexcitée par la nouvelle vie qui s’annonçait. Elle est morte 3 mois avant l’échéance. John a pris sa retraite, en solitaire et bourré de remords. « Bronnie lui dit qu’il n’y avait aucun mal à aimer son travail. Mais n’oublie pas qu’il y a autre chose dans la vie. » John est mort dans la nuit. »
    « Il n’y a pas un seul de mes patients masculins qui ne m’ait pas dit cela à un moment ou à un autre. Ils n’ont pas vu grandir leurs enfants. Ils n’ont pas passé beaucoup de temps avec leur partenaire. Ils ont négligé de passer du temps avec ceux qui leur sont chers. Les femmes ont aussi formulé ce regret, mais comme la plupart étaient de l’ancienne génération, la plupart de mes patientes n’avaient pas occupé d’emploi en dehors de leur foyer et avaient donc passé plus de temps auprès de leur famille. Tous les hommes que j’ai soignés regrettaient profondément avoir consacré autant de temps dans leur vie à courir après leur carrière et cherché à améliorer leur confort de vie au détriment de leur famille et de l’éducation de leurs enfants. »
    Pourquoi accordons-nous tant de temps à notre travail ? Que cherchons-nous à combler ? Après quelle reconnaissance courons-nous ?
    Toute chose bien considérée, avons-nous véritablement besoin de revenus supplémentaires ? Ne devenons pas des bourreaux de travail en passant à côté de l’essentiel ?
    Efforçons-nous plutôt de « racheter le temps » comme nous y exhorte l’apôtre Paul en Ephésiens 5 :15 à 17
    « 15 Veillez donc avec soin à votre manière de vivre. Ne vous comportez pas comme des fous, mais comme des gens sensés : 16 rachetez le temps, car les jours sont mauvais. 17 C’est pourquoi ne soyez pas stupides, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »
    En méditant les conseils pleins de sagesse que nous a laissés Jésus, on réalise que la vie de famille est plus importante que le travail et que nous devrions faire davantage d’efforts en apprenant à nous contenter de ce que l’on a comme nous le lisons en Matthieu 6 :27 puis 31 à 34 :
    « 27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter un instant à la durée de sa vie ? 31 Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas : ‘Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? Avec quoi nous habillerons-nous ?’ 32 En effet, tout cela, ce sont les membres des autres peuples qui le recherchent. Or, votre Père céleste sait que vous en avez besoin. 33 Recherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné en plus. 34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain prendra soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. »
    L’apôtre Paul nous rappelle en1 Timothée 5 :8 combien prendre soin des soins est une valeur cardinale pour tout véritable chrétien :
    « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. »
    Nous voici arrivés déjà au 5ème et dernier regret qui arrive de loin en première position parmi les regrets les plus cités.
  1. « Je regrette de ne pas avoir eu le courage de vivre ma vie en accord avec moi-même et non pas en fonction des attentes que les autres avaient placé en moi »
    C’est, d’après Bronnie Ware, le regret le plus partagé.
    Grace a été mariée, elle a eu des enfants, s’est occupée avec abnégation, durant 50 ans, de son tyran de mari, sans jamais révéler à quiconque ses rêves d’une vie libre et indépendante, de voyages, de bonheur. Elle avait 80 ans quand son mari est mort, 80 ans et des poussières quand la maladie s’est déclarée. Un cancer agressif. De la colère contre ce cancer qui lui brisait ses rêves. « Pourquoi n’ai-je pas fait ce que j’ai toujours eu envie de faire ? Pourquoi n’ai-je pas été courageuse ? Bronnie, ne laisse personne t’empêcher de faire ce que tu veux. » « Ces mots, écrit Bronnie, dits avec désespoir et frustration, me sont devenus familiers tant je les ai entendus répéter par ceux que j’ai accompagnés. »
    « Ça c’est le regret que j’ai le plus entendu envers tous. » explique Bronnie Ware. « Quand les gens réalisent que la fin de leur vie approche, ils jettent un regard lucide en arrière et se rendent compte du nombre de rêves qu’ils n’ont pas réalisés. La plupart des gens estiment n’avoir réalisé même pas la moitié de leurs rêves et ils voyaient arriver la mort en réalisant que ces échecs étaient dus à des choix qu’ils avaient faits ou pas faits tout au long de leur vie. Le fait d’être en bonne santé vous accorde une liberté que peu de gens réalisent, jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus. »
    Ainsi, le premier regret évoqué le plus souvent concerne les gens qui n’ont pas eu le courage de vivre leur vie selon leurs véritables aspirations ou valeurs mais en poursuivant l’illusion de réussir dans la vie en se contentant de répondre aux attentes suscitées par les parents, leur proche entourage ou la société.
    Tous ces choix fait tout au long de notre vie sont dans leur grande majorité le fruit de l’exercice de notre propre libre-arbitre à commencer par la décision la plus importante que puisse prendre un être humain sur terre : celle de consacrer sa vie au Seigneur en aspirant à une vocation céleste.
