« Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu. » – Jean 1 : 34.
Versets choisis : Jean 1 : 19-34.
De nombreux prophètes de l’Ancien Testament furent inspirés par le Père céleste et prédirent la venue du Messie. Ils annoncèrent aussi qu’Il devait naître d’une jeune fille et qu’Il sera comme un agneau qu’on mène à la boucherie ; ils mentionnèrent sa crucifixion, sa résurrection de la mort et son élévation à la droite du Dieu tout-puissant.
Jean-Baptiste eut la mission spéciale d’annoncer au monde d’alors : « Le Messie, le Fils de Dieu est vraiment venu. » Quel grand événement que la venue du Sauveur tant attendu ! Et Jean, désignant notre Seigneur, s’écria : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » – Jean 1 : 29.
Avec quelle grande estime, notre Seigneur parla de son précurseur, de celui que Dieu avait choisi pour annoncer la bonne nouvelle : « Je vous le dit en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. » – Matthieu 11 : 11.
Si nous poursuivons la lecture, les explications de notre Seigneur ne laissent pas le moindre doute : « Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. » Comment devons-nous comprendre cela ?
Notre Seigneur Jésus ne fut pas seulement l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ― au moment prévu ― Il ouvrit aussi la voie pour l’élection de son « épouse » ou « membres de son corps », à qui il est donné l’occasion de participer avec Lui à son royaume au niveau spirituel, et obtenir donc un héritage céleste. Selon la décision du Père, ils seront 144 000 membres, qui seront associés à notre Seigneur et partageront sa gloire, son honneur et son immortalité.
Pourtant, Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus-Christ, faisait encore partie de l’âge précédent, l’âge judaïque. Son œuvre prit fin avant que ne fut lancée l’invitation aux disciples de Jésus. Nous sommes convaincus que Jean aura une récompense spéciale pour sa fidélité. Il fera partie de la classe régnante, les princes du monde, qui sera installée sur terre dans le nouveau royaume – Psaume 45 : 16.
Que font ceux qui connaissent la grande bénédiction du royaume spirituel dans l’actuel âge de l’Évangile ? Ils témoignent de leur attachement à notre grand Dieu sur le chemin de la consécration. Ils se réjouissent d’avoir une relation vivante avec le Maître, et s’ils restent fidèles à leur alliance, ils atteindront l’héritage spirituel promis.
Comme Jean-Baptiste annonçait autrefois la venue du Seigneur dans la chair, nous avons le privilège, la mission d’annoncer la seconde présence du Fils de l’homme, et la prochaine installation de son merveilleux règne et les bénédictions qui y sont liées pour toutes les familles de la terre.
Les dirigeants religieux d’Israël étaient curieux de savoir qui était Jean et l’utilité de son service. Que répondit Jean aux sacrificateurs et aux lévites de Jérusalem à leur question : « Toi, qui es-tu ? » (Jean 1 : 19). « Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? es-tu Élie ? Et il dit : je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? Afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. » (versets 20 à 22). La réponse de Jean fut toute simple : « Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète. » (verset 23 ; Ésaïe 40 : 3). Son message aux enfants d’Israël était : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » – Matthieu 3 : 2.
« Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens. Ils lui firent encore cette question : Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es pas le Christ, ni Élie, ni le prophète ? » (versets 24 et 25). Les dirigeants religieux voulaient à tout prix savoir, qui il était réellement et pourquoi il baptisait.
« Jean leur répondit : Moi, je baptise d’eau, mais au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. » (versets 26 et 27). Jean devait annoncer la présence du Messie, mais les Juifs ne Le reconnurent pas. Jean avouait publiquement et humblement qu’il précédait et annonçait le Messie promis, sa grandeur et sa majesté en tant que notre Seigneur Jésus-Christ. Il déclara : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu. » – verset 34.
TA – Février 1980