    Le duc de Lévis a dit un jour que « le temps le plus mal employé est celui que l’on donne aux regrets. »
    Et pourtant, qu’y a-t-il de plus simple et facile que d’écouter son cœur en répondant à l’appel de Dieu qui nous dit : « Mon fils, donne-moi ton cœur et que tes yeux se plaisent dans mes voies ! » ? (Proverbes 23 :26)
    Qu’y a-t-il de plus simple que de répondre spontanément à cet appel comme le fit le jeune Samuel en entendant le Seigneur l’appeler ? Lisons ce passage émouvant en 1 Samuel 3 : 8 à 10 et 19
    « 8 L’Eternel appela de nouveau Samuel, pour la troisième fois. Et Samuel se leva, alla vers Eli, et dit : Me voici, car tu m’as appelé. Eli comprit que c’était l’Eternel qui appelait l’enfant, 9 et il dit à Samuel : Va, couche-toi; Et si l’on t’appelle, tu diras : Parle, Eternel, car ton serviteur écoute. Et Samuel alla se coucher à sa place. 10 L’Eternel vint et se présenta, et il appela comme les autres fois : Samuel, Samuel ! Et Samuel répondit : Parle, car ton serviteur écoute. 19 Samuel grandissait. L’Eternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. »
    On peut souffrir d’une certaine manière du fait que des personnes qui nous sont chères ne partagent pas la même glorieuse espérance que nous mais on n’y peut rien changer. On ne peut convaincre ses proches que ce soit son conjoint, ses enfants ou des amis de consacrer leur vie au Seigneur car comme il est écrit en Jean 6 :44 « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. »
    Aussi étonnant que cela puisse paraître, les propres frères charnels de Jésus ne croyaient pas que Jésus était le fils de Dieu comme cela est écrit en Jean 7 :5 « En effet, les frères de Jésus eux-mêmes ne croyaient pas en lui. » mais Jésus ajoute aussitôt dans le verset suivant : « 6 Jésus leur répondit : Le moment n’est pas encore venu pour moi. En revanche, pour vous, c’est toujours le bon moment. »
    L’action la plus utile que nous puissions réaliser, c’est de montrer un comportement le plus digne possible de notre consécration sincère en toutes circonstances par toutes sortes de paroles et de gestes empreints d’amour et de reconnaissance envers notre bon Père Céleste.
    L’esprit de Dieu qui enseigne chacun de Ses enfants nous apprend que par la grâce et la sagesse divine, toute décision de consécration est un cheminement et une décision qui sont et demeureront toujours personnels.
    Nous savons combien nous vivons dans un monde sous l’influence de Satan qui voudrait que chaque être humain demeure dans le cadre séduisant de la réussite, du plaisir et de la volupté sous toutes ses formes.
    Chacun de nous reconnaît bien et chérit le libre-arbitre de pouvoir mener sa vie comme il l’entend. C’est la raison pour laquelle les forces du mal cherchent à nous influencer pour faire toutes sortes de choix fallacieux pour nous éloigner des intérêts véritables d’une pleine consécration.
    Comme l’exprime si bien l’expression consacrée : « le diable est dans les détails. » Entendez-vous parfois cette petite voix intérieure qui susurre à nos oreilles : « n’allez donc pas à l’extrême, soyez modérés, ne vous consacrez pas au Seigneur ou pas totalement. Cela gênerait vos ambitions et vous couterait trop d’amis : allez DOUCEMENT ! »
    Depuis le tout début de l’ouverture de la porte du Haut Appel, les apôtres avaient bien conscience de cette dualité constante entre la volonté de servir le Seigneur et les multiples attraits du monde qui peuvent nous détourner du droit chemin. C’est la raison pour laquelle, il est écrit en Hébreux 3 :12 à 15 :
    « 12 Faites attention, frères et soeurs: qu’aucun de vous n’ait un coeur mauvais et incrédule qui le détourne du Dieu vivant. 13 Au contraire, encouragez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire : « Aujourd’hui », afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse, trompé par le péché. 14 En effet, nous sommes devenus les compagnons de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin notre position première, 15 aussi longtemps qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur. »
    Le commentaire de ce passage dans la manne du 10 mars est un conseil et un encouragement revigorants : « Si nous avons l’impression profonde que, dans une certaine mesure, une léthargie spirituelle s’est doucement emparée de nous, engourdissant imperceptiblement nos sens spirituels de sorte que la vérité perd sa puissance d’inspiration sur nous, notre premier devoir est de PRIER et de communier avec Sa Parole, afin que la puissance sanctifiante de celle-ci puisse agir sur nous. »
    N’oublions pas que Dieu évalue principalement notre amour et notre zèle par l’usage que nous faisons de nos talents et opportunités de le servir aussi bien dans les choses temporelles que spirituelles (manne 18/10 et 10/12)
    Pour finir, chers frères et sœurs, voici comment Bronnie Ware conclue son commentaire sur ce dernier regret si répandu parmi les hommes :
    « Lorsque vous êtes à l’article de la mort, ce que les autres pensent de vous est bien le dernier de vos soucis. La vie est faite de choix. C’est VOTRE vie. Choisissez en connaissance de cause. Faites preuve de sagesse et soyez honnête dans vos choix : choisissez d’être heureux.
    Si on voulait reformuler ces précieux conseils à l’aune de notre foi et de notre consécration, nous pourrions dire la chose suivante :
    « La vie est faite de choix. Notre choix c’est celui de la consécration au service du Seigneur. Faites preuve de sagesse et restez fidèle à cet appel et à votre engagement. Persévérez dans le but d’obtenir la couronne de vie ! »
    Pour conclure, relisons-en 2 Corinthiens 9, les versets 6 et 7 :
    Le verset 6 est bien connu : « Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. »
    Et maintenant le verset 7 qui nous sera maintenant plus familier et riche de sens : « Que chacun donne ce qu’il aura décidé en son coeur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie. »
    Oui bien-aimés, quand nous décidons de donner avec générosité une aide matérielle ou financière comme dans le contexte de ces 2 versets ou dans un cadre plus global, quand nous faisons le choix de consacrer notre vie à Dieu, que chacun donne ce qu’il aura décidé en son coeur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie. »
    AMEN